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Elton John
Leather Jackets
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le 11 Janvier 2019 par NONO

@Rudy : Exact, il y a une section de cuivres dans "Ice on Fire", notamment dans l'excellent titre d'intro "This Town", mais aussi (et ne l'oublions pas) : dans un "Soul glove" tout aussi excellent ! D'ailleurs "Soul glove", qui n'est que très rarement mentionné dans les chroniques de l'album, aurait très bien pu constituer un hit-single : titre très dynamique, excellent refrain, durée idéale... malheureusement, hormis la magnifique ballade "Nikita", l'autre titre qui est sorti en single fut "Wrap her up", mais ça a été un très mauvais choix à mon avis ! Malheureusement le mal était fait, puisque le 3ème (et dernier) single de cet album fut "Cry to heaven", ballade poignante et touchante, mais c'était trop tard pour redresser la barre !
(Voir ma chronique sur l'album dans son intégralité)

le 09 Janvier 2019 par RUDY

Cher Nono,

Il faut, à mon sens, reconsidérer tout les albums produits avant l'ére du numérique lorsque on les possède uniquement en CD.

Les masters d'origines étaient analogiques, et le mixage était réalisé en fonction.
Les rééditions CD ont fait disparaître la chaleur, voir même l'identité des productions.
Les maisons de disques font bien souvent n'importe quoi...

Pour répondre à la question, Ice on Fire, qui est dans la même veine que Leather Jackets ( les deux albums sont pratiquement issus des mêmes sessions ) ressort évidemment tellement mieux en vinyle. Comme cet album utilise une très belle section de cuivre le son est inévitablement plus chaud, c'est notamment remarquable sur un titre comme THIS TOWN.

Donc d'Empty Sky ( 1969 ) à Sleeping with the Past ( 1989 ) tout sonne à merveille !

le 09 Janvier 2019 par NONO

@Rudy : "En vinyle le son est plutôt bon, voire même très bon (...) Comme quoi la version CD ( jamais remastérisée en version classic years ) était véritablement dégueulasse".
TRES BONNE REMARQUE ! , dont on ne tient pas assez compte : en effet tout le monde a toujours voulu voir dans le CD une évolution du son (publicité oblige !), or l'ironie est que, retrospectivement, on se rend finalement compte que nombre d'albums sonnent BIEN MEIUX en vinyle qu'en CD (dont le son a été "aplati" à 80%) !! J'ai eu par exemple cette surprise à l'écoute de l'album "IV" de Toto : le vinyle fait littéralement redécouvrir cet album si on ne le connaissait qu'en CD. Il y a un autre album d'Elton, des années 80, que j'aime bien : c'est "ICE ON FIRE". Et je me demande si ICE ON FIRE sonnerait mieux en vinyle, puisqu'en CD, le son est très froid, compressé et "numérisé".

le 12 Octobre 2016 par NONO

"Heartache all over the world" est pour moi un sacré paradoxe : malgré tous ses artifices "années 80" j'aime bien cette chanson qui est mélodieuse et vraiment entraînante.
Pour moi, ça fonctionne, comme par miracle. Mais dans ces conditions c'est vraiment un coup de bol !
Tout le contraire de "Wrap Her Up" par exemple, sur l'album précédent, qui avait le même type de production, mais était d'une insipidité et d'une laideur à faire fuir !


le 20 Mars 2015 par DJOL


Leather jackets...le titre est lancé tel un bout de gras en pâture dans l'arène des critiques aux canines les plus aiguisées. Considéré volontiers comme le canard boiteux de la discographie de l'oracle de Pinner, j'ai longtemps fuit comme la peste bubonique cet album honni. Dans mon esprit de puriste, une simple écoute de cet album relevait de traverser saoul un couloir étroit tout juste repeint vêtu d'une marinière et d'un chino blanc. Exercice périlleux s'il en est, à moins d'avoir un cousin gérant de pressing. Loin de me défiler, j'ai donc enfilé le bleu de travail - à défaut de vestes en cuir - pour étudier une mécanique communément qualifiée de rouillée.

Vous l'avez sans doute compris, je ne connaissais aucun titre de cette livraison 1986 jusqu'il y a peu. Sans me considérer comme une valeur étalon sur la carrière d'Elton John, je me doutais bien que cette page blanche ainsi posée au rayon de mes connaissances cachait quelque chose d'inavouable.

Alors, est-ce que ce "Leather jackets" mérite tant son bonnet d'âne comme tout vilain garnement au milieu d'une classe de quasi surdoués ? La question, d'ores et déjà orientée, penche hélas vers l'affirmative.

Une certaine fatigue cumulée en 15 ans de succès stratosphériques, une orientation musicale pas toujours comprise en ces années 80, des problèmes personnels cumulés à des prises record de substances que nous qualifierons d'illicites pour être dans le politiquement correct...dans un tel tourbillon, difficile de tenir bon la barre, même auréolé d'un titre de "Captain fantastic".

Peu inspiré, notre artiste se cherche alors en trouvant que trop rarement la formule accrocheuse. Pire, un certain nombre de morceaux sont mêmes un poil dérangeants. Je pense dès lors à "Heartache all over the world" et son florilège de synthés tapageurs repartant de plus belle après des "Girls,girls,girls !" entêtants dans le mauvais sens du terme.

Dans la même graine synthétique et dénuée de charme se trouvent aussi l'ouverture éponyme et "Go it alone". Si les quelques flonflons lâchés par les synthétiseurs de l'obscur Fred Mandel entre les refrains peuvent prêter à sourire dans le premier cas, la surexposition de cette boite à rythme infernale rend l'écoute du second exercice franchement insupportable. Nous avons beau être certes au milieu des eighties, il existe tout de même une limite à ne pas dépasser.

Dans la lignée des déceptions frôlant le What the fuck intégral, "I fall apart" tient aussi une place de choix. Sirupeuse à souhaits et poussive en diable, cette chanson finale est définitivement hors-sujet dès qu'Elton John brûle le peu de cordes vocales qu'il lui reste. Ces 4 minutes sont un véritable crève cœur sonnant comme une lente agonie.

Voilà tout le problème des faiblesses criantes de "Leather jackets". Impossible en effet d'écouter la dite galette à volume égal sans croiser à un moment donné le regard interloqué d'un de vos hôtes. On a beau défendre bec et ongles notre magicien, tout sauver ici relèverait d'une mauvaise foi éléphantesque.

Toutefois, et au milieu d'autres titres s'écoutant sans émotion particulière, nous débusquons à notre grande surprise, et ce en plein Pot au noir, quelques trouvailles de belle facture. Preuve qu'un soupçon de magie demeure encore...

Amusant et virevoltant avec ses congas accompagnées de variations en modes mineur-majeur, l'exotique "Don't trust that wowan" écrit par Cher et Lady choc ice fait volontiers tendre l'oreille avant un plongeon dans des eaux que l'on imagine turquoises.

Mais passé cet intermède rafraichissant, ce sont surtout "Gypsy heart"(mention pour la guitare bien balancée de Davey Johnstone) et "Slow rivers"(grande intensité orchestrale donnant une tournure épique) qui constituent un solide maillon fort en milieu de disque. Problème, et non des moindres, cette poussée surgie de nulle part se détache presque trop d'un ensemble moyen pour être homogène.

Mais peut-on à ce stade de remise en question reprocher réellement cela ?

Note : 1,5/5

De temps en temps dans le lecteur CD, tout de même...













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