Boz Scaggs a dû se demander pourquoi un hommage à sa petit amie alors qu'il n'avait rien demandé. Etrange histoire.

Bonjour,

Elizabeth Reed est une dame dont l'identité a été "utilisée" par Dickey Betts pour désigner une fille qu'il connaissait, ex-petite amie de Boz Scaggs, et pour y dédier cette chanson 'In Memory of Elizabeth Reed'. Il a vu cette identité sur une pierre tombale dans un cimetière de Macon, Georgie (Rose Hill cemetery) où les membres du groupe se reposaient, recueillaient ou encore cherchaient l'inspiration (une vie sociale très raffinée). Dans ce cimetière aujourd'hui reposent en paix quelques membres du groupe. Cordialement

il y a beaucoup d'autres exemples du même genre, à croire qu'ils n'assumaient pas cette triche.

Je me suis revu tout récemment le superbe clip de "Take on me". Et pour répondre à ma propre question, ce qui m'a surement mis le doute quant à la partie rythmique, est qu'on voit, pendant un bref instant, Pal Waaktaar taper sur une caisse claire (dans la partie "graphique" du clip). D'où, machinalement, l'idée que Pal avait aussi joué de la batterie dans ce titre... Sans savoir à l'époque (je n'avais que 8 ou 9 ans) que bien souvent les clips ne sont pas représentatif des vrais instruments joués !

Oui, c'est une boîte à rythme, et plus préciséement la linndrum fort utilisée à l'époque, comme le prouve cette vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=ofKyPTXt5co

@Piedboeuf orange : Oui c'est cela : les sons "authentiques" étaient présents jusqu'à environ 1982 / 1983, la technologie (synthés, etc.) était là, mais se cantonnait à un "instrument" au même niveau que les autres. L'année-charnière a vraiment été l'année 1984, où la technologie dans la pop-rock avait entièrement "pris les rennes" (notamment dans l'italo-disco, etc.) Puis à partir de 1988 / 1989 il y a eu une bifurcation : les artistes qui ont continué dans cette logique avec l'apparition du New-Beat, de la Techno, etc. et ceux qui en avaient marre de tout ce côté artificiel, qui ont décidé de revenir à un son "brut" (résurgence du rock burné puis du grunge fin-80 / début 90).

Waw une réponse 10 ans après, moi qui viens rarement ici depuis lors, je suis surpris (à qui je vais faire croire ça ...).
Oui, la funk est un des plus beaux exemples du son 80's, mais c'est pas tout à fait la première moitié des années 80, c'est à partir de 83 ou de plus en plus de groupes ont commencé à avoir recours aux synthé et boîte à rythme etc, et c'était très rapide. En 84, il y avait quasi plus que ça. D'ailleurs, si on connaît le funk, on peut aisément reconnaitre le son typique de 84. En 85, ça se calmait un peu, 86 c'était la même chose et à partir de 87 le style changeait fort pour aller vers la house etc.
Qu'on aime ou pas ça, c'est une autre histoire, mais il faut reconnaître que la qualité y était, musicalement parlant.

@Piedboeuf orange : C'est vrai que cette production transpassait tous les styles. Ce qui était d'ailleurs étonnant, c'est que nombre de groupes des années 70 (voire 60), dont la carrière continuait à travers les années 80, s'affichaient toujours en tant que groupe, alors qu'il était clair que les arrangements électroniques intégraux avaient pris le relais ! Parfois, c'était de la triche, parfois les musiciens jouaient VRAIMENT mais en se 'conformant' aux clics et autres balisages électroniques, ce qui limitait leur jeu ! Par exemple, leur son de batterie était modifié en mixage alors qu'à l'origine c'est vraiment eux qui jouaient... Tous ces groupes funky par exemple Imagination, Kool & the Gang ou même Earth Wind and Fire sonnaient complètement électroniques dans la première moitié des eighties !

@Piedboeuf orange : La naïveté n'a rien à voir là-dedans. La boîte a rythmes collait parfaitement au son electro, limite robotique (initié quelques années avant par Kraftwerk ?). Ce qui est plus choquant c'est d'entendre la boîte à rythmes sur Eliminator de ZZTop ou sur le premier album de Porcupine Tree, mais quand le style colle au son mécanique de ces synthés, c'est même mieux.

