Yo ! Que nous dit donc la nouvelle trouvaille marketing du modeste Kanye West ? Ses tares complexives vous sauteront immédiatement à la gueule : mais ouais mattez donc cette tof de couv certes enrubannée dans un grand cadre romantico-délavé. Le black goguenard , la bouteille de tord boyaux maison -encore que le disque parle beaucoup de « Ass », ça pourrait être de la vaseline- , qui se tape un ange blanc… Quand je pense qu’on s’émouvait des pratiques soit disant « affolantes » du roi de la Pop… Bref… Ya de la zique dans le plan communication.
Premier constat, le gonze a une pôvre voix: comparez plutôt à un Ice-T ou à un Dr Dre, ça fait rappeur du pauvre. Mais il s’est entouré d’une multitude de ses jeunes pairs. Les « featuring » sont partout.

La musique s’écoute pourtant bien : d’un trait, sans surprise particulière ni saute d’humeur, c’est calibré, pop, mainstream, et je vous parie un pot de miel à la lavande alsacienne que ça atteindra les premières places du top. J’aime les chœurs de « POWER » ainsi que la puissance de « Dark fantasy ». L’ambiance Rocky de « All of the lights ». L’ambiance noirâtre de « Runaway ». Et voila… Pas de quoi révolutionner la face de la musique… La mélodie de « Hell of a life » rappellera aux plus anciens un certain morceau de Black Sabbath. Mais c’est plus du Marketing que de la musique.