C'est vrai qu'après avoir bien poussé mes recherches on ne trouve pas vraiment d'explication sur l'enregistrement de ce titre.

Pour ma part, ce n'est que mon avis, je pense que l'effet Live a été voulu. Il a été rajouté en studio. Si une version classique existait et qui aurait été jouée en concert, elle serait connue ! Surtout que l'album "Voyou" est sorti en Février 1983 ce qui nous amènerait grosso modo à l'Automne 1982 pour un hypothétique enregistrement public. Hors Berger n'était plus en tournée à cette époque si je ne me trompe ! Et "Les princes des villes" ne figurait pas au menu de sa tournée 1982...

Pourquoi ce public rajouté en studio ? La chanson traite du star-system. Ce rajout est donc plutôt pertinent du point de vue artistique...

Cela me fait doucement rire, vu que c'est un des groupes qui représentent le mieux ce mouvement.

Au passage, Donald Fagen (comme nombre des fans du groupe) rejette ce terme de "yacht rock" auquel il n'associe pas son groupe.

Un petit côté club voire piano-bar aussi : quelque chose de rond qui n’agresse pas les oreilles, qualitatif mais easy listening.

merci pour les reponses et le lien de pilgrimen impressionant comme blog en effet

Je rejoins Baker sur le qualificatif "onctueux".

J'augmente aussi ma première réponse en précisant que Westcoast ou Yacht Rock, c'est la même chose. Deux appellations pour une même musique.

RYM offre une définition claire du Yacht Rock : https://rateyourmusic.com/genre/yacht-rock/
Définition similaire à celle qu'a pondu Baker.

Pour moi cela fait référence à un son particulier, à la fois onctueux et précis, qui était obtenu dans les studios - et avec les meilleurs musiciens - de la côte ouest américaine, et tout particulièrement Los Angeles.

Les stars utilisaient souvent les mêmes musiciens pour leurs chansons ce qui conduisait à un style de son à la fois chaud, un peu jazz-rock dans l'esprit, mais avec aussi un côté "edgy" surtout dans la batterie et la guitare - le duo west coast par excellence était bien sûr Jeff Porcaro et Steve Lukather.

Le meilleur moyen de se rendre compte de ce son, et de celui de l'east coast son rival, c'est d'écouter Le Cimetière des Elephants d'Eddy MITCHELL. On connaît tous la version west, mais l'album de 82 se termine par une version east à New York, et ben que les arrangements soient plus ou moins les mêmes, juste le toucher des musiciens rend la chanson différente.

Je pense que tu trouveras ton bonheur ici, c'est une véritable bible : https://labibledelawestcoast.blogspot.com

Westcoast et AOR ont souvent une frontière ténue. Appelons "Westcoast" de la Pop Californienne. Ainsi, TOTO est classé dans la catégorie Westcoast, par exemple. En sus du qualificatif "Pop Californienne", j'ajoute l'idée d'AOR Soft. L'AOR conserve encore un certain mordant Hard Rock, là où je considère que la Westcoast l'écarte souvent pour se concentrer sur un son plus léger et mélodique.

Il existe oui. Mais c'est une petite autoprod, pas sûr qu'il soit beaucoup distribué. On peut le trouver à la source : https://galim0.wixsite.com/galim/commander

Merci. Peut-être que je vais y jeter une oreille, il paraît qu'il pulse assez d'après ce que j'ai pu lire.

À mon sens, pas vraiment. Je trouve qu'on sent quelques petites touches ici et là, et c'est pas désagréable

La différence est ténue car les chantres de la théologie pop-rock ne sont jamais d’accord entre eux, déjà rien que pour la terminologie ‘post-punk’.

Il y a les ‘puristes’ pour qui le post-punk ‘au sens strict’ correspond à une évolution du punk où le côté expérimental prend progressivement le pas sur la mélodie, laquelle devient de moins en moins accessible à la masse. Gang of four, Wire, PIL, Devo, les premiers Siouxsie, Talking Heads, ou Joy Division, puis The slits ou The fall pour ne citer qu’eux. Ce côté ‘moins accessible’ est comme un trait d’union entre le Kraut-Rock des 70’s et le rock indé à la Pixies de la fin des 80’s.

Et puis il y a les généralistes pour qui le post-punk ‘au sens large’ correspond plus à la ‘période qui suit’ le punk, et va donc encapsuler ‘tout ce qui ne se faisait pas avant’, c’est à dire ce qui est en rupture totale avec le rock ‘conventionnel’, le folk, le prog, la country-rock, le Heavy-metal, etc. On arrive à un spectre beaucoup plus large ou tout et n’importe quoi peut être adjoint aux groupes précédemment cités. Donc la New Wave (qui induit en effet l’inclusion progressive de synthés, dont certains deviennent même vecteurs directeurs des compos) plus ou moins minimaliste, la cold wave, le gothique (style Sisters of Mercy ou Bauhaus), les expériences froides de Bowie, les ‘néos romantiques’ (plus superficiels, style Adam and the ants ou Spandau Ballet). Tout gloubi-boulga indéfinissable (comme Remain in light des Talking heads) jusqu’à des trucs électro (New order) peuvent y être adjoint.

Et il y a même ceux qui ne sont pas d’accord et pour qui la New Wave englobe certaines autres catégories, donc c’est un vrai bordel.

Oui, le Proto est très rigolo:D
Le truc qui aurait éventuellement pu influencer tel ou tel groupe, mais sans certitude... Horrible.
Par genre, je le faisais au début quand j'avais pas encore tellement de disques et oui, c'est un casse-tête, j'ai également opté pour l'alphabétique.
Bon, faut tout déplacer quand on en achète des nouveaux, mais c'est plus simple, c'est vrai.
Shania Twain à côté de Shape Of Despair, ça choque au début, mais on s'y fait:D

Ah, je voyais plutôt le Post Punk comme une sorte de réaction à la New Wave, considérée trop sucrée, gentille, "commerciale".
Le Post Punk étant davantage torturé, une sorte de musique triste/névrosée construite sur des bases Punk.
Mais je me trompe peut-être.

Dans l'absolu, toutes ces dénominations ne sont que des effets de manche journalistiques. Une façon d'accéder à une (petite) postérité pour celui qui aura inventé un terme, un genre ou sous-genre resté dans le langage des mélomanes. Pour faire encore plus "genre", adopter le terme proto. "J'adore ce groupe de proto Black Metal" par exemple.
Beaucoup classent leurs CD et vinyles par genres. Casse tête chinois insoluble. J'ai finalement opté pour le classement alphabétique intégral. Daho à côté de Darkthrone, c'est plus sympa.

Arff... c'est presque un synonyme ! Je dirais que le post-punk est plus proche du punk (donc encore assez rock à base de guitare) alors que la new-wave est plus synthétisée... Mais ça se joue à 2 ou 3 ans près, ces deux époques sont mitoyennes !

Bonjour Adriaaan,

Non, bien sûr, John Bonham n’a jamais joué dans les METERS. C’était une façon de dire que certains aspects du jeu de Joseph « Zigaboo » Modeliste me font penser à celui de Bonzo et d’attirer des curieux amateurs de rock dans le giron du funk. Le travail sur les groupes de trois (les fameux « Bonham triplets » qu’il aurait emprunté à Carmine Appice) qui donne cette pulsation syncopée est commun aux deux batteurs (et à bien d’autres). Les influences de Bonzo étaient Buddy Rich, Gene Krupa et Max Roach, des batteurs totémiques qui ont forcément influencé aussi Zigaboo. Les frontières entre les genres musicaux ne sont par bonheur pas si étanches que ça et il faut être sourd pour ne pas entendre le funk dans le jeux de Bonham (« Immigrant Song », c’est ni plus ni moins du Clyde Stubblefield à fort volume) ou encore le jazz dans le jeu de Bill Ward (le break de « Electric Funeral » par ne citer qu’un exemple). Autre exemple d’un groove qui défie les genres  : le half-time shuffle qu’on trouvera chez Bernard Purdie (le Purdie Shuffle qui porte son nom), chez Bonham (« Fool in the Rain ») et chez Porcaro (« Rosanna »). Tout le monde s’inspire de tout le monde jusqu’au moment où on ne sort plus de sa chapelle et où les genres deviennent stériles.

Bien à toi,

John Bonham n'a jamais joué avec les Meters, d'où ça sort ça ?
A moins que vous vouliez dire que le batteur jour comme JB, mais même là je vois pas de point commun, la funk et le hard rock se jouent pas du tout de la même façon ...

Il y en a à la pelle : Commodores, Temptations, Blackbyrds, Brass Construction, Mandrill, Ohio Players, Tower Of Power, Parliement, Funkadelic, Munity, Jimmy Castor Bunch, Meters, Chocolate Milk, Cameo, etc etc etc

Merci à tous pour vos réponses.

Il a fallu attendre 1970 pour voir apparaître dans les charts des titres avec le mot Funk ou l'adjectif funky. Parmi les précurseurs:
Willie Henderson & The Soul Explosions avec "Funky Chicken"
Les Chambers Brothers avec "Funky"
James Brown avec "Funky Drummer"
Paul Humphrey "Funky L.A."
On retrouve aussi Popcorn Wylie avec "Funky Rubber Band' ou Wilson Pickett avec ""Funk Factory"
Autre grand nom du funk : Dyke & The Blazers

Un autre bon moyen pour aller encore plus loin et découvrir des pépites inconnues : la "Playlist Funk à l'ancienne" de Mozinor sur Youtube. Un régal !

Pour compléter le précédent intervenant : des groupes comme Kool & the Gang (avant qu'ils ne virent disco), Mandrill... Betty Davis et bien évidemment James Brown. Et plein d'autres.

Hello !

Je ne connais pas le film dont tu parles mais après écoute de la bande-son, j'entends plus de la soul music que du funk à proprement parler (bien que la frontière soit ténue !), donc je t'orienterai plus vers le Marvin Gaye du début des années 70 ou carrément The Temptations du temps ou ils faisaient dans la soul psychédélique (en gros, de fin '68 à fin' 73). cela dit, certains arrangements de cordes me rappellent également le 'Philadelphia sound' pratiqué au milieu des années 70 et même certains morceaux du groupe Rose Royce (dont la production était assurée par Norman Whitfield, déjà arrangeur et producteur pour les Temptations durant plusieurs années).
MARVIN GAYE: What's Going On (1971) et l'album posthume You're The Man (enregistré en 1972 mais paru en 2019).
THE TEMPTATIONS: la double compilation Psychedelic Soul (parue en 2003) retrace bien cette époque de 1968 à 1973.

Bonne écoute !

Plonge-toi peut-être d'abord dans les classiques de la Blaxpoitation si tu ne les connais pas déjà tels que Shaft d'Isaac HAYES, Superfly de Curtis MAYFIELD, The Mack de Willie HUTCH, il y a beaucoup de cordes dans tout ça. Du sensuel encore avec Leon HAYWOOD.
Va ensuite à l'exploration du P-Funk de George CLINTON avec PARLIAMENT et FUNKADELIC. Tente des morceaux faciles d'accès comme "Atomic Dog", "P-Funk (Wants to Get Funked Up", "Give Up the Funk" et vois si tu veux t'aventurer au-delà mais sans substances illicites, des fois, c'est dur. Fais ensuite un crochet par la Nouvelle Orleans avec les METERS (le 1er album instrumental avec quasiment John Bonham à la batterie, énorme et l'album Rejuvenation). Des cuivres avec Tom BROWNE (morceau "Funkin' For Jamaica").
Voilà pour quelques pistes.

Ca me fait penser au premier album de America en 71. Excellent album, ce qui fut pas le cas des suivants.

Quand les artistes et groupes ont comme "meilleur album" leur premier, ce n'est pas toujours bon signe (signifiant qu'il ne leur a fallu qu'un album pour trouver vraiment l'inspiration... ?), alors que j'admire certains artistes / groupes, pas si nombreux que ça, dont les albums sont de mieux en mieux au fil de leur sortie. Je pensais à Goldman : pour moi c'est clair : chaque album qu'il a sorti est, en quelque sorte, meilleur que le précédent. J'aime bien ce côté "amélioration continue", en apprenant des bonnes expériences ou erreurs passées, et en rectifiant le tir...

Si on parle de 3ème album "meilleur", j'ai tout de suite en tête Supertramp mais aussi Tom Petty, ou après 2 albums assez moyens, vient la grosse claque du 3ème album Damn The Torpedoes (et le suivant tout aussi bien).

Sans oublier cette référence étrange au chiffre "4" comme nom d'album, et souvent de leur meilleur album !
Je pense à Foreigner et Toto.
Mais même sans porter le chiffre "4", il y a beaucoup de groupes qui se "révèlent" vraiment à leur 4ème album, avec un excellent premier album, puis se laissant un peu aller aux 2ème et 3ème (le temps de "chercher leur son"), et SBAM ! au 4ème, ça décolle.

King Crimson et Gentle Giant ? C'est un peu fort ! Leurs premiers albums respectifs ne sont rien à côté des suivants !

King Crimson
Mike Oldfield
Roxy Music
Chicago
Gentle Giant
Jimi Hendrix
Lynyrd Skynyrd
Ted Nugent
Guns & Roses
Yngwie Malmsteen
...


Il me semble que pour beaucoup d'autres, c'est le troisième album qui marque la fin des expérimentations et la révélation du style avec un album qui devient la pierre angulaire de la discographie.
Là, je pourrais citer Magma, Judas priest, UFO, Dire Straits, Yes, Metallica, Camel, Supertramp, ...

Souvent, le premier est le "meilleur" (effet de surprise ?). mais j'ai plutôt en tête des contre-exemples : Radiohead ("Ok computer"), Depeche Mode ("Violator"), Laurent Garnier ("Unreasonable behaviour"), Autechre ("Tri repetae"), Massive Attack ("Mezzanine"), MC Solaar effectivement ("Prose combat"), Mylène Farmer ("Ainsi soit-je..."), Björk ("Post" ou "Homogenic")...

Strokes
Lenny Kravitz
Morcheeba
B'52's

C'est subjectif évidemment, pour ma part je citerais:
The Doors
Tracy Chapman
Van Halen
Trust
La Funky Family

Dans un tout autre genre certains diraient que EMPEROR avec "In The Nightside Eclipse" a signé son magnum opus du premier coup (voire même a donné le mètre étalon du black metal symphonique)

Les Doors ( bien que tous les albums soient excellents )
Alanis Morissette
Billy ze kick

Sinon, j'ai entendu dire que le deuxième album d'un groupe est souvent le meilleur : des exemples comme Suede, Oasis, Joe Satriani, Les Wriggles, Téléphone, Dire Straits, MC Solaar, Radiohead (pour certains), The Police, Les Cranberries, Dream Theater etc.

@le kingbee : Oui c'est vrai concernant les Quo... mais c'est peut-être la période assez longue entre les titres que tu cites et In the Army Now qui laisse à penser qu'ils n'ont eu que ce gros succès... Un tube très "isolé" dans leur carrière, en fait. Ce fut une renaissance pour eux, mais franchement je trouve cet album pas terrible.

Je veux forcement dire leur meilleur album que ce soit artistiquement ou commercialement ca n'importe pas dans ce cas de figure car la différence avec les autres album est flagrante

@ Nono

Petite rectification concernant les Quo.
Paper Plane et surtout Caroline , Down Down, Rockin All Over The World ou Whatever You Want avaient préalablement connu des Number One.

Tout dépend ce qu'on entend par "meilleur album" : artistiquement ou strictement commercialement ? (même si parfois les 2 se rejoignent).
Si on attend le "premier gros tube" d'un groupe, parfois on peut attendre très, très, trèèèèès longtemps : par exemple Status Quo, bien qu'ayant eu du succès dans les 70s, a eu son premier gros succès commercial plus de 15 ans après ses débuts (en 1986 avec "In the Army Now") !! A l'opposé, d'autres comme Rod Stewart peuvent cartonner leurs premières années avant mourir à petit feu pendant des décennies ! (Honnêtement pour lui trouver un bon album après la fin des années 70, faut se lever tôt !)

Très peu de cas de figure existe comme exemple.il vaut mieux se concentrer sur une discographie entière.

IRON MAIDEN, BLACK SABBATH.
BOSTON.

Il y a eu une excellente ébauche de RATM à travers le groupe LOCK-UP dans lequel évoluait Tom Morello. Clairement l'album "Something Bitchin' This Way Comes" a servi de base.

Ainsi, j'ai du mal à admettre qu'un groupe signe un classique, sans démos ou tâtonnements à travers d'autres formations préalable. Généralement, le succès occulte les galères ou essais précédents. Il y a souvent du bagage !

Les deux logiques opposées sont valables : certains groupes pondent leur meilleur opus pour premier album, et après deviennent de moins en moins bon, comme si leur inspiration ne tenait que dans 1 ou 2 albums (mais ça peut se comprendre, tout le monde n'est pas "Dieu"), d'autres deviennent de mieux en mieux car s'appuyant sur leur expérience progressive.
Je cite quelques exemples ...
1) Groupes / artistes avec 1er album comme le meilleur (ou un des meilleurs): Toto, The Police, Van Halen, Phil Collins
A l'inverse : OMD, Genesis ou Pink Floyd ont eu des débuts spartiates, il leur a fallu un peu de temps pour s'imposer.

Machine Head ou Guns N' Roses me viennent en tête.
Emperor, Cathedral, Rob Zombie, Candlemass, Devin Townsend?
Selon les personnes, ça changera. Par exemple, nombreux seront ceux qui trouveront que le premier Sonata Arctica est le meilleur, je préfère les trois suivants à titre personnel.
Sinon, Scorpions, Judas Priest et RHCP. Nan j'déconne:)

VAN HALEN
BOSTON
METALLICA
MAROON 5

Par curiosité, je suis allé sur toituyau l'écouter, et je ne vois rien d'autre qu'une chanson typique du style de Level42 pareille à elle-même. J'ai envie de dire que c'est loin d'être la seule chanson dans ce cas, c'est juste la façon de composer de MK. Lesson. In Love me fait le même effet (entre autre).

@Baker : "Two hearts collide" a en effet à la fois du bon et de l'agaçant ; du bon : mélodiquement (comme je le disais précédemment, avec son art subtil de "contourner" la mélodie), mais aussi agaçant car c'est le titre le plus typé "80s" de la galette avec ses overdubs dans tous les sens et sa batterie ultra-réverbée.
Dans cet album j'adore vraiment "Take a look", "Silence", "Over there" et le plus progressif "Man".
Par contre la très pompeuse chanson-titre me saoûle.

