Cet album est-il different des autres ? En fait non, dans le sens où leurs 2 premiers albums Wishbone Ash et Pilgrimage sont plus hard et bluesy, au son brut et sec. Argus marque plutôt le gros changement du style du groupe, plus soigné et calme. Ce qui fait que cet album est plus réussi que d'autres et un de leurs meilleurs, sinon le meilleur, c'est la qualité de la production.

Merci à tous pour vos réponses, je vais suivre vos conseils :)

La période de WISHBONE ASH que je préfère est celle avec Laurie Wisefield, de 1974 à 1982.
De cette période, There's The Rub (1974), New England (1976), Just Testing (1980) et Number The Brave (1981) sont d'excellents albums, très mélodiques, et plus rock, plus dynamiques que la première période de WISBHBONE ASH.
Les albums Locked In (1976) et Front Page News (1977) sont tout à fait recommandables aussi - oui oui, j'aime bien les délires "country" sur Locked In... ! Il n'y a que No Smoke Without Fire (1978) que je n'aime pas trop, assez mou, et peu de compos marquantes.
Je ne possède malheureusement pas encore Twin Barrels Burning (1982), avec Trevor Bolder à la basse. Et l'album "Raw To The Bone" (1985), est moyen, un album AOR dont j'ai eu bien du mal à retenir le contenu.

Le lien avec la carrière d'URIAH HEEP et de WISHBONE ASH est logique car les 2 groupes ont eu tendance à changer de musiciens très régulièrement à cette époque, et WISHBONE ASH a même successivement récupéré les anciens bassistes d'URIAH HEEP, John Wetton puis Trevor Bolder.

Sur "Raw To The Bone", Mervyn Spence a un timbre de voix ultra-maniéré. Mervyn Spence est un chanteur compétent dans le style AOR, mais son timbre de voix et ses trémolos incessants finissent par devenir pénibles. Pas de doute, on voit bien que WISHBONE ASH, en 1985, avait beaucoup écouté les SURVIVORS ou JOURNEY (avec l'infâme Steve Perry au micro).

Le Live Dates 1 est évidemment indispensable, un best-of live idéal de WISHBONE ASH première époque.
Mais je trouve même le Live Dates 2 encore plus impressionnant - ce live que j'ai enfin pu acquérir récemment en CD, est vraiment excellent.
Sur Live Dates 2, le line-up de l'époque Laurie Wisefield était au top, pour la tournée Just Testing. Le bassiste Martin Turner a une voix chaude gorgée de feeling sur ce live, et à mon avis, Martin Turner manquera beaucoup au groupe, et surtout il manque beaucoup au groupe actuellement... !
Même si, au début des années 80, son remplaçant John Wetton fera sensation sur "Number The Brave"... !

A noter qu'après la tournée "Raw To The Bone", WISHBONE ASH finira par se séparer une première fois et Laurie Wisefield deviendra le guitariste de... Tina Turner ! (aucun lien avec Ted Turner et Martin Turner bien sûr !).
Voilà, je termine pour dire que je préfère parler d'URIAH HEEP et de WISHBONE ASH et de DEEP PURPLE, que du Heep, du Ash, de Purple, du Zep & co...

@J-P

Les albums de WISHBONE ASH qui se rapprocheraient le plus de Argus sont à mon sens, leurs deux premiers: Wishbone Ash (1970) et Pilgrimage (1971) et dans une moindre mesure Wishbone Four (1973) plus le Live Dates (1973) mais rien étonnant à cela car le guitariste/chanteur Ted Turner qui était présent dans tous ces premiers enregistrements, amenait beaucoup cette touche blues-rock aux compos du groupe, mais ce serait une erreur de ne pas aller plus loin dans leur discographie car même si tu ne retrouveras pas le style présent dans Argus et les deux précédents, je pense qu'avec un peu d'effort, tu pourrais accrocher à quelques uns de leurs albums parus entre 1970 et 1980, car dans leur majorité ceux-ci sont valables (ce sera moins le cas par la suite).
Personnellement, j'aime beaucoup There's The Rub (1974), New England (1976) ainsi que Front Page News (1977) mais No Smoke Without Fire (1978) et Just Testing (1980) ne déméritent pas. le bon compromis pour découvrir l'avant et l'après-Argus serait peut-être les deux albums en public: Live Dates (1973) et Live Dates Volume Two (1980)

Perso j'ai découvert le groupe avec "Just Testing" très bien présenté par Erwin dans la chronique présente sur ce site. Il est plus "dynamique" et varié que "Argus" (album que j'aime beaucoup aussi cependant), tu y entends du rock, du hard rock, des trucs un peu funky, des ballades un peu planantes et quelques sonorités un peu new wave, parfait pour découvrir le ASH je pense...

there's the rubb est pas mal non plus.

Je te propose de jeter une, voire deux, oreille(s) sur le Live de 1973, Live Dates, au son très propre et ainsi tu auras un panel assez large des directions prises par le groupe. Du rock mélodique, du rock plus hargneux au Prog tu auras droit. Ensuite les chroniques d'Erwin sont là pour te permettre d'entrer davantage dans le détail des albums, personnellement je les aime tous (du moins ceux que j'ai, c'est à dire jusqu'à l'opus 1985 inclus) avec une préférence pour Pilgrimage.

un ami a des k7 enregistré dans les années 80 de vinyl (funk, disco, etc) (vinyl en bon état sur des k7 de bonne qualité) entre ça et un fichier mp3 compressé et au son tout déformé je prefere 1000 fois l'époque des vinyl copié sur cassette vierge.

@baker : j'ai déjà copié pas mal de CD à une époque et je peux dire que j'ai jamais trouvé le cd copié parfaitement identique à l'originale même gravé "lentement".

@kingbee non pas eternel comme tout support mais j'ai des cd qui datent des années fin 80 passé des centaines de fois une époque et toujours intact, ça saute jamais à la lecture (et je suis pas le plus soigneux du monde). tant qu'on le fait pas tomber ou qu'on le pose pas sur la face de lecture sur une table sale etc, normalement ça se conserve longtemps.

Je rejoins un de nos lecteurs pour les faces : on empilait les disques et ça permettait d'écouter les faces 1 et 2 de façon enquillée (puis les faces 3 et 4).

C'était génial ce système. Pour rayer les disques prématurément on n'a jamais trouvé mieux.

Sinon plus ça va plus je me rends compte que le CD, malgré son aspect fragile et même bien plus fragile qu'on pense (certains commencent à roter hélas, et encore je parle pas des DVD), a bien des qualités dont une qui me semble indispensable à l'heure où on commence à voir des oeuvres disparaitre corps et âme : on peut très facilement faire une copie parfaite et totalement identique d'un CD, chose plus délicate à faire sur un vinyl et encore moins sur une K7.

J'aime toujours écouter des vinyls mais curieusement, maintenant que "tout le monde s'y met", ça me parle un peu moins. Mon côté vieux con rebelle de mes glaouïs, sûrement.

Ca ou le prix qui a QUADRUPLE entre 1998 et maintenant.