Même Billy Idol, authentique rockeur dans la veine "traditionnelle" du terme, a toujours lorgné du coté de la technologie et ceci bien avant son album "Cyberpunk" de 1993.
Son album "Whiplash Smile" de 1986 est même intégralement composé par le combo synthé / boîte à rythmes (avec juste la guitare de Stevens en aditionnel), et ça rend pas mal, même si bien sûr ses albums comprenant un "vrai" groupe sont meilleurs.

Les boites à rythme étaient plus utilisé qu'on ne le croit aux années 80 et pas uniquement dans la new wave mais aussi le funk, la pop, etc.
Même Phil Collins s'y était mit, alors que 5 ans avant il était encore avec Brand X et faisait des live avec Genesis accompagné de Bil Bruford et Chester Thompson.
Al Di Meola dans le Jazz Rock (pourtnat loin de ce qui est new wave et autre musique synthétique) avait fait un album avec boite à rythme.
Bref tout le monde s'y était mis. Quelle époque naive ...

Les batteries des années 80 étaient souvent "en carton"... Des boites à rythmes donc ! Aucun doute ne subsiste dans le cas des Norvégiens.
Bien à toi

Étonnant que personne n'ai pensé à ce cher Simon Phillips.
Sinon je suis plutôt d'accord avec la plupart de ceux déjà cités.
Je rajouterai aussi Mikkey Dee, Neal Smith que personnellement j'adore, Charlie Benante, Jürgen Rosenthal, Phil Ehart, Derek de Beer, Barriemore Barlow, Terence Sullivan et celui que je kiffe par dessus tout Bill Bruford déjà cité.
Je pourrais en rajouter plein, mais je vais m'arrêter là.

La batterie chez les frangines The Shaggs est unique aussi:D

Même si c'est pas le meilleur batteur du monde, Charlie Watts avait un jeu reconnaissable aussi.

Steve Negus de SAGA

Son groove inimitable, façon "disco".

J'avais lu un commentaire d'un internaute anglais sur YouTube, indiquant que SAGA sans Steve Negus, c'est comme TOTO sans Jeff Porcaro !

C'est tellement ça !

Depuis le départ de Steve Negus, SAGA connait une grande instabilité niveau batteurs, ils en ont changé je ne sais pas combien de fois.
SAGA a tenté un batteur plus pêchu et moderne, avec Christian Simpson (sur l'album "Network"), qui n'imitait pas Steve Negus.

Sans doute face aux critiques sur ce choix, SAGA a ensuite finalement décidé de ne recruter que des batteurs adoptant un jeu plus proche de Steve Negus.
Tous les batteurs que SAGA a eu ces dernières années, ont adopté un style plus technique et passe-partout, manquant sans doute de personnalité... les derniers batteurs de SAGA sont quasi interchangeables. Il est d'ailleurs difficile de retenir tous leurs noms.
Aucuns d'entre eux n'a retrouvé le groove "disco" inimitable de Steve Negus.

Sauf qu'à l'inverse d'URIAH HEEP sans Lee Kerslake, je peux écouter les albums de SAGA sans Steve Negus, sans difficultés. Même si les derniers batteurs de SAGA n'ont jamais eu le groove et la chaleur de Steve Negus dans leur jeu, ça s'écoute quand même avec plaisir, SAGA conservant un style unique en son genre, et extrêmement difficile à imiter - il n'existe aucun autre groupe sonnant "comme SAGA".

@Nono: Oui, Portnoy est monstrueux et possède une signature. On sent l'inspiration puisée chez Neil Peart, mais il ne le singe pas pour autant.
Je reconnais volontiers qu'il est bon, même si je n'écoute plus Dream Theater depuis des lustres:)
Je crois que parmi les batteurs les plus techniques dans le Metal, c'est un de ceux qu'on arrive le mieux à reconnaître.
Par ailleurs, je citais Dave Lombardo qu'on arrive à reconnaître que ce soit chez Slayer, Grip Inc ou Apocalyptica.
Son remplaçant chez Slayer, Paul Bostaph, est assez reconnaissable lui aussi à mon sens.

