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Gibson, le rock, le rap et les musiques des "dominés"
Par STREETCLEANER
Le 20/07/2018
Le 21 Juillet 2018 par CHIPSTOUILLE

Ce qui me choque le plus dans la faillite de Gibson, c'est qu'on a encore là un exemple d'entreprise incapable de faire face à une diminution de ses ventes. 1 millions de guitares électriques par an, il y a encore un sacré gâteau à se partager, non? Ce n'est pas comme la crise de l'appareil photo argentique qui a logiquement fait couler Kodak.
A mon avis, il faut plus voir dans cet évènement l'incapacité du libéralisme/capitalisme à gérer une décroissance (voire parfois même une stabilité). Cette décroissance est avant tout le signe d'un marché saturé. On ne consomme pas des guitares électriques comme on consomme des pneus de voiture. Un instrument de musique, ça se garde, ça se revend aussi...

En 2018, il n'y a jamais eu autant de guitares électriques en circulation dans le monde.

Certes, une bonne partie prend peut-être la poussière dans des garages ou des greniers... Et ça ne change rien au reste de l'analyse que je trouve en effet pertinente, mais je pense que la guitare électrique a encore de beaux jours devant elle. Les modes changent.

Sinon, je reviens également sur cette phrase: "Le rap fut par ailleurs presque immédiatement phagocité et ingéré par le capitalisme."
Je suis loin d'être expert en la matière, mais si j'en crois le documentaire "Hip-hop Evolution" sorti sur Netflix il y a 2 ans, il a bien fallu 5 ans entre les débuts du rap et la sortie du premier single "Rapper's Delight" de SUGARHILL GANG en 1979, alors que le genre était déjà très codifié. D'après les interviews, ça a même brisé un tabou en quelque sorte. Le rap était vu comme un genre exclusivement live. Bien sûr il y avait des tas de cassettes bootlegs qui circulaient bien avant la sortie des premiers singles et albums. Mais dire que le genre a rapidement été phagocité par le capitalisme, ça me semble contradictoire avec ses origines. D'ailleurs l'un des évènements fondamentaux de la prolifération du genre est une coupure de courant à New York qui a provoqué une vague de cambriolage de boutiques vendant des platines...
C'était l'opposé du capitalisme, qui s'est vachement bien rattrapé depuis, certes.


Gibson, le rock, le rap et les musiques des "dominés"
Par STREETCLEANER
Le 20/07/2018
Le 20 Juillet 2018 par AZER

Le rock n'a jamais été une musique de "dominés", sociologiquement parlant (tant on parle de catégories somme toute très caricaturales); les Beatles ne jouaient certainement pas tant pour des révolutionnaires opprimés que pour des masses brassant les classes moyennes et bourgeoises (on se remémorera de Lennon scandant : "Pour notre prochain titre, est-ce que les gens installés dans les places les moins chères peuvent taper dans leurs mains ? Et tous les autres, agitez vos bijoux ! "), le rock progressif se destinait avant tout à un milieu d'intellectuels et d'étudiants...le rock n'est devenu revendicateur qu'avec la fin des années 70, la vague "do it yourself" prêchant effectivement un "retour" (tant le terme est relatif) à la spontanéité, la simplicité et, en un sens, la superficialité.

Le cas du rap est différent, tant il est issu d'un carcan éthnique et social bien précis; il est très vite devenu l'étandard revendicateur d'un milieu aux catégories sociales, ethniques et géographiques bien précises, comme en témoigne la concentration de n-word (le mot dont les américains non noirs ne peuvent prononcer le nom) dans les paroles; tout du moins était-ce le cas à l'origine du mouvement.

