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MELTING POT  |  STUDIO

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The CLASH - London Calling (1979)
Par RAMON PEREZ le 1er Septembre 2022          Consultée 468 fois

Sans déc, il y aurait une thèse à écrire sur le lien réciproque entre The CLASH et le punk. Mais nous devrons aller plus vite, c’est une kro-express. Aussi commençons par dire que cette idée avançant que les CLASH auraient surtout été punks sur leur premier album (éventuellement sur leur méconnu et pourtant estimable deuxième), pour séduisante qu’elle soit, est un peu courte. Elle laisse en effet de côté une caractéristique importante de ce groupe qui était une différence d’approche immense entre la scène et les disques. Les concerts étaient le lieu de la déflagration électrique simple et directe associée depuis cette époque au punk-rock. Le studio, c’était autre chose, les quelques traces disponibles montrent bien le fossé entre les différentes versions. Ainsi, le véritable album punk de CLASH pourrait-il bien être From Here to Eternity, qui aurait sans doute effectivement mérité davantage cette photo issue de l’énergie live du groupe.

Alors, London Calling, c’est du punk ? Tu sais déjà qu’on peut répondre oui et non à cette question. Filons la métaphore classique : le punk des origines fut une explosion. Il a bouillonné en 75-76 puis pété en 77. Pour spectaculaire qu’elle soit, ce n’est pourtant pas l’éphémère boule de feu qui compte, mais bien l’effet de souffle. C’est là que London Calling intervient. Nous sommes en 79 et tout le monde se rend bien compte que, de façon générale, la flamme s’est consumée. Les PISTOLS ont déjà mis la clé sous la porte, de même que pas mal de leurs contemporains. Les autres cherchent la porte de sortie vers une suite intéressante. Malheureusement, une grande partie empruntera celle les menant vers la New-Wave. Ce n’est qu’ensuite qu’arriveront les puristes, étendard "Punk’s not dead" largement brandi, fixant pour de bon ce que doit être musicalement le punk-rock (certains créant au passage le hardcore, un peu de la même manière que le hard-rock était apparu derrière le virage pop du rock).

En 79 on en est encore à défricher. 77 avait fait voler en éclat les portes et les fenêtres. A partir de London Calling, CLASH est le groupe qui fait tomber ce qu’il reste des murs ; c’est ce qui fait de lui un groupe majeur. Un peu de la même manière que les BEATLES avaient fait exploser les frontières du rock en leur temps. Si l’on s’aventure dans la discographie de ces derniers en pensant entendre le rock’n roll ultime, on a de grosses chances d’être déçu tant il y a bien mieux à écouter dans ce style précis. Mais on passe à côté de l’essentiel qui est précisément qu’ils ont dépassé ce style pour créer de nombreux ponts vers d’autres mouvements.

De même pour les CLASH, on trouvera évidemment bien plus efficace musicalement, soit du côté du punk-rock classique, soit de celui des groupes ayant exploré plus loin les pistes à peine ouvertes par Joe Strummer et les siens. Mais il y manquera forcément quelque chose, cette intuition des pionniers, l’énergie de ceux qui vivent quelque chose au moment précis où il faut le vivre. Le reste est affaire de goût. Bien sûr, il y a des faiblesses dans ce disque, mais c’est aussi pour cela qu’il est grand. Pour ce refus obstiné de la perfection. Pour ce qui me concerne, j’adhère totalement à la démarche, au style de Strummer ainsi qu’à l’esprit général des CLASH. Ecouter ce disque reste un plaisir immédiat. La seule réserve que j’émettrai n’en est pas une : c’est qu’ils sont allés encore plus loin, jusqu’au bout de leur idée, avec Sandinista qui est celui que je garde s’il n’en faut qu’un, ce qui est du reste une idée bien étrange, surtout concernant un groupe ayant autant influencé ses successeurs, ce qui reste probablement, au-delà même de leurs cinq excellents disques, leur principal apport au mouvement punk.

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   (3 chroniques)



- Joe Strummer (chant, guitare)
- Mick Jones (guitare, piano, chant)
- Paul Simonon (basse, chant)
- Topper Headon (batterie, percussions)
- Irish Horns (séction de cuivres)


1. London Calling
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9. Clampdown
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