@Clansman57 : J'ai vu une démo de Portnoy sur Youtube (à un salon musical je pense), en effet c'est impressionnant ! Une force et surtout une endurance rares ! Grand batteur, c'est certain.

Lee Kerslake d'URIAH HEEP.
Son swing, son "shuffle", reconnaissable entre milles.
J'ai complètement décroché d'URIAH HEEP depuis son départ. URIAH HEEP avec un batteur de hard rock moderne, qui bastonne "poum tchac", j'ai jamais accroché.
Lee Kerslake me manque trop.

A noter que le groupe BLACK BONZO imitait à la perfection URIAH HEEP sur son premier album. Il suffit d'écouter "Lady Of The Light" : les sons rétros des claviers de Ken Hensley, la voix calme et posée de David Byron, les choeurs, les attaques à la guitare de Mick Box, et le shuffle de Lee Kerslake, tout y est !

J'oubliais Neil Peart, son rejeton Mike Portnoy et... Phil Rudd!!

@Viv, quand tu parles de Katché, je repense instamment à l'album "Caché derrière" de Voulzy, album dans lequel il excelle de bout-en-bout. C'est exactement ça : jeu ultra précis, chaque note compte, chaque coup de cymbale maîtrisé, c'est un jeu tout en finesse et très pro.

Et que dire de Terry Bozzio ? Le jeu "progressif" par excellence. Dans son cas on ne parle pas de "batterie" mais d'un IMMEUBLE de batterie !! Des grosses caisses qui forment un cercle complet autour de lui, une bonne cinquantaine de toms, plus d'une centaine de cymbales. Il a intérêt à prévenir les voisins quand il joue... :-)

Les deux qui me viennent immédiatement à l'esprit :

- Phil Collins : jeu très mélodique, progressif et tribal. il accorde ses toms. Caisse claire compressée et réverbée (morceaux signature : in the air tonight, against all odds).

- Manu Katché : maitre du groove aéré, jeu précis et claquant avec fills expressifs, et délicat avec cymbales dont une petite splash au son très caractéristique.

Deux me viennent à l'esprit. Dont les jeux ont été largement repris par bien des successeurs (le syndrome du précurseur éclipsé par ses disciples).

Simon King (HAWKWIND). Un jeu rapide, carré, déchaîné, instinctif et énergique. Le batteur qui a initié le punk / afterpunk, plus encore que Keith Moon. Rat Scabies, Stephen Morris, Martin Atkins et Bill Rieflin lui doivent beaucoup.

Klaus Dinger (NEU!). Le père du Motorik. Martial, spontané, puissant, cohérent et implacable. Là aussi le punk, la new wave et l'indus trouvent leurs origines dans son jeu. Il n'y a qu'à écouter la frappe de Warren Cann sur des morceaux tels "Sleepwalk" ou "The Voice" pour s'en rendre compte.

- Charles Hayward et son jeu toujours surprenant, complexe mais percutant.
- Jaki Liebezeit et son jeu robotique, hypnotique.

Il y en a un, souvent oublié, mais absolument unique et reconnaissable : Omar Hakim. Il a un jeu très souple, très "swingant", un peu comme Jeff Porcaro. Hakim a notamment joué dans "Money for nothing" de Dire Straits (le groove principal, pas les roulements en intro) et "Lets Dance" de Bowie. Ce qui caractérise Hakim aussi c'est sa manière d'attaquer les morceaux : avec un break "roulant" qui lance le morceau d'une manière absolument unique, comme un effet d'élan.

Alex Van Halen a un jeu de batterie très reconnaissable, style "locomotive" (comme on a souvent appelé ça), avec le fameux "brown sound" (caisse claire très mélodique et "naturelle" au mixage, sonnant comme des toms...) ainsi qu'une charley entr'ouverte pour les grooves. Mais en-dehors du groupe Van Halen je ne crois pas qu'il ait été sollicité pour des sessions extérieures donc quand on l'entend on est certain que c'est le groupe Van Halen et pas seulement Alex Van Halen...

