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1978 Dream Disco
Max Berlin'S
1979 Worldwide Party
1980 New Wave
 

- Style : Cerrone

Max BERLIN - New Wave (1980)
Par NANAR le 10 Octobre 2025          Consultée 74 fois

MAX BERLIN et Tony Amarragi remettent le couvert une dernière fois, et d'une bien triste manière, tant New Wave est pauvre, ennuyeux, convenu et tant il porte qui plus est terriblement mal son nom.


Bon, autant commencer d'emblée par le point qui fâche : le chant. MAX BERLIN posait déjà sa voix sur les deux premiers albums, certes pour un résultat pas très heureux, mais il s'agissait alors de texte parlé. Or, sur cet album, il se met à chanter, comme son frère CERRONE l'a fait sur son album Angelina (1979). Et le résultat est loin d'être convaincant. Son chant grave est mal assuré, mal articulé, sans charisme, voire carrément faux. Et ce n'est pas le pire : il est accompagné à cette occasion d'un choeur d'enfants qui achève de détruire un disque déjà pas bien solide. Seul "Slow Wave" échappe à ce traitement. "School Girl" enfonce le dernier clou du cercueil lorsque l'un des enfants chante maladroitement, en duo avec MAX BERLIN, un texte aberrant de stupidité, voire carrément 'cringe'.

Musicalement, ce n"est pas plus reluisant. La relative efficience de l'interprétation ne masque pas bien longtemps la pauvreté de l'écriture. On peut encore se raccrocher à l'instrumentation, effectivement plus électrique que sur les précédents albums, exercice de style oblige. Il y a encore quelques cuivres sur plusieurs morceaux, et la rythmique témoigne encore du tropisme Disco de MAX BERLIN. "School Girl", porté par un synthétiseur volubile, serait même le meilleur morceau de l'album s'il n'avait été massacré par le chant. Ces éléments épars ne suffisent pas à rattraper des compositions qui, nous l'avons dit, tournent en rond, sans même de vrais refrains. Même "Slow Wave", pourtant instrumental, n'est pas agréable à écouter. Je suis démuni, je n'arrive même plus à meubler avec du descriptif tant cela est dénué de sens. Comme je le suggérais plus haut, ce disque ne mérite vraiment pas son titre. C'est plus à considérer comme du Disco tardif avec une instrumentation un peu plus sèche que d'habitude, un peu comme Angelina (1979) en somme. Mais ce n"est rien de dire que MAX BERLIN souffre de la comparaison avec son frère cadet.


Bref, un pied dans les années 80 et déjà l'autre dans la tombe, cet album n'a aucun intérêt et ne satisfera même pas les complétistes. Quel dommage d'avoir terminé cette discographie sur une si mauvaise note ! Le label Cyclade a persisté jusqu'en 1981, avec l'album Love Is In The Night du groupe CHAPELL BAND.

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