C'est assez rigolo car Staring est mon album préféré des L42, mais la dernière fois que je l'ai écouté, c'est ce titre qui m'a le moins plu. Cependant, à l'époque, j'avoue que je l'adorais, je l'avais même repris. C'est donc qu'il doit bien avoir quelque chose, un truc en plus effectivement.

Le plus étonnant est que la chansopn "far Away" était déjà jouée lors de la tournée "lonesome crow" mais n'est créditée que par les frères Scenker et Klaus Meine, et non par le groupe de 1972 en entier...

Si j'en crois ce que j'ai pu lire à ce propos, concernant la compo "Fly To The Rainbow", celle-ci aurait d'abord été composée par Michael Schenker avant son départ de SCORPIONS et ensuite complétée par Uli Jon Roth. D'où cette double signature...

Arf! Ils auraient pu donner plus de précisions dans le livret, ça prête à confusion avec les frères Schenker.

Merci beaucoup pour ta réponse Léo:)

On trouve trois morceaux co-signés avec Michael Schenker sur l'album Fly To The Rainbow:

- "Fly People Fly" (musique: Michael Schenker, paroles: Klaus Meine)
- "Far Away" (musique: Michael et Rudolf Schenker, paroles: Klaus Meine)
- "Fly To The Rainbow" (musique: Michael Schenker, paroles et sans doute une partie de la musique: Uli Roth)

Il y a de fortes probabilités que ces morceaux aient été élaborés avec Michael Schenker avant son départ des SCORPIONS et que le groupe ait choisi de les enregistrer avec son successeur Uli Roth, plutôt que les laisser de côté.

Pour le morceau-titre "Fly To The Rainbow", sans doute n'y avait-il pas encore de texte à l'origine lorsque la musique fut composée et une fois que Roth a intégré la formation, il a pu être inspiré par le morceau et créé un texte qui lui convienne, tout en ajoutant des parties instrumentales qui n'existaient pas encore (je pense en particulier à la seconde partie du morceau et son final qui ne peuvent provenir que de Roth).

C'est comme ça que je vois la chose, car à mon avis, ce titre n'a pas été fait en commun au même moment (Michael étant parti en tournée avec UFO, qui l'a engagé au pied levé dix mois avant l'enregistrement de Fly To The Rainbow).

Les pochettes des albums de Robin Trower dans les années 70 sont faites de la même façon. Quel est cet artiste ?

The Republic Designers pour les pochettes du label électro WARP.

quand on y pense c'est souvent le même style : theme fantastique et couleurs assez tapantes.

Dan Seagrave pour beaucoup d'albums de Death Metal des années 90 (Malevolent Creation, Suffocation, ...)

Par Olofsson pour beaucoup de pochettes de death technique (Spawn Of Possession, The Faceless...)

@ super itule
Absolument, ma mémoire me trahit, il s'agit d'Abdul Mati Klarwein. Merci à toi.

Et pendant que j'y suis: un seul T à MOLLY HATCHET.

Et pendant qu'on y est:
- Mark Wilkinson pour MARILLION/FISH/JUDAS PRIEST
- Doug Johnson pour PRIEST (la triplette Vengeance/Defenders/Turbo).

@Jasper c'est plutôt Mati Klarwein

Mark wilkinson: Marillion, Fish...mais aussi un peu de Judas Priest et Iron Maiden

Andreas Marshall avec Blind Guardian, Grave Digger, In Flames,Destruction, Hammerfall, Kreator, Obituary, Sodom et de nombreuses autres illustrations.

Edward J.Repka avec Megadeth ou Death, pour citer ses plus connues.

Travis Smith, un de mes préférés, avec Amorphis, For My Pain, To/Die/For, Iced Earth, Opeth, Katatonia, Devin Townsend, Anathema, Novembre, Overkill etc...

Dave Patchett avec ses monstrueuses illustrations de Cathedral.

Seth Siro Anton: Septic Flesh, Draconian, Moonspell, Paradise Lost, Belphegor etc...

Il y en a d'autres, ceux ci me sont venus à l'esprit en lisant la question.

Dans les années 70, Barney Bubbles a créé des pochettes d'albums pour HAWKWIND puis à la fin de la décennie, il s'est associé au label Stiff Records et à la vague punk/new wave pour laquelle il a dessiné des pochettes (DEVO, NICK LOWE, THE DAMNED, ELVIS COSTELLO, IAN DURY, GENERATION X....).
À la fin des années 70, début des années 80, Malcolm Garrett pour le compte de la société Londonienne Assorted iMaGes a créé nombre de pochettes de disques pour des artistes issus de la scène post-punk/new wave comme les BUZZCOCKS, MAGAZINE, THE HUMAN LEAGUE, SIMPLE MINDS, JOHN FOXX, DURAN DURAN.....
À la même époque, Peter Saville (en partie influencé par les travaux de Malcolm Garrett) était connu pour avoir conçu des pochettes pour le label Factory qui regroupait les artistes JOY DIVISION, NEW ORDER, A CERTAIN RATIO, MARTHA AND THE MUFFINS mais également pour d'autres artistes (signés sur d'autres labels) comme ORCHESTRAL MANOEUVRES IN THE DARK, ROXY MUSIC, ULTRAVOX....
De 1983 à 1988, Vaughan Oliver et Nigel Grierson ont créé 23 Envelope qui concevait les pochettes pour le label 4AD et leurs artistes COCTEAU TWINS, MODERN ENGLISH, THIS MORTAL COIL, XMAL DEUTSCHLAND, COLOURBOX, DIF JUZ....

Andy Vella et Porl Thompson (guitariste du groupe) de Parched Art. Ils ont fait la quasi totalité des visuels des pochettes de The Cure.