Le vinyle est formidable mais le CD demeure une référence pour l'écoute Hi-Fi, notamment pour les amateurs de classique. Le son est plus pur (et plus froid), voilà tout.

Sans compter qu'un vinyle abîmé (ou si le diamant est usé) sonnera très mal. Le CD, lui, ne connait pas de baisse de qualité du son : la qualité d'écoute dure jusqu'à qu'il soit trop rayé et donc inutilisable (en somme c'est tout ou rien).

Le "CD bashing" actuel est tout autant un effet de mode que l'a été l'abandon du vinyle. Moi je milite pour qu'on ait le choix, y compris la cassette qui revient à la marge, avec un son très chaud, très rond et opposé au CD.

Et quoi qu'il en soit un fichier numérique au format WAV ou FLAC vaut largement ces supports, d'autant que le matériel d'écoute s'est adapté.

Oui mais les vinyles de maintenant, ce sont bien des CD gravés sur vinyl, non ? Y a-t-il vraiment un intérêt, en dehors de la pochette plus grande ? J'écoute mes CD sur une mini chaîne puis je les range dans un meuble (à l'abri de la chaleur et de la lumière donc), pas de problème pour le moment.

Le CD n'a pas une éternelle durée de vie. En dehors des rayures lors du rangement dans sa boite cristal ou de l'écoute de divers postes mobiles (mini chaine ou poste radio, les principaux effets négatifs sont la lumière et les sources de chaleur.

Le CD est sorti à une époque où l'industrie du disque et les fabricants avaient besoin qu'on renouvelle le matériel via un changement de process.
Aujour'hui, certains comme moi reviennent de plus en plus vers le vinyle.

C'est vrai qu'on trouve des rayures sur le cd, même lorsqu'on y fait hyper attention, c'est à se demander d'où ça vient et c'est rageant.
J'ai constaté un truc avec ceux qui prennent des rayures: je les emmenais dans la voiture.
Je me demande s'ils ne rayent pas plus vite dans le lecteur auto radio, à cause des bosses et autres trous sur la route.
Perso, j'évite de les emmener dans la voiture depuis ce constat, j'ai une pochette avec des exemplaires gravés, qui rayent et sautent à un moment donné, mais je préfère.
Ceux que je passe seulement sur la chaîne n'ont aucun problème de rayures en tout cas.

@ Bruduv
Merci pour cette explication, en effet cela semble cohérent.

# François

"Si le vinyl était si bien, pourquoi est-on passé au CD ?"

Simple : cela a permis de revendre tout un tas d'albums, de faire tourner le commerce, c'est une affaire de gros sous, quant à la qualité d'écoute je te renvoie à l'interview donnée par JM Jarre pour Libération avec notamment ceci : "Dès le départ, on savait que c’était qualitativement moins bon que le vinyle, on nous enfumait et ça a continué avec le mp3, qui est encore pire que le CD."

Du point de vue de la longévité, je suis soigneux avec mes CD, pourtant je constate des rayures sur bon nombre d'entre eux, de plus ils sautent voire ne passent plus du tout.

Oui le vinyle est encombrant, chacun fait comme il lui convient. Aujourd'hui on ne trouve plus de lecteurs CD dans les voitures et sur certains ordinateurs, ce que je déplore malgré tout.

Toute une artillerie qui coûtait la peau des fesses et s'usait vite. Un simple tourne-disque avec partie tuner et lecteur cassette avec ampli et hauts-parleurs qui n'avaient rien à envier aux hp actuels. Il ne fallait rien de plus.

dans 60' et 70' il y avait des tourne-disques avec chargeurs et on pouvait empiler les disques A e B de la manière suivante :
* ordre de lecture
Disque B en haut Disque A en haut
face 2 ** face 4 ****
face 3 après retournmnt face 1
Disque A en bas Disque B en Bas
face 1 * face 3 ***
face 4 Face 2

Si le vinyl était si bien, pourquoi est-on passé au CD ?
Si le CD était si bien, pourquoi repasse-t-on au vinyl ?
@Long John Silver : est-ce à dire que la durée de vie des CD n'est pas illimitée (pour qui s'en sert soigneusement) ? Personnellement, je n'ai pas succombé au retour en grâce du vinyl, qui est je trouve un support trop encombrant et contraignant.

Personnellement, je possède des vinyles qui comptent des dizaines d'années d'existence et ils sont toujours en bon état, voire en très bon état, il suffit de les nettoyer (je ne vais pas m'étendre ici sur les différentes méthodes efficaces). Ce support me semble plus fiable que le CD par exemple, lequel chauffe énormément à chaque passage. Quant au tout numérique, bah rien ne démontre encore sa pérennité, c'est aussi un pari sur l'avenir.

Non pas pour être a la pointe mais surtout pour conserver l'état du vinyl qui dieu sait a quel vitesse ca se deteriore

@long silver john : Oui mais bon on est à l'ère du numérique. Si j'achète ou écoute un vinyl, je ne le fais qu'une fois, soit quand je l'enregistre sur disque dur en format sans perte.

Ah !!! C'est une grosse blague que tu retrouves sur plein d'éditions US des doubles albums en vinyle. Ça t'oblige à être encore plus actif puisque tu déballes le 1er vinyle et en fin de face le 2e. En tout cas si tu veux suivre le fil établi par l'artiste. C'est pénible et cela se vérifie sur un nombre incalculable d'albums doubles.

Bonjour,

Suite à la question, je suis allé farfouiller dans les CD du jeu, et on retrouve deux types de fichiers audio :
- les fichiers en .mus, lisibles par MakeMusic Finale ;
- les fichiers en .acm, qu'on peut lire avec Winamp.

Bonjour,

À ma connaissance, le seul lien concret entre Fripp et le cinéma, outre des utilisations de morceaux de King Crimson ici et là, est le projet de remake d'Alphaville : à la fin des années 70, on prévoyait de refaire le film culte de Godard avec Fripp et Debbie Harry dans les rôles principaux. Mais c'est tout, et bien loin de l'horreur.

Mais c'est vrai que The Gates of Paradise est une parfaite BO de film d'horreur

@Aigle Blanc.
Oui, après vérification, c'est vrai !

Fred : Tu commets une erreur lorsque tu mentionnes les origines bretonnes d'Etienne DAHO. Le chanteur est né à Oran en Algérie et il n'y a pas dans sa famille à ma connaissance d'origine bretonne.
En revanche, ce qui est certain, c'est que lorsqu'il a été obligé, enfant, de quitter l'Algérie pour échapper au conflit, il a rejoint Rennes où il a suivi ses études. Etienne DAHo est donc breton d'adoption pour ainsi dire, pas breton de souche.

C'est vrai que la marinière... Jean-Paul Gaultier, tout ça... :-)

Je ne suis pas d'accord. Etienne est bisexuel, Gahan hétérosexuel, et je trouve que cela se reflète beaucoup dans leur paraître : Daho est plus efféminé, alors que Gahan est beaucoup plus viril, que ce soit dans son attitude ou son chant.
Très peu de rapports, donc, pour moi.
Si ressemblance physique il y a, elle est tout simplement génétique. Daho est breton, ses ancêtres viennent donc de Grande-Bretagne et partagent sans doute quelques gênes en commun avec Gahan, quoique ce dernier possède du sang malaisien de part son père.
Je trouve que Daho partage davantage avec Martin L Gore, de part de côté "minet", justement. A noter que Daho est par ailleurs un type très bien, tolérant et pas du tout sectaire : les deux autres, je ne sais pas.

