Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
18 commentaires notés  
[?]



Genesis
The Lamb Lies Down On Broadway
Page   1 | 2 | 3 | 4 | 5 |

le 17 Janvier 2007 par ONCLE VIAND' AGNEAU

Mon préféré de Genesis. J’ai une affection toute particulière pour ce groupe à cette époque, et même si j’apprécie tous leurs disques jusqu’en 1977, celui-ci joue dans une autre division.
La musique va effectivement à l’essentiel en compactant ses titres, mais elle n’a jamais été aussi trouble, aussi floue, aussi obscure, si bien que The lamb est l’album idéal pour se fabriquer nos propres images mentales, là ou les autres disques pèchent par trop de transparence. Je ne trouve pas ce disque inégal, bien au contraire, c’est l’un des rares doubles albums qui parvienne à maintenir le même niveau du début à la fin. Les morceaux n'ont d'ailleurs pas été écrits pour remplir un format double, mais existaient pour la plupart depuis 1970. Par contre, The Lamb n’est pas du tout homogène, et la répartition des titres a de quoi surprendre, avec toutes les chansons sur le premier volume, les instrumentaux et les ambient sur le second.
C’est probablement le seul album où Genesis s’intéresse à la recherche de sons nouveaux. Certaines bidouilles ont pris un sérieux coup de vieux, mais la bizarrerie et l’étrangeté recherchées à l’époque restent intactes.
Le divorce est déjà prononcé, avec Gabriel pour les textes, et Banks/Rutherford pour la musique, le premier agaçant les seconds en ne bouclant pas sa part du travail à temps.
A.T.N. a très justement noté l'importance du jeu de batterie. Une technique et un touché mis au service de la musique. Les caisses claires sur les temps faibles, l’utilisation de la charleston, cette façon d’insérer du ternaire dans du binaire, sans avoir l’air d’y toucher…prodigieux. A cette époque, Collins ne compose rien, (et c’est tant mieux), mais il est la vraie force instrumentale du groupe, bien plus qu’un Hackett ou qu’un Banks ; encore un adepte de la technique invisible comme je l’affectionne. 95 minutes de grâce dans 35 ans de carrière. :-)

le 17 Janvier 2007 par DAVID


J'ai toujours été bluffé par l'évolution de Genesis sur cet album, si peu de temps après Selling England by the pound. C'est d'ailleurs l'opposé de Selling : moderne (les claviers de Banks n'ont plus le même son vintage qu'avant), presque agressif par moments (limite heavy sur Lilywhite Lilith, la guitare de Steve Hackett est très présente pour une fois), très loin de l'ambiance romantico-cul cul la praline de Selling.

Et j'adore comme tu l'as dit, ce côté "droit à l'essentiel" avec des morceaux finalement assez courts. Counting out time (et non pas Counting on time) est la cuvée "pop commercial" de l'album, mais moi elle me plaît bien celle là.
Tout n'est pas parfait, le 2nd disque a quand même quelques longueurs. Pour moi, Genesis ne fera jamais aussi bien après (un peu comme Yes ne fera jamais aussi grand que Relayer après), tellement ça me paraît impossible d'arriver à un tel niveau une 2nde fois.

le 12 Janvier 2007 par TERRY


Phénoménal album.













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod