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MUSIQUE CONTEMPORAINE  |  B.O JEUX-VIDEO

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- Membre : Divers Jeux Video

Jeremy SOULE - The Elder Scrolls Iv: Oblivion (2006)
Par DERWIJES le 13 Février 2018          Consultée 2097 fois

Le quatrième opus de la série des The Elder Scrolls, Oblivion, paraît en 2006. Déjà en développement lors de la sortie de Morrowind, il est le premier jeu de la série à sortir en même temps sur PC et sur les très récentes consoles de salon nouvelle génération, la PS3 et la Xbox 360. Très vite, il caracole en tête des ventes et connaît un succès critique et public. On applaudit ses graphismes de haute qualité, son gameplay simple et intuitif, son contenu juste gargantuesque et la région enchanteresse de Cyrodiil où se déroule l’action.
Mais en contrepoint, le jeu essuie aussi quelques critiques sévères de la part des fans. Cyrodiil est trop cliché par rapport à Vvardenfell, les PNJ sont moches, les dialogues mal écrits et répétitifs.

Mais laissons les râleurs râler et apprécions le jeu ou, plus particulièrement, sa musique. Sur ce point-là, les critiques se taisent tout de suite, et pour cause : la musique d'Oblivion est sûrement une des meilleures bandes-son jamais composées pour un RPG, et pour un jeu vidéo tout court.
Et c'est de nouveau Jeremy SOULE que l'on doit remercier pour cela. Le compositeur américain n'a pas chômé depuis Morrowind. En effet, c'est en composant la musique pour les jeux vidéos Harry Potter, et en gagnant une récompense pour chacun d'eux, y compris le plus prestigieux BAFTA Awards pour la Chambre des Secrets, ainsi que celle du très bon Star Wars : Knights of the Old Republic, qu'il obtient le surnom de « John Williams du jeu vidéo. » Classe ! Néanmoins, Oblivion est son œuvre la plus personnelle. C'est après un grave accident, dont il sortit heureusement indemne, qu'il décida de travailler sur le jeu en n'en ayant quasiment vu aucune image, avec pour simple idée de rendre hommage « à la beauté de la vie et à la fragilité des humains. »

Concrètement, cela donne une bande originale que l'on pourrait diviser de la même manière que celle de Morrowind : les morceaux cinématiques -thème principal, écran de game over et de level up-, les morceaux de combats, les morceaux d'exploration et les morceaux de donjons.
La première catégorie se démarque par « Reign of the Septims », thème principal et d'ouverture du jeu. Alternant moments calmes et envolées épiques, il est plus hollywoodien que le « Nerevar Rising » mais lasse plus rapidement. Et à l'opposée de ce morceau symphonique, il y a les morceaux de donjons, ceux qui se lancent lors d'une promenade dans une grotte obscure ou une ruine oubliée. Et pour illustrer l'ambiance oppressante et sombre qui s'en dégage, Jeremy SOULE s'est essayé à l'ambient. Rien de trop poussé, juste de quoi installer pépére une bonne petite ambiance. Même si ce sont les morceaux les moins intéressants, ils annoncent quand même ce qui viendra pour Skyrim.

Viennent ensuite les morceaux de combats. Aux nombres de huit, on retrouve entre eux quelques similitudes, du fait que les cordes y sont prépondérantes, en particulier sur « Death Knell » et « Fall of the Hammeré, tout en crescendo. Si ces morceaux font leur job et vous emmènent au cœur de la bataille, on regrette tout de même qu'ils ne soient que huit, au vu de la place importante des combats dans le jeu.

Mais le cœur de la musique d'Oblivion, ce qui quinze ans après sa sortie fait encore frémir n'importe qui y ayant joué, c'est la musique dite d'exploration, celle que l'on entend en marchant à travers les villes, villages et paysages de Cyrodiil. C'est à l'écoute de ces morceaux que l'on comprend l'idée de Jeremy SOULE d'avoir voulu célébrer la beauté de la vie, et l'on se dit qu'il a sacrément bien réussi son coup. C'est tout simplement... beau. « Glory of Cyrodiil », qui porte bien son nom, est plutôt mélancolique, tout comme « Watchman's Ease ». Avec « Through the Valleys » et « King and Country », c'est un monde de plénitude et de contemplation qui s'ouvre à vos oreilles. Tous ces morceaux sont remarquables par leur qualité, mais aussi parce qu'ils accompagnent parfaitement le jeu et le contexte dans lequel ils apparaissent, mais aussi parce que quelqu'un n'ayant jamais joué à Oblivion serait toujours charmé par ces mélodies. Faire une B.O. collant parfaitement aux images qu'elle illustre tout en bénéficiant d'une vie propre est un défi beaucoup plus difficile qu'il n'y paraît, mais que Jeremy SOULE, après Morrowind, a de nouveau relevé avec brio.

Oblivion, le meilleur The Elder Scrolls ? Sur la question, mon avis n'est pas tranché. Si j'admire la complexité de Morrowind et la réussite technique de Skyrim, Oblivion fut mon premier TES et par conséquent mon préféré. Sa B.O. est aussi à mes oreilles la meilleure de son compositeur qui y déploie tout son talent mélodique, avec authenticité, simplicité et maestria à la fois. S'il mérite, par sa notoriété, la comparaison avec John Williams, il se détache de son ombre avec Oblivion et ses ambiances à la fois bucoliques, idylliques et mélancoliques.

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1. Reign Of The Septims
2. Through The Valleys
3. Death Knell
4. Harvest Dawn
5. Wind From The Depths
6. King And Country
7. Fall Of The Hammer
8. Wings Of Kynareth
9. Alls Well
10. Tension
11. March Of The Maraudeurs
12. Watchman's Ease
13. Glory Of Cyrodiil
14. Defending The Gate
15. Bloody Blades
16. Minstrel's Lament
17. Ancient Sorrow
18. Auriel's Ascension
19. Daedra In Flight
20. Unmarked Stone
21. Bloodlust
22. Sunrise Of Flutes
23. Churl's Revenge
24. Deep Waters
25. Dusk At The Market
26. Peace Of Akatosh



             



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