Sur cette pochette, il ressemble aussi un peu à Marc Almond, non ?

Merci pour vos réponses !

Musicalement parlant, il est indéniable que Dave GAHAN fait plus preuve d'agressivité dans son chant que DAHO. Surtout à partir des années 90, période sombre et torturée pour DEPECHE MODE (avec les albums incontournables que l'on connaît).

En tout cas, ça leur va bien.
Je ne savais pas pour Morrissey.
Le méconnu Sven Friedrich de Zeraphine en ferait un topissime aussi.
L'ex Dreadful Shadows a un timbre qui évoque pas mal Gahan, je pense que ça pourrait te convenir, Richard, si tu ne connais pas déjà.
Surtout l'album "Traumaworld" de 2003 qui contient par ailleurs une reprise de "In Your Room", que je trouve meilleure que l'originale.

C'est vrai, ces deux artistes essentiels possèdent une sensualité évidente. Il suffit de voir Gahan en concert pour que ce sentiment soit facilement conforté.
Pour le statut d'icône gay à l'instar d'un Bowie ou d'un Morrissey, je crois que c'est déjà le cas.

Oui, c'est vrai, ils se ressemblent beaucoup, j'y ai déjà pensé aussi.
Ils dégagent tous deux un côté féminin, dans leurs manières, je trouve.
Un poil plus viril pour Gahan peut-être.
Ils feraient de bonnes icônes gays à mes yeux.
(A prendre pour un compliment!)

Pour l'apparence physique et la prestance, en effet, Etienne Daho et Dave Gahan entretiennent quelques similitudes. Mais pour le reste, beaucoup de différences les opposent : Etienne Daho a réussi une riche carrière en solo, là où Gahan a échoué à exister en dehors de Depeche Mode. L'esprit torturé de D. Gahan, dans son désir jusqu'au-boutiste de devenir une icône du rock, avec tous les excès que cela suppose en terme de drogues diverses et de spleen affiché sur scène, E. Daho ne le partage pas du tout, lui qui se méfie comme de la peste du spleen et qui déteste afficher ses tourments intérieurs.
Musicalement, les deux hommes sont plutôt proches il est vrai, développant tous les deux une pop-rock fortement mâtinée d'électro.
J'insiste : Daho a réussi sa carrière en solo là où Gahan se voit condamné à demeurer le frontman de Depeche Mode. Attention, j'adore Depeche Mode et je trouve Gahan un fantastique showman. Leurs voix sont très différentes, opposées même : celle de Daho murmure sur un timbre clair et sans apprêt. Gahan lui joue avec plus de sophistication de son timbre vocal aux graves veloutées et aux accents mâle. Celle de Daho est plus féminine en somme.

Bonjour,

Il existe des tas d’enregistrements uniquement instrumentaux intitulés "West Side Story Symphonic Dances", dont un dirigé par Bernstein himself. Je recommande aussi celui gravé par Michael Tilson Thomas chez DG.
Un autre aussi enregistré par les frangines Labèque, 2 pianos et percussions, un petit régal.

Bonjour,

A ma connaissance, c'est toujours avec des chants.

Oui, Internet a vraiment tout tué...

Depus déjà des années, c'est une réalité, les groupes misent plus sur les tournées et les concerts en général qu'auparavant. Il suffit de comparer le prix des places de concerts actuellement et celui d'il y a 2,3 décennies? Cen'est pas l'inflation qui a fait ça. Ajoutons à cela les produits dérivé beaucoup plus présents aujourd'hui qu'il y a 20-30 ans. Qui n'a ps de t-shirt de son gorupe préféré maintenant, sans parler des mugs, des figurines, des gadgets etc.
Bref, on est très loin du temps où les ventes d'albums étaient le principal revenu des artistes, où il n'y avait pas besoin de sortir un album par an pour vivre dans une propriété avec piscine couverte et rouler en Ferrari.

Du moment que tout est bien géré du point de vue financier entre le groupe et le producteur, et notamment les royalties, il y a moyen de se faire des pepet sans avoir besoin de sortir un album par an. il y a même des "one hit wonder" qui vivent que de leur chanson, ça s'est déjà vu.

James Maynard Keenan officie également dans A PERFECT CIRCLE et dans le collectif à géométrie variable PUSCIFER. Il est en outre propriétaire de plusieurs vignobles dans l'Arizona et a des parts dans plusieurs restaurants (et un food truck qui fait des pizzas. Si, si!). Il a également rédigé comme tout le monde son autobiographie qui s'est bien vendue. Les autres musiciens sont effectivement moins actifs (Adam Jones fait de la photo et des arts visuels) mais le groupe est un bon vendeur de disques et signe à quatre la musique de la grande majorité de leurs titres, ce qui assure des droits d'auteur démocratiques pour tous. Et puis surtout, TOOL fait de grosses tournées et est tête d'affiche dans les festivals. Pas de soucis à se faire pour leurs comptes en banque.

Hm de l’intermittence de luxe vu leurs ventes, ce que l'on appelle royalties...

Si le présent album s'est bien vendu, ils devraient être tranquilles pour un moment:)

Mon très grand ami Maynard James Keenan est dans A Perfect Circle pour arrondir ses fins de mois et mettre de l'argent de côté pour se payer un jour un charisme vocal #bestfriendsforever.

Mais pour les autres, c'est une bonne question ! Sachant que l'album a été n°1 aux USA et qu'ils ont rempli les salles où ils se sont produits, peut-être cela a-t-il suffi à les faire subsister, ça et les royalties car les albums précédents ont je crois continué à se vendre sur la durée.

Parmi les recommandables: Lamb, notamment ses 3 premiers albums; puis Smith & Mighty "Bass Is Maternal"; Cibo Matto "Viva! La Woman"; Monk & Canatella "Care In The Community"; Formica Blues "Mono"; Sneaker Pimps "Becoming X"; Bowery Electric "Lushlife".
Evidement, s'ils n'ont pas eu l'aura d'un Massive Attack ou d'un Portishead, ce n'est pas pour rien.

Le magnifique "Big Calm" de Morcheeba.
Il est assez varié, très qualitatif et beaucoup moins morose que la moyenne dans ce style.

Pas fan de Trip Hop en général, j'adore Archive, mais aussi Elbow avec l'album "Build a Rocket Boys!" en particulier

L'album "flying away" de SMOKE CITY mérite l'écoute.
Mélange de world music/trip hop (terme fourre tout d'ailleurs),jazz, dans une ambiance très sensuelle.

