Olympia 82

Franchement pour moi pas avis négatif ,
comme dit la chronique "album joyeux et plein d'entrain " .Perso avant la sortie de l'album je
ne pensais pas qu'il serait aussi agréable à
écouter .Pour ma part j'ai acheté la version ( deluxe édition) avec 2 titres bonus qui sont réussi aussi comme toutes les chansons ...
(bon ceci est mon avis).

J'ai 23 ans et je perds mes cheveux, alors tu sais...

La boule à zéro ce n'est pas si grave. Le bémol majeur ce serait de perdre la boule.

ça s'appelle la calvitie c'est propre à beaucoup d'hommes. ça t'arrivera peut-être aussi.
avant la mode du rasage, les star (comme les autres) se laissaient pousser les cheveux restant à l'arrière plus longs (un peu comme Lagaf à sa grande époque). ça faisait un peu fou mais perso je préfère ça que la solution vers de terre.

La boule à zéro, comme tu dis, il faut avoir la tête pour, aussi : cela ne va pas à tout le monde. Et ça fait un peu cancéreux en stade terminal, cf Satriani, par exemple. Mieux vaut laisser la couronne calvitielle, dans ces cas-là.
Tiens, regard Lars Ulrich : le gars, il assume sa calvitie, je trouve ça bien, pas comme Blackmore qui porte une perruque ridicule depuis les années 70, ou Joe Lynn Turner, pareil, Stanley et Simmons idem sur scène (implants, assez ratés, dans "le civil", sinon). Les implants ? C'est donner du fric pour rien à des charlatans, à mon avis, avec des résultats assez contrastés… bon, après, quand tu fais un métier (spectacle, télé), ça peut s'entendre (PPDA, Baffie, Faugiel…). Mais rien de mieux qu'assumer, à mon sens : Meine met bien un berret !

Hey !
je ne suis pas spécialiste des cheveux, mais les perruques sont un marché florissant dans tous les genres musicaux, le prog ne provoque donc pas la chute de cheveux. Rien ne vaut une bonne boule à zéro dans ces cas là : voyez donc Obispo, Andy Powell de Wishbone Ash ou Joe Satriani... Bien mieux que JJ Goldmann, John Fahey ou Billy Gibbons
Bien à toi
Erwin

Cela s'appelle l'alopécie androgénétique, et c'est un phénomène héréditaire parfaitement naturel qui touche de 50 à 70% des hommes, à des degrés variables.
Le gène, contrairement à l'idée reçue, proviendrait de l'héritage génétique maternel.
Voilà pour te rassurer : je pense que cela n'a rien à voir avec la musique pratiquée : regarde les mecs de SAXON au tout début, leur bassiste et les gratteux…
A part ça, comment vont tes cheveux… inquiet ?

L'arrivée des années 80, lorsque que pour certains il a fallu s'adapter à l'époque en raccourcissant les chansons et la taille des cheveux (sans oublier les litres de laque et de gel "car ils le valaient bien" versés dessus) peut être une explication à cette catastrophe capillaire.

@Baker : C'est à peu près ce qui me semblait.
J'avais noté que pour cette réception l'hôte faisait tout visiter chez lui comme dans un musée et montrait des trucs totalement superflus de manière très sérieuse ("that's a musical doorbell it don't ring, I ain't kidding..." ou "portable hammock", etc.
J'imaginais le côté matérialiste de certaines personnes, mais pas une véritable satire sur les prou-prout, et en Angleterre ceux-là en tiennent une sacrée couche !

Texte à prendre au premier degré sur les prout-prout qui reçoivent leurs amis, ou amis des amis, ou amis des amis des amis, dans le seul but de leur faire admirer leur résidence secondaire, leur piscine et leur troisième épouse.

Avec de l'humour de merde qui caractérise les hypra-riches ("gaffe au cocktail, on a un peu forcé sur les fruits").

@Merci Richard !
Ce que j'aime énormément dans ce titre c'est cette dualité entre les couplets / refrains assez "candides" (à la limite un peu niais, même si le mot est trop fort), et l'intro ainsi que la fin avec un rythme alambiqué totalement différent et un feeling très acoustique.
Le final est grandiose en tout cas ! Ce mélange de guitare électrique et de guitare sèche...

Salut!
Ce très bon titre est bien sorti en single. C'est le quatrième et dernier single extrait de l'album.