Le premier exemple qui me vient à l’esprit est Frank Beard des ZZ TOP.

Quand je l’ai vu jouer sur scène il y a une dizaine d’années, j’étais frappé de reconnaître aussi distinctement son jeu.

Lars Ulrich, Dave Lombardo, Nicko McBrain, Clive Burr, Bill Bruford, Bill Ward, Phil Collins, Thomen Stauch, Ian Paice, John Densmore, Stewart Copeland, Cozy Powell, Jimmy Chamberlin, Toni Kostiainen...

L'introduction de l'album "Screw It!" de Danger Danger, intitulée "Ginger Snaps".

Guns N Roses revient souvent:)
Z'êtes d'accord si je cite "Welcome To The Jungle" dans laquelle Axl Pink semble prendre son pied à un moment donné?

"My World" de GUNS N ROSES

RIOT - Hot for Love

Dans un autre style, She Talk To Me With Her Body des Bar Kays (groupe funk) n'est pas en reste non plus, d'ailleurs dans la funk ça arrive queqlue fois d'entendre ce genre de chose.

The Torture Never Stops de Frank Zappa dans l'album Zoot allure

Pete Shelley des BUZZCOCKS en a un beau sur "Orgasm Addict".

Manowar: sur l'introduit de "Warlord"

- VAN HALEN : "You Really Got Me"
- JUDAS PRIEST : "Love Bites", "Love You To Death"
- GOTTHARD : "That's It"
- DR. DRE : "Pause 4 Porno"

Il y a quelques orgasmes audibles dans la discographie de Prince. Notamment le morceau appelé laconiquement "orgasm" (mais qui n'est pas terrible...)

LOUDBLAST - Ecstatic Trance (album "Fragments").

La superbe pochette de cet album annonçait déjà la couleur, comme l'ensemble des pochettes de LOUDBLAST durant leur âge d'or des années 90.

Sinon CARNIVORE - Jack Daniel's And Pizza
Ok je déconne.

Merci à FP d'avoir validé ma question.
Au moment de la rédiger, je me disais: "Passera? Passera pas? Allez! Envoyer, on verra bien".
C'est cool:)

Il y a de quoi faire plusieurs volumes du Petit Cochon Sordide, mes petits coquinous:D
"Love On The Beat", je n'y ai même pas pensé sur le moment et pourtant, c'est un sommet dans le genre.
C'est le morceau qu'on n'écoute pas à fond les ballons dans sa voiture, c'est limite gênant.
"Regardez le gros Père Vert là-bas!"

Sinon il y a Marilyn Manson avec "Cake And Sodomy", "Fuck Frankie" (pas une vraie chanson), et "User Friendly" avec Dyanna Lauren qui pousse ses petits gémissements derrière.
Pour ceux qui ne connaissent pas Dyanna, rien ne vous empêche de voir l'une ou l'autre vidéo, c'est mieux que les photos de Chantal Goya dans les vieux magazines aux pages collantes:D

Cradle Of Filth sur "Cruelty And The Beast", mais je me souviens plus du titre.
Tristania sur un morceau de "Beyond The Veil"
et The Sins Of Thy Beloved sur "The Flame Of Wrath".

Type O Negative sur "Machine Screw" (intro de l'album "Bloody Kisses") et "Unsuccessfully Coping With The Natural Beauty Of Infidelity".
Sur cette dernière, c'est très chantant, j'adore.
Pour Carnivore, c'est sur la chanson "Carnivore" par contre.
Le passage central de "Male Supremacy" est plus romantique et laisse largement entrevoir le futur Type O:)

N'oublions pas Sadness avec "Mr Faust" qui nous aura bien fait rire à l'époque.

Merci pour vos réponses!

« Moi je joue » de Brigitte Bardot

Pas du tout rock'n'roll mais bon ça me faisait de l'effet très jeune : "French Kiss" de Lil' louis, sinon : L'intro de "Warlord" de Manowar, celle du "Christian Woman" de Type O Negative, et, toujours avec Peter Steele : "Male Supremacy" de Carnivore, "Big Love" de Fleetwood Mac...

