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Msg
Assault Attack
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le 30 Avril 2014 par TONIO
Qu'est ce que j'ai pu l'écouter cet album ! Je le ressorts régulièrement, j'adore la particulièrement la prod', notamment le son de la batterie. Et le chant, vraiment, je le trouve génial.
C'est moins direct que les 2 1ers albums, moins instinctif, plus posé, mais de sacrés brulots hard rock jalonnent ce disque : "Assault Attack", "Samouraï", l'énorme "Desert Song", le mésestimé "Dancer" et son refrain irrésistible. Quelques titres se montrent toutefois moins intenses, en particulier l'instrumental qui clôt l'album, vraiment peu inspiré et creux.
C'est finalement un très bon disque, mais qui manquait peut être d'un gros hit, comme ont su avec talent en pondre les Scorpions, pour décoller commercialement.
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le 20 Mars 2013 par DARK SCHNEIDER
Si Schenker ne s'est pas toujours très bien entouré, c'est peut-être aussi à cause de sa personnalité complexe. Travailler avec lui ne devait pas être si simple. Au final, sur la longue durée, la carrière de MSG/Schenker est plutôt décevante, beaucoup d'albums mais je n'en retiendrai pour ma part que les 4 premiers. Après Built to destroy, sa carrière deviendra tout à fait dispensable à mes oreilles (je ne suis pas fan de la période McAuley, et les derniers opus sont au mieux sympathiques, tous anecdotiques).
Pour ce Assault Attack, le Schenk durcit quelque peu sa musique, logique du fait de la présence du puissant et rugueux Graham Bonnet. J'aime beaucoup ce chanteur, mais je trouve que ce n'était pas le meilleur choix pour MSG. Du coup cet album sonne moins naturel que les précédents, le côté aérien des compos qui correspondait tant à la voix de Gary Barden est moins présent ici. Je regrette clairement Gary Barden. Un cran en dessous des 2 1ers opus, moins homogène en qualité ("Samurai" et "Desert song" se détachent clairement du reste), Assault Attack n'en demeure pas moins un très bon disque, preuve que le Schenk était au sommet de son inspiration en ce début des années 80. J'ai trouvé que son départ d'UFO fut une bonne chose, tant ce groupe, capable de composer d'excellents morceaux, ne parvenait pas à sortir un album définitif (ils sont tous hétérogènes en qualité). Schenker était pour moi nettement au dessus de ses comparses, pour preuve les 1ers albums de MSG sont largement supérieur à ceux d'UFO de la même époque. La comparaison avec SCORPIONS est intéressante car ces derniers survivront sans problème au départ de l'immense Uli Jon Roth... preuve du talent incontestable de la Schenker family. Mais je m'égare un peu.
Bref, les 4 1ers MSG sont indispensables, ce Assault Attack ne déroge pas la règle, même si les changement de line-up ne furent pas spécialement pertinents.
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le 17 Mars 2013 par RAMON
Comment réussir à torpiller une carrière pourtant bien engagée jusque là.
Non pas en quittant un UFO au top de sa gloire, tant il apparaissait que de la paire d'égos hypertrophiés formée par le tandem Mogg/Schenker allait finir par faire exploser un groupe qui de toute façon avait atteint ses limites.
Non, ça ce fut plutôt une bonne chose, alors quoi?
La drogue? l'alcool? ok ça n'aide pas et c'est monnaie courante dans le music business. Le succès alors ? Même pas,Michael Shenker sans chercher à le comparer aux mastodontes mythiques du genre (Led Zeppelin, Deep Purple...) sera très loin d'égaler la notoriété acquise par son frère Rudolf au sein de son groupe pour hit parades.
La réponse est donc plutôt à chercher du côté de son entourage et plus précisément de son management, obnubilé par un succès qu'il n'obtiendra jamais.
Quelle idée de virer Gary Barden ? De ne pas savoir retenir Cozy Powell ou Paul Raymond ? Ces gars là étaient tous respectés par les fans qui n'attendaient qu'une seule chose: la confirmation sur album de l'énormissime espoir engendré par live "one night in Budokan".
Attention Ted Mckenna est un super batteur, mais à côté de la carte de visite de Powell, ça fait tout même moins rêver. Le cas de Graham Bonnet, chanteur qui entama une carrière dès la fin des sixties, est un peu différent, sa renommée s'est faite surtout grâce au "down to earth" de Rainbow, album où il remplaçait (déjà) le titulaire en place à savoir le très aimé autant qu'admiré (et à présent regretté) Ronnie James Dio, ce qui lui valut la défiance et parfois les sarcasmes (immérités) des fans du genre.
Graham Bonnet,fut techniquement un bon choix mais si l'on considère l'affect du public: au mieux une erreur,au pire une faute.
Artistiquement parlant, son chant sur cet l'album est puissant, majestueux, incisif, rien à dire...mais que ce fut mal vendu!
L'album, parlons-en, puisque c'est le sujet, que vaut réellement cet Assault Attack alors?
Passons vite fait sur les deux derniers titres: l'instrumental bâclé Ulcer à mille mille de faire oublier l'intensité dramatique d'un Into the arena et sur le très faible Searching for a reason et son thème trop Blackmorien pour être honnête; du pur remplissage; retenons tout le reste.
Rock you to the ground commence de façon très dépouillée avant que l'orgue vienne soutenir l'ensemble et que Mckenna envoie la double grosse caisse pousse le Shenk dans ses retranchements sur le solo final; Samouraï est un galop de cheval classique et efficace qui n'aurait pas dépareillé un album de UFO;le bondissant Dancer voit le maître du vaisseau délaisser les accords de puissance sur les couplets au profits de triades bien agencées, sa structure à tiroir fait merveille; Broken promisses est quant à lui un joli pastiche du pourpre profond.
Gardons le meilleur pour la fin, le morceau titre qui ouvre l'album ainsi que le must absolu: Desert Song... le son, l'ampleur, l'intensité, la façon de Shenker de ne jamais trop en faire, sa maîtrise du "palm mute", de l'harmonisation, tout y est.
Puisque j'ai évoqué le son, rendons alors un hommage mérité au producteur ingénieur du son qu'est l'incomparable Martin Birch, quand on pense qu'au début des années 80 il réalisa "Cultosaurus Erectus" et "Fire of Unknown Origin" pour Blue öyster Cult, "heaven and Hell" et "Mob Rules" pour Black Sabbath, "Killers" et "Number of the Beast" pour Iron Maiden, sans oublier ce que lui doivent Deep Purple et ses suites...Ce bonhomme mériterait largement qu'on lui érige une statue au Rock'n'roll of Fame!
Mais j'en reviens à mon laïus initial, comment torpiller sa carrière?
Chrysalis record avait investi bonbon pour permettre à l'allemand de réaliser ce disque, mais l'essai ne fut pas transformé commercialement. Le public ne le suivant pas pour cause d'instabilité, la carrière du flamboyant Guitar Hero allait s'enfoncer lentement mais sûrement vers une relative indifférence de celui-ci et voir ainsi s'échapper une gloire à laquelle il avait les moyens de prétendre mais qui finalement ne lui convenait peut-être pas tant que cela.
note 3,5/5
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