@Aimé Cousteau : A propos des jeux de mots que Bowie aimait faire, il y a une vidéo hilarante où il explique avoir entendu un échange de paroles entre Little Richard et Mick Jagger, l'un reprochant à l'autre qu'il devrait se faire couper le cheveux, et le second de répondre qu'il devrait lui-même se regarder...
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=N7-7HJCXx10

faut croire que bowie aimait bien les jeu de mot. comme Aladin Sane voulant dire a lad insane.

@Derwijes : Je pense fort que la 2ème réponse est la bonne : en effet, en lisant ce poème, on constate en plus que la majorité des strophes commencent par "Let us dance" !
Il y a donc tout à parier que le texte de "Let's dance" ai été fortement influencé par A. Crowley, ce que Bowie avait déjà affirmé d'ailleurs (pas pour la chanson en particulier, mais dans son oeuvre en général). Voir par exemple "Quicksand" dans l'album "Hunk dory", où Bowie fait référence à l'ordre de la "Golden Dawn", etc.

Bonjour,

Il existe deux interprétations différentes:
Niles RODGERS dit que "serious moonlight" serait une expression de son cru pour désigner une chanson avec un bon groove que BOWIE lui aurait emprunté.

Mais selon Nicholas PEGG, biographe de Bowie et celui à l'intérieur des Daleks dans Doctor Who, Bowie se serait inspiré du poème Love to Leah d'Aleister Crowley où l'on trouve les vers: "Heat & hate of Sirius [...] moving in the moonlight"
Sirius moonlight = serious moonlight...

Salut Léo,

Ta réponse est concise et complète, merci beaucoup !

Non pas du tout. au contraire, Permanent Waves est vraiment la porte d'entrée idéale pour découvrir RUSH, qui de mon point de vue n'est pas franchement un groupe de rock progressif typique, même s'ils se sont approchés de ce genre par moments (plus particulièrement entre les albums Caress of Steel et Hemispheres).
En fait, la musique de RUSH est un amalgame de plusieurs styles musicaux suivant les époques (Hard rock, progressif, pop-rock, new wave). telle est la spécificité de la formation.
Pour simplifier, disons que les 2 premiers albums sont plus dans un style de hard rock à la Led Zep, que les 4 suivants sont un mélange de hard et de rock progressif, puis sur Permanent Waves et Moving Pictures le groupe a simplifié son propos en mélangeant son hard progressif à des sonorités plus contemporaines (en incorporant quelques touches 'reggae' comme The Police, qui fut une grande influence pour le trio à ce moment là). dès l'album Signals, les synthés prendront de plus en plus d'importance dans le son et la musique du groupe (le point culminant en sera l'album Hold Your Fire). sur Presto et Roll The Bones la balance entre claviers et guitare reste équilibrée. à partir de Counterparts (jusqu'au dernier album en studio Clockwork Angels) la guitare reviendra à l'avant-plan.
C'est juste pour schématiser, mais en gros ça te donne un aperçu de ce qu'a voulu faire la formation durant toute sa carrière: ne pas s'arrêter à une formule Ad vitam æternam.
Donc pour moi Permanent Waves et Moving Pictures sont des albums à mi-chemin entre la période 70's du groupe et ce qui suivra dans les années 80. c'est pourquoi je pense qu'ils donnent au contraire un bon aperçu de ce que peut donner la musique du trio.

@ Nono :

"des groupes entourés de musiciens de session "derrière les rideaux", c'est plus rare."

Non, le cas ABBA n'est pas isolé ! prends Roxy Music par exemple. mis à part leur premier album éponyme dans lequel on peut voir tous les musiciens dans la double pochette intérieure, tous les autres albums du groupe ne montreront que les principaux protagonistes. le bassiste d'origine Graham Simpson ayant fait ses valises peu après la parution du premier album, le poste à la basse sera dès lors fluctuant et il n'y eut pas de remplaçant officiel à Simpson. la formation faisant appel à des session men, les pochettes intérieures ne montreront désormais que ses membres d'origine ou leur remplaçant officiel, comme Eddie Jobson (le successeur de Brian Eno). John Porter (For Your Pleasure), John Gustafson (Stranded, Country Life, Siren et le live Viva!), John Wetton (Viva!) ni aucun autre bassiste de sessions par la suite, n'apparaîtront donc en photo dans les livrets de tous les 33t de Roxy Music.

Autre cas de figure: David Palmer, l'arrangeur attitré de Jethro Tull depuis leur premier album en 68, qui bien que crédité dans les pochettes, ne figurera pas sur les photos puisque pas encore membre du groupe avant l'album Songs From The Wood (fin '76-début '77). il apparaît juste en caméo sur le verso de la pochette de l'album War Child en 1974 (avec le manager du groupe Terry Ellis).