Le rap fut par ailleurs presque immédiatement phagocité et ingéré par le capitalisme; de par sa vulgarité et son matérialisme revendiqué, le rap avait tout pour lui pour séduire une très large audience jeune, fascinée par cet univers à l'apparence contestataire et fantasmatique. Les années 90 étaient déjà dominées par des projets montés de toutes pièces par les majors, tendance qui ne s'est que raffermie par la suite. La dématérialisation des supports et la disparition progressive des instruments aux profits de producteurs n'a que facilité le travail des maisons de disques, qui peuvent ainsi d'épargner de se montrer trop regardant quant aux capacités musicales et techniques des "artistes" distribués sur le marché. Récemment, POST MALONE est l'exemple criant d'un produit fabriqué de A à Z comme il en existe des centaines. La modernité a ceci en commun avec les régimes totalitaires qu'elle cherche à ingérer l'ensemble des champs d'activités de la vie politique et culturelle; un objet culturel est défini par sa durée et non sa fonction - si l'art devient un loisir et un objet de consommation, il perd son caractère intemporel et son statut d'objet culturel.



Chez Long John Silver
Par MARCO STIVELL
Le 25/03/2018
Le 27 Mars 2018 par LONG JOHN SILVER

Un concert tout simplement magique. De très belles choses sont à venir à l'Or@nge Amer, plus d'infos sur ce site, au fur et à mesure, avec en Avril deux événements les 14 et 21.


Les victoires de la musique 2018
Par BAKER
Le 26/02/2018
Le 13 Mars 2018 par BAAZBAAZ

Hé bien moi j'avais passé une bonne soirée devant ma télé ce soir-là. Que des bonnes chansons.

On devrait appeler cela "Les victoires de la vraie musique".


Les victoires de la musique 2018
Par BAKER
Le 26/02/2018
Le 26 Février 2018 par HEART OF STEELE

Merci pour ce long délire post-constructif. Cela fait déjà bien longtemps que la santé psychique de votre serviteur a été purement atomisée dans la galaxie du Vide Nonchalant du Mauvais Gout (un nom un peu long pour citer la galaxie de la Merde Musicale). Bref, c'est fendard. Surtout quand on est fan de STAR TRIQUE comme moi...


Référendum 2017
Par GEGERS
Le 14/01/2018
Le 14 Février 2018 par ERIC

Déconnez pas je viens de vous découvrir !


Référendum 2017
Par GEGERS
Le 14/01/2018
Le 14 Février 2018 par GNAP

*A priori l'île d'Iona c'est plutôt au large de l'Ecosse, en face de l'île de Mull.


Référendum 2017
Par GEGERS
Le 14/01/2018
Le 21 Janvier 2018 par LAHBARI

Keep going FP! le shutdown n'est pas pour vous!
trop de plaisir à vous lire et à faire de nouvelles découvertes!



Johnny
Par MARCO STIVELL
Le 08/12/2017
Le 12 Décembre 2017 par MARCO STIVELL

Merci beaucoup pour vos retours aimables et vos partages d'impressions, toujours passionnants.
Cet édito est le message que j'avais écrit le matin même sur ma page Facebook, il est donc plutôt personnel, mais je n'ai pas eu la force d'écrire quelque chose de plus détaché et solennel, étant alors sous le choc (et à vrai dire, c'est toujours un peu le cas !).
Il est évident qu'un départ comme celui-là, pour tout ce qu'il représente, ne se laisse pas accepter facilement.
Bien à vous.


Johnny
Par MARCO STIVELL
Le 08/12/2017
Le 11 Décembre 2017 par MUNDT

Merci Marco pour cet authentique édito. A ta liste tubesque, j'aimerais rajouter un morceau immortel et hors catégorie. Il s'agit du "Chant des Partisans" , second titre d'un EP paru en 1998. Si "Le Chant des Partisans" est bien connu, l'interprétation de Johnny est flamboyante, déclenchant une émotion intense. Bien loin des tubes, un de mes titres préférés du Jojo. Peut-être peux-tu en dire quelques mots ? Bien cordialement.


Johnny
Par MARCO STIVELL
Le 08/12/2017
Le 09 Décembre 2017 par PHILIPPE

Merci Marco pour ton édito et tout le travail abattu sur la discographie de Johnny.
Moi aussi sans être fan, je suis touché par la disparation d'un personnage et d'un artiste qui a presque 60 ans de carrière ! 60 ans c'est juste fou.

