"Grace", l'unique et seul album sorti du vivant de Jeff BUCKLEY, justifie t-il le quasi-enterrement de première classe (2 jours après celui du "Taulier") qui lui est réservé dans cette chronique ? "Hallelujah" demeure un titre intemporel, et quand il est sorti en pleine période "grunge", constituait un ilôt de plénitude sur lequel nous avions plaisir à revenir. "Eternal Life" et ses accents zeppeliniens, "Mojo Pin" et ses allégories sur l'héroïne, "Lilac Wine" où brille la justesse du chant de Jeff, "Grace" et sa progression harmonique... tout , sur cet album, nous permet d'entrer dans un monde parallèle où le rock conserve ses lettres de noblesse, et se révèle, à chaque écoute, toujours aussi "essentiel", ne vous en déplaise. Quant à encenser RADIOHEAD et "descendre" MUSE (toujours cette "fixette" sur le chant "à l'identique" (vieille rengaine) de Matthew BELLAMY), voilà qui peut surprendre... J'étais effondré quand Jeff est décédé le jour même de mon 44ème anniversaire... alors, merci de respecter un tant soit peu sa mémoire... et "Grace".