@Leo : Merci pour ta réponse. C'est aussi ce que j'imagine, mais bon je trouve dommage qu'outre les crédits notés sur les pochettes, les autres musiciens (surtout ceux de longue date) n'apparaissent jamais visuellement... Enfin, c'est comme ça.
On est relativement habitusé à avoir, d'une part, les artistes en leur nom-propre aidés par des musiciens de session, et d'autre part, les groupes apparaissant au complet. Mais des groupes entourés de musiciens de session "derrière les rideaux", c'est plus rare.

La formation fut fondée par les quatre protagonistes principaux donc à l'origine ABBA c'est bien Benny, Björn, Agnetha et Anni-Frid.
Autour d'eux, gravitait une équipe de musiciens plus ou moins fluctuante suivant les périodes.
Ainsi, la section ryhtmique composée du bassiste Rutger Gunnarsson et du batteur Ola Brunkert étaient les uniques musiciens de sessions à apparaître sur tous les albums du quatuor et également en tournée.
Le guitariste Janne Schaffer figure sur tous les 33t. à l'exception du dernier, The Visitors.
L'un des autres habitués de ses sessions, est le guitariste Lasse Wellander qui apparaît à partir de l'album éponyme ABBA (enregistré en 1974 et 1975) jusqu'au dernier inclus (The Visitors).
Autour de cette base, on retrouve d'autres participants plus ou moins occasionnels.
À cela, s'ajoute également le manager d'ABBA, Stig Anderson qui co-écrira quelques textes jusqu'au 33t. ABBA: The Album.
Au final, ABBA était donc bien un quatuor avec pour compositeurs et paroliers principaux Benny Andersson and Björn Ulvaeus sur la totalité du répertoire (à quelques rares exceptions près pour les textes, comme je l'ai mentionné ci-dessus).

@Nono : Ah oui, dans le reggae c'est pire et j'aime encore moins ! :-) Ne pourrait-on pas citer aussi le folk / country ? Toutes les musiques "roots", en fait...
OK pour Lee Hooker mais le(s)quel(s) ?
Sinon, trésor caché : Eddy Clearwater - The Chief. C'est cadeau.

@François : C'est vrai que dans le blues, tout se ressemble... à première vue, mais pas vraiment quand on y prête une oreille plus attentive.
Le blues est comme un "système" musical, coloré différemment selon ses practiciens. Un peu comme une salade composée : à la base, c'est une salade comme toutes les autres, mais cela différemment selon qu'on y ajoute différents ingrédients.
Le reggae fonctionne un peu pareil .
Pour ma part, je conseille fortement JOHN LEE HOOKER comme initiation !

Oui, ce disque, avec un guide d'explication titre par titre, car, comme ça, ça paraît vieillot, mais le style de RJ est à la fois novateur et inscrit dans une histoire.
Guide : "Jazz and blues" N° 21 + disque (distribué en kiosque en 1995) : on peut le trouver peut-être encore facilement dans des boutiques de ventes de vieux magazines.
Sinon, la collection CD "Complete Blues" : pas cher à partir de 4 euros!!), beau, complet, son extra et superbes pochettes et livret intéressant, mais en anglais : je te conseille les disques de Blind Lemon Jefferson, Blind Willie Mctell Son House, Bukka White, Leadbelly, Charley Patton, ainsi que Mississippi John Hurt (celui là est Folk, mais je ne résiste pas au fait de te le conseiller tellement c'est bon !).
Cela te fera une bonne base pour commencer ta découverte de "classic Blues". Evite le "Blues blanc" des années 60 : ils ont tout piqué aux gars que je te conseille, et n'ont pas une once de leur authenticité

Salut. Une compilation sympa en deux volumes est sortie l'an dernier : 'Confessin the Blues', supervisée par les Stones. L'avantage, c'est qu'elle couvre une palette assez large avec pas mal de bluesmen classiques. Je ne suis pas connaisseur mais ça peut être un belle porte d'entrée. Le packaging des vinyles est sympa.

Le blues, quand on a un album, on les a tous... :-) Non, je sais que ce n'est pas vrai, c'est la première impression qui vient. Mais au bout de la X-ème écoute, le déclic se produit et certains sont capables de deviner l'identité du bluesman dès les premières notes. Moi ce n'est pas ma culture et le déclic ne s'est jamais produit. De plus, certains amateurs de blues sont infects vis-à-vis des auditeurs d'autres musiques moins "nobles" à leurs oreilles : rap, électro (dance music en général) et variété.