Mes premiers souvenirs de Johnny remonte à la fin des années 70 et début des années 80 lorsque le week-end nous écoutions RTL , l'émission "stop ou encore" ... des chansons comme Ma gueule, que je t'aime, j'ai oublié de vivre ou Gabrielle...

Un peu plus tard, ce sera l'émission TOP 50 sur canal et Europe 1 , avec Le chanteur abandonné, quelque chose de Tennessee ou Je te promets ...

Merci Mr Smet... on a partagé de bons moments ensemble depuis toute ces années !


Johnny
Par MARCO STIVELL
Le 08/12/2017
Le 08 Décembre 2017 par MR LARSEN

Merci Marco d'avoir rendu hommage - à ta manière - à ce bon vieux Johnny. Tu as abattu un énorme travail pour chroniquer toute la discographie de "L'idole des jeunes", c'est presque triste de le conclure par cet édito pour sa mort, mais bravo quand même et merci.
Enfant des années 1990, j'ai plus connu le Jojo d'"Allumer le feu", "Vivre pour le meilleur" ou "Marie". Je n'étais pas spécialement fan donc, mais j'aimais parfois à me refaire un titre ou deux ; étonnamment, ma préférence s'établissait finalement le plus souvent sur la période allant de la seconde moitié des 70's ("J'ai oublié de vivre", "Elle m'oublie") et bien sûr vers les hits des 80's ("Quelque chose de Tennessee", "L'Envie", "Mirador"). Forcément, ces titres refont surface aujourd'hui, à l'annonce de sa disparition. Avec le désagréable sentiment qu'on n'entendra plus cette voix caractéristique du rockeur au grand cœur. Dommage.
Salut l'artiste !


Le jour de la mort de Johnny
Par GEGERS
Le 15/09/2012
Le 06 Décembre 2017 par POWERBEAUF

Ben voila, on y est...


Let There Be Rock
Par LONG JOHN SILVER
Le 20/11/2017
Le 23 Novembre 2017 par JASPER LEE POP

Ça fait quelque chose. Back in Black a tout déclenché pour moi. C'est mon grand frère qui l'avait acheté à sa sortie et dès qu'il quittait la maison je fonçais en planque mettre la rondelle sur la platine du salon. En planque parce que voulant garder encore secret le plaisir intense que me procurait l'écoute de cette musique-là. L'image que je retiendrai de Malcolm Young, c'est une séquence extraite de Let There Be Rock, ce formidable concert/documentaire captant AC/DC lors d'une prestation au Pavillon de Paris en 1979. Un peu avant de monter sur scène, Malcolm se dirige goguenard dans les sanitaires une binouze à la main. Il se lave les mains puis ôte sa tenue de ville, un maillot de corps bleu pour enfiler sa tenue de scène, un maillot de corps noir. L'homme était simple. Et déterminé. Le capitaine de l'industrie AC/DC (parce que c'en est une), c'était lui et ceux qui ne se conformaient pas à sa vision ne faisaient pas de vieux os (Dave et Mark Evans, aucun lien de parenté). Parce qu'on ne plaisante pas quand on plaque des accords sur une Gretsh semi-hollow montée avec des cordes à tirant 12-58. Brian Johnson qui allait se poster à côté de lui pendant le final tellurique de "Let There Be Rock" confiait qu'il flinguait deux médiators pendant le morceau. Non, Malcolm Young ne plaisantait pas avec le rock.


Let There Be Rock
Par LONG JOHN SILVER
Le 20/11/2017
Le 21 Novembre 2017 par LA GRIOTTE

Ben, ce qu'il y a de bien quand l'un d'eux trépasse c'est que sa musique remplit l'espace pendant de longues heures et que je joue des pinceaux mieux que jamais, histoire de leur faire un petit coucou le temps qu'ils plient vraiment bagage !

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