Poh là là, mais qu’est-ce que c’est que ce disque?

Didier Le Gallic rempile pour un troisième (et dernier à ce jour) album de FLAMEN DIALIS. Le modus operandi est strictement le même que celui du précédent album Transformation (2012) : orchestration synthétique et pistes successivement enregistrées au clavier. Et malheureusement, les défauts restent les mêmes : faute de structure et de direction musicales, le mélange des styles tombe à l’eau et le résultat est en totale roue libre.

Bon alors… Chronique de Transformation… Copier… coller. Ah zut, il faut changer les noms des titres.

Bon eh bien, foutus pour foutus, allons-y dans le desciptif. Dokitoe - Las Vegan (téma la taille du jeu de mots) est, plus encore que son prédécesseur, farci d’émulations de guitares. De la grosse guitare électrique pour faire méchant, du picking, et même des accords avec harmonisation automatique. Si Didier Le Gallic a mis la pédale douce sur le chant trafiqué halluciné, c’est pour mieux ajouter des chœurs synthétiques ou samplés tous azimuts. Les rythmiques électroniques et émulations d’orchestre restent de la partie.

Ce qui démarque également Dokitoe - Las Vegan de Transformation est la grandiloquence et la naïveté crasse de certaines 'compositions'. "Mélancolie En Ré Majeur" est peut-être le cas le plus grave : orchestration classique en toc, chœurs immondes, mélodie en mode majeur qui se barre en sucette, c’est presque du comique involontaire. "Latima Croisade Nocturne" pastiche (ou plutôt massacre) le thème "Misirlou" de la bande originale du film Pulp Fiction. En vérité, "Ce Maudit Blues" est LE morceau à peu près potable du lot.
Tout s’enchaîne dans un bazar généralisé. Ça n’a ni queue ni tête. C’est affligeant. Le pire du Rock In Opposition. Et dire que ça a été publié dans la série Parallèle de Musea.

La tracklist est amusante, c’est déjà ça. "Le Trop Laid Rôt De Blanche-Neige" ne contient pas d’authentique éructation mais au moins le nom est amusant.

Note réelle proche de 0