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ELOY - Time To Turn (1982)
Par WALTERSMOKE le 6 Juillet 2015          Consultée 2159 fois

Enchaînant les albums avec une régularité exemplaire, ELOY sort en 1982 le deuxième volet de sa tentative de double album, j'ai nommé Time to Turn. Malgré un changement de batteur en route (McGillivray cède sa place à Fritz Randow qui retrouve le groupe sept ans après Power and the Passion, 1975), la direction musicale ne change pas d'un iota. ELOY joue toujours son rock progressif mâtiné de rock FM. Pour le bonheur des nouveaux fans et des ouverts d'esprit, et pour le malheur des autres.

Time to Turn, pour être franc, n'est pas à la hauteur de Planets (1981). Ou du moins, il n'est pas aussi rafraîchissant et captivant que ce dernier. La bâtardise de la musique est accentuée, mais sans reprendre le caractère complètement catchy de l'un ou les envolées mélodiques et profondes de l'autre genre. Cela résulte des morceaux de la trempe de "Through a Somber Galaxy", qu'on écoute furtivement, sans accorder une attention particulière. De plus, si Frank Bornemann et Hannes Arkona faisaient bien sonner leurs guitares sur Planets, ils se mettent de nouveau en retrait, laissant le soin à Hannes Folberth d'étendre partout ses claviers, qui sont cependant encore joués avec talent et interprètent des mélodies parfois bien senties. Quant à la section rythmique, elle fait son travail de manière correcte, sans échec critique ni pyromanie exceptionnelle.

Ne nous y trompons pas cependant : Time to Turn est un bon album. Si certains passages provoquent une indifférence polie, d'autres valent qu'on s'y attarde. Dans l'ensemble, il y a mille fois pire à la même époque ou dans le même genre.
Le morceau-titre, d'ailleurs taillé pour les radios, semble classique mais, passée la première moitié, ce sont des choeurs féminins qui viennent transformer une chanson assez solide pour en faire une sorte de prog FM pas piqué des hannetons.
Juste après, "Magic Mirrors", que d'aucuns oseront qualifier de romantique, est une belle démonstration de force pour Hannes Folberth qui se fait plaisir avec ses synthés. Dommage cependant que lesdits synthés ne soient pas appropriés pour transmettre de manière optimale des émotions. De plus, le chant de Bornemann s'avère tout sauf facile à encaisser.
Enfin, pour les nostalgiques de l'ELOY progressif, "End of an Odyssey" montre que la bande n'a pas perdu la main pour concevoir de mini-suites d'une dizaine de minutes, même si celle-ci prend du temps à démarrer. Notons également qu'il s'agit là du plus long instrumental composé par ELOY depuis ses débuts.

Time to Turn, avec le recul, est un album au titre pertinent. ELOY évolue de plus en plus vers une direction musicale ne laissant planer aucun doute sur ses ambitions. Courir derrière le succès n'est pas condamnable en soi, encore faut-il avoir les armes pour ce faire. Planets et Time to Turn montrent que c'est le cas. Il faudra alors voir les résultats sur l'album suivant, Performance.

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   WALTERSMOKE

 
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- Frank Bornemann (chant, guitare)
- Klaus-peter Matziol (basse)
- Hannes Folberth (claviers)
- Hannes Arkona (guitare)
- Fritz Randow (batterie)


1. Through A Somberr Galaxy
2. Behind The Walls Of Imagination
3. Time To Turn
4. Magic Mirrors
5. End Of An Odyssey
6. The Flash
7. Say, Is It Really True



             



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