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Joseph HAYDN - Symphonie N°47 Le Palindrome (antonini) (1772)
Par CHIPSTOUILLE le 5 Février 2022          Consultée 906 fois

In girum imus nocte et consumimur igni

Cette phrase est attribuée à Virgile, elle signifie : Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes consumés par le feu.. La thématique étant le palindrome, je vais au moins conclure cette chronique comme je l’ai commencée avec cet exemple fort à propos. L’exercice, difficile, n’ayant d’intérêt que s’il s’auto-référence, nous n’avons pas voulu gâcher ce texte avec des phrases sans queue ni tête. Vous n’y trouverez qu’un seul véritable palindrome, et il s’agit donc d’un emprunt. L’important dans une chronique étant surtout que sa conclusion réponde à son introduction. Comme le palindrome est un exercice littéraire complexe, qui privilégie la forme au fond, vous nous excuserez l’usage de prose plus classique pour parvenir à nos fins. Je n’ai, de toutes façons, pas développé de passion pour le sujet. S’il était aussi simple de parler en palindromes qu’en alexandrins, j’aurais fait différemment. Au moins, j’ai essayé, mais je n’ai pas le talent de Georges Perec, spécialiste du palindrome, et encore moins celui de Joseph HAYDN.

La question est donc tout autre qu’en musique. Contrairement à l’inversion de lettres, qui n’aboutit à un résultat satisfaisant qu’en de rares exceptions, celle-ci est dotée d’une propriété commutative. Notre passion possède, comme vous l’avez peut-être déjà constaté, l’étrange ambiguïté de pouvoir être lue dans les 2 sens. Procéder ainsi aboutit à des résultats dissemblables, suffisamment pour créer l’illusion de la nouveauté. Ce qu’il n’est pas toujours aisé d’obtenir en littérature, sans que l’on nous pointe l’évidence du doigt. Il est en effet souvent difficile d’établir les rapprochements pour profiter pleinement du subterfuge. Pareilles reprises en miroir ne sont pas toujours faciles à détecter.

La berceuse de Koji KONDO, retournée en thème de Skyward Sword, nous avait déjà bien eus. Combien sont ainsi parvenus à nous avoir bernés ? Sorti de l’effet de miroir, le compositeur use de ses trucs et astuces habituels qui ne subliment pas la mélodie outre mesure. Cette lente mélopée serait autrement passée inaperçue, même si les variations y sont toujours de mise.

Le menuet de notre symphonie du jour appuie quant à lui son rythme avec quelques coups bien sentis, histoire de pointer du doigt ses spécificités. Selon l’interprétation, leur originalité peut être privilégiée à la mélodie. Comme d’habitude avec HAYDN, cela finit toujours par fonctionner. Ici, Giovanni Antonini et Il Giardino Armonico ne dérogent pas à leur réputation. Tout comme pour l’exercice littéraire auquel nous faisions référence, certains d’entre vous devraient tout de même être enchantés.

Je n’ai cependant rien trouvé d’autre que ce que je ne vous ai déjà décrit par ailleurs. Peut-être qu’il y avait là d’autres subtilités cachées ? J’aurais aimé vous parler des autres mouvements, en particulier l’"Allegro" et le "Presto Assai" plus longuement, mais ceux-ci ne faisant pas l’objet d’un palindrome, je m’abstiendrai de faire trop long. J’y suis un peu contraint, du fait de l’exercice particulier de la chronique, j’espère que vous comprendrez. Arrivé là, en effet, le reste n’étant pas aussi original, on peut craindre une certaine forme de répétition.

Les palindromes ne sont qu’un exercice de forme un peu vain, quel que soit l’amusement qu’ils peuvent provoquer. Même si leurs usages ainsi que les résultats obtenus diffèrent, il faut dire que la musique et la littérature possèdent bien des points communs. Avec un peu d’agilité, et quelques béquilles, on peut très bien s’en sortir. HAYDN nous le prouve bien dans sa symphonie. Tout n’est qu’une histoire de contexte. Il n’y a pas que les lettres et la musique qui peuvent se lire dans les deux sens.

Peut-être, à ce propos, avez-vous vu le film Tenet, de Christopher Nolan.