Could It Be Its Magic de Donna Summer (version longue de l'album) on ne peut plus demonstratif ...

Les doux metalleux de MANOWAR aussi, avec le délicat "Pleasure Slave"

Possibles:
"Social disease" Bon Jovi
"Excitable" Def Leppard

- "L.S.D. (Librae, Solidi, Denarii)" de The Duke of Burlington en 1970.
- "Sex Dwarf" de Soft Cell en 1981.

"Rocket Queen" des Guns'n'Roses.

White Noise – "My Game Of Loving" (1969)
Mort Garson – Music For Sensuous Lovers (1971) et "Incubus" (1971)
Pierre Henry – "Erotica" (1949) et "Erotica II" (1973)
Donna Summer – "Love To Love You Baby" (1975)
Cerrone – "Love In C Minor" (1976) et "Cerrone’s Paradise" (1977)
Space – "Carry On, Take Me On" (1977)
Lutz Rahn – "Dracula’s Kuss" (1978)
Michel Madore – La Chambre Nuptiale (1979)
300.000 V.K – "S+C" (2019) et "Zona Erogena" (2019)

dans la catégorie wesh-mais-d’où-tu-sors-ça-mon-reuf:
Patrick Vasori – "Sexplosion" (1990)

et le 21 d’Atout:
Jean-Michel Jarre – "Beautiful Agony" (2007)

P.S.: la véracité des orgasmes n’est pas garantie

Guns and Roses - Rocket Queen
Extrait Wikipedia:
"The song incorporates moans from a woman, Adriana Smith, who was recorded having sexual intercourse with the band's singer, Axl Rose."

Jean-Michel Jarre - Near Djaina (featuring Isabelle A.)

Dream Theater - Home

Benjamin Biolay - Encore encore

Eh bien cher fan de la prestation de Meg Ryan dans le film "Quand Harry rencontre Sally", voici des pistes qui me viennent en tête:

Serge GAINSBOURG : "Je T'aime Moi Non Plus" et "Love On The Beat"
APHRODITE's Child : Le titre illustré par le symbole de l'infini dans l'album 666, avec une Irene Papas qui a littéralement le "feu" (où je pense)

AEOSMITH : la toute fin de "Love In An Elevator"

Infinite des APHRODITE'S CHILD (album 666)
Impure de PESTILENCE (album Testimony of the Ancients)
Pour se marrer un peu plus, Suffit d'un ou deux excités des FOOTBROTHERS !

L'acteur Chevy Chase (un acteur comique bien connu à l'époque). C'est bien la voix de Paul Simon, c'est juste un lipdub !

Okay Gegers, merci pour ta réponse:)
Je me prendrai le temps de le feuilleter un peu la prochaine fois.
Tu peux pas appeler le libraire pour qu'il le fasse à moitié prix parce que c'est Bibi?:D
Au pire, si je n'aime pas, il me permettra d'assommer le libraire, si j'ai pas envie de payer ma commande passée, car il est très gros.
Le livre est gros, bien sûr, le libraire est tout gentil et ça doit toujours êtres les gentils qui prennent:D
Faudra juste que je pense à enfiler mes mitaines pour ne pas laisser d'empreintes.
Et soyons optimistes: je ferai des économies et ça te fera de la pub lorsqu'ils évoqueront l'arme du crime dans les journaux.

(Humour, bien sûr:D. Encore merci!).

Bonjour,

Je suis bien content que vous soyez "tombé" sur le bouquin !
L'Intégrale en 367 Piqûres a en effet pour objet de décrire l'ensemble des morceaux interprétés par les SCORPIONS durant leur carrière. L'ensemble est entrecoupé d'articles thématiques sur les membres du groupe, certains éléments méconnus de son histoire, et il n'y a ici aucune redite, que ce soit avec le premier livre ou avec les chroniques que vous pouvez consulter sur le site.
Je serais vous, je n'hésiterais donc pas une seule seconde avant de me le procurer :-)

Gegers

Ce sont des symboles d'alchimie.

