Avec plaisir Marco.
En parlant de « marquage sonore », il y a un autre disque très étrange qui peut entrer dans cette catégorie : ZEE Identity. Une espèce d’OVNI sonore que Richard Wright, le clavier des Floyd, avait sorti en 1984 avec DAVE HARRIS qui venait juste de quitter le groupe FASHION.
Je ne crois pas avoir entendu quelque chose d’aussi décalé par rapport à la production habituelle d’un artiste (peut être Retail Therapy de TDF en 1997, « groupe » d’Eric Clapton dans un registre légèrement techno-jazz-hypnotique).
Renié par son auteur vu les faibles ventes et le rejet massif des fans du Floyd, ce disque mérite pourtant le détour et si on se laisse embarquer dans cet univers unique, on peut y être agréablement surpris. A condition d’accepter ce son des claviers très typé 80, où les fairlights étaient des jouets d’experimentations Incroyables. Parfois, il faut se remémorer ce qu’étaient Les claviers dans les années 70, les difficultés qu’il y avait de faire des nappes de synthétiseurs parce que le son ne pouvait surtir que d’une touche à la fois, et que le début des années 80 a été une explosion avec ce fairlight qui, aujourd’hui, ferait rigoler vu le matériel informatique dont on dispose, mais qui, à l’époque, a permis l’éclosion de nombre de talents qui ont défriché avec des disques plus ou moins étranges mais révolutionnaires (OMD, Depeche Mode ou Gary Numan sur les bases d’un Krautrock ultra inventif)
Bonne continuation avec vos critiques aussi éclairées.