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Dimitri Chostakovitch
Symphonie N°14 (kondrachine)
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le 18 Mai 2020 par LE MERLE MOQUEUR


Un résumé.

Je viens de parcourir les chroniques écrites par SASKATCHEWAN (Plusieurs heures de loisir furent nécessaires). Un travail de longue haleine entrepris par ce chroniqueur. De longue haleine. On sent le passionné. Passionné à juste raison car Dimitri Chostakovitch ce n'est pas n'importe qui.

C'est un musicien de talent et de génie qui a fait une oeuvre qui colle aux aspirations, aux rêves, aux malheurs et aux espoirs des hommes avec tous leurs défauts mais aussi toutes leurs qualités. Voilà un musicien engagé dans le bon sens du terme. Cela semblait tenir de famille son grand-père (coté paternel) était un révolutionnaire qui pris par à l'insurrection de Janvier 1863-64 en Pologne contre l'empire russe. Exilé en Sibérie le grand père. Voilà le décors planté.
Dimitri naitra en Russie. Parcours classique si je peux dire, la mère le conduit vers le piano, qui sera son instrument privilégié.
À 11 ans il sera témoin oculaire de la mort d'un travailleur abattu par un policier (nous sommes en 1917) Touché par ce meurtre, il composera "Une marche funèbre pour les victimes de la révolution." Donc un adolescent musicie qui promet !

À 13 ans il rentre au conservatoire et le directeur d'alors qui n'est autre que Glasunow suivra attentivement l'évolution de ce jeune prodige.
Glasunow dira de la musique du jeune Chostakovitch : " Je trouve sa musique terrible, c'est la première fois que je n'entends pas de la musique quand je lis ses partitions. Mais peu importe. L'avenir ne m'appartient pas, mais appartient à ce jeune homme."

Le reste je laisse le soin aux lecteurs de force // de le découvrir avec les chroniques de SASKATCHEWAN et tous les écrits et les témoignages de cet homme et musicien qui marque de son empreinte la musique du xx siècle.

Les interprétations des oeuvres de D.Chostakovitch sont légions, pour les symphonies J'ai un faible pour Kirill Kondrachine et pour les quatuors "Le Quatuor Borodine", puis vient au piano Dimitri lui-même et Richter, quand aux cordes citons son ami Rostropovitch.

On suit Dimitri et sa musique, c'est mon cas, avec la gorge serrée, car au début de sa carrière nous avons un homme et musicien enjoué, plein d'espoir en une société nouvelle et puis au fur à mesure que le temps passe sa musique va en s'assombrissant. Nous savons pourquoi, un dictateur est passé par là et a ruiné tout les espoirs d'un peuple.

J'ai choisi la 14 Symphonie mais je dois bien l'avouer j'aime tout de ce musicien, oui même la 12ième qui est à mon avis une oeuvre où finalement Dimitri semble se moquer de lui-même et de ses élans plein d' espoir qui ont été trahis par le temps et les hommes. Peut-être se moque t-il des sentiments qui a éprouvés lors de ses jeunes années et s'en veux d'avoir été (si) naïf. La 12ième est comme une grande farce désabusée où la musique aussi peut périr devant l'inconstance des êtres humains.

Merci encore à SASKATCHEWAN qui un fait un énorme travail pour nous éclairer sur un musicien qui n'a rien à envier à Ludwig...













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