Bonjour Nadine,
Initialement, «Don't Sit Down» n’apparaît que sur la version anglaise originale. Cette quarantaine de secondes se trouvent en fait à la fin de «Unwashed And Somewhat Slightly Dazed». Ce morceau caché n'est ni plus ni moins qu'une jam de fin de session faite par les musiciens et gardée par la maison de disque. Cette jam sera néanmoins retirée du 33 tours lors de sa commercialisation par RCA en 1972 et remise de nouveau en 1990 durant la campagne de réédition Rykodisc. Cette jam a été définitivement enlevée des rééditons suivantes.

"Don't Sit Down" était un titre caché sur les premiers exemplaires vinyles de l'album David Bowie (rebaptisé Man Of Words / Man Of Music aux Etats-Unis). Lors de sa réédition mondiale à partir de 1972 sous le nom Space Oddity, "Don't Sit Down" sera retiré de la tracklist. Ce n'est qu'à partir de 1990 que le morceau refera surface sur les exemplaires de la série de rééditions Rykodisc (puis EMI en 1999).

Je ne dis pas le contraire:)
Après, si tu veux vraiment en avoir le coeur net, tu peux toujours contacter le groupe ou un membre pour demander directement.
Il y a assez d'adresses sur le web (mais c'est parfois compliqué avec tous les fakes).
Dans le livret des albums, diverses adresses sont indiquées pour les contacter, c'est encore le mieux je pense.
Parfois, t'as droit à une réponde assez rapide.

J'ai immédiatement pensé à MUSE en écoutant "Karma Killer". Ce n'est qu'après que je suis allé sur le site, pour lire la chronique, et constater que le chroniqueur a également comparé cette chanson à MUSE.

Oui, possible. A mon avis, "Millennium" (deux "n" en fait) est quand même un passage obligé sur scène et doit sans doute faire partie de ses classiques.
En tout cas, pas de Robbie Williams cité parmi les influences de Muse sur leur page Wikipédia.
On y retrouve Jeff Buckley, RATM, Deus, Hendrix, Smashing Pumpkins, Chopin, Rachmaninov.

Félicitations de nous avoir offert "Ok Computer", c'est une petite merveille:D

"Millenium" est le titre le moins bon de cet album !

Sur "Millenium" et la reprise "She's The One", c'est à dire les deux seules que je connais de cet album, je ne vois aucun rapport avec Muse en tout cas.
Peut-être sur d'autres titres?
Perso, j'ai pas envie d'en écouter plus pour "voir" s'il y a une éventuelle influence. Jamais aimé la musique de ce mec.

On peut même parler de "tube" sans l'album parce qu'avec près de 400 000 singles écoulés, ça en fait la 28e vente de 45t de l'année 77. Mais faut pas oublier que "Oxygène IV" était aussi à l'époque le générique d'une célèbre émission de radio de Jean-Loup LAFONT sur Europe 1? "Basket", et d'ailleurs beaucoup de ces singles se sont vendus avec une pochette au logo de la station et une basket pour l'illustrer.

"Oxygène Part IV" est bien sorti en 45t en 1976 et 1977 (avec "Oxygène Part IV" pour face B).
Idem avec "Oxygène Part II" (qui avait "Oxygène Part VI" en face B).

Tout d'abord, le son de batterie bien roots et "années 70" à fond les ballons sur "No Code" et "Yield", tout cela m'évoque John Bonham...
Ensuite, la frappe de mule de Jack Irons sur des titres plus agressifs comme "Habit" ou "Brain Of J."... même la force de frappe sur les roulements de toms de Jack Irons, me fait penser à John Bonham. Même chose sur les titres plus calmes de PEARL JAM à cette époque, quand Jack Irons calme le jeu : sur "In My Tree", le jeu "tribal" de Jack Irons me rappelle celui de John Bonham sur "Four Sticks". Et sur "Faithfull" également, les parties de batterie plus subtiles sur l'intro, ces coups de grosses caisses me rappellent Bonham. Même quand LED ZEPPELIN calmait le jeu sur des titres comme "D'yer Mak'er", John Bonham continuait de cogner comme un sourd, avec ces gros coups de grosses caisses !

