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POP ELECTRO  |  STUDIO

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LADY GAGA - The Fame Monster (2009)
Par MARCO STIVELL le 17 Septembre 2010          Consultée 7899 fois

Lors d'une veillée, un grand rassemblement de métalleux avait lieu sur la grand-place. Aucun ne savait ce qu'il faisait là exactement, mais un bruit avait couru entre eux selon lequel tous ces hommes et femmes du pays, semblables et tout de cuir vêtus, devaient se trouver là et ce soir-même. Jean-Enguerrand, un cousin lointain de Jean-Louis Jossic (de TRI YANN), lui aussi orateur éminent mais qui avait oublié que le Moyen-Âge s'était arrêté en l'an 1492, fit irruption dans son armure clinquante sur la haute estrade disposée devant la mairie. Il se râcla la gorge devant le micro et toutes les têtes se tournèrent vers lui.
"Mes amis, dit Jean-Enguerrand d'une voix à la fois solennelle et conviviale, mes amis, je vais vous raconter une histoire, je vous JURE qu'elle est vraie ! C'était la nuit précédente. Alors que je chevauchais tranquillement au bout d'une longue journée passée à guerroyer contre de vils amateurs de rap et de neo-punk faquins buveurs de ce breuvage maudit qu'on appelle Sunny Delight, surgit une apparition devant moi. Ce n'était personne d'autre que le doux Saint Anger qui venait me dicter la bonne parole, comme il le faisait souvent il y a longtemps, jusqu'à ce que METALLICA lui fasse un hommage tel qu'il dut se cacher. Mais je savais, à l'écoute de ses dires, qu'il me dictait la bonne parole, en me proposant, en proposant à nous tous, hommes et femmes de fer, de reconquérir le monde tout en faisant preuve d'une subtilité qui nous a fait défaut jusque là. Et l'arme qui nous y aidera, mes chers amis, c'est CECI !"

Même de très loin, on pouvait voir à travers la semi-pénombre la chevelure blond pétant de LADY GAGA qui scintillait sur la pochette d'une édition vélociraptor (c'est trois fois mieux que collector !) de son album The Fame Monster - tirage limité à 3 copies, c'est Seijitsu et moi qui avons les deux autres -. Les rires fusèrent en tous coins de la place.
"Taisez-vous, cria Jean-Enguerrand, taisez-vous mécréants ! Vous ne comprenez donc pas où je veux en venir apparemment ?
- Et comment veux-tu que nous conquérissions le monde avec cette merde ? cria quelqu'un.
- D'un, répondit l'orateur, au subjonctif présent on dit "conquérions". De deux, tu blasphèmes et tu mériterais qu'on te ligote en te laissant un casque sur les oreilles, pour écouter LADY GAGA en boucle jusqu'à ta mort naturelle, en prenant le temps de te repentir et en paiement de ton insolence. Cette arme, mes amis, est la plus puissante qui soit tombée entre nos mains. Le but est d'asservir les peuples de la Terre mais pas en balançant un de nos trois M sacrés, METALLICA, MEGADETH ou MESHUGGAH. Non, la nouvelle lettre est le "L" maintenant, et c'est d'autant plus fort que l'on fait un pas en arrière ! Retourner en arrière pour aller de l'avant, c'est ingénieux, reconnaissez-le !
- Bon et alors qu'est-ce qu'elle va nous apporter ta Lady Diana ?
- GAGA, monseigneur. J'y venais. Il suffit de se dire que toutes nos chères idoles sont allées tellement loin qu'elles n'arriveront plus à surprendre, du moins pour l'instant. Il faut aller là où on ne nous attend pas, pour que l'on puisse frapper encore plus fort et ainsi venger tous nos frères comme Varg de Burzum qui croupit dans un cachot. Et LADY GAGA est l'artiste idéale pour cela. Imaginez un peu, mes amis, tant de mélodies bien ciselées derrière du gros son électro qui envoie plus sur "Money Honey" que tous les solos de Kirk sur Ride the Lightning. Tant de tubes à la pelle qui feront de cette prêtresse vaudou de la provocation notre Reine qui elle n'a pas de moustache. Ce concentré d'efficacité en seulement deux disques, ou disons un et demi plutôt.
- Tu t'fous de nous, là... Un album et demi, on n'a jamais vu ça !
- METALLEUX ! cria Jean-Enguerrand d'une voix rauque tandis que son ombre grossit, ce qui fit frémir toute l'assistance. Surtout ne me prenez pas pour un orateur de pacotille ! Je n'essaie pas de vous tromper, j'essaie de vous aider. Si il ne s'agit que d'un album et demi, c'est parce qu'une fois de plus les maisons de disques ont mal raisonné, du coup il y avait de la place pour les inédits mais ils n'y sont pas tous ! Mais pensez un peu que derrière chaque copie de The Fame Monster dont vous ferez profiter vos famille se cachera un éternel ardent défenseur de notre noble musique. S'il ne pourra pas frapper de nouveau directement avec cette dernière, il pourra au moins redorer son blason en diffusant une autre musique tout en sachant que bientôt, le monde entier sera sous son charme et vouera aux métalleux une reconnaissance éternelle, avant que celui-ci ne refrappe un grand coup. Exit (pour le moment) les cantiques "Louie Louie", "Sanitarium", et même "Pull me Under". Place aux vibrants "Alejandro", "Telephone" (duo avec une autre diva, Beyonce Knowles), "Poker Face", "Bad Romance", "Lovegame" (tubes à la pelle, je vous dis !), sans oublier "Paparazzi" qui résume à elle seule le génie de LADY GAGA, entre rythme bien senti et mélodie d'enfer, que même BELZEBUTH verrait son petit soldat tripler de volume. On pourrait dire la même chose de toutes les chansons, sachant aussi que les meilleures ne sont pas forcément les plus 'tubesques', et que ces beats et boucles bien trouvés cachent souvent des mélodies finement ciselées et du meilleur effet. Je peux vous garantir que, même si toutes les chansons ne sont pas excellentes, il y a toujours un détail dans l'arrangement qui tue. Il y a même des titres qui se démarquent vraiment comme "Teeth", bon mélange de ragga et de rhythm'n'blues avec un peu de cuivres pour pimenter le tout, ainsi que la sublime ballade "Speechless" qui rappelle fortement certains hymnes de la Reine, l'autre à moustache cette fois, avec même des interventions guitaristiques que ne saurait renier l'astrophysicien-qui-s'est-construit-son-instrument-tout-seul. Les amateurs de funk-soul quant à eux accrocheront bien à "Summerboy". Ajoutez encore à cela de beaux sons de synthés, des programmations inspirées, et par-dessus tout une voix très forte, dotée d'un vibrato loin d'être déplaisant, et qui sait s'adapter à de nombreux registres, des moments un peu plus blues comme d'autres plus doux ("Brown Eyes", hmmm...). Cette voix ne peut laisser indifférent l'amateur de belles voix féminines, une voix qui sait aussi se faire polissonne comme en témoigne l'hilarant "Vanity" qui représente le seul bémol du disque uniquement parce qu'il n'en fait pas partie. Hé oui, le génie est poussé à un tel point que même les morceaux inédits sont excellents ("Disco Heaven" - qui porte bien son nom - et "Retro Dance Freak" le sont tout autant).
J'espère vous avoir convaincus. Maintenant, faites circuler entre vous les copies de The Fame Monster. Très bien, vous voilà maintenant prêts à entrer dans l'ère de l'électro-pop d'orfèvre, en entraînant tout le restant du monde derrière vous ! Nous allons redevenir les maîtres ! Muahahahahaha !"