Qu'entend-on par "trip-hop" finalement ? Cette étiquette, comme tant d'autres (big beat ? french touch ? post rock ?), me semble bien artificielle et préfabriquée... Ceci dit, on pourra trouver ce genre de morceaux (voix vaguement soul sur rythmes alanguis, ambiance urbaine et mélancolique) dans les albums des années 90 de groupes comme Gus Gus, Nightmares On Wax, The Aloof...

Tape aussi une oreille sur l'album "The man in the shadow" du groupe SNOOZE , pour moi un must (ça date de 1997 !).
Les 2 premiers albums de HOOVERPHONIC sont assez sympas aussi (les 2 premiers, hein, avant qu'ils ne prennent un virage nettement plus pop).
Et effectivement, les albums de TRICKY renferment leurs lots de pépites...

Ca alors... personne ne cite Sneaker Pimps... Leur album "Bloodsport" est une bombe. Et puis Unkle alors ? Peut-être le meilleur groupe de Trip Hop actuel !!! Ceux cités précédemment sont trop marketing (à part peut-être Portishead) pour être honnêtes (même si j'adore Massive Attack). Bref, bonnes ecoutes !

Un groupe comme Earthling peut t'intéresser. Ils ne sont pas très connus, mais les deux albums qu'ils ont sorti sont particulièrement recommandables (Radar et Humandust). Il y aussi le premier album de Goldfrapp, même si je n'ai jamais écouté celui-ci.

Essaye donc les albums de Tricky, qui fut membre de Massive Attack jusqu'en 1994, en particulier les deux premiers, Nearly God et Pre-Millennium Tension.

Sinon, je connais de réputation Chinese Man, que je n'ai jamais vraiment eu le temps d'approfondir, mais qui n'est pas mal du tout à première vue, même si ils partent parfois vers d'autres styles au gré de leurs disques. Groupe français en plus !

Malgré tout, je ne m'y connais pas tellement en trip hop, d'autres pourront sûrement mieux t'éclairer que moi, qui ne connaît pratiquement que Massive Attack et Portishead :)

Bonne continuation à toi !

Quand je pense au groupe Fatback, ils avaietn aussi un style plutôt décontracté, passif, mais ils n'ont jamais été cité comme groupe "p-funk" donc je me demande si l'appelation "p-funk" es pas simplement une façon de ire que c'est un groupe de la "famille Cliont, Collins etc" plutôt qu'un style à part entiere.

@ huile alain

Oui, à cause de sa consommation de substances illicites. Le LSD dans un premier temps, qui comme chez le GRATEFUL DEAD est un instrument à part entière dans ces groupes permettant l'exploration de nouveaux mondes et puis le crack auquel Clinton sera accro pendant de longues années. Et toute la bande est concernée: Bootsy Collins qui s'est fait viré de chez James BROWN à cause du LSD, Tawl Ross qui quitte le groupe suite à un mauvais trip avec graves séquelles cérébrales, Eddie Hazel et ses soucis d'addictions multiples (un an de prison pour avoir agressé une hôtesse de l'air, défoncé au PCP), Tiki Fulwood accro à l'héroïne...

@jasper "doutant de ses capacite à se souvenir de quoi que e soit" pourquoi ? trop drogué ? probleme de santé ?

Anti- Coessens et Jasper délivrent la définition exacte de cette fusion.
Quoi rajouter le P-Funk provient tout simplement des lettres des 2 groupes de l'ancien coiffeur, d'un coté PARLIAMENT, FUNKADELIC de l'autre.

L'arrivée de Bootsy COLLINS (ex James BROWN) et de son frangin Phelps "Catfish"vont accentuer cette coloration.
Au fur à mesure que les produits pour paradis artificiels vont augmenter en terme de consommation, le dosage des ingrédients de Rock Psy et de Fuzz Guitar vont augmenter eux aussi.

La description du P-funk donnée par Anti-Coessens ci-dessous est plutôt juste. Ce qui me semble distinguer les formations emmenées par Clinton au sein du genre Funk est la forte dose rock (chez Funkadelic plus que chez Parliament bien que les deux entités soient à certaines périodes indiscernables l'une de l'autre) apportée par les guitaristes successifs. Eddie Hazel, Michael Hampton (a.k.a Kidd Funkadelic), "Catfish" Collins et dans une moindre mesure Garry Shider et Tawl Ross étaient des fines gachettes qui jouaient très saturé dans le lignage d'Hendrix (Hampton et Hazel surtout). Un rock au parfum psychédélique prononcé dû à la consommation considérable de drogues en tous genres et notamment synthétiques. Ça fait des années que je repousse le projet de m'atteler à la lecture des mémoires de George Clinton doutant précisément de ses capacités à se souvenir de quoi que ce soit. On rajoute les claviers de Bernie Worrell, une basse mi-spatiale, mi-aquatique, douze choristes, un vaisseau spatiale et on obtient Parliament/Funkadelic, soit le Big Bazar, La Bande à Basile, Le Martin Circus et La Compagnie Créole sous acide.

Rythmique constante sans pour autant parler de boîte à rythme, son brut comme le rock, fort jazzy loin des influences disco de la même époque, et un gros bordel de n'importe quoi pendant les chansons. Je veux dire par là des solo, des "blabla" du chanteur et autres musiciens. Pas de structure, tout est décontracté, donnant lieu à des concerts de plus de 3h avec des morceaux rallongé parfois jusqu'à une demi-heure d'impro, de solo, de "everybody say ..." de la part de Clinton et d'autres chanteurs, etc. Bref, c'est du "cool funk", le côté rasta du funk, des drogués décontractés et délirants.

Très bonne question, à laquelle je ne suis pas certain d'avoir la réponse... Elle est peut-être sur Wikipedia. Alors je dirais peut-être l'aspect délirant et "cosmique" propre à son créateur (il me semble) George Clinton (Parliament / Funkadelic) ?

Je pense que tu peux aussi te tourner vers Squarepusher, notamment son album "Hard Normal Daddy", chroniqué sur le site.

Pour moi, "Motion" et "Every Day" du Cinematic Orchestra sans hésiter, j'adore ce groupe !

Tu peux essayer de t’intéresser à "Sayag jazz machine", groupe français qui opère un bon mélange drum'n'bass-jazz très rythmé qui mérite une écoute, bien qu'ils ne sortent plus rien depuis des années.

Salut,

Je réponds des années plus tard, j'en suis désolé. Pas facile de trouver quelque chose qui soit vraiment proche d'Amon Tobin, mais je vais moi aussi faire quelques petits compléments à ces propositions (dont certaines sont déjà très bonnes):

Le sympathique "Journey Inwards" de LTJ BUKEM. Peut-être ce que j'ai ici de plus proche en termes d'ambiance. C'est plus tranquille et plus Drum N Bass.
Tu peux chercher un peu du côté de la scène Nu Jazz avec JAGA JAZZIST ("A Livingroom Hush") ou HIDDEN ORCHESTRA ("Nightwalks"). CINEMATIC ORCHESTRA est aussi une grosse référence du genre, mais je suis pour l'instant un peu moins convaincu et c'est (de ce que j'en connais) plus downtempo en permanence.

