Un des meilleurs albums de Bashung, un des plus sombres aussi, limite torturé, pas autant que "Play Blessures", mais pas loin. Ambiances glaciales, synthétiques, ce disque fleure bon la cold-wave et l'indus, et participations remarquées de Blixa Bargeld (Nick Cave & The Bad Seeds, Eisturzende Neubauten, pardon pour l'orthographe hésitant, c'est écrit de mémoire), Colin Newman (Wire), Jean-Marie Aerts (de TC Matic), Dave Ball (Soft Cell) et Phil Manzanera (Roxy Music).
Ici, il y à juste "Intrépide malgré la fièvre" qui me lasse un peu, et "Outrages" qui ne sert pas à grand chose (30 secondes d'instrumental), le reste est immense.
Un bide commercial retentissant à sa sortie, un album culte assez rapidement après...
J'ajoute que pour moi, "Etrange Eté" possède une des plus belles intros de l'histoire de la chanson française, voilà, c'est dit ! Et "By Proxy" et "Alcaline" (entre autres un hommage discret au "Aline" de Christophe, qui reprendra la chanson sur l'album "Tels" en hommage à Bashung, lequel avait repris "Les Mots Bleus" en 1992) me filent le frisson à chaque fois...