Le disque qui clôt une trilogie de tâtonnements et parfois, il faut le reconnaître, d'erreurs. Au menu, 3 titres sympathiques, mais vraiment pas inoubliables. En plus, les riffs et les sons de guitare ressemblent un peu trop à ceux du LED ZEP de l'époque. Quant aux 2 morceaux épiques, ils contiennent leur lot de bonnes idées, mais celles-ci sont trop souvent mal ficelées entre elles.
Pour moi, c'est à la sortie de ce disque que RUSH va prouver qu'il est composé de musiciens aussi talentueux que lucides : tirant toutes les conséquences de ses échecs précédents, le groupe va se réorganiser (la musique pour Lee et Lifeson ; les textes pour Peart) et laisser de côté ses idoles pour proposer une musique réellement personnelle.
Sans être un four artistique complet, ce disque est l'un des plus faibles de RUSH (comme ses 2 prédecesseurs). Pourtant, je n'arrive pas à le détester, car il fallait que le groupe le sorte pour que le meilleur arrive... dès l'album suivant.
2,5 arrondi à 3/5