Tu peux aussi essayer Nils Petter MOLVAER en commençant par "Khmer" chroniqué sur ce site par Streetcleaner. Si tu es d'humeur plus expérimentale, SUPERSILENT est un excellent groupe et son "6" aussi chroniqué sur le site me paraît une bonne porte d'entrée.

Bonne écoute!

Bonsoir,
pour compléter les références citées ci-dessus dont je trouve le choix très pertinent (st germain, ulver, uht, hancock) j'ajouterais :
- Laurent Garnier "public outburst" (album live) (en particulier pour les titres "M bass" et "the battle")
- Robert le Magnifique
- Peshay - "Miles From Home"
- la compilation Nova Classics n°2 pour le titre "Roni Size - Heroes"
- Le 2 premiers albums du "peuple de l'herbe" : "triple zero" et "PH Test Two"

dans un registre un peu plus "lounge" :
- les compilations "saint germain des près" (le vol. 1 en particulier avec l'excellent "Megashira - at last")
- Kid Loco - "DJ Kicks"

dans un registre plus "électro/rock", un album (français !) à ranger près des Chemical Brothers et compagnie : "Rinôçérôse - installation sonore" (1999)

bonne écoute ;-)

Ce n'est pas du tout dans la même veine qu'Amon Tobin mais Perdition City d'Ulver incorpore du jazz à l'électro/trip-hop/ambient.

Je ne connais malheureusement pas Amon Tobin, mais côté Jazz, il y a l’excellent album " Stories" de Laurent de Wilde, qui pratique un jazz expérimental mélangeant jazz classique et musique électronique/électroacoustique.

Tu peux aussi écouter l'album "Future2Future" de Herbie Hancock qui contient des éléments d'électro bien intégrés au Jazz.

Bonjour,

Je ne connais pas l'artiste, mais j'ai écouté un peu les deux albums dont tu parlais et les ambiances qui s'en dégagent me rappellent certaines productions des Suédois de E.S.T.

Tu peux écouter des titres tels que le tubesque "Dodge The Dodo" ainsi que "Subway" ou même "From Gagarin's Point of View" tout trois tirés de l'excellent album "From Gagarin's Point of View".

Après tu as l'album "Pic de Pollution" du groupe français UHT qui peut correspondre à ce que tu recherches.
En mélange électro/jazz, je pense aussi au titre "Return of Kung-Fu World Champion" de la japonaise Hiromi (chroniqué sur le site). Mais là c'est un peu dans un autre registre.

J'espère que tu trouveras ton bonheur dans mes propositions.

Bonne écoute,

Teemo

Connaîs pas Amon Tobin, mais des impros jazz sur de l'électro, il y a excellent Tourist de St. Germain.

@Leo : Sur le IV : Nous sommes visiblement parmi les rares à bien aimer Good For you. Moi je trouve que ce titre a une structure franchement intéressante, mélodieuse et entraînante, son seul défaut est son aspect inachevé (il manque clairement quelque chose), par exemple après le bridge de claviers, pour varier un peu, la "hausse" du refrain, d'un demi-ton, aurait été la bienvenue, quelque chose qui fasse vraiment "décoller" le titre, or ce n'est pas le cas.
"It's a feeling" : pareil : on a une sorte de "riff" orchestral mais ça ne décolle jamais vraiment. En fait c'est ça qui pêche à mon sens, sur IV : des titres très prometteurs au premier abord, mais qui tournent souvent en rond. Dommage!

@ Nono :

Oui je suis d'accord, parmi les cinq premiers albums de TOTO, le quatre est celui que j'aime le moins mais de mon côté ce sont justement les titres extraits en singles ("Rosanna", "Make Believe", "I Won't Hold You Back" et "Africa") plus le fadasse "It's A Feeling" que j'ai toujours eu du mal à encaisser sur Toto IV ! "Waiting For Your Love" est le seul single du IV que j'apprécie !
Mis à part ce titre j'aime aussi "Good For You", "Afraid Of Love", "Lovers In The Night" et "We Made It". en fait je n'apprécie que la moitié de l'album !
Pour Fahrenheit je suis du même avis, c'est un album avachi et inintéressant.
Le surestimé The Seventh One est certainement un peu plus alerte par instants mais pour moi la prod et les compos sonnent trop 'variétoche' pour me plaire, donc au final il me fait le même effet que Fahrenheit.
J'avais écouté vite fait Tambu par curiosité à sa sortie mais je dois dire que celui-ci ne m'a fait aucun effet également donc j'ai laissé tombé TOTO.
Sinon je sauve "Tale Of a Man", "Mrs. Johnson", "Miss Sun" et "Love Is A Man's World" sur la compile Toto XX: 1977-1997 (comme par hasard, que des titres de la fin des années 70 sur cette compile d'inédits !)

Oui c'est Night And Day, et non Night life autant pour moi.

@Leo :
Pour ma part, j'adore les 3 premiers. Ensuite, je saute directement à Isolation (un de mes préférés), puis à 7th one. J'aime bien Kingdom (que j'ai mis du temps à apprécier). Tambu n'est pas mal. J'adore Mindfields, j'aime bien "Fallong in between" et enfin leur dernier opus, "XIV", est une tuerie, vraiment un de leurs meilleurs !
Quant à ceux que je n'aime pas : Ca peut paraître incroyable mais c'est le cas de "IV" (que je trouve assez insipide et inconstant en dehors des "tubes") ainsi que Fahrenheit, terriblement mou et insipide je trouve.

@ Nono :

Je t'avoue que je ne suis pas un fervent adepte de TOTO, ayant décroché à partir de l'album Fahrenheit et du suivant The Seventh One qui sont deux albums qui ne m'ont jamais emballé. j'écoute donc essentiellement les cinq premiers 33 tours du groupe plus la compilation d'inédits Toto XX: 1977-1997 à l'occasion.
Sinon l'album de TOTO que je préfère parmi ceux que j'ai cité est sans conteste ce Turn Back qui est probablement le plus rock d'entre tous avec une production très crue et des morceaux carrés qui vont à l'essentiel.

@LEO : Toto = le meilleur remède au confinement !
En ce moment je me réécoute Mindfields", album souvent boudé mais que moi je trouve être une très belle réussite ! Je n'arrive pas à comprendre pourquoi cet album est aussi mésestimé...

Je te rassure Nono (si c'est bien toi qui as laissé ce message !), tu n'as pas l'air d'être le seul à souffrir des effets secondaires du confinement puisque le dénommé rézon croyait également à une erreur de son côté ! Je le cite : "Je pense que l'erreur ne se situe pas au moment de l'enregistrement mais à la création de la version CD.
Je fais le même constat quand j'écoute l'album Night Life de Joe Jackson où avant "Steppin Out" on entend la fin de la précédente".

Là aussi, rien d'anormal d'entendre la fin du morceau précédent qui chevauche la piste suivante puisqu'il s'agit d'un fondu enchaîné !
Au fait, il s'agit de l'album Night & Day et non de Night Life ! ...mais je pense qu'il s'agissait d'un lapsus de la part de rézon . -)

Ouch... je me suis gouré de rubrique !
Merci de mettre ma précédente réponse dans la suite des réponses déjà existantes pour l'album !
Merci !!

