SARAH JAROSZ - UNDERCURRENT - 2016

Cette artiste d'origine texane propose un répertoire pop-folk-country-bluegrass des plus efficaces, qui lui vaut d'ailleurs la reconnaissance de ses pairs depuis quinze ans. Sur cet album, elle propose des compositions plus mélancoliques qu'à l'accoutumée, mais qui touchent le cœur à chaque fois. Mention spéciale au titre "Jacqueline", à écouter d'urgence. En plus, elle reprend "Kathy's Song" de SIMON & GARFUNKEL en live, avec sa patte et beaucoup de talent. Ca mérite bien un éclairage sur FP !

JESSE MARCHANT - JESSE MARCHANT - 2014

Artiste canadien, Jesse Marchant (anciennement connu sous le nom JBM) propose un pop-folk-rock lancinant et poétique très apaisant. J'ai choisi cet album éponyme, car ma chanson préférée du sieur y figure, à savoir la sublime "Words Underlined", mais les deux derniers albums en date - Antelope Running (2021) et Illusions Of Love (2018) - valent aussi le détour. J'aimerais bien connaître votre avis là-dessus. A bon entendeur !

JACK WHITE - NO NAME - 2024

Quelle place pour cet album dans la discographie de Jack White ?

ALPHAVILLE - PROSTITUTE - 1994

Le chef d'oeuvre d'Alphaville sorti en 1994, "Prostitute", album de tous les superlatifs. Les teintes rouge et noir du booklet ne peuvent davantage tenir de l’à-propos: elles symbolisent les très fortes empreintes sémantiques qui caractérisent ce 4ème album studio, flirtant avec les dogmes de l’album-concept (même si sa construction segmentée à l’extrême, avec pas moins de 16 plages, accrédite plutôt l’hypothèse d’un découpage radio-standardisé). Son titre n’est pas moins évocateur: âmes sensibles, s’abstenir… L’objectif du projet, véritable exutoire expressif, ne s’embarrasse d’aucun puritanisme - lyrics à l’appui.

Rarement Alphaville n’aura autant associé et entremêlé le yin et le yang, passion et machiavélisme, enfer et libération de l’esprit. Cette alchimie prend insidieusement son essor à l’ouverture de l’album, avant de trouver son apogée avec 'Ascension Day'. Sous la forme d’un déluge rythmique et instrumental survolé du vocal en transes de Marian Gold, l’inéluctable déchéance de la destinée humaine est changée en summum de libre arbitre: Do what you want and then die when you want to !… D’aucun pourront y voir, c’est vrai, une diabolique et sulfureuse incitation mortifère… Et Marian Gold de clamer encore: This is the Age of most vicious infection, these are the times of terror and pain […], We’re gonna live in the dreams that we seek !… Si 'Ascension Day', toujours lui, affirme aussi en son foisonnement narratif, We’re gonna play with the whores in the rain, la plage suivante magnifie littéralement le concept de l'amour platonique: When you smile at me, it’s just that special love, a kind of liberty I never felt before… Avec ce slow du rêve impossible et son saxophone en veine de plénitude exaltée, Alphaville atteint un niveau de lyrisme qui frôle la perfection émotionnelle. Le morceau n’aura pas bénéficié des élans promotionnels qui ont profité en son temps à l’inoubliable 'Forever Young', mais il ravirait pourtant la palme de l’excellence poétique à ce dernier - aussi bien par sa musique que par ses paroles. L’usage du conditionnel est de rigueur, car ce genre d’évaluation est à considérer avec toute la subjectivité qui s’impose.

La portion médiane de l’album permet à l’auditeur de reprendre ses esprits, sous les auspices de réflexions méditatives aux couleurs et aux sonorités changeantes (piano, composantes symphoniques et électro seront de la partie, en cohabitant les unes avec les autres sans adversité aucune), avant que la déferlante prédicatrice de "Prostitute" ne sévisse de nouveau. Les prémices seront annoncées avec 'Ivory Tower', succédant à 'Oh Patti' de la manière la plus fluide qui soit, et nous entraînant dans une course effrénée emmenée par d’inaltérables claviers stratosphériques. Cette course conduira l’auditeur à un final hybridant toutes sortes d’émotions, mêlant détresse, espoir et euphorie en un même feu d’artifice. Les paroles de la composition feront d’ailleurs directement référence à certains titres (de natures très variées) signés par nos Allemands, sur les opus précédents: 'Fallen Angels', 'Romeos', 'The Mysteries Of Love', 'Anyway'… Oscillant par la suite entre velléités cérémonieuses (comment résister au charme persuasif de 'Iron John' ?) et de fatalisme contenu ('The One Thing', 'Some People'), "Prostitute" confiera aux deux derniers morceaux le soin de parachever son œuvre.
'Euphoria' est aussi rêveur que ténébreux (le chant étouffé porte en lui la symbiose même de ces deux antagonismes). Une merveille de mélodie et d’émotion, dotée d’arrangements à couper le souffle. Quant à 'Apollo' ? Il marquera le choix définitif de proscrire le côté obscur de la force, pour reprendre une expression chère aux aficionados d’une mythique saga cinématographique; Alphaville conclut la séance sur une intouchable tonalité épique et enflammée, véritable éloge électro-symphonique à vocation hautement enivrante.

"Prostitute", en dépit (ou à cause) de son génie, a suscité quelques controverses médiatiques. Certaines critiques ont estimé qu’il n’avait plus la verve originelle de la formation germanique. Un doute sur l’authenticité de son carat ? A l’instar des véritables chef-d ’œuvres qui font rarement l’unanimité. - Site officiel

JACK JOHNSON - MEET THE MOONLIGHT - 2023

Jack Johnson est un incontournable, toute sa discographie se doit d'etre sur FP! S'il vous plait!

CHICAGO - XX - 1976

Je suis étonné de ne trouver que 2 albums chroniqués de ce grand groupe qui ont d'autres très bons albums comme entre autre ce n° 10 et plus récemment le N° 16 et 17

ENIGMA - THE CROSS OF CHANGES - 1993

Tiens, pas d'Enigma ? Bon d'accord c'est probablement daté mais je suis sûr qu'il reste des personnes nostalgiques de cette musique New Age.

ERIC CLAPTON - 24 NIGHTS - THE COMPLETE - 1990

Après une VHS très spartiate, les trois concerts de 24 nights sont récemment sortis dans leur "intégralité", y compris la nuit orchestrale. Trois facettes de CLAPTON qu'il me semble désormais intéressantes de décortiquer.

C. DUNCAN - ALLUVIUM - 2022

Difficile de choisir entre l'album "Alluvium" ou "Architect", j'ai donc choisi l'album le plus récent, il faut vraiment écouter les oeuvres pleines de mélancolie, de romantisme et de rêveries de cet artiste écossais multi-instrumentiste, il le mérite, croyez-moi, sa musique vous met en état d'apesanteur. C'est beau...

D.A.D - CALL OF THE WILD - 1986

Plus anecdotique que son successeur mais pas mauvais pour autant, juste différent, c'est le seul album du groupe non chroniqué, un oubli? Cet album a en son sein le très bon It's after dark!

MICHEL JONASZ - GUIGUI - 1978

J'ai choisi cet album, mais je pense que l'ensemble de la disco de Jonasz mérite d'être chroniquée ici.

TRANSISTOR FLASH - SOX TRANSISTOR FLASH - 2023

Projet hors du commun d'un incarné par SOX auteur compositeur producteur. Fusion complètement éclectique C'est le nom de Frank ZAPPA qui revient le plus souvent comme principale influence. Pour les textes principalement en français ça oscille entre des poésies surréalistes des textes provocateurs et subversifs très noyau dur et des délires en tous genres.

AYERS - CALE - ENO - NICO - JUNE 1, 1974 - 1974

Un live mythique, pas très démocratique (Kevin Ayers a l'intégralité de la face B, tandis que le trois autres se partagent la A), enregistré au Rainbow Theatre de Londres le 1er juin 1974, un concert promotionnel du label Island en faveur de quatre de leurs artistes. Une prestation globalement remarquable (Ayers, Cale, notamment, y brillent de mille feux) pour un sommet d'art-rock.

OMEGA - TIME ROBBER - 1976

Omega est un groupe de space rock, assez rare car il est Hongrois. Dans le rock progressif très peu de groupes ont osé s'inspirer comme cela du style des Pink Floyd, eux, ils y sont arrivé et le résultat n'est certes pas un deuxième Dark Side non plus mais cela reste très étonnant. Le style est entre les Pink Floyd, Hawkwind et Eloy.

ADHARA - THE MAZE - 2022

Adhara, groupe de metal progressif fondé en 2017, est l’expression d’une soif d’exploration où se mélangent les codes du metal progressif et du jazz moderne ainsi que l’héritage du rock progressif.
On y entend des concepts rythmiques que l’on peut retrouver dans Animals As Leaders ou bien chez le pianiste Tigran Hamasyan, des passages mélodiques rappelant Opeth ainsi que des riffs influencés par des groupes comme Tool. Le tout sublimé par une voix qui puise sa force dans sa sensibilité !