Le 14 Février 2024 par FOUDROCK

Dernier album studio de Joni pour Asylum (label de son pote David Geffen) avant qu'elle ne parte sur le nouveau label de son pote (Geffen Records). Disque un peu à part, trop court (seulement 6 titres, car on a tous ces intermèdes inutiles et parlés de 10 ou 20 secondes), et qui constitue en effet la dernière apparition de Mingus sur un disque. De grands morceaux comme "The dry cleaner from Des Moines" ou "God must be a boogie man" font de cet album assez touchant et à l'atmosphère irremplaçable une belle expérience d'écoute.

Le 14 Février 2024 par FOUDROCK

Mon préféré de Joni, enfin mon préféré avec le précédent...et le suivant !
Mais de ces trois albums, "Hejira" est sans aucun doute le plus beau, le plus enivrant... Les trois premiers morceaux et "Hejira", notamment, sont intouchables.

Le 14 Février 2024 par FOUDROCK

Un remarquable live doté d'une très bonne qualité sonore (contrairement à ce qui est dit dans la chronique), et offrant, de plus, deux inédits en final (l'un des deux sera enregistré en studio en 1977, l'autre, "Love or money", reste inédit en studio à ce jour). J'en redemande, des albums de ce genre ! Pochette ratée, en revanche.

Le 14 Février 2024 par FOUDROCK

Quelques excellentes chansons sur la face A ("The Three great stimulants" est remarquable, "Good friends" et "Fiction" plutôt pas mal), mais la face B est une catastrophe, globalement. Un album mineur, le moins bon de la carrière de la grande Joni.

Le 14 Février 2024 par FOUDROCK

Mention pas spéciale au packaging, joli et portnawak en même temps : format de pochette 45-tours à peu près) avec le CD et le BR glissés dans de petites pochettes jetées dans la fente de la pochette principale, et qui se baladent (il aurait été mieux, je pense, de les insérer dans un carton d'à peu près le format de la pochette), livret de programme trop épais pour être glissé dans la fente et qui, lui aussi, se balade et va déformer la pochette à force...
Quant au contenu du BR, je passe, tout a été dit. La note que je donne concerne tout sauf le contenu du CD, l'album étant certes complexe et pas le plus facile d'accès du groupe, mais mis à part ça vraiment excellent.

Le 14 Février 2024 par FOUDROCK

La pochette me fait furieusement penser au "Eat A Peach" du Allman Brothers Band !

Le 14 Février 2024 par FOUDROCK

Entendu à sa sortie (oublié de venir commenter...). Je suis d'accord avec les avis les moins gentils, ce n'est vraiment pas terrible (à noter que le vinyle propose un morceau bonus occupant toute la dernière face - c'est un double vinyle -, d'une durée d'environ 10 ou 12 minutes, sans titre, non crédité, et qui n'améliore rien du tout), malgré quelques idées originales, comme les paroles de "Free Four" marmonnées en intro sur "Speak To Me", fallait y penser. Je ne dis pas qu'il fallait le faire, juste y penser.
Quelqu'un qui connaît son "TDSOTM" par coeur aura l'impression d'entendre une reprise d'un autre album, parfois, tellement l'album ne se ressemble plus. Ceux qui ne connaissent pas l'album (trois personnes dans la Nièvre, une en Aveyron et les bébés du jour) doivent passer par l'album original seulement, et oublier l'existence de celui-ci. Sinon c'est 100 000 euros d'amendes, deux ans de prison et une bise sur le front de Roger.

Le 14 Février 2024 par FOUDROCK

Je n'ai même pas envie d'écouter l'album tellement la chanson-titre, entendue plusieurs fois à la TV avant l'émission (que je ne regarde plus depuis facile 15 ou 20 ans tellement je ne suis plus en phase avec la "chanson" française actuelle ; ah, filez-moi un mur, un poteau, un fusil et Vianney, et laissez-moi viser juste...), m'insupporte. On dirait une imitation féminine de Brel teintée de Barbara, sous des aspects musicaux électro/bobo/80's-ize-baque tellement convenu que ça a déjà été entendu 34 fois entre le 1er mai 2022 et hier soir.
Entre cette chanteuse et les autres de sa génération, de son style ou d'autres style (Clara Ysé, Louane, etc), je ne sais pas qui est le/la pire. Au secours, quoi.
Il y à 20 ans on se faisait ch.er avec les chanteurs/chanteuses de la "nouvelle chanson française, ces Delerm, Fersen, Cherhal, Rose, et c'était déjà la tasse. Là, je pense qu'on touche le fond de la piscine, voire qu'on creuse pour une extension de la profondeur.
Je ne donne pas de note, on ne peut pas donner zéro, et puis, je n'ai pas entendu le truc, donc ça ne serait pas fiable.