Pas besoin d'être batteur professionnel pour l'entendre. Mais je précise que j'ai joué de la batterie pendant plusieurs années, donc j'ai toujours été très attentif à cet instrument.

D'ailleurs, j'ajoute que je ne suis visiblement pas le seul à entendre du John Bonham et du LED ZEPPELIN chez PEARL JAM, je reprends des éléments de la chronique - j'imagine que le chroniqueur n'est pas batteur professionnel non plus - citations de la chronique :

"La faute au guitariste Mick McCready qui a un jour pondu deux riffs dans un embouteillage... sans doute qu'il écoutait le quatrième et Houses of the Holy ce jour-là car la guitare acoustique de "Faithfull" fait penser à "The Rain Song" tandis que la ressemblance entre "Given to Fly" et "Going to California" n'est pas passée inaperçue. Pour en ajouter un peu, je trouve que la batterie de "No Way" n'est pas sans rappeler celle de "When the Levee Breaks"."

Et le même chroniqueur, qui n'est surement pas batteur professionnel, écrivait également ceci sur la chronique de "No Code" :

"À noter que «"Present Tense" confirme l'habituelle influence de LED ZEPPELIN."

Qu'entends-tu par "la frappe bonhamienne" sur les deux albums de PEARL JAM cités ?
Pour le coup, je ne vois aucune ressemblance. Je tiens d'ailleurs à préciser que je suis batteur professionnel, donc je sais de quoi je parle.

Pour PEARL JAM, ne pas oublier la frappe BONHAMienne de Jack Irons sur les albums "No Code" et "Yield" !

C'est vrai qu'il y à du Pearl Jam dans ce titre, quelque part !

Bonjour Anonyme du XXIe siècle,

Comme ceci est souvent le cas, un nom à consonance française dans la sphère britannique a souvent rapport avec l'invasion normande de l'Angleterre en 1066 par Guillaume le Conquérant. Le nom de Somerville viendrait du seigneur Gaultier de Sémerville (à côté d'Evreux) qui a participé à la conquête. En remerciement, la famille de Sémerville a reçu des terres au nord de l'Angleterre, puis un siècle plus tard en Écosse. Les Sémerville se sont transformés en Somerville avec le temps.

Historiquement, on connaît bien la francophilie des Écossais et inversement. Ce n'est peut-être pas un hasard non plus si en plus des idées représentées et soutenues, Somerville a choisi aussi comme nom de groupe The Communards et repris 'Comment te dire adieu'. La boucle est donc bouclée.

@Foudrock : Oui c'est vrai... d'autant que la chanson de Dire Straits a bel-et-bien pour thème la fête foraine ! D'autre part, ce qui est troublant est que l'album "Making movies", d'où est issu ce titre, a été co-produit par Jimmy Iovine (producteur également de Springsteen), dans lequel joue Roy Bittan (membre du E-Street Band). Beaucoup de points communs, sur cet album en tout cas. Ceci dit le "Tunnel of love" du Boss est sorti, lui, 7 ans plus tard.

Peut-être, après c'est aussi le nom d'une fameuse attraction foraine, une des plus emblématiques des fêtes foraines aux USA et en Angleterre, donc c'est peut-être aussi une coïncidence

"The Cry of love" et ensuite, "First rays of the new rising sun".

Salut,

Outre les effets sur la guitare, il faut aussi mentionner l'usage des claviers (orgues électroniques, mellotron ...) et parfois d'instruments inhabituels au sein du rock (sitar, tabla ...). L'influence de la musique indienne ou orientale se fait souvent sentir. Côté textes, tu auras des références plus ou moins directes à l'usage des drogues, ou alors des références d'inspiration littéraires, fantastiques ou surréalistes. Ajoute encore à cela de longs passages instrumentaux (soli de guitares en particulier) et des structures qui délaissent peu à peu celles du rock.