- Jim Fitzpatrick pour THIN LIZZY
- Maty Kleiman pour la période Miles DAVIS électrique
- Reid Miles pour la quasi totalité du catalogue Blue Note de la grande époque.
- Frank Frazetta pour MOLLY HATCHETT

Derek Riggs pour les superbes(si l'on aime l'univers fantastique du groupe)premières pochettes d'IRON MAIDEN.

ah ok pas grand rapport avec yello du coup
merci

J'ai écouté l'extrait en question et il s'agit du morceau "Under The Lights" du groupe SHRIEKBACK, tiré de l'album Jam Science paru en 1984.

je reessaye parfois on sait parfois pas. il s'agit de la premiere chanson
https://drive.google.com/file/d/1K7reuKRnBJ85GyJrvwPLuT3-IfPHpvli/view

Hello!
Au début des années 80, il y avait des tas de formations 'new wave' avec chanteurs à la voix grave, donc cela risque d'être compliqué de deviner ce que tu recherches (surtout sans en écouter un extrait au préalable). Essaye toujours les groupes TUXEDOMOON (de San Francisco), MECANO (groupe Hollandais à ne surtout pas confondre avec le groupe de variétoche Espagnol),ou MINIMAL COMPACT (originaire de Tel-Aviv mais basé à Amsterdam puis en Belgique). Le mieux serait que tu te crées un compte sur un forum de recherches comme watzatsong.com/fr sur lequel tu peux publier un échantillon de la chanson que tu auras extrait de ta cassette afin que d'autres utilisateurs te donnent une réponse. Cela me paraît la solution la plus simple !

Perso j'ai jamais compris cette "mise à jour" des pochettes de ses albums, d'autant plus que c'est les enregistrement originaux.

Je n'aime pas du tout les pochettes d'albums de Phil Collins non plus.
Mais le PIRE, ce sont ces affreuses nouvelles pochettes, sur les rééditions des albums de Phil Collins, où on voit la tête du Phil Collins d'aujourd'hui, donc avec les rides en plus.
Quel intérêt de refaire ces pochettes, avec sa tête d'aujourd'hui ?
C'est encore plus moche !

Dans les années 80 je suppose que c'était courant de confondre les production de Phil Collins avec Genesis et celles en solo. Peut être faisait il ça pour insister sur le fait que c'était ses albums à lui.

Peut être a-t-il voulu faire ainsi la différence avec les albums de Genesis, dont les pochettes étaient en général très conceptuelles dans les années 70, exception faite des deux "live" ...

Cette pochette (de l'album "Face Value") fut sa première. Je pense que pour garder un fil conducteur, Phil a poursuivi le concept de ses pochettes, en changeant seulement d'angle de photo. J'y vois à la fois un trait d'humour et une certaine simplicité.
En fait il n'y a que "Dance into the light" qui ne le représente pas en gros plan.
Face Value : gros plan de face,
Hello I must be going : de profil avec fond bleu,
No jacket required : légèrement en contre-plongée, visage rouge et fond noir,
But seriously : de trois-quarts, regardant vers le bas, fond noir,
Both sides now : de moitié, fond beige clair,
Dance into the light : la seule exception : on le voit en entier, fond orange,
Testify : semblable à face value mais "plus loin" et en couleur...

Bah j'imagine que, nombriliste il s'admirait dans la glace chaque matin en se disant "Phil t'es le plus beau, t'as la classe mondiale, t'as du talent, t'es un killer..." :-D ! Et puis on est jamais mieux servi que par soi-même donc autant s'auto-congratuler et mettre sa tronche sur les pochettes ! Non ?

Bon blague à part je ne sais pas trop, mais partons de l'hypothèse qu'il y a un but commercial. En se mettant systématiquement en pochette sans mise en scène il se dit : les gens me voient, me connaissent, ils savent qu'ils achètent un disque de Phil Collins sans même avoir besoin de lire le nom. Comme d'autres chanteurs d'ailleurs, les exemples foisonnent !

C'est un concept auto cohérent : photo du visage (selon des angles différents), écriture manuscrite, titres d'albums curieux ("Salut ! je m'en vais tout juste", "Pas de veste requise", "...mais sérieusement"). Il y a des exceptions dans sa disco ("Dance into the light", "Going back", encore que ce dernier...) mais dans l'ensemble, c'est cohérent.

Bah, faut être réaliste : quand, à même pas 20 ans, tu integres ce qui deviendra un des plus grands groupes de rock progressif, tout en étant considéré comme un des meilleurs batteurs de rock, et participant assez bien aux compositions; quand apres le départ de Peter Gabriel, tu reprends son rôle et que tout passe crème et que dans les années 80 tu transformes un des groupes piliers du rock prog en machine à tube, tout en étant soi-même une machine à tube pour ton compte personnel en parallèle, bah ça n'aide pas à être modeste.

"Est-il pingre au point de ne pas vouloir embaucher aucun concepteur digne de ce nom ?"

Peut-être qu'après les "magnifiques" pochettes d'Abacab et de Duke, Philou a estimé que, quitte à faire une pochette naze, autant qu'elle ne coûte pas cher...

Disons qu'il a, comme la plupart des gens, moi compris, un physique banal, passe-partout. Cela le rend plutôt sympathique, finalement.
Le plus important reste néanmoins la musique. Mais c'est vrai qu'on peut avoir du mal à comprendre la choix de ces pochettes (ça fait un peu nombriliste, je trouve). Mais en même temps, Johnny Cash (pas non plus un sex-symbol), Elvis... il me semble avoir tout le temps vu leurs binettes en couverture.

Certains de ses disques émanent d'un fort contexte personnel (ruptures conjugales, naissance d'un enfant...), il est donc non pas logique mais pas étonnant que Phil Collins nous montre sa tête. Ensuite, vous remarquerez que chaque pochette a une couleur différente qui reflète aussi plus ou moins le ton de l'album : triste pour Face Value, bouillonnant pour No Jacket Required, enjoué pour Dance Into the Light, tendre pour Testify (le bleu du polo évoquant selon moi le bonheur amoureux et la naissance de l'enfant).

Après, que Phil ne soit pas particulièrement beau... Tout est relatif, à 20 ans il était plutôt good-looking (et sa fille Lily "Blanche Neige" en a bien hérité), et son look actuel me parait plus naturel que celui de Peter Gabriel.

@Walter Smoke. J'ai lu. C'est très clair(semé) pour moi, et j'ai bien rigolé d'ailleurs (merci)!
P.S : je viens de me rendre compte que moi aussi j'ai les premiers symptomes de la Philcollinie ! je vais consulter ! Au poil !

Aucune attaque de ma part, RED ONE. juste une interrogation. Et puis, la comparaison ELVIS et PHIL COLLINS... ELVIS était un pur sex-symbol, ce qui n'est pas vraiment le cas de COLLINS, qui n'a jamais prétendu cela non plus (et heureusement, il est réaliste : petit, chauve...). Non! comparaison n'est pas raison !

