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SUICIDAL TENDENCIES - Lights Camera Revolution (1990)
Par NESTOR le 14 Février 2021          Consultée 1642 fois

Si How Will I Laugh Tomorrow (1988), leur précédent album ("Controlled by Hatred" / "Feel Like Shit…" / "Déjà Vu"), sorti en 1989 ressemblant davantage à un E.P et/ou à une compilation, est souvent considéré comme le tournant Thrash de SUICIDAL TENDENCIES, Lights Camera Revolution est quant à lui souvent assimilé à un changement de cap vers des horizons plus Funk. Cela tient probablement à l’arrivée au sein du groupe de Robert TRUJILLO (futur Ozzy OSBOURNE et METALLICA) à la basse et à la présence de deux morceaux, "Lovely" et "Send Me Your Money", qui intègrent des rythmiques plus groovy que ce à quoi nous avaient habitué les Californiens et qu'on pourrait, avec beaucoup d'imagination, assimiler à du Funk.

Pour autant, ce cinquième album de SUICIDAL est, sans aucun doute possible, un disque de Thrash Metal. Il n’y a qu’à écouter "You Can’t Bring Me Down", qui ouvre en beauté l’album, pour s’en convaincre : c’est rapide, puissant, agressif et truffé de riffs imparables. Non content de pratiquer un Heavy Metal robuste et hargneux, le groupe accroît sa propension à se montrer très efficace, aussi bien du point de vue de l’interprétation qu'en truffant ses morceaux de changements d’ambiances et de rythmes. A cet égard, plus que la dénomination de Thrash-fusion, c’est presque celle de Thrash-technique qu’il conviendrait d’accoler au quintet, tant certains de ses membres font preuve d’une maîtrise instrumentale impressionnante.

On savait déjà à quel point Rocky George était un guitariste soliste talentueux. Mais le groupe peut désormais s’appuyer également sur un excellent bassiste en la personne de Robert Trujillo. Celui-ci, bien qu’intégrant un groupe professionnel pour la première fois, apporte une puissance et un feeling immenses, notamment grâce à son jeu aux doigts et à sa technique de slapping. Cela contribue à doter SUICIDAL TENDENCIES d’une capacité à enrichir son propos et à diversifier considérablement son Thrash-Punk pour le rendre plus complexe et, par là même, plus intéressant.

Le résultat est imparable : les morceaux s’enchaînent avec une efficacité redoutable, conservant une fraîcheur et une identité propres. On peut ainsi déguster le très rapide et quasi épileptique "Disco's Out, Murder's In", comme le plus dansant et chaloupé "Lovely", le seul auquel Robert Trujillo soit crédité à la co-composition. N'oublions pas également plusieurs titres qui, à l’image de "Alone", font office de montagnes russes émotionnelles et sensitives, sans que l’ombre de la lassitude ne pointe le bout de son nez ni que l’ensemble ne donne le sentiment de n’être qu’un assemblage hétéroclite.

Cette réussite quasi-totale n’est atténuée que par une production qui, bien que fort honorable pour l’époque, peine un peu à bien vieillir, et a tendance à amalgamer les guitares rythmiques et la basse. Il n’en reste pas moins que Lights Camera Revolution est un recueil de classiques et doit être considéré comme une des pierres angulaires du Thrash Metal. Il assoit la popularité et le succès commercial du groupe. Nous sommes en effet en pleine ère MTV et la diffusion intensive du clip de "You Can't Bring Me Down" par la chaîne permet à SUICIDAL TENDENCIES de passer un cap. Un changement de statut amplement mérité tant cet album jouissif constitue certainement le point d’orgue des vingt premières années de carrière du groupe.

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   NESTOR

 
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- Mike Clark (guitare)
- Mike Muir (chant)
- Rj Herrera (batterie)
- Robert Trujillo (basse)
- Rocky George (guitare)


1. You Can't Bring Me Down - 05:50
2. Lost Again - 05:16
3. Alone - 04:24
4. Lovely - 03:46
5. Give It Revolution - 04:22
6. Get Whacked - 04:23
7. Send Me Your Money - 03:24
8. Emotion No. 13 - 03:43
9. Disco's Out, Murder's In - 03:07
10. Go'n Breakdown - 04:39



             



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