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OMD - Omd Live : Architecture And Morality And More (2008)
Par WALTERSMOKE le 4 Octobre 2013          Consultée 3900 fois

Dans les années 2000, pas mal de groupes de new-wave sont revenus sur le devant de la scène. La tempête rock des années 90 s'étant estompée, ils ont, pour une bonne partie, résisté à l'hiver synthpop, si l'on peut dire. Il était inévitable que certaines grosses pointures participent à ce retour. Si la référence du genre, ULTRAVOX, a quelque peu tardé pour revenir, ce n'est pas le cas d'ORCHESTRAL MANOEUVRES IN THE DARK, le versant plus pop-friendly de la new-wave. Après un hiatus de 10 ans, Andy McCluskey annonce le redémarrage d'O.M.D, mais pas n'importe lequel. En effet, c'est le line-up classique, avec Paul Humphreys ainsi que Malcolm Holmes et Martin Cooper. C'est la joie et la fête, O.M.D is back ! Bien sûr, un nouvel album est envisagé (il ne sortira qu'en 2010), et le groupe se lance immédiatement dans une tournée qui fait plaisir aux fans du groupe et à ceux qui veulent bien découvrir les créateurs de "Enola Gay" – la chanson, hein. Mais O.M.D ne se contente pas de jouer ses grands titres. En fait, à côté de ses tubes intemporels, tous composés entre 1980 et 1984, le groupe joue également en intégralité son meilleur album, Architecture and Morality. Rien que ça. Sur le papier, il y a de quoi être gâté.

Pour quiconque n'avait pas pu assister aux concerts, une seconde chance est donnée en 2008 avec la sortie de l'album OMD Live : Architecture and Morality and More, ainsi que le DVD du même nom. Tous deux retranscrivent le concert donné à l'Hammersmith Apollo l'année précédente. Si le DVD restitue l'intégralité du concert, ce n'est pas le cas du CD. C'est assez dommage mais pas vraiment problématique, vu que seules les chansons ne figurant pas sur Architecture and Morality ont été concernées par ce sabrage. Encore que sur la version étasunienne, seuls 4 d'entre elles sont restées, contre 8 sur l'édition européenne. Devinez qui est chanceux.
Quant à la performance en elle-même, un seul mot pourrait la décrire : superbe. Il y a toujours cette appréhension quant à l'idée d'entendre des quinquagénaires, voire des sexagénaires, s'époumoner et tirer sur la corde. Mais pas O.M.D. La meilleure preuve s'appelle Andy McCluskey. Le chanteur-bassite inversé a certes une voix plus grave, mais pas tant que ça, et surtout, elle reste toujours aussi forte et assurée. Paul Humphreys n'est pas en reste, et son interprétation de "Souvenir" est tout simplement magique. Il reste toujours aussi romantique, et pour être franc, cela fait plaisir à voir. Je trouverai toujours dommage qu'il n'ait chanté que si peu de titres chez O.M.D. L'autre homme qui se fait remarquer ici, une fois n'est pas coutume, c'est Malcolm Holmes. S'il ne figurera jamais parmi les plus grands batteurs de l'Histoire, sa maitrise de l'instrument est tout bonnement impériale. L'usage d'une batterie acoustique donne d'ailleurs une saveur plus intense à "Sailing on the Seven Seas" et "Electricity". En passant, il est bon de voir des titres datant des années 90, mais il ne faut pas prendre cela comme une preuve d'anti-passéisme.
Cependant, beau ne rime pas avec parfait. Bien des imperfections entachent le live. Si McCluskey chante toujours aussi bien, il lui arrive parfois de surjouer, notamment sur "Enola Gay", ou pire encore sur "The Romance and the Telescope" qui ne rend vraiment pas du tout ici. Autre chose, il aurait été judicieux, pour ceux qui ne prennent que le CD, d'échanger "Pandora's Box" contre "Walking on the Milky Way". Ce sont des défauts certes mineurs, mais dont la présence suffit à tempérer l'euphorie ambiante.

O.M.D revient donc, et par la grande porte en plus. Sortir un live dénote un manque d'audace, mais au moins on ne pourra accuser le groupe de précipitation. OMD Live : Architecture and Morality and More n'est toutefois que la première pierre du retour. En effet, les rééditions des quatre premiers albums suivent la sortie du live, ainsi que la double compile CD/DVD Messages. Pour ce qui est d'un nouvel album studio, il faudra faire preuve de patience, mais l'attente sera fort bien récompensée.

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   WALTERSMOKE

 
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- Andy Mccluskey (chant, basse)
- Paul Humphreys (chant, claviers)
- Martin Cooper (claviers, saxophone)
- Malcolm Holmes (batterie)


1. Architecture And Morality
2. Sealand
3. The New Stone Age
4. Georgia
5. She's Leaving
6. Souvenir
7. Joan Of Arc
8. Joan Of Arc (maid Of Orleans)
9. The Beginning And The End
10. If You Leave
11. (forever) Live And Die
12. Pandora's Box
13. Locomotion
14. Sailing On The Seven Seas
15. Enola Gay
16. Electricity
17. The Romance And The Telescope



             



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