Le 13 Février 2024 par FRAN BRANCO

Une écoute surprenante, une production sublime et un concept pensé et réalisé avec talent et conviction. Je ne suis pas du tout fan de l'original, qui débute de façon magistrale pour finir sur des titres médiocres. Cette ré-ecriture mérite une écoute attentive, si l'on veut bien faire l'effort de se concentrer sur la musique uniquement, et non sur les atours et les stéréotypes véhiculés par le référentiel historique et habituel concernant les Pink Floyd. Saluons la prise de risque par le parti pris minimaliste et le réel investissement artistique. Pas non plus un sommet musical pour autant, je lui met Un 3.5 mérité. D'autres ont été plus dithyrambiques que moi mais il faut aussi savoir rester partial. Visiblement l'œuvre de Water est clivante , au vu des différents avis au sein de NF. Tant mieux !

Le 13 Février 2024 par BLUEMASK

Après un premier essai d’initiation, Dylan commence avec ce disque une série hallucinante de chefs-d’oeuvre qui le verra évoluer à grande vitesse pour entrer à jamais dans la légende. Encore en mode folk pur et dur, tout est déja là : sa capacité à pondre et tordre des mélodies à tuer, son phrasé et sa façon de poser sa voix de chèvre, qui rendent ses textes si vivants, si visuels même pour un plouc du Berry, ses textes eux-mêmes, encore rationnels ici, mais si forts, que je decouvre encore, et son songwriting d’exception. Ce disque est d’ailleurs bourré de chansons exceptionnelles, au panthéon de l’artiste et au panthéon de la musique du XXème arrondissement, voire siècle. Au moins "Blowin", "Hard Rain", "Girl From", "Don’t Think", "Master", "Bob Dylan’s Dream", rien que ça !
Proprement iconique, simplement incontournable.

Le 13 Février 2024 par RICHARD

Télérama avant les Victoires de la Musique sur son fil devait publier 15 articles quotidiens sur cette artiste, les autres journaux n’étant pas en reste non plus, tout comme également les radios type France-Inter. Pas vraiment bon signe pour moi…Ce sont donc plutôt les mots de Marco qui m’ont poussé à franchir le pas. Très éloignées de mes chroniques, les siennes toujours ouvertes me poussent plus souvent à aller voir au-delà de mes amours musicales. Et comment dire pour demeurer diplomate. Je n’ai pas l’enthousiasme bien formulé et étayé de CROQUIGNOL. La voix me gêne particulièrement. Ceci a souvent été dit, et je conçois que c’est bien réducteur, mais sa diction me rappelle celle de Stromae. La musique se veut sans doute originale mais je n’y entends que des ambiances sonores sans âme. Une sorte de soufflet qui se dégonfle très rapidement. Ce consensus mou m’interpelle en fait. Dans la culture populaire, existe-il encore un juste milieu entre cette forme de nouvelle chanson française que l’on décrète par essence de qualité (ne pas l’aimer est être dénué de bon goût) et les mastodontes hexagonaux héros des plus jeunes qui n’ont pas cette caisse de résonance bienveillante.

Le 13 Février 2024 par CLANSMAN57

Bel album de Chanson Française à la sauce essentiellement Folk.
Un peu moins bon que le carton qui le précède, mais ça reste certainement dans le haut du panier du Francis.
Les quelques textes plus engagés me conviennent un peu moins, c'est souvent le cas avec lui, je les trouve trop "gentils", pas assez percutants.
Je le préfère dans son registre romantique.

Rien de mauvais cependant, l'ensemble se tient très bien.

