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Bruce SPRINGSTEEN - Working On A Dream (2009)
Par ZIONLEEMASTERSEB le 18 Avril 2009          Consultée 8197 fois

Dans le peloton de tête des stars internationales, Bruce Springsteen débarque avec un énième album sous le bras, en hyperactif qu’il est. Après un « Magic (2007) » intimiste présenté comme un album solo, Bruce nous revient avec « Working On A Dream ». Malgré l’absence nominale du « E-Street Band» sur la pochette, l’équipe est belle et bien présente, excepté Dan Federici, leur claviériste décédé en 2008.
Derrière les manettes, Brendan O’Brian qui officie avec le Boss depuis « The Rising » en 2002. Le résultat de la production est tout bonnement énorme, chacun des instruments est à sa place et l’ampleur qui leur est donnée est d’une justesse incroyable. Mention spéciale au travail effectué sur les chœurs qui ornent la galette. Faisant office de premier single « Working On A Dream » accompagna Barack Obama aux portes de la Maison Blanche. C’est donc un Bruce plein d’espoir qui revisite avec ses 12 nouvelles chansons, sa vision de l’Amérique et du Rock n'Roll.

Pour ouvrir le disque, « Outlaw Pete », futur classique et bande son rêvée de western. Durant 8 minutes, entre tensions et mélodies, la voix patinée du Boss nous compte l’histoire d’amour d’un hors la loi en fuite. Epique ! L’enchaînement à la limite du festif avec « My Lucky Day » n’est pas du meilleur effet malgré les qualités de la chanson. Quant à l’agréable « Working On A Dream », trop calibrée radio, elle voit la participation du saxophoniste Clarence Clemons ramenée à la portion congrue comme sur l’ensemble du disque d’ailleurs. A l’écoute de «Queen of the Supermarket” et de son refrain gnangnan, on peut être gagné de nausée tant ce titre est convenu, en revanche le sujet abordé est des plus louables. Tous les tics du E-Street y sont réunis. « This Life » n’échappe pas non plus à ce constat guimauve. Heureusement que l’entrainant «What Love Can Do », remonte le niveau, en titre efficace aux relents country.
Le blues dansant de « Good Life » et le chant filtré de Bruce en font assurément le meilleur titre du disque avec le morceau d’ouverture. C’est avec plaisir que « Tomorrow Never Knows » et « Life Itself » reviennent sur les racines folks du groupe. Attention, plus dure sera la chute ! Le plus que dispensable « Kingdom Of Days » est d’une nullité sans nom, Bruce geint et marche sur les plates bandes de Bryan Adams et autres foutriquets comme Bon Jovi. L’optimiste « Surprise, Surprise », sans s’appesantir n’est pas la meilleure idée qui soit. Il y a des artistes qui portent mal la joie de vivre, Bruce Springsteen est de ceux-là, porteur d’espoir soit mais pas amuseur.
La dernier titre de l’édition simple est dédiée à leur claviériste disparu, Dan Federici ; « The Last Carnival » n’aurait pas dépareillé sur l’album « The Ghost Of Tom Joad ». Cette chanson personnelle et minimaliste permet une fois encore de souligner la qualité des chœurs et plus précisément ceux de Patti Scialfa, parfait contrepoint des vocaux masculins du reste de l’équipe. Quant au titre bonus qui accompagne l’édition limitée, il s’agit de « The Wrestler », générique de fin du film du même nom. Réalisé par Darren Aronofsky (The Fountain, Requiem for a Dream), le film voit Mickey Rourke regagner ses galons d’acteur dans la juste interprétation d’un vieux catcheur esseulé. Autobiographique ? Bizarrement, « The Wrestler » n’apparaît pas sur la bande originale du film. Peut-être que le Boss ne voulait pas voir son travail côtoyer des standards de heavy metal 80’s. Poignant, ce bonus reste néanmoins une resucée. Tout le monde se souvient de « The Streets Of Philadelphia ». Encore une association sans risque avec un réalisateur qui a le vent en poupe.

« Workind On A Dream » est un album prévisible où les surprises se font rares. Les musiciens somme toute très doués (c’est le E-Street Band quand même !) sont en roue libre. Ils ne font que revisiter ce que le Boss sait faire de mieux. Une sorte de grosse compil' d’inédits qui fera plaisir aux fans de toutes les périodes confondues. Cette construction d’album peut être reprochée à beaucoup d’artistes et cette pratique qui consiste à donner au public ce qu’il veut avec prise de risque « 0 » est devenu un reflexe. Cela dit, le Boss reste le témoin privilégié de l’Amérique et de ses laissés pour compte. Ce simple fait justifie sa place et l’intérêt qu’on lui porte. L’envergure de toute cette équipe se jauge sur scène, espérons qu’ils donnent plus de profondeur et de signification à leur nouveau répertoire dans le cadre du live.


Note : 2.5/5

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   (3 chroniques)



- Bruce Springsteen (chant, guitar, percussions, clavier, xylophone)
- Roy Bittian (piano, orgue, accordéon)
- Clarence Clemons (chant, saxophone)
- Danny Federici (orgue)
- Nils Lofgren (guitares, chant)
- Patti Scialfa (chant)
- Garry Tallent (basse)
- Steve Van Zandt (guitare, chant)
- Max Weinberg (batterie)


- Outlaw Pete
- My Lucky Day
- Working On A Dream
- Queen Of The Supermarket
- What Love Can Do
- This Life
- Good Eye
- Tomorrow Never Knows
- Life Itself
- Kingdom Of Days
- Surprise, Surprise
- The Last Carnival
- The Wrestler



             



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