Je ne suis pas un grand amateur des oeuvre solo de Phil Collins, mais je trouve que ses pochettes d'albums sont cohérentes : son visage sous différents angles (à l'exception d'un ou deux albums), toujours la même police d'écriture manuscrite ... C'est très cohérent, un amateur peut s'y retrouver assez aisément.

Je pense qu'il est inapproprié d'attaquer Phil Collins sur le côté "égocentrique" de ses pochettes d'albums. Il n'est pas du tout le seul à procéder (ou à avoir procédé) de la sorte. Vous vous rappellez les pochettes d'Elvis ? Dans le grand monde de la variété (auquel appartient Phil Collins), ce genre de visuel est assez récurrent, voir même trop. Phil Collins semble avoir tiré partie de cette mode et propose un ensemble visuel cohérent et tout de suite identifiable. Moi, ça ne me choque pas. Et pourtant je ne suis pas fan, je le répète encore.

Il se trouvait tellement beau qu'il voulait le montrer (en format 33t ça flashait encore pire).
Je vois pas d'autre solution ...

http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Phil_Collins

Voilà voilà :)

Plusieurs interprétations sont possibles :

Choc des cultures: L'album est une rencontre entre la musique afro-américaine (funk, soul) et la folk progressive française. La pochette, avec cette image contrastée d'une femme nue et d'un homme habillé, pourrait symboliser ce choc des cultures, cette fusion entre deux univers musicaux distincts.
Sexualisation et objectification: Cette interprétation est plus critique. Elle souligne que la nudité de la femme est utilisée de manière à la réduire à un objet sexuel, alors que Nino Ferrer, lui, reste habillé. Ce choix artistique peut être perçu comme sexiste et problématique au regard des normes actuelles.
Provocation et désir de marquer les esprits: Nino Ferrer était un artiste connu pour sa liberté et son originalité. Il est possible qu'il ait choisi cette image provocante pour attirer l'attention et marquer les esprits, sans forcément une intention profonde derrière.
Il est important de noter que ces interprétations ne s'excluent pas mutuellement. Chaque auditeur et observateur est libre de forger sa propre opinion sur cette image, en fonction de ses sensibilités et de son contexte culturel.

Quelques éléments supplémentaires à considérer:

Le contexte historique: L'album est sorti en 1974, une époque où les normes en matière de représentation de la femme étaient différentes. Ce qu'on pouvait considérer comme provocateur à l'époque peut être jugé différemment aujourd'hui.
Le point de vue de Radiah Frye: Il serait intéressant de connaître l'avis de Radiah Frye sur cette image, qui était une femme forte et indépendante. A-t-elle accepté de poser nue par choix, ou s'est-elle sentie contrainte ?
L'intention de Nino Ferrer: Malheureusement, nous n'avons pas accès aux pensées de Nino Ferrer au moment de la création de cette pochette. Seules ses œuvres et les témoignages de ses proches peuvent nous éclairer sur ses intentions.
En conclusion, la pochette de "Nino and Radiah" reste une énigme. Elle suscite des débats et des interrogations qui témoignent de la complexité de l'œuvre de Nino Ferrer et de la manière dont nous percevons l'art et la représentation du corps aujourd'hui.

Elle est avant cette mise à nu une chanteuse, poétesse, parolière et mannequin d'origine américaine.
Comédienne elle l'est dans des films érotiques comme Emmanuelle, Madame Claude et Spermula...

Maintenant reprenons cette citation de Paul Valéry : Le nu n'a en somme que deux significations dans les esprits : tantôt le symbole du beau et tantôt celui de l'obscène.

Je "penche" vers le beau.

A moi aussi, grand fan de Nino Ferrer, cette pochette pose question depuis longtemps. Elle me semble inévitablement racoleuse (nudité de la femme uniquement) et sexiste (l'homme est habillé). Elle ne ressemble nullement à Nino Ferrer. Je pense plus à une sorte "d'erreur" qu'à une volonté consciente d'utiliser la nudité de Radiah.
Je ne peux aussi m'empêcher de penser à la couverture de l'album expérimental TWO VIRGINS, de John Lennon et Yoko Ono. Là, iels étaient tou·te·s les deux nu·e·s, sexes bien visibles. Rien de commercial et un vrai message, quelque chose comme "liberté et égalité des sexes". Pochette censurée immédiatement.
John a su, sur coup là, être beaucoup plus cohérent que Nino.
Mais j'adore ces deux là. Et je le redis: la pochette de cet album ne ressemble pas à Nino, artiste sincère et fraternel, toujours inventif et curieux.
Bien sur, cette pochette choque plus 50 ans plus tard, car on est plus conscient du sexisme qui s'y trouve.

Parce que nous étions alors toujours sous le joug de l'ignoble société patriarcale. Et tout le monde s'en portait très bien :-)

La véritable question est:
Pourquoi Nino FERRER est il habillé?

Nino nu et Radiah habillée ça aurait eu de la gueule aussi je pense. Les deux à poil aussi, et même ça aurait évité ce genre de polémique minable (même si à l'époque on ne pouvait pas deviner qu'on deviendrait aussi cons en aussi peu de temps). Ce qui me dérange surtout, perso, c'est que cette photo ne reflète en rien le contenu de l'album. Je ne pense pas que Nino Ferrer ait eu son mot à dire au sujet de la pochette... déjà il a du s'estimer heureux d'être publié par CBS et de préserver sa liberté artistique. Le reste n'est que marketing, une science pour le moins approximative et éphémère.

Oui, c'est étonnant : l'homme, blanc, habillé, la femme, noire, nue, dans une posture "accorte", comme réduite au stade d'objet sexuel … pas très "baba cool", en fait.
Dérangeant, pour ainsi dire.

Mouais...

Un rapport à la nudité différent et plus libre dans les 70s, sans doute. Mais là, c'est surtout une belle pochette racoleuse où le mâle dominant, lui, reste habillé.
Je ne sais pas si c'est supposé symboliser l'amour et la liberté, mais on est bien plus à mon sens dans un imaginaire érotique très masculin, pour un public qui l'est tout autant.

Je préfère encore le délire baroque et provocateur (mais tout aussi misogyne) de la pochette d'Eletric Ladyland où l'on retrouve plus nettement une sorte d'imagerie hippie en roue libre.

C’est tout à fait raccord avec l’epoque On était libre dans sa tête dans les années 70.
Pas du tout la même vue sur le féminisme qu’aujoud’hui.
La nudité (surtout féminine) était non choquante, participait au mouvement « je suis libre », «  je fais ce que je veux de mon corps »
De très nombreux exemples illustrent cet état d’esprit au cinéma de cette période.

Ses vêtements ont été dévoré par des mites mâles mutants. Question essentielle merci de la poser.

Ils n'ont jamais vraiment réussi à cartonner de leur vivant. "Loaded" a peut-être eu un peu plus de succès, mais rien de monumental non plus...

C'est le manager des Yardbirds, Giorgio Gomelsky, qui a trouvé ce surnom à Eric Clapton, dans les années 60' car ce dernier remplaçait les cordes de sa guitare qu'il cassait durant un concert, ce qui rendait le public impatient. En réponse, ce dernier frappait lentement des mains. Je ne sais en revanche pas s'il s'agit d'une légende...

Le terme est controversé, effectivement. Je pense que "Groove" évoque "un certain sens du rythme", à savoir une certaine pulsation, vrombissement (ronflement ?) de la part (entre autres) du duo basse/batterie.

J'ai lu vos échanges avec attention. Merci pour les apports des uns et des autres, et la question posée à l'origine du débat.

Okay DS, pas de souci! Je te prie de m'excuser.
Non, non, pas de discord pour moi:)

@ Diniced : oui, je suis tout à fait d'accord avec toi, certaines appellations dans le Metal sont un peu trop capillotractées ! Mais bon, on va dire que ça fait partie du folklore.

Petite précision au sujet du terme 'Groove' : à la base, c'est un terme assez vague, qui évoque juste un 'ressenti' par rapport au rythme, ainsi, n'importe quel rythme peut avoir son propre groove. La page wiki en anglais explique bien ça, je trouve. Ce n'est que plus tard que des définitions un peu plus précises se sont basées sur de la théorie de solfège rythmique, et c'est bien sûr à partir de ça qu'on va commencer à expliquer pourquoi tel genre groove plus qu'un autre.

@ Clansman : je suis tout à fait zen. En revanche, je te trouve un chouilla 'gonflé' de critiquer une longue réponse argumentée juste parce que ça ne va pas dans ton sens, même si je te concède que j'ai du mal à ne pas parler de façon 'directe' par écrit. Je ne suis ni prof ni chroniqueur (je me considère comme un fan (très) critique qui aime donner son avis et faire connaître des choses, mais clairement pas un vrai chroniqueur, je suis d'ailleurs bien peu productif). En revanche, je veux comprendre les choses (la vie est faite pour apprendre), explorer l'histoire de la musique Rock et moderne, et j'aime aussi en jouer (et pas que du Metal d'ailleurs). Les notions rythmiques me parlent plus désormais car je prends des cours de batterie depuis un an, justement parce que j'avais des lacunes et j'ai un peu pris le taureau par les cornes.
Enfin, l'écrit n'est pas toujours la meilleure façon de discuter, cela peut donner une fausse impression des gens. Si tu veux discuter de façon plus dynamique, le discord de Nightfall te tends les bras.

À DS :
Réponse complète et bien détaillée, tu aurais pu finir par CQFD :) ce que tu expliques est convaincant.
C'est juste que pour moi, le terme "groove" est mal choisi. J'ai le même problème avec le RNB. Rythme OK, et Blues ? Que reste-t-il du Blues quand tu entends Beyoncé, la Reine du RNB, chanter ? Pas évident quand pour un gars comme moi, le Blues, c'est John Lee Hooker par ex. Évidemment il y a sûrement une explication comme pour le Groove Metal.
N'empêche, dans le monde du metal, on a du Nintendocore, du Slam Porngrind et même du Whitemetal en opposition au Black. Blackmetal = Satan, Whitemetal = Chrétien. Peut-être que je ne t'apprends rien mais avoue quand même que c'est drôle, non ?

Okay DS, merci pour cette leçon, j'en prends note:D
Sur cet avis imposé, comme souvent venant de toi, je vais donc m'incliner et changer mon avis sur le sujet, car il vaut tellement mieux que le mien.
C'est pas pour rien que vous êtes chroniqueurs, bravo!

Plus sérieusement: est-ce que c'est tellement compliqué de répondre de manière zen sans faire son petit prof, "je suis chroniqueur alors j'ai forcément raison et c'est comme ça et pas autrement?"

Pas grave, mais bon... Pfiou quand même!

Quand tous les grands sites de musique/Metal internationaux qualifient un groupe de Groove Metal c'est qu'il y'a une raison, ce n'est pas une simple fantaisie. Ce n'est pas depuis "ces derniers temps" que MACHINE HEAD est qualifié de Groove Metal mais depuis de nombreuses années. Le souci c'est que le terme Groove Metal s'est imposé tardivement en France (dans les années 2000, donc ce n'est pas tout récent non plus) alors qu'il était déjà utilisé à l'étranger, et la France a longtemps été plus ou moins à la ramasse pour qualifier les styles et en a inventé pas mal (Big Rock et Hard FM pour les plus anciens, personnes n'utilisaient ces termes chez les anglophones !), les choses s'améliorent heureusement.

Le Groove Metal est avant tout un dérivé du Thrash Metal, donc il n'est pas étonnant d'y entendre beaucoup de sonorités Thrash. C'est donc du Thrash qui Groove et c'est une réalité. Souvent moins Speed, le Groove Metal utilise des structures rythmiques caractéristiques de toutes les musiques qui groovent en général : beaucoup de contretemps, de syncopes etc... C'est valable pour tous les styles et il n'y a pas de raison que ça ne s'applique pas non plus au Metal. Le Metal est avant tout une question de sons et d'interprétation. Mais un motif rythmique croche-double croche donnera le même effet de cavalcade qu'il soit joué par IRON MAIDEN ou par THE SHADOWS. Donc un motif rythmique typique qui fait groover fonctionnera également quand il sera utilisé par un groupe de Metal, même s'il sera peut-être plus difficilement discernable à cause d'éléments caractéristiques du son Metal : son aspect massif et agressif qui peut temporairement masquer de prime-abord l'effet groove, donc tout le monde n'y sera pas sensible de la même manière.

C'est difficile à l'expliquer sans l’illustrer par une partition mais un album comme "The More things Change" est rempli de motifs groovy à la guitare. Et c'est beaucoup plus complexe que chez AC/DC. Chez ces derniers, la guitare va souvent apporter du groove en plaquant des accords sur des contretemps ou des temps faibles par rapports à une batterie qui elle reste la plupart du temps très binaire et droite. Chez MACHINE HEAD tout le monde groove tout en conservant une certaine complexité des riffs hérités du Thrash. Et le groupe va beaucoup insister là-dessus. Il se distingue indéniablement du Thrash Metal des 80s. Après le groupe a bien sur largement flirter aussi avec le Néo-Metal selon les époques, mais comme tous les groupes de Groove Metal l'aspect Thrash est toujours resté bien plus présent chez MACHINE HEAD.

Après, n'étant pas fan de MACHINE HEAD, il est bien possible que l'aspect Groove ait diminué avec le temps.

Mais bref, ce n'est pas parceque les autres styles ne sont pas désignés sous le terme de "Groove" qu'ils ne groovent pas, mais le Groove Metal lui groove bien plus que le Thrash, que le Power, que le Heavy Traditionnel etc.


Enfin des groupes de Groove Metal y'en a beaucoup, c'est loin d'être un style de niche. Après comme je n'aime pas à part quelques albums de PANTERA ou SEPULTURA je ne vais pas faire de liste.

Enfin dernière chose, si, les étiquettes ont leur utilité. Certes parfois ça va trop loin ou ça peut sembler risible, mais si tu mets 2 musiciens dans la même pièce et que l'un demande à l'autre de lui jouer une rythmique Groove metal, une rythmique Doom ou une rythmique Djent, soit pas du tout la même chose, bah il faut savoir se comprendre un minimum. Là encore, c'est quelque chose d'assez universel en musique. L'abondance d'étiquettes dans le Metal ne prouve qu'une chose : la richesse de ce genre.

Re-dernière chose : quand on parle de groove dans la musique car ça donne envie de "danser", ce qu'il faut comprendre c'est surtout que ça donne envie de "bouger", la danse n'étant qu'une façon parmi d'autres d'exprimer ce besoin. Remuer la tête, headbangé, c'est être "dans le groove".

Oui tout à fait, pour moi aussi c'est plus une sorte de Thrash Metal 90's, ou du Thrash modernisé. On causait de Power Metal aussi, d'autres de Power Thrash.
Voilà, on est d'accord sur le Néo qui remue davantage son petit corps:D
Bon, j'évite de sautiller partout désormais, mais c'était fun de le faire étant gamin, possible que ça puisse être considée comme un sport:D
Et oui, certaines étiquettes sont rigolotes, voire dénuées de sens, elles en avaient plus il fut un temps.A mon avis hein.
Il faut que je me refasse une petite cure de Metal, ça fait 3 mois que je délaisse ces joyeux drilles. Ou juste une parenthèse avec Pyracanda que j'avais découvert en Octobre. Vraiment chouette par ailleurs:)

Wikipédia décrit le groove metal comme post-thrash. Il reprendrait l'intensité et les caractéristiques sonores sur un tempo modéré.
Je devais avoir 16 ans quand Burn My Eyes est sorti. On parlait de Thrash. PANTERA était du Thrash. SEPULTURA idem. Comprendre "Groove" = Thrash grand public. Tous les albums critiqués par les Pure Thrashers :)
Je réécoute justement du Neo depuis quelques semaines. J'ai adoré Korn, Deftones, System,... j'aime moins aujourd'hui, je trouve que la musique est moins remplie, il semble y avoir des vides. Mais je comprends ce que tu veux dire par groove. Effectivement ça groove plus que le groove metal. Et tu mets le doigt sur un aspect du metal risible à mon sens. Ces étiquettes qui ne veulent plus rien dire. Un chant Death sur des guitares sous-accordées accompagnées de violons et un solo de flûte sur 2 pistes de l'album ? C'est du classico-death-folklorique à tendance prog. Alors si en plus tu as une piste cachée avec un riff qui groove sur un chant hip-hop... haaaaaa ! Du hip-hop ! Au secours !!!

Par gros son, j'entends groupes de Hard et Metal en prenant soin de citer ceux qui selon moi groovent.
A mon sens, les anciens groovent davantage, du moins parmi ma petite liste.
Et le moins ancien, à savoir Cathedral... Petit son? Vraiment?

Mais sérieusement, Korn, Coal Chamber, Disturbed, par exemple, ne sont pas classés Groove Metal et ils groovent beaucoup plus non?
Justement, secouer la tête ou headbanguer ne rentre pas dans la catégorie Groove à mon sens.
Groove: je tape du pied, je bouge le bassin ou je danse.

Sorry, mais c'est vraiment une étiquette qui me fait rire.

Tout est question de référence et de comparaison je pense.
Si tu écoutes différents styles de metal, effectivement MACHINE HEAD groove. En comparaison d'un ABORTED ou un NILE par exemple. MACHINE HEAD ne donne pas envie de danser mais on peut facilement headbanger sur les chansons. Elles sont souvent reconnaissables dès le 2ème écoute de l'album. Elles sont d'ailleurs construites sur un schéma relativement "commercial". Intro, couplet, refrain, solo, refrain plus fort, etc. Je pense même que MACHINE HEAD est une excellente porte d'entrée dans le monde du metal. Si tu écoutes bien, les riffs donnent l'impression de rebondir, la basse, la batterie accompagnent la musique de manière à l'entraîner de façon presque naturelle. Tu cites des groupes de Rock, Hard Rock, Pop Rock, qui groovent dans leur branche. Tu parles de gros son. C'est très subjectif. Pour moi, les groupes que tu cites sont dans la catégorie "petit" son.
Le Death, le Black, le Brutal et le Slam te donneront l'impression d'un mur de son écrasant l'auditeur. Quoique. Écoute FIRESPAWN, étiquette Death, ça "groove". 1349, l'album Massive Cauldron of Chaos, du Black qui "groove". Chaos AD de qui vous savez, Thrash qui groove. Disons que MACHINE HEAD, PANTERA, SOULFLY, LAMB OF GOD, groovent à tous les albums. Et dans le monde du metal.
Je pense que l'étiquette "Groove" est assez difficile à illustrer dans le fond. Elle est plus représentative d'un rythme que d'un genre.

Bonjour,

Il s'agit de la version Canadienne.
BàV