Je crois que la suite éventuelle du style Beatles après leur séparation c'est les Wings.

à certain moment Mr Blue Sky me fait penser à un passage dans A Day In The Life des Beatles. C'est du pseudo plagiat, comme Get In Out Of My Head qui rappelle forcément Across The Universe. C'est pas du vria plagiat dans le sens qu'ils n'ont pas copié de mélodie ou d'accords mais le style (précis de certaines chansons des Beatles) oui.

À titre tout à fait personnel, je trouve que s'il y a rapprochement entre la musique d'ELO et des Beatles, ce rapprochement viendrait plus du versant pop de McCartney voire du côté de chez Harrison plutôt que chez Lennon (bien que "Can't Get It Out Of My Head" soit fort Lennonien !).

@LEO
Si je ne me trompe pas, c'est Jeff Lynne lui-même qui a affirmé que ELO avait repris les choses là où les BEATLES les avaient laissées.

Par ailleurs, il y a beaucoup de ressemblance entre le ELO de la grande période et les BEATLES. Mais c'est la musique qu'auraient fait les BEATLES s'ils avaient exploité à fond leur filon le plus Pop et le plus commercial.

ELO est un merveilleux plaisir coupable (de grande qualité) là où les BEATLES sont des génies stratosphériques.

John Lennon a plus ou moins affirmé que ELO a repris les choses là où les Beatles les avaient laissées. ce qui ne veut pas dire forcément que la musique d'ELO ressemble à celle des Beatles mais que John y retrouvait certaines caractéristiques propre à son ex-formation.

Salut,
Lennon aurait dit que ELO étaient les "fils des BEATLES".
J'ai vu ça ici :
https://en.wikipedia.org/wiki/Jeff_Lynne_and_the_Beatles

Je ne sais pas qui modifie les commentaires avant de les valider actuellement mais j'ai bien mis = 90's et pas "=90's". C'est bien d'embellir la syntaxe mais il ne faut pas que ça change le sens.

Je tiens à préciser, au sujet des albums récents (= 90's), qu'on nepeut plus vraiment parler de problème de temps : en effet, depuis les 90's, les groupes sortent de nouveaux albums tous les 3-4 ans, alors qu'autrefois chaque année ou presque, sortait un nouvel album (pire encore dans les années 60 où il fallait 2 voire 3 albums par an).

Ca me fait penser à RATM dont le premier album était une bombe, mais pour les suivants, on aurait dit un groupe voulant s'inspirer du RATM du premier album. C'était vraiment étonnant à l'époque quand j'ai découvert Evil Empire en 1995.
Ce problème tant de fois évoqué dans les chroniques d'albums semble concerner les groupes qui, après avoir sorti un chef d'oeuvre, ne savent plus quoi faire d'autre" alors que le public, lui, attend une suite aussi bonne, voire mieux. Par conséquent, le manque d'inspiration ajouté à la pression, ça donne forcément au final un album très moyen ensuite. Certains le comprennent et justement ne sortent pas d'emblée toute leurs "bonne idées" lors du premier album, mais un peu à la fois, tandis que d'autres cherchent une voie d'inspiration différente.

C'est comme Stromae : le jet (sic) de "Racine carrée" a été tellement puissant qu'on l'entend plus, le "nouveau Brel" (rires)...

Bonne question !
Une remarque préalable toutefois : concernant MGMT, leur 4ème disque "Little Dark Age" est aujourd'hui considéré comme l'un des albums importants des années 2010. C'est souvent l'un des mieux notés du groupe, et de mon point de vue c'est tout simplement un chef d'oeuvre.

Mais effectivement, il est moins surprenant que leur 1er album... J'ai pour ma part le même point de vue que toi mais pour d'autres groupes : PEARL JAM (un chef d'oeuvre puis un déclin immédiat), THERAPY?, OASIS, THE LIBERTINES évidemment...

L'inspiration n'est pas inépuisable. C'est un filon qui peut se tarir très vite, pour des raisons assez difficiles à comprendre. Certains, à l'âge de 18 ou 20 ans (dans le cas du Rock) ont une poignée de chansons géniales en tête et lâchent tout sur un unique album. Ensuite il peut y avoir la tentation de reproduire les mêmes chansons (succès, attente des fans, pressions du label...) et la difficulté à se renouveler.

Plus généralement, je pense que c'est comme pour un premier roman : quelqu'un qui accouche d'une première oeuvre met dedans tout ce qu'il a vécu, des années passées à ruminer des idées, des émotions, des mélodies, une énergie initiale qui ne se retrouve que rarement par la suite.

Cas de figure très fréquent, en effet. Appât du gain ? Choix de la facilité ? Perte d'inspiration quand on a tout donné dès le premier jet (si j'ose m'exprimer ainsi) ? Peut-être un peu de tout ça.

Le producteur ? Comme le premier album de ABC qui fut très réussit c'était aussi grâce à ce cher Trevor Horn, un des meilleur producteur de l'époque dans le genre.

Live in the shade de 1985. C'est pas le plus connu mais la version Bluray ajoute une fameuse qualité par rapport à la version DVD.

R30 est parfait, surtout en Blue Ray.

Merci de vos réponses.
R30 et Time Machine feraient t-ils doublons?...ou sont -ils complémentaires?

D'accord avec Baker et Baldrick, le top c'est R30.

Tous les lives sont géniaux, tant d'un point de vue artistique que technique. Cependant, la voix de Geddy Lee s'est dégradée depuis 2012-2013. R30 et Time Machine sont donc des choix très judicieux.

Bonjour,
Tout dépend si vous êtes regardant sur les bonus, mais si iceux ne vous intéressent pas, jetez-vous extemporanément sur la version blu-ray de R30. L'image est très jolie, le son est... disons aussi correct que possible pour un live récent de Rush, et le concert est fantastique. Par rapport à l'édition DVD, vous avez aussi le concert complet, soit environ 40 minutes (de mémoire) de plus que la version DVD.

@ Nono:
Je te cite:
"en fait les 3 derniers titres sont enchaînés, mais les "coupures" laissent entendre ce qui se passe avant à chaque début de nouveau morceau."

Mais ceci est tout à fait normal car tu dis toi-même que ce sont des morceaux enchaînés, donc il est logique d'entendre ce qui précède puisqu'il ne peut y avoir de coupure nette entre un fondu-enchaîné !

@Yuyu : Non, je persiste (désolé) : en fait les 3 derniers titres sont enchaînés, mais les "coupures" laissent entendre ce qui se passe avant à chaque début de nouveau morceau. Peut-être qu'il y a eu réédition du CD ? Moi j'ai la version initiale. Mais bref... c'est le cas pour beaucoup, beaucoup d'albums, et d'autre part c'est pas facile à expliquer textuellement...plus facile par oral !

Je pense que l'erreur ne se situe pas au moment de l'enregistrement mais à la création de la version CD.
J'ai la meme chose quand j'écoute l'album Night Life de Joe Jackson où avant Steppin Out on entend la fin de la précédente.

