L'album débute par le piano de Tiny Dancer, superbe ballade débordant de sensibilité, l'une de ses plus touchantes, à défaut d'être la plus connue. Le prenant Levon, plus rythmé et au refrain irrésistible ("And he shall be Levon, and he shall be a good man..."), composition magnifiée par les envoûtants arrangements de Paul Buckmaster, suit et enfonce le clou. Á cette époque, Elton était constamment en état de grâce. Levon est, paraît-il, la chanson préférée de Jon Bon Jovi... Autre grand moment, le "péplumesque" morceau-titre, chef-d'oeuvre de grandiloquence et emblématique du Elton première période. Le reste se révèle certes moins mémorable mais demeure savoureux.
Peut-être pas son meilleur album mais l'un de ceux auxquels je suis le plus attaché, because les trois perles citées plus haut.