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Billy Idol
Cyberpunk
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le 03 Février 2015 par NONO


Cet album, je le détestais à sa sortie. Sauf "Shock to the system" et dans une certaine mesure, "Wasteland", qui sortaient du lot selon moi. Mais je n'avais même pas cherché à écouter le reste, tout ce que je connaissais c'étaient les 15 premières secondes de chaque titre, que je trouvais rédhibitoires. Bref, j'avais le sentiment que "Cyberpunk" n'était qu'un ramassis de titres techno/dance ratés.
Et puis, et puis...
Une dizaine d'années sont passées...
Etant donné que je suis un grand fan de Billy Idol depuis toujours, je me suis dit que quand même il fallait que je dépasse mon appréhension et que je réécoute Cyberpunk, car en réalité je n'avais jamais eu le courage de l'écouter intégralement.
Et après une vraie ré-écoute intégrale, là j'en ai conclu que cet album n'est pas si mauvais que ça.
Il y a même de très bonnes choses: Shangrila, Venus, Love labours onet même Tomorrow People et Concrete Kingdom qui sont souvent critiquées négativement.
Par contre je me suis lassé de "Shock to the system" que je trouve vraiment hyper-violente. Véritable pousse-au-crime, cette chanson !
Du rock oui, mais pas à ce point-là, merci.
Sinon il y a quand même 2 ou 3 titres que je n'aime pas du tout, rien n'y fait, c'est "Neuromancer" et encore pire, le complètement loupé "Heroin".
Alors en fin de compte, pour moi, si "Cyberpunk" reste toujours à la traîne parmis les albums de Billy Idol, c'est néanmoins un disque que je trouve bien plus intéressant qu'il n'y paraît.

le 09 Février 2011 par BENNETT


Il faut en avoir des cojones en béton pour s'être lancé dans le créneau du Cyberpunk, alors que celui-ci n'était qu'un phénomène underground, surtout quand on s'appelle Billy Idol et qu'on a une réputation qui décline depuis le début des 90's. Soit, de deux choses l'une, on touche le jackpot et on est vu comme un visionnaire, ou bien, on se plante lamentablement et on est traité de cinglé par le monde de la musique. Et malheureusement, c'est la deuxième hypothèse qui été retenue pour le pauvre Billy qui sombra ensuite dans une longue période de déprime et de remise en question.

Pourtant, il est certain qu'il a du énormément plaire aux amoureux de l'univers de William Gibson qui ont trouvé dans ce disque, l'équivalent sonore des livres de l'écrivain et découvrir aujourd'hui cet album a de quoi étonner sur le potentiel artistique du blond peroxydé même sans son brillant guitariste Steve Stevens qui s'en est allé sur d'autres projets, arrive à donner une vraie identité à cet album. La production est étonnamment bien troussée et surtout très en avance sur les techniques de l'époque, les sons très variés, les rythmes aussi, Idol semble comme un poisson dans l'eau dans cet univers qui semble être celui du renouveau et ça se sent !

Franchement, c'est une perle à découvrir surtout on aime les mélanges rock/éléctro ou tout simplement les album-concepts.


le 06 Avril 2010 par FEELGOOD


Disque maudit, ce Cyberpunk contient plusieurs excellents morceaux, en particulier Power Junkie, Then The Night Comes et le cinglant Schock To The System, traitant des émeutes de Los Angeles, dans la pure lignée des tubes efficaces d'antan. Mais le Billy MTV friendly de naguère s'estompe fréquemment pour laisser place à de bizarres compositions technoïdes, le désolé Wasteland, l'halluciné Tomorrow People, le cristallin Adam In Chains, l'envoûtant Neuromancer... Ce qui fait la force de ce Idol cuvée 93, sorti en pleine purée grunge, c'est non seulement son côté visionnaire mais aussi son aspect conceptuel, évoquant une sorte de Terminator junkie et nihiliste évoluant dans un atroce monde futur déliquescent.
Love Labours On apporte une touche de douceur bienvenue. Certes, tout ici n'est pas parfait : c'est le risque avec ces CD's du début des nineties bourrés à gueule-que-veux-tu de musique (plus de 67 minutes, quand même!). Shangri-La (rien à voir avec le superbe titre des Kinks) s'écoute sans déplaisir mais sans passion et fait partie du ventre mou de l'album qui eût de surcroît été bien meilleur sans le dispensable Concrete Kingdom et surtout cette pénible reprise superfétatoire du mythique Heroin de Reed, à la mauvaise sauce techno...
Quoi qu'il en soit, Cyberpunk demeure une oeuvre courageuse et risquée qui permit à Billy Idol de s'extirper de la formule qui lui valut le succès, au risque de s'aliéner son public de base.
Merci donc à Erwin de nous rafraîchir la mémoire avec ses excellentes chroniques. Un point me chiffonne cependant : "... on reconnaît le son de Steve Stevens..." Il me semble qu'à cette époque, Stevens ne jouait plus avec Billy Idol. C'est Mark Younger-Smith, déjà présent sur Charmed Life, qui est crédité sur Cyberpunk.













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