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Peter Gabriel
Ii
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le 29 Septembre 2023 par PSYCHODIVER


Gab' passe aux choses sérieuses. Et gare à ceux qui voudraient lui chercher des noises. L'avertissement donné par les experts d'Hipgnosis devrait en dissuader plus d'un. "Scratch" sera l'album le plus orienté guitare de l'ex GENESIS. Et qui mieux que Robert Fripp pouvait donner corps à pareille musique ?
Mal aimé voire oublié par certains (Fripp qui a déclaré regretter son travail de producteur sur ce disque qu'il estime bâclé), "Scratch" est pourtant, à mon sens, le premier volet d'une trilogie qui se poursuivra avec "Melt" et "Security". Une trilogie cold et expérimentale en guise de paroxysme artistique avant un virage pop world facile d'accès à partir de "So".
Si il ne souffre pas d'une attitude anachronique en débarquant en pleine période punk / new wave : "Scratch" en impose niveau élaboration. Rien n'est accessible en une seule écoute. Pas même les morceaux les plus fédérateurs. Mais dès lors que l'on a bien cerné ce cru 1978 : le plaisir est instantané.
La bizarrerie de "Car" n'est pas loin. Gab' ne sais pas encore comment utiliser sa voix de la manière la plus appropriée selon les chansons. Mais l'album affiche une belle cohérence. Et impossible de rester de marbre face à des "Exposure", "DIY", "On The Air" prodige de power pop communicative (Larry Fast est impérial) et véritable acte d'émancipation de Gab' (plus encore que "Solsbury Hill") et le superbe "White Shadow" sur lequel King Fripp nous offre un solo mémorable (mon préféré du Monsieur).

A réhabiliter d'urgence.

le 13 Août 2019 par LEO


La chro de MARCO STIVELL sur le single "D.I.Y./Mother Of Violence/Teddy Bear" m'a donné l'envie de réécouter ce deuxième album de PETER GABRIEL, ce que je n'avais pas fait depuis fort longtemps.
Contrairement au premier 33t dans lequel je n'apprécie réellement que cinq titres sur neuf et dont la production surchargée de Bob Ezrin m'a toujours déplu, j'ai de l'affection pour ce second 33t qui possède un charme certain malgré son caractère austère autant pour son contenu musical qui ne se livre pas si facilement, que dans sa forme (avec la production très crue de Robert Fripp).
Ce PG II est également plus cohérent en ce qui concerne l'orientation musicale bien plus homogène que dans le I, où ça partait vraiment dans tous les sens. ici on peut passer d'un rock brut à des ballades intimistes comme à des choses plus expérimentales sans que cela ne choque outre mesure car PETER GABRIEL et Robert Fripp ont su conserver une unité d'ensemble.
Donc au final même si je ne suis pas transporté par tous les morceaux, je trouve que chacun d'eux dégage une aura très particulière et que l'album garde une réelle harmonie tout du long.
Il y a dix ans j'avais mis un 3/5 à ce disque mais à présent je lui rajouterai une étoile sans problème tant il me semble finalement plus réussi que le IV, album que j'aimais beaucoup lors de sa parution mais que je trouve depuis quelques années entâché par quelques tics de production typique aux années 80.

le 29 Mars 2019 par JUAN


Pendant de nombreuses années, j’ai délaissé et donc déconsidéré cet album. Je n’en aimais pas la sonorité je crois. Et pourtant, il y a quelques années, je l’ai remis sur la platine et j’ai eu un choc. Ce son, rock et violent sur certaine chansons dans lesquelles le chant de PG se faisait beaucoup plus rugueux, voire hurlant. A écouter on the air ou animal magic, je retrouvais ce côté à la fois urbain et punk de certaines chanson du lamb (Back in NY city) toute proportion gardée. D’autres chansons beaucoup plus douces restent un véritable plaisir à chaque écoute (white shadow, mother of violence). Bref, je me suis rendu compte que si j’avais peu apprécié cet album, c’était peut-être que je ne l’avais pas suffisamment replacé dans son contexte et dans son époque.
L’album II est pour moi aussi le premier album auquel Gabriel a donné une identité sonore plus étudiée. Chacun des albums qui suivront gardera une identité sonore spécifique, différente de l’album qui précède et à corréler directement avec le message que son auteur voulait faire passer : scratch = son punk-rock / melt = son sec, tribal, metallique presque guerrier / security= son sombre, brumeux, tribal et lourd / So= son lumineux, cuivré, chaud / Us= son soul, vaporeux, chaloupé / Up = son noir, sec, dépouillé. Ce ne sont évidemment que des mots et probablement pas toujours les bons, mais c’est tellement difficile de mettre des mots sur des sensations. Bref, tout ça pour dire que cet album II a été une redécouverte et qu’il m’est apparu bien plus intéressant qu’il n’y paraissait. Comme à l’habitude, tout album de PG qui se respecte demande un effort à l’auditeur. Celui-ci ne déroge pas à la règle.

le 30 Décembre 2011 par TERRY


Sans doute mon préféré de Pete Gab' en solo. Rien que pour "On The Air", "Exposure", "D.I.Y." et "Indigo"...
Remarquable et sous-estimé !

le 21 Décembre 2008 par LEO


Un peu le même problème que pour le premier album. La moitié du disque est vraiment réussie. A ceci près qu'il y a plus de titres sur ce deuxième opus et que ceux qui interpellent le moins ont des arrangements plus dépouillés que sur le premier 33 tours. Fripp a plutôt fait le minimum syndical question production. C'est brut de décoffrage mais au moins il n'en a pas rajouté des tonnes inutilement comme l'aurait fait Bob Ezrin !

Les morceaux qui pour moi se détachent le plus du lot sont 'On The Air', 'D.I.Y.', 'White Shadow', 'Animal Magic', le barré mais superbe 'Exposure' (qui figurera aussi sur l'album du même nom de Fripp en 1979) et 'Perspective'. J'aime bien aussi de temps à autre la ballade 'Home Sweet Home', mais mon Dieu, quel texte déprimant !
Pas un disque exceptionnel mais néanmoins j'aime bien la simplicité de cet album direct et sans fioritures.













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