Metalleux depuis 25 ans, mais metalleux pas borné.
Toto est mon groupe préféré, je n'ai qu'une seule idole musicale sur Terre, c'est Luke.
Alors de tous les albums de Toto, j'aurai pu légitimement commenter "Kingdom", mais certaines galettes méritent d'être réhabilitées.
"Isolation" a eu un double challenge: succéder à IV, et se passer de Bobby Kimball, qui restera le meilleur chanteur de l'illustre groupe de LA (non désolé Williams que j'adore aussi passe après).
Ce album n' a qu'une seule ballade, très bonne au demeurant. Cela semble anécdotique mais nous savons tous que Toto est expert en la matière et a parfois enregistré sur certains albums celle de trop.
Par conséquent, le reste de l'album est fondalement "rock", gavé de synthés certes, mais utilisés comme des fusils.
Ca bastonne bien sur "Stranger In Town", "Angel don't cry", "Isolation" et "Change Of Heart", le chant de Frederiksen (repose en paix) propose des envolées spectaculaires, et globalement cet album est très énergique.
Cela a marqué la fin de l'idôlaterie auprès de Ricains, qui voulaient du "Africa" et du "Rosanna" pour cachetonner à mort.
Nous, fans de musique, avons compris que ce groupe de sur-doués avait une panoplie beaucoup plus élargie. D'ailleurs, aucun album de Toto ne se ressemble.
30 ans après, ce disque n'a pas pris une ride, sonne très années 80 certes, mais là nous ne parlons pas de "Début de soirée"....
Grand respect pour cet opus court, énergique, et qui est toujours bien placé dans la hiérarchie des die-hards du groupe...