@nono, je ne comprends pas ton raisonnement. Sur CD comme sur vinyl, l'espace (ou pas) entre les morceaux est le même, sinon des albums comme Dark Side passeraient vite à la poubelle. L'info indiquant le numéro de la piste n'est qu'une info en binaire (je pense ? ...) lue par le lecteur cd et qui n'ajoute pas d'espace en plus dans le temps.

Etrange question !

Je ne vois pas bien ce qui est bizarre dans le fait d'avoir 2 titres enchaînés à la suite sans coupure ! C'est justement le principe du fondu-enchaîné, non ?
Quant à "l'approximation du matériel d'enregistrement de l'époque", c'est un peu du n'importe quoi ! Les musiciens de TOTO enregistraient dans les studios les plus performants, dont justement ces fameux Cherokee Studios à Los Angeles où fut enregistré l'album Turn Back. Dans son autobiographie, le producteur des Beatles George Martin a désigné les Cherokee Studios comme le meilleur studio des USA, donc pour l'approximation du matériel, on repassera !

@Yulul : en y réfléchissant : A cette époque (1980) il n'y avait pas encore les CD (du moins : de programmation numérique). Ce qui fait que les titres s'enchaînaient sans problème sur les LP, car on n'allait pas "lever l'aiguille" à la fin d'un titre pour la reposer ailleurs ! Quand on écoutait la face d'un LP c'était en entier. Alors qu'avec le CD est apparu le "découpage" par titres... d'où l'obligation de "coupure" entre les titres, même enchaînés, ce qui produit un effet bizarre quand on écoute ces titres séparément.

Certes, on n'était pas à l'ère du numérique mais on était quand même en 1980 : l'approximation due au matériel, ça n'a jamais existé en tout cas dans ce domaine. Donc oui, c'est voulu, comme c'est parfois le cas des groupes en live qui, pour maintenir l'ambiance, enchaînent des morceaux sans pause entre.

Dans un ancien site de chroniques à destination-rock, il y avait une page "ressemblances troublantes" avec une belle liste de ressemblances toutes époques confondues etc. Dommage qu'il ait fermé.

D'accord avec le Kingbee, il ne faut pas avoir peur des mots. Vintage correspond à une relecture, avec les moyens modernes, d'un son et d'arrangements qui ont existé (Jacco GARDNER, par exemple) alors que vieux fait référence au temps qui passe, tout simplement. Et en musique, le temps passe très vite.

on a aussi " On the road again " de Canned heat qui reprend le même plan blues

@kardeur -extremiste

Je me permet juste une petite reflexion: La Vintage Music est en fait une nouveauté qui tant au niveau des arrangements que de l'orchestration ou des lignes mélodiques reprend les bases et la sonorité d'un répertoire révolu. Il me semble que cette propriété se rapporte essentiellement à la Soul.
Maintenant on pourrait dire que le titre suggéré par Zejack est INTEMPOREL.

Bien à vous

hoouuu que j'aime pas le terme "vieux". Vintage à la limite passe encore, on dit plutôt "ancien". Vieux c'est quand c'est "pourri" cest "plus valable", mais dieu sait à quel point la musique est merdique actuellement.

La rythmique squelettique mais néanmoins terriblement efficace des 2 titres peut renvoyer sur l'impression de fragrances assez proches comme sur certains shuffle.
On retrouve à mon avis plus de corrélation avec "Hip Shake", variante du standard de Slim Harpo.

"Shake Your Hips" était déjà une reprise de Slim HARPO, sortie en 1966.

On a du mal, aujourd'hui, à comprendre pourquoi la chanson avait fait scandale à l'époque. Si l'on se remet dans le contexte (1979, ce n'est jamais "que" 34 ans après la fin de la 2GM, 25 ans après la fin de la guerre d'Indochine et 17 ans après la fin de la guerre d'Algérie), nombre de personnes scandalisées l'ont été parce qu'elles avaient soit combattu et vu des camarades morts au combat durant ces conflits, soit eu des membres de leurs familles décédés dans ces circonstances. Toucher à ce symbole attaché à leurs sacrifices était impensable. La fronde a commencé par les parachutistes du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pau et a gagné toutes les casernes jusqu'au moment où Gainsbourg est allé à la rencontre de ces derniers et a expliqué, avec la contrition nécessaire, ce qu'il avait fait. Résultat, la polémique s'est éteinte d'elle-même et notre trublion a eu une place d'honneur dans les popotes régimentaires, se faisant de nombreux potes parmi les militaires. Et les flics par la même occasion. Provocateur, mais pas tant que cela. Et un vrai chouette type. Il avait aussi le respect des morts aux combats.

… et pour étayer mes dires, "Aux armes…" est l'album le mieux vendu de SG (575 600 exemplaires), devant "Love on the beat" (546 100). A comparer aux 100 000 de "Melody Nelson" ou de "l'Homme à la tête de choux", aux 20 600 de "Vu de l'extérieur" (terrible échec !).

@Fred : Donc ce serait bien cela : Serge aurait été manipulé par les média (bien davantage que lui prétendait les manipuler), ils "jouaient" sur son alcoolisme chronique pour lui faire dire et faire n'importe quoi !... Il est vrai que, même si Serge était ambivalent, je ne peux pas croire en une telle dichotomie entre le type hagard, vulgaire et provocateur qu'il était à la TV, et le gentleman doux, sensible, intelligent (même à la fin) qu'il était en privé. Il y avait forcément une manipulation quelque part !

Ceci dit, SG était déjà un provocateur au début de sa carrière médiatique (« Les sucettes » en 1965, « Je t'aime, moi non plus » en 1967, « 69 année érotique »), il avait déjà ce côté sulfureux. Mais, en même temps, il s'agissait d'un personnage très ambivalent, avec un côté conservateur très marqué. Né dans les années 20, cultivé, il semblait n'avoir qu peu d'estime pour lui même et son art, qu'il qualifiait d'ailleurs de « mineur », en comparaison à la musique Classique ou à la peinture (dont il aurait aimé vivre au début de sa carrière). Il s'agissait sans aucun doute d'un être torturé et sensible, notoirement déjà porté sur l'alcool à 20 ans. Dans un premier temps musicien tourné vers le Jazz, il décide, au début des années 60, « de se lancer dans l'alimentaire », selon ses propres termes. Tout était déjà dit ! Par conséquent, Clansman57, JB n'a rien à voir avec cela, d'autant plus qu'elle l'a quitté à cause de ses excès de plus en plus marqués et parce qu'elle commençait à en avoir peur. La dérive de SG était déjà fortement entamée à cette époque, marquée par un alcoolisme chronique. Ce que Chamfort semble dire, c'est que son entourage professionnel l'aurait poussé à aller encore plus loin sur le chemin de la provoc', afin d'accéder à un plus grand succès commercial dont Gainsbourg semblait déplorer lui-même qu'il n'était pas à la hauteur de ses propres attentes. La page de Wikipédia consacrée à SG dit, je cite, dans un passage considéré comme « ne citant pas assez ses sources » que SG « offensé par les propos calomnieux dans les articles de presse à son encontre, notamment au sujet de La Marseillaise, et se sentant artiste incompris, se réfugia dans la vie des milieux noctambules et interlopes ». Évidemment, je ne suis pas d'accord avec ce passage non sourcé et largement trop hagiographique à mon avis : Gainsbourg et son entourage avaient recherché la provoc' et obtenu le succès grâce à cette chanson. L'objectif était donc atteint. Certes, SG a pu être déstabilisé par certaines critiques, mais c'est, à mon avis, la pente sur laquelle il était déjà depuis des années et sur laquelle il a été encouragé à s'engager davantage par son entourage professionnel qui a provoqué sa déchéance progressive. Le succès commercial fut d'ailleurs, et également par la suite, fulgurant en France, mais dans les conditions que l'on sait : SG était devenu une épave à la fin de sa vie, dont les médias se servaient d'ailleurs d'une manière parfaitement cynique, car sa présence sur un plateau et les frasques qui allaient en découler faisaient automatiquement monter l'audience : il s'agissait de vilement flatter le caractère voyeur du téléspectateur, qui fut d'ailleurs parfaitement assouvi, confère les épisodes du billet de 500, W.Houston, C. Ringer, les émission de Pollack etc, etc... C'est une histoire un peu triste, finalement, celle de Serge Gainsbourg. Ce qui n'en fait pas moins l'un des meilleurs auteurs de variété française à ce jour.