On ne sera pas d'accord sur ce point:D
On retrouvera tout de même moins souvent un Menuet dans une oeuvre Romantique, le Menuet étant l'ancêtre du Scherzo et considéré comme étant désuet lorsque le courant Romantique s'instaura.
Menuet et Scherzo ont la même forme, mais pas la même humeur.
Je ne crois pas avoir vu/entendu de Menuet chez Brahms (lequel conservera souvent la forme du Scherzo et non le caractère), son copain Schumann, Tchaikovsky, Dvorak, Bruckner,... Encore moins chez Mahler, Rachmaninov et j'en passe.
Que ce soit pour les oeuvres pianistiques ou orchestrales, c'est la même structure pour le Scherzo ou le Menuet.
Pour moi, c'est bien une volonté de modernisation, désolé.

Normal de retrouver le Menuet et le Scherzo chez Ludwig, il est à cheval entre la période Classique et Romantique (dont il est considéré comme étant le pionnier à partir de sa Troisième Symphonie).
Idem pour Schubert, les premières oeuvres de ces deux étaient encore très largement inspirées par Mozart ou Haydn, voire Albrechstberger, Dittersdorf etc...
Haydn était d'ailleurs en colère envers Beethoven quant à ses premiers Quatuors à cordes (les 6 premiers), car il les jugeait trop inspirés par les siens.
Disons que les pionniers du Romantique hésitaient parfois entre Menuet ou Scherzo.
Par contre chez les suivants, toujours dans la même période, j'en doute fort.

Enfin, à chacun son analyse et ses constats:)

Dans le cas des sonates de Beethov on retrouve les deux, scherzos et menuets.
La forme "normale" de ces sonates c'est ;
-1er mouvement : forme sonate
-2e mouvement : mouvement lent (souvent adagio)
-3e mouvement : scherzo ou menuet
-4e mouvement : forme sonate

En vrai la plupart des sonates "oublient" un ou deux de ces mouvements. Par exemple celle au Clair de Lune démarre en un sens au 2e mouvement.

Tout ça pour dire qu'il n'y a pas vraiment de succession chronologique entre scherzo et menuet. A titre d'exemple il y a un menuet dans la 1ere sonate et un scherzo dans la 2e et la 3e, les trois faisant partie du même opus.

Okay ce n'était donc pas tellement à côté:D
Oui, Menuet ou Scherzo, c'est le caractère qui change, ainsi que la période (Baroque et Classique pour le Menuet. Romantique, Post-Romantique voire Moderne pour le Scherzo si je me trompe pas).
M'enfin, la Sonate de Beethoven citée par RP me semble indéniablement Romantique, pourtant il y a effectivement un Menuet (bien que Beethoven le nomme Allegretto) comme il le dit...
Ces histoires ne sont pas toujours simples:D
Après, c'est peut-être des restes de la période Classique pendant le Romantisme naissant.

Merci pour vos réponses en tout cas:)

Bonjour :) alors ils agissent souvent en forme menuet donc une partie Trio effectivement.

Le scherzo, s’il est n’est pas indépendant, se trouve en troisième partie d’une sonate par exemple. Ceux de Chopin, sur cette chronique même, sont indépendants.

Le Trio intervient alors au milieu de l’œuvre comme une pause, souvent plus lyrique que le thème scherzo qui a originellement un caractère plus vif. Dans sa forme A-B-A, le Trio correspond à B. A en première partie est l’exposition du thème scherzo, le Trio est le thème central et la Coda est une réexposition du thème.

Il s’agit toutefois d’une forme assez variable selon les compositeurs. Chaque partie peut se diviser en sous parties. Debussy, par exemple, développe davantage la ligne musicale qu’est le Trio lui insérant un ou plusieurs thèmes. Schubert en fait une forme plus complexe.

Il s’agit d’une réponse basée sur l’analyse des scherzos que je connais et de mes connaissances, qui, ne sont pas totales en la matière. En espérant tout de même avoir apporté une réponse :)

En piano solo, le trio tu le retrouves dans certaines oeuvres de forme ABCAB ; le trio est la partie C. Beethoven l'utilise dans ses menuets, par exemple le deuxième mouvement de la sonate en clair de lune.