Le 13 Février 2024 par CROQUIGNOL

Je connaissais pas, j’ai mis l’album par curiosité et sans conviction parce que les Victoires de la musique, c’est souvent très consensuel, disons-le comme ça. Et je fus agréablement surpris.
Le style rétro-futuriste est très bien fichu, on sent diverses influences, mais elle garde sa personnalité.
La prod est bonne aussi, mais je mets quand même un petit bémol. C’est quand même dingue, aujourd’hui, le public est tellement saturé d’autotune que j’ai l’impression que les artistes n’osent plus chanter au naturel. Alors qu’elle a un beau timbre, et c’est dommage de mettre des effets dessus.
A propos des textes, les préoccupations amoureuses d’une jeune femme de 20 ans pourraient laisser froid le mec approchant de la cinquantaine que je suis, mais pourtant, la sincérité qu’elle dégage m’a touché. En bref, une belle découverte.

Le 13 Février 2024 par BLUEMASK

Un des meilleurs albums du Loner. Sa superbe pochette représente bien l'atmosphère du disque : matin de gueule de bois sous un ciel sombre, entre désillusion et sérénité. Le disque s'ouvre sur un "Walk on" au riff lourd pour le titre le moins bon du lot. Mais ensuite, Neil Young enfile les perles avec en point d'orgue un long et final "Ambulance Blues" aussi triste que réconfortant.

Le 13 Février 2024 par RICHARD

Attention, très cher et estimé collègue post-punk ! Un focus salvateur sur ce projet fougueux un peu trop méconnu et de belles lignes ne doivent naturellement pas tout excuser :) Que les leaders des Fields et des Sisters puissent être considérés comme des 'imposteurs' vivant sur leurs très faibles acquis depuis des décennies, aucun souci, rien de plus légitime, mais mettre cet écorché talentueux de Rozz Williams dans le même sac avec ses projets aussi différents qu'intéressants (Christian Death, Shadow Project, Premature Ejaculation), je suis dans l'obligation malheureusement de dire NON !

Le 12 Février 2024 par FOUDROCK

27 minutes seulement, et une production directe, sans fioritures : Drake avec sa guitare sèche, ou un piano, et c'est tout. Un album très triste, sombre même ("Parasite" en est limite flippant, avec sa mélodie monomaniaque et son chant hanté), et d'une beauté douloureuse. Un chef d'oeuvre (de plus). Il faut écouter Nick Drake, toute sa discographie, c'est limite vital. Personnellement, quand je l'écoute, c'est la trilogie, d'un bloc, ce qui donne presque 2 heures de pur bonheur relaxant (sa voix a le pouvoir de détendre un hyperstressé).

Le 12 Février 2024 par FOUDROCK

J'ai beau donner la même note - maximale - aux trois albums, "Bryter Layter" est mon préféré de la trilogie de Drake, et pourtant, ce n'est probablement pas le meilleur. Mais c'est le plus "joyeux", lumineux ("brighter"), aventureux aussi, avec ses musiciens pop, ses choristes soul ("Poor boy"), sa trompette héroïque, son track-listing dans le désordre ("Hazey Jane II" avant "Hazey Jane I", bravo Island Records ; à moins que ça ne soit voulu par Drake, on ne le saura jamais), sa participation de John Cale, ses trois instrumentaux...
Oui, mon préféré...

Le 12 Février 2024 par FOUDROCK

Une pure splendeur bucolique, bien que franchement mélancolique (voire pire) par moments. Mais je ne peux m'empêcher de penser à une campagne anglaise sous un beau petit soleil de printemps en écoutant "Man in a shed", "Time has told me" ou "River man". Le violoncelle du bien nommé "Cello song" apporte, tout comme les percussions de "Three hours", une petite touche supplémentaire, et la couleur verte de la pochette s'associe parfaitement au contenu musical (difficile à expliquer, mais vrai).

Le 12 Février 2024 par SWISSIDOL

Un fort bon album des Anglais même si je préfère de très loin son successeur, "Defenders of the faith". Mais ne boudons pas notre plaisir : ce "Screaming for vengeance" dépote malgré une ou deux petites fautes de goût ("Pain and pleasure", "Take these chains"). 3,5/5

Le 12 Février 2024 par BLUEMASK

Très bon premier album des Cars. Il s'agit du genre de disque immédiat, empli de hits new-wave pop instantanés et empreint d'une américanitude fantasmée. Le groupe en a encore sous le pied, notamment au niveau du songwriting et de la production qui deviendra plus efficacement synthétique. Un vrai bon feel-good album qui se déguste tel quel, frais et sans prétention.