@FRed : Et moi j'ai des "vents mauvais" quand je bois du verlaine... Heu pardon... de la verveine.
OK... Je sors ---

@ François : Comme dit si bien Verlaine au "vent mauvais"…
Bon, allez, "je m'en vais"...

Peut-être avait-il aussi le "vin mauvais" (Ringer, Houston, le billet de banque)...

Je ne connais pas Gainsbourg sur le bout des doigts, mais lorsque je me penche sur les paroles, j'ai l'impression que c'est à partir (et après) de sa relation avec Jane Birkin qu'il a commencé à se muter en un personnage beaucoup plus sulfureux et provocateur.
On dirait qu'elle y est pour quelque chose!

@Fred, ces révélations ne me surprennent pas vraiment et confirment ce que j'imaginais : je suis quasiment certain que Gainsbourg est devenu comme ça, par influence et non de son propre-chef. Evidemment c'était un malin et il aimait titiller les gens, mais de là à se muter aussi radicalement en un double "démoniaque"... Je suis sûr que son entourage professionnel (industrie du disque notamment) l'a poussé à ça, ce qui prouve que Serge était assez influençable. Et quand il répondait aux questions concernant ce qu'il était devenu, ça semblait quelque chose qui lui échappait, comme s'il n'arrivait pas à répondre, comme si c'était "le destin". Un destin qui lui avait été élaboré par ses pairs ?...

Effectivement, Nono, et peu à peu Gainsbourg s'est muté en Gainsbarre, le roi de la provoc'. Avec l'issue que l'on connaît, hélas.
Alain Chamfort explique très bien qu'aigri devant son manque de succès commercial et poussé par son entourage professionnel de l'époque (Alain Levy…), Gainsbourg a misé sur la carte de la provoc', avec le succès commercial que l'on sait… et la déchéance progressive qui en fut le corollaire.

Et comme notre artiste a pigé que le scandale est rémunérateur, il a poursuivi après avec Evguenie Sokolov, Dieu et Juif, Lemon incest, Love on the beat, des trucs comme ça.
Il disait d'ailleurs : "Quand vous secouez un peu les gens, il en tombe plein de trucs : des papiers, de la monnaie, etc."

Provocation à la petite semaine pour faire parler de lui.
Pourquoi ? Mais rien que le titre du morceau pour commencer et son je-m'en-foutiste "Et caetera !", le rythme lascif du reggae, le ton décalé…
Rien de vraiment "subtil", juste un bon coup médiatique pour faire le "buzz" ( and "business" : rien de tel pour stimuler les ventes).

Effectivement, le fait de chanter la Marseillaise sur un rythme reggae a deplu à la droite conservative, d'autant plus que les musiciens (Sly, Robbie et les autres) étaient jamaïcains, noirs, et portant des dreadlocks. Pas leur tasse de thé.
Il y a aussi le fait que ni Gainsbourg ni les choristes ne chantent jamais le refrain en entier, mais uniquement "Aux armes, et caetera".
Or, pour l'anecdote, Gainsbourg avait acheté un manuscrit de la chanson. C'est là qu'il a découvert que Rouget de Lisle n'a écrit le refrain qu'une seule fois en entier. Dans la suite du manuscrit, il écrit... "Aux armes, et caetera", ce qui a évidemment beaucoup plu à Gainsbourg.

@Clansman57 : En fait, c'est simplement le fait d'avoir "osé" toucher à un symbole sacré (qu'on a l'habitude de chanter au garde-à-vous avec un certain recueillement) qui a fait scandale. Gainsbourg aurait pu la chanter en mode hard-rock, ou bien avec un orchestre symphonique, ou en variété, ou en fado, que ça n'aurait rien changé !
Pour Ferré c'est différent :il portait une étiquette politique bien déterminée "anti-système" donc il pouvait gueuler ce qu'il voulait, les gens s'en moquaient.

Oui, ça doit être ça, la reprise de cet hymne au caractère guerrier en mode reggae, donc décontracté...
Certaines personnes ont dû trouver ça insultant ou déplacé:)
C'est vrai que le résultat est décalé par rapport à l'originale.
Assez subtil en fait!

Merci Nono!

Non évidemment, en soi la reprise de Gainsbourg est fidèle à l'originale textuellement... mais c'est Gainsbourg le provocateur... et forcément, même avant d'avoir fait quoi que ce soit, les gens ont commencé à lui chercher des poux.
Gainsbourg savait parfaitement comment titiller tout en restant "en sécurité" : ici pas de provoc textuelle mais une adaptation reggae et une certaine ironie dans sa manière de chanter, ont suffi à faire grincer des dents (ou plutôt comme il disait : "à fait grincer des dentiers").

Je suis en train de l'écouter pendant que je te répond… Alors oui, effectivement le morceau est gravement dénaturé, habituellement les adaptations ne me gênent pas plus que ça, mais là pour le coup, ça n'apporte absolument rien au morceau… bien au contraire. Après que Jakszyk soit le pire chanteur ayant officié chez KC… je ne peux absolument pas dire, mais les quelques vidéos que j'ai pu voir par ci par là du groupe avec lui ne m'ont effectivement pas transcendé… Même si j'avais plutôt apprécié "A scarcity of miracles".
Bon en tout cas je te remercie Walter Smoke d'avoir pu éclairer ma lanterne.

Bonsoir,

En fait, "Indiscipline" voit sa partie vocale remaniée : si le texte reste le même, il est interprété de manière chantée et non plus déclamée, ce qui change clairement le morceau. Certain(e)s ont affiché leur déception de voir un morceau clairement typé "KC période Adrian Belew" retravaillé ainsi, renforçant leur impression que Jakko Jakszyk serait le pire vocaliste que le groupe ait jamais connu.