Recherche avancée       Liste groupes



      
BLUES-ROCK  |  STUDIO

Commentaires (6)
Questions / Réponses (3 / 32)
L' auteur
Acheter Cet Album
 


ALBUMS STUDIO

1966 Fresh Cream
1967 Disraeli Gears
1968 1 Wheels Of Fire
1969 Goodbye

ALBUMS LIVE

1970 Live Cream
1972 Live Cream Volume II
 

1966 Fresh Cream
1967 Disraeli Gears
1968 Wheels Of Fire
 

- Style : The Jimi Hendrix Experience , Jimi Hendrix , Taste, Rory Gallagher , Dust, Les Variations, Led Zeppelin, The Yardbirds
- Membre : The Baker Gurvitz Army , Hawkwind, Blind Faith, Eric Clapton

CREAM - Wheels Of Fire (1968)
Par BAYOU le 2 Janvier 2015          Consultée 8706 fois

On ne va pas perdre son temps, autant l’annoncer tout de suite, Wheels of Fire est le meilleur album de CREAM, c’est aussi un disque fondateur du blues-rock. Il sort en 1968 alors que les tensions entre les trois musiciens sont déjà très vives. C’est Jack Bruce, le bassiste écossais teigneux, au sale caractère mais au talent phénoménal, qui prend la direction du groupe. Clapton est relégué au rang de brillant instrumentiste, il ne chante en lead sur aucun morceau, et pire, n’en compose pas non plus.
Un double LP, deux faces studio, deux faces live.

« White Room » est pour moi, la meilleure chanson du groupe, le texte de Pete Brown est superbe, Clapton est stratosphérique à la wah-wah, Ginger Baker passe la surmultiplié derrière ses fûts. Et puis Jack Bruce !
Quelle voix, quelle présence, et sa basse ! ! On a souvent comparé CREAM avec l’EXPERIENCE de Jimi Hendrix. Mais les Anglais avaient un immense atout supplémentaire, un grand chanteur et un bassiste d’exception réunis en une seule personne. “Sitting On Top Of The World”est une reprise de HOWLIN’ WOLF, Clapton y est incisif, original et le titre est poussé par la voix de Jack.. « Passing The Time » composé par Baker, avec une surprenante partie de violoncelle jouée par Felix Papallardi, le producteur et futur bassiste de MOUNTAIN, démontre encore le fabuleux boulot de Bruce.

C’est encore Jack Bruce qui est aux manettes sur “As You Said”, le batteur se contentant d’un jeu léger de charleston et Clapton n’est pas dans les parages, mais la guitare acoustique magnifie le chant de l’Ecossais.
« Pressed Rat and Warthog » est un autre ovni étrange, avec Papallardi à la trompette ce qui donne un effet grandiloquent (que Bruce recyclera sur BBM), le chorus de fin de Clapton est court mais destroy ! Retour au blues, avec « Politician », Clapton est très présent avec son riff original et ses chorus. « Those Were The Days » écrit par Baker est plus « classique », et Clapton envoie trop brièvement la sauce. On reste sur un bon vieux blues avec la cover de « Born Under A Bad Sign” (à l’époque jamais joué sur scène), et le disque studio se termine par « Deserted Cities Of The Heart », avec (encore) Bruce à la guitare acoustique, et Clapton aux fulgurances électriques.

Paradoxalement l’écoute du disque live est aujourd’hui moins facile, peut-être parce que des milliers de groupes ont repris, en les dénaturant, les ingrédients qu’il contient. Ceux qui ne comprennent pas pourquoi Clapton était surnommé God, peuvent écouter "Crossroads". Cette version est fabuleuse, le morceau sera rejoué des tas de fois mais JAMAIS Clapton n’atteindra cette intensité, la ligne de basse est phénoménale, Baker est impérial et les deux solos sont époustouflants. Ce morceau est la preuve du génie claptonien, et ces trois blancs-becs britanniques, avec cette version, ont du faire swinguer Robert Johnson au paradis !

"Spoonful » avec ses seize minutes, le chant de Bruce, et les longues improvisations, sonne quasiment comme un groupe de jazz. Comme chez Hendrix et l’ALLMAN BROTHERS BAND, CREAM prend un risque maximum dans ce morceau.
"Traintime" sans Clapton, fait éclater le talent de Jack à l’harmonica puis « Toad » est marqué par le retour du guitariste mais surtout par le long solo de batterie de Baker. Dix minutes d’invention, un solo construit qui ne s’embourbe jamais. Le problème est que depuis, des générations de batteurs se croient obligés d’infliger un long solo en live, où ils cognent comme des malades en faisant toujours tchacapoumpoumpoum.

Hélas, ce disque est quasiment le chant de cygne, la CREAM va tourner et le groupe se séparera rapidement, mais jamais aucun des trois musiciens ne parviendra à retrouver un tel niveau d’intensité, sauf peut-être Clapton avec DEREK & THE DOMINOS.

A lire aussi en BLUES-ROCK par BAYOU :


The MARSHALL TUCKER BAND
Live In The Uk 1976 (2015)
Souvenirs, souvenirs...




ROBERT JON & THE WRECK
Live From Hawaii (2018)
A l'ouest du nouveau !


Marquez et partagez





 
   BAYOU

 
   ZARDOZ

 
   (2 chroniques)



- Eric Clapton (guitare, chant)
- Jack Bruce (chant, basse, harmonica)
- Ginger Baker (batterie, chant)
- Felix Pappalardi (trompette, instruments divers)


1. White Room
2. Sitting On Top Of The World
3. Passing The Time
4. As You Said
5. Pressed Rat And Warthog
6. Politician
7. Those Were The Days
8. Born Under A Bad Sign
9. Deserted Cities Of The Heart

1. Crossroads
2. Spoonful
3. Traintime
4. Toad



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod