Tout le monde connaît l'icône britannique de la dance-pop des années 2000, Sophie ELLIS-BEXTOR, tout au moins les accords accrocheurs et le refrain inoubliable de son tube "Murder On The Dancefloor". La récente résurgence du titre sur TikTok témoigne de sa capacité à traverser les générations et c'est dans ce contexte nostalgique que Sophie revient cette année pour séduire sa nouvelle vague de fans avec son huitième album, Perimenopop.


À 46 ans, ELLIS-BEXTOR est peut-être en pleine pré-ménopause mais, pour elle, ce passage n'est en rien synonyme de retenue. Au contraire, ce nouveau projet est un manifeste de vitalité et un rappel qu'à tout âge, on peut s'éclater sur le dancefloor tant qu'il y a de la bonne pop à se mettre sous la dent. Quitte à capitaliser sur le passé et à essayer de reproduire le succès d'antan, Sophie n'y va pas de main morte, nous offrant pas moins de six singles avant la sortie du disque. Le premier extrait, "Relentless Love", débarque avec tout ce qui plaît chez la Londonienne : du disco, du groove et une basse funky, tout pour que la voix de Sophie puisse évoluer dans la légèreté et l'assurance qui la définissent depuis ses débuts.
On poursuit avec le beat électropop doucement délirant de "Vertigo" où les synthés et les cordes scintillent en capturant la modernité de la pop actuelle et l'ambiance ultra-festive des années 2000. L'ivresse de la danse reste contagieuse à l'écoute de l'instru 80's de "Dolce Vita" qui évoque bien sûr la disco européenne, mais aussi le bop "Freedom Of The Night" et le très joli morceau "Taste", plus sensuel et raffiné que les premiers.
Le single "Stay On Me", co-écrit avec Selena GOMEZ, est également davantage feutré et j'ai bien aimé la douceur romantique qui s'en dégage bien qu'on ne soit pas sur le même standing que le reste des hits du disque. La vibe de "Glamorous" est incroyablement cool et Sophie fait rayonner toute sa classe vocale, tandis que "Layers" me frappe par ses synthés parfaitement dosés. En ce qui concerne "Diamond In The Dark", le groove disco-funk donne envie de danser mais je relève "Heart Sing" sur laquelle les violons et violoncelles viennent prendre part à la trame pop pour en intensifier l'impulsion.


"Time" m'a laissée assez indifférente car c'est une chanson qui n'atteint jamais son apogée et puis "Don't Know What You've Got Until It's Gone", le dernier titre, ne me convainc pas non plus totalement malgré le fait qu'on y entende la voix de Sophie plus nue et un peu moins retouchée, mais le résultat reste trop alangui pour réellement rester en mémoire. Malgré ça, Sophie ELLIS-BEXTOR reste une icône absolue des pistes de danse et partage dans Perimenopop un univers attirant qui n'en fait pas des tonnes mais promet quarante chouettes minutes d'évasion.


Note réelle : 3,5