Phil Collins a effectivement eu quelques propos hâtifs, désabusés, cyniques même, résultant de passages difficiles vécus depuis une dizaine d'années (divorce, etc). Après, il faut savoir que la presse a (comme souvent) eu vite fait de reprendre à son compte les propos recueillis et de les exagérer un peu beaucoup, en faisant des gros titres...

Dans le groupe, Phil Collins a toujours été l'un des plus enthousiastes à l'idée d'une reformation de Genesis, contrairement à Peter Gabriel. C'est pour cela qu'une reformation à 5 n'a jamais eu lieu pour l'instant, alors que celle en trio (Banks-Collins-Rutherford) s'est déjà produite il y a quelques années.

Par ailleurs, Phil Collins a repris du poil de la bête et est en train de préparer une tournée, prévue l'année prochaine. Actuellement, il répète en compagnie de ses anciens musiciens fétiches, comme Leland Sklar, Daryl Stuermer, Brad Cole, Amy Keys... Seul Chester Thompson est, pour le moment, remplacé par Jason Bonham.

Merci beaucoup pour cette réponse aussi rapide que précise et tant mieux pour "l'ami" Collins car si je ne suis en rien fan de sa carrière (c'est même un euphémisme), j'ai eu l'occasion d'aller le voir en solo (avec parmi les musiciens cités au moins Sklar et Stuermer) comme avec Genesis et le communiqué envoyé m'avait quelque peu affligé malgré mes réserves "artistiques" sur sa production post-1978.

Ramon

PS: C'est amusant de voir que Jason Bonham fait partie des musiciens (mais il est vrai que PC est un grand fan de feu son papa), celui-ci va avoir du pain sur la planche, sachant qu'il collabore également avec Glen Hughes.

De rien ! :)

Et pour précision concernant Jason Bonham, il faut savoir que papa John l'avait entrainé à la batterie, quelques semaines avant sa mort, en partie avec l'album Duke de Genesis (paru en mars 1980) et notamment la chanson "Turn It On Again" ! Dans les communiqués récents, Jason ne cache d'ailleurs point son émotion de jouer pour "l'ami" Phil.

Les propos désabusés de Phil Collins n'avaient rien de fortuits. Le documentaire présent sur le DVD "When in Rome" (dont les images ont dû être tournées en 2006 et 2007) nous montrait un Phil Collins clairement en proie à des tas de soucis personnels, même s'il n'en était quasiment pas fait mention dans le documentaire. Bon, ce n'était pas aussi flagrant que James Hetfield dans "Some Kind of Monster", mais je me rappelle avoir été choqué par son manque d'enthousiasme et par son air souvent préoccupé par autre chose.