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SQUAREPUSHER - Go Plastic (2001)
Par CHIPSTOUILLE le 23 Octobre 2016          Consultée 1270 fois

Bien sûr, on va me reprocher d’insister un peu trop. Après l’EP « My Red Hot Car », on s’attaque à l’album qui figure l’immondice. On ne va pas reparler du titre. On va même jouer la transparence en précisant que toute écoute de Go Plastic pour la rédaction de cette chronique s’est bornée à démarrer à la seconde piste. Ce qui nous amène de suite à la seconde borne, "Greenways Trajectory", extrême opposé de "My red hot car", que l’on évite, non par acquis de conscience, mais par saturation. "Greenways Trajectory", tout comme "My Fucking sound" si vous parvenez à passer la première épreuve, à l’exact opposé de "My red hot car" évitent soigneusement de suivre la moindre règle de construction. Foutoir intégral, chacune agonise crescendo dans un ensemble de bruits abstraits dont seuls les esprits sadiques ont le secret. Ca n’a pas tout à fait la même saveur qu’un "Ventolin" d’APHEX TWIN, mais l’effet provoqué est à peu près le même. Réitérer l’effet à deux reprises sur un seul et même album tient de l’exploit.

Rassurez-vous, "Plaistow Flex Out", ultime offrande de notre cher Thomas Jenkinson sur cet album de tous les extrêmes, que l’on n’écoute jamais car impossible d’y arriver indemne, ne sera pas ignorée. Le titre nous délivre un hip-hop instrumental assez abscon dont l’accompagnement se résume presque à un unique son se reflétant à l’infini dans le vide de son propos. Son flow saturé et surtout répétitif sort tout droit du larynx d’un canard bronchiteux. Dans l’esprit de My red hot car, tout ça se répète inutilement sans jamais décoller.

Reste le gros de l’album, machin sans grand intérêt entre les deux supplices, que l’on écoute sans passion. Trop d’efforts doivent être fournis pour éviter la crise de nerf triple provoquée par ses deux extrémités. S’il fallait sauver un truc, on parlerait de "I wish you could talk", qui propose un début de bonne idée, bien trop rabâchée pour en faire un bon titre. "Tommib" et sa petite minute-zero-neuf a la bonne idée d’être une ritournelle simple et reposante, qui permet de souffler entre les deux catastrophes précitées. Sur n’importe quel autre album, on l’aurait honnie.

Le reste est soit trop bruitiste, soit trop répétitif, soit trop inutile pour s’étaler davantage dans des descriptions littéraires. Pourquoi Jenkinson a-t-il décidé de laisser sa basse au placard ? Nul ne le sait. Grave erreur qu’il corrigera, avec justesse, par la suite. Si vous êtes fan de Trout Mask Replica, Metal Machine Music, Ummagumma et toutes ces conneries élitistes, peut-être trouverez vous dans Go Plastic un semblant de sens, une originalité sans pareille, la musique de vos rêves ou une réponse à la question sur le sens de la vie. Dans le fond, on pourra même regretter que dans son délire, Tom Jenkinson ne peut s’empêcher d’insérer quelques havres de paix. Ca évite tout simplement à Go Plastic d’être la pire calamité sonore jamais produite. Même sur cet aspect-là, Go plastic est raté.

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   CHIPSTOUILLE

 
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- Tom Jenkinson (coupable)


1. My Red Hot Car
2. Bonneville Ocident
3. Go! Spastic
4. Metteng Excuske V1.2
5. The Exploding Psychology
6. I Wish You Could Talk
7. Greenways Trajectory
8. Tommib
9. My Fucking Sound
10. Plaistow Flex Out



             



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