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- Style : Saxon
- Membre : Ian Gillan , Trust, Smith/kotzen, Bruce Dickinson
 

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IRON MAIDEN - Iron Maiden (1980)
Par CHIPSTOUILLE le 7 Mars 2014          Consultée 9785 fois

Pour expliquer la genèse d’IRON MAIDEN, il faudrait un schéma. Ce document existe bel et bien au sein de l‘album live A Real Dead One. En expliquer les différents embranchements au sein d’une chronique assurerait qu’on ne parvienne pas au second paragraphe ensemble.
Voyons la chose de manière plus prosaïque, il existe bien d’autres manières de découvrir le premier album éponyme. Imaginez une boum au milieu des années 90, lacérée à coup d’EAST 17 et Dance Machine. Au milieu de la transpiration eurodance, il fallait des slows. "Still Loving You", "Nothing Else Matters", "November Rain", les groupes de Hard-Rock avaient la côte. Alors forcément, lorsque l’un d’entre nous abordait la question avec un "Remember Tomorrow" sensuel au premier abord, les filles tombaient dans le panneau. Voilà comment, lâchant la représentante du sexe opposé ayant daigné m’offrir cette danse, je découvrais l’un des tubes d’IRON MAIDEN à coup de pogo. C’est d’ailleurs avec le précité A Real Dead One que je retrouvais quelques mois plus tard l’excellente "Remember Tomorrow".

Ce n’est qu'ensuite que j’appris tardivement par la magie d’Internet (grâce, certainement, à quelques personnes qui me lisent ici) interposée que le groupe devait être le fer de lance de la N.W.O.B.H.M (New Wave of British Heavy Metal), que Steve Harris, le bassiste unique membre fondateur rescapé, devait être meneur de troupes, que Dave Murray (qui a toujours l’air sympa) était le seul autre membre à avoir toujours fait partie de l’aventure studio et que Clive Burr devait opérer, ultérieurement, un échange de poste avec Nicko Mc Brain.

Si le groupe a déjà un son identifiable entre mille, à coup de basse tagada qu’il n’invente pas, mais s'approprie comme sa marque de fabrique, quelques particularités font d’Iron Maiden un disque à part. La première, évidente, est la présence de Paul Di’Anno au chant. Dans un registre plus 'naturel', plus grave, plus masculin dirons-nous, que son plus connu successeur (Bruce Dickinson, essayons d’être informatifs), Paul ne place pas les notes aussi haut, ne chante pas du nez comme Ian Gillan, leur principal inspirateur. IRON MAIDEN et sa suite sont deux arguments de poids pour n’importe quel fan auquel on rétorquerait que Bruce Dickinson a sûrement dû se coincer les parties. Un argument que peu de fans savent malheureusement dégaîner. Paul Di’Anno est la réponse. Je dirai même mieux, dans les eaux troubles de la fin des années 90, il aurait même pu s’avérer être la solution. Mais nous digressons.

Les autres raisons sont un ensemble d’accords de guitare, de contexte urbain anglo-saxon, d’absence d’Adrian Smith, et de compositions travaillées et retravaillées à force de concerts et changement de line-up. IRON MAIDEN a réussi l’exploit de renouveler tout un genre, gardant l’énergie originelle du Hard-Rock, la puissance d’un BLACK SABBATH, la technique d’un DEEP PURPLE et l’envie d’en découdre du Punk, insufflant à un genre dont les grands d’alors sont en perte de vitesse une énergie nouvelle qui le fit brûler encore dix bonnes années. Les soli de cette première mouture font sentir a posteriori l’absence d’Adrian Smith (qui avait refusé une première fois de rejoindre le groupe). On peut également lui reprocher une production en deçà, mais la version remasterisée sortie en 1998 rattrape bien le coup. Même si le tout sonne un peu 'renfermé', le double-tranchant des guitares n’a d’égal que le sautillant de la basse et le rugissement du chant. Ce brouillon punk que l’on ne retrouve que légèrement sur Killers va être l’ingrédient manquant le plus à la production trop léchée des albums suivants.

Enfin, un Eddie pas encore finalisé sur la pochette, rachitique et égaré, sans histoire à raconter, pourrait vous faire penser que le groupe n’est pas encore parvenu à maturité. Foutaises, dès ce premier essai IRON MAIDEN a déjà une section rythmique aux petits oignons, des riffs incisifs ainsi qu’un excellent chanteur, malheureusement resté dans l’ombre de son successeur. De "Prowler" à "Charlotte The Harlot" (où quand le groupe pond des tubes en série) en passant par "Phantom Of The Opera", "Transylvania" et "Remember Tommorrow", IRON MAIDEN touchait déjà le firmament.

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   CHIPSTOUILLE

 
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   (2 chroniques)



- Paul Di'anno (chant)
- Steve Harris (basse)
- Dave Murray (guitare)
- Dennis Stratton (guitariste)
- Clive Burr (batterie)


- version Américaine (1980)
1. Prowler
2. Remember Tomorrow
3. Running Free
4. Phantom Of The Opera
5. Transylvania
6. Strange World
7. Sanctuary
8. Charlotte The Harlot
9. Iron Maiden



             



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