Cet album peut être considéré comme le crossover ultime entre la musique contemporaine et la musique mainstream, ce qui pourrait être une mise en abîme si l'art contemporain n'était pas tourné en permanence sur l'acte de création et non sur ce qui découle de cette création (l'œuvre d'art en question), et si la musique mainstream n'était pas ce qu'elle est.
Concrètement, prenez d'un côté la supercherie mégalomane des milieux arty-trendy et faîtes la copuler avec la soupe dance mainstream dont se gargarisent les masses populaires. Le moins que l'on puisse dire, c'est que leur rejeton a de quoi faire peur.
Autant le dire tout de suite, je ne m'attendais à rien et je n'ai pas été déçu. Tout le décorum brodé de hype me semble être le cache-misère de la médiocrité du résultat, en attestent Do What U Want et Jewel'n'drugs, manifestes évidents du bon goût made in GAGA.
Pas de note pour moi, vu que je ne suis évidemment pas la cible de ce pur produit marketé.