Sautant de l'estrade avec une agilité décoiffante et malgré son armure, Jean-Enguerrand passa au milieu des membres dispersés de l'assistance, tous à présent heureux à un tel point que beaucoup de couples se laissèrent aller à leurs instincts. L'orateur rejoignit une tente dans le fond.
"Ah seigneur, dit-il en s'adressant à un homme portant une capuche qui rendait son visage invisible, voyez comme j'ai parlé ! Cette LADY GAGA va faire bien plus de ravages que ce qu'elle a déjà accompli.
- Elle le mérite vraiment. Je ne peux pas prédire si les métalleux arriveront réellement à leurs fins après avoir contribué à son expansion, toujours est-il que LADY GAGA et moi ne sommes pas étrangers. J'ai beaucoup plus d'intérêt à la défendre que n'importe qui car elle est...
- Quoi, ne me dites pas que...
- Oui, ma fille. Elle a grandi loin de moi mais je savais déjà depuis sa plus tendre enfance qu'elle était destinée à un bel avenir. C'est une chanteuse, musicienne et compositrice de grand talent, elle a un potentiel énorme, et quoiqu'en dise n'importe quelle sorte de gens et musicophiles, elle deviendra une artiste majeure de la musique de notre XXIème siècle. Elle n'est pas une artiste d'un single et qui ne fait rien de bon à côté, The Fame Monster en est la preuve. Mais surtout, je suis convaincu que le jour où elle fera quelque chose d'encore moins 'léger', de plus réfléchi... Je n'en dis pas plus, vous le verrez. En attendant, détendons-nous et écoutons "So Happy I Could Die"...".

Note réelle : 4,5/5

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   MARCO STIVELL

 
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- Lady Gaga (chant, choeurs, piano, synthétiseurs...)
- Redone (claviers, programmations, choeurs...)
- Abraham Laboriel Jr. (batterie)
- Tal Herzberg (basse)
- John Goux (guitares)
- Fernando Garibay (programmations, arrangements...)
- Beyoncé (chant)
- Space Cowboy (programmations, chant...)
- Regiment Horns (cuivres)
- Teyonie (choeurs)
- Stacy Dulan (choeurs)
- Akon (choeurs)
- Colby O'donis (chant, choeurs)
- Calvin Gaines (programmations, basse)
- Flo Rida (chant)
- Tom Kafafion (guitares)
- Dave Murgo (batterie)
- Joe Tamino (batterie)
- Victor Bailey (basse)


- disc 1 : The Fame Monster
1. Bad Romance
2. Alejandro
3. Monster
4. Speechless
5. Dance In The Dark
6. Telephone
7. So Happy I Could Die
8. Teeth

- disc 2 : The Fame
1. Just Dance
2. Lovegame
3. Paparazzi
4. Poker Face
5. I Like It Rough
6. Eh, Eh (nothing Else I Can Say)
7. Starstruck
8. Beautiful, Dirty, Rich
9. The Fame
10. Money Honey
11. Boys Boys Boys
12. Paper Gangsta
13. Brown Eyes
14. Summerboy
15. Disco Heaven (bonus)
16. Retro Dance Freak (bonus)



             



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