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POP-ROCK PROGRESSIF  |  LIVE

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CAMEL - Pressure Points (1984)
Par MARCO STIVELL le 6 Janvier 2011          Consultée 4073 fois

Lorsque Pressure Points paraît en cette belle année 1984, on ne peut observer qu'avec beaucoup d'admiration la grande majorité du parcours du chameau sur ses onze premières années de vie discographique. L'animal ne savait cependant pas encore qu'il allait hiberner pendant plusieurs années, plongeant les fans fidèles dans une longue attente. Pressure Points était donc la dernière oasis dont on pouvait profiter avant un certain temps.

Ce deuxième live officiel est extrait de la tournée de [i)Stationary Traveller, excellent et dernier album publié chez Decca. Excellent, ce live ne l'est pas moins. En fait, on ne pouvait espérer mieux pour un concert-compilation des derniers travaux de CAMEL - ses meilleurs à l'époque -, même si ceux-ci sont très inégalement représentés : un seul titre de I Can See Your House From Here et The Single Factor, tandis que Stationary Traveller est joué dans sa quasi-totalité, un morceau et demi simplement a été mis à l'écart (j'y reviendrai).
Le disque Pressure Points existait autrefois uniquement en version simple, tandis que la vidéo comportait quelques titres de plus. Mais en dehors de l'image, c'est bien cette remasterisation de 2009 en version double qui reste la préférable, car elle contient l'intégralité des titres, immortalisés lors du concert donné le 11 mai 1984 à l'Hammersmith Odeon, Londres. Six titres, et pas les moindres, sont indiqués comme bonus, mais ceux de Nude ne figuraient pas sur la vidéo. Vous avez bien compris donc vers quoi vous orienter si le CAMEL de l'époque vous séduit.

Tous les éléments sont d'ailleurs réunis pour cela. Outre le choix des morceaux, ceux de l'équipe. Andy Latimer reste le maître à penser, et sa guitare étincelle à chacune de ses interventions. Ton Scherpenzeel est présent, Chris Rainbow aussi, ce qui assure une certaine qualité du côté des 'c', claviers et chant. Pour les 'b', on peut saluer avec ferveur le retour de Colin Bass, bien appuyé par la batterie de Paul Burgess, ce qui se remarque dès l'instrumental d'intro qui donne son titre au concert. La rythmique est impeccable, le groupe fait plus que sembler bien en forme, n'hésitant pas à augmenter le tempo quand il le juge valable.

Cela concerne les toujours excellents "Captured", "West Berlin", "Sasquatch", sans oublier le démentiel début de "Rhayader Goes to Town". Pour tout le restant du concert, tout est au top, du côté des membres officiels du groupe du moins, parce qu'il y a les invités aussi. Mel Collins n'intervient que sur deux morceaux, mais contrairement à son apport en studio, il faut toujours qu'il en fasse trois tonnes en concert. Sur le très beau "Fingertips" (chanté un octave au-dessus par rapport à la version originale), ça passe encore, mais sur "Rhayader Goes to Town" c'est assez éprouvant. Peter Bardens intervient lui aussi sur ce titre ainsi que sur "Lady Fantasy" (le "very old stuff" quoi), à titre gracieux et pour le meilleur.

Tous les derniers albums - post-78 - sont donc présents, et même si pas toujours dûement réprésentés (un extrait de The Single Factor, même si c'est l'un des meilleurs, c'est un peu dommage), il est normal de trouver une majorité écrasante de Stationary Traveller. Un seul titre et demi ne répond pas à l'appel. Pourquoi "un titre et demi" ? Parce que "Missing" est tout simplement absent, et le demi manquant c'est pour "After Words", qui n'est pas joué en entier, mais cité dans l'intro de "Long Goodbyes". Ah, ce son de piano électrique CP-70 (ou 80). Il est présent tout le live d'ailleurs, et principalement sur les titres de cet album. Ah, cet album ! Il n'est pas 'débarrassé' de son esprit eighties puisque la batterie de Paul Burgess en particulier sonne assez électronique. Par contre, il n'y a aucun artifice de studio, ce qui fait que l'ensemble sonore des pièces les plus riches en claviers et programmations de Stationary Traveller, à savoir "Vopos" et "Pressure Points", est ici restitué (bien qu'un peu amoindri) entièrement par les musiciens ! Le deuxième sonne même moins froid et c'est tout à fait appréciable. Chapeau bas ! Pour le reste, "Refugee", "Stationary Traveller" et "Long Goodbyes" sont toujours aussi fabuleuses.

A côté de tout cela, il ne reste plus énormément de choses, mais cela fait du bien d'entendre les énergiques "Sasquatch" et "Wait", ainsi que le sublime "Drafted" ou encore le rare "Lies". Je ne regrette même pas que le concert s'achève sur le "very old stuff" car "Lady Fantasy" est ici présente sous l'une de ses meilleures versions. Un vrai moment de bonheur, pour lequel (comme tous les autres, bonus ou pas) on ne remerciera jamais assez Esoteric Records, qui a réédité le disque sous forme double.

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   MARCO STIVELL

 
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- Andy Latimer (guitares, chant, flûtes)
- Colin Bass (basse, chant)
- Ton Scherpenzeel (claviers)
- Paul Burgess (batterie, percussions)
- Chris Rainbow (chant, claviers)
- Richie Close (claviers)
- Mel Collins (saxophone ténor)
- Peter Bardens (orgue hammond)


- disc 1
1. Pressure Points
2. Drafted
3. Captured
4. Lies
5. Refugee
6. Vopos
7. Stationary Traveller
8. West Berlin
9. Fingertips

- disc 2
1. Sasquatch
2. Wait
3. Cloak And Dagger Man
4. Long Goodbyes
5. Rhayader
6. Rhayader Goes To Town
7. Lady Fantasy



             



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