Il n’y a pas que les lettres et la musique qui peuvent se lire dans les deux sens. Tout n’est qu’une histoire de contexte. HAYDN nous le prouve bien dans sa symphonie. Avec un peu d’agilité, et quelques béquilles, on peut très bien s’en sortir. Il faut dire que la musique et la littérature possèdent bien des points communs. Même si leurs usages ainsi que les résultats obtenus diffèrent, les palindromes ne sont qu’un exercice de forme un peu vain, quel que soit l’amusement qu’ils peuvent provoquer. Arrivé là, en effet, le reste n’étant pas aussi original, on peut craindre une certaine forme de répétition. J’y suis un peu contraint, du fait de l’exercice particulier de la chronique, j’espère que vous comprendrez.

J’aurais aimé vous parler des autres mouvements, en particulier l’"Allegro" et le "Presto Assai" plus longuement, mais ceux-ci ne faisant pas l’objet d’un palindrome, je m’abstiendrai de faire trop long. Peut-être qu’il y avait là d’autres subtilités cachées ? Je n’ai cependant rien trouvé d’autre que ce que je ne vous ai déjà décrit par ailleurs. Tout comme pour l’exercice littéraire auquel nous faisions référence, certains d’entre vous devraient tout de même être enchantés. Ici, Giovanni Antonini et Il Giardino Armonico ne dérogent pas à leur réputation. Comme d’habitude avec HAYDN, cela finit toujours par fonctionner. Selon l’interprétation, leur originalité peut être privilégiée à la mélodie.

Le menuet de notre symphonie du jour appuie quant à lui son rythme avec quelques coups bien sentis, histoire de pointer du doigt ses spécificités. Cette lente mélopée serait autrement passée inaperçue, même si les variations y sont toujours de mise. Sorti de l’effet de miroir, le compositeur use de ses trucs et astuces habituels qui ne subliment pas la mélodie outre mesure. Combien sont ainsi parvenus à nous avoir bernés ?

La berceuse de Koji KONDO, retournée en thème de Skyward Sword, nous avait déjà bien eus. Pareilles reprises en miroir ne sont pas toujours faciles à détecter. Il est en effet souvent difficile d’établir les rapprochements pour profiter pleinement du subterfuge, sans que l’on nous pointe l’évidence du doigt. Ce qu’il n’est pas toujours aisé d’obtenir en littérature. Procéder ainsi aboutit à des résultats dissemblables, suffisamment pour créer l’illusion de la nouveauté. Notre passion possède, comme vous l’avez peut-être déjà constaté, l’étrange ambiguïté de pouvoir être lue dans les 2 sens. Contrairement à l’inversion de lettres, qui n’aboutit à un résultat satisfaisant qu’en de rares exceptions, celle-ci est dotée d’une propriété commutative. La question est donc tout autre qu’en musique.

Au moins, j’ai essayé, mais je n’ai pas le talent de Georges Perec, spécialiste du palindrome, et encore moins celui de Joseph HAYDN. S’il était aussi simple de parler en palindromes qu’en alexandrins, j’aurais fait différemment. Je n’ai, de toutes façons, pas développé de passion pour le sujet. Comme le palindrome est un exercice littéraire complexe, qui privilégie la forme au fond, vous nous excuserez l’usage de prose plus classique pour parvenir à nos fins. L’important dans une chronique étant surtout que sa conclusion réponde à son introduction. Vous n’y trouverez qu’un seul véritable palindrome, et il s’agit donc d’un emprunt.

L’exercice, difficile, n’ayant d’intérêt que s’il s’auto-référence, nous n’avons pas voulu gâcher ce texte avec des phrases sans queue ni tête. La thématique étant le palindrome, je vais au moins conclure cette chronique comme je l’ai commencée avec cet exemple fort à propos. Cette phrase est attribuée à Virgile, elle signifie : Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes consumés par le feu.

In girum imus nocte et consumimur igni

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- Giovanni Antonini (direction)
- Il Giardino Armonico


- symphonie N°47 En Sol Majeur 'le Palindrome' Hob
1. Allegro
2. Un Poco Adagio
3. Minuet Al Roverso - Trio Al Roverso
4. Finale: Presto Assai



             



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