Moi j'ai débuté par Robert Johnson par l'intermédiaire des "The Rolling Stones" Parcoure les titres qui figurent sur un de leur meilleur album (Let it Bleed) et tu trouveras le nom de R. Johnson. Keith Richards ne me contredira pas.

"Well, the blue light was my blues
and the red light was my mind
All my love's in vain"

Hello,
Difficile de faire un choix parmi les grands bluesmen.
Chronologiquement il convient de commencer par Johnson et Big Bill Broonzy.
Tu peux aussi commencer par les grands classiques : Muddy Waters,les 3 king, Buddy Guy.
Ou par les grands instrumentistes: Johnny Winter, Stevie Ray Vaughan, ou les Allison père et fils.

Je débuterais par Robert Johnson d'une part et par les albums de Johnny Winter chez Alligator, dans les années 80 "Guitar slinger" par exemple.

Merci les copains. J'ai honte il s'agit d'une erreur de recherche et de frappe (BB et B.B.). Merci d'avoir pris le temps de me répondre !

Effectivement BB KING n'est pas très présent avec seulement 4 albums chroniqués:
Blues on the bayou
Makin'love is good for you
One kind favor
Live at the Regal

Parmi les nombreux disques du guitariste valant le détour je propose
Confessin' the blues gravé en 65 sauf 1 morceau

Completely Well date de 69 et contient "The thrill is gone"

To know you is to love you disque + Soul de 73 avec en backing band les Memphis Horns et la MFSB.

Je laisse mes collègues proposer d'autres disques

Y'en a pas beaucoup, mais y'en a quand même :)

http://fp.nightfall.fr/index_10471_b-b-king-blues-on-the-bayou.html

Debussy d'ailleurs refusait pour sa musique le terme impressionniste. Il faudra que je retrouve ma source mais j'en suis certain.

Tu as tout à fait raison. Debussy comme Saint-Saëns et Fauré peuvent être rangés dans la mouvance du symbolisme qui fleurissait à leur époque (début du vingtième siècle).
Fauré a mis en musique des poèmes de Verlaine ou de Maeterlinck.
L'impressionnisme n'est pas loin non plus (les Préludes de Debussy).

Une réponse loufoque et déplacée ?

Clara, la veuve de Robert, a aussi vécu à Baden-Baden. Brahms l'été louait pension dans une petite bicoque à la rue de Lichtental 8 (aujourd'hui un petit musée). Ses repas, il les prenait chez Clara. L'histoire ne nous dit pas si elle cuisinait et s'il la cuisinait... avec sa mélancolie chronique.
Brahms qui avait été considéré par Robert comme un nouveau génie musical et aidé ne fit pas de même pour Hans Rott (si vous ne connaissez pas Hans Rott, à vos recherches sur la toile et vous allez reconsidérer l'ami Brahms). De Brahms, c'est la musique de chambre que je préfère. Par rapport à sa non compréhension de la symphonie de Rott, je dirais qu'aujourd'hui Brahms aurait des difficultés à être dans le vent et le sens de l'histoire musicale.

Mozart quant à lui, boute en train permanent (prenons toutes les définitions), ferait de nos jours exploser l'audimat.

Concernant Brahms, son requiem ("ein deutsches requiem") est également une merveille (et justement initialement lié, Chipstouille, à la disparition de son mentor Robert Schumann...).
Cela me fait plaisir de me rendre compte que je ne suis pas le seul amateur de ce brave Johannes !

J'ai un coffret comprenant 10 oeuvres de Brahms dans ce domaine et j'ai bien du mal avec quelques unes d'entre elles.
Mais j'aime beaucoup son Trio pour piano,clarinette et violoncelle op 114 et son Quintette pour clarinette, 2 violons, viole et violoncelle op 115, ainsi que son quintette op 34 comprenant également du piano.
J'ai plus de mal avec ses Quatuors, Quintettes et Sextuors pour cordes.
Bref.

++

Bon,on s'éloigne carrément de ma question initiale,mais c'est pas grave. De la musique de chambre de BRAHMS je connais peu de chose,mais je possède le piano quartet n°1,2 et3 qui sont des oeuvres remarquables. Je recommande également son double concerto pour violon et violoncelle en la mineur op 102. Quant à son concerto pour violon et orchestre,c'est une petite merveille.L'oeuvre de BRAHMS est telle qu'il y a matière à discutions de toutes façons. Au fait,merci FRED pour ton compliment,tu as parfaitement raison: je suis un mec trés trés cooool!!!!!

@ Chipstouille:

Les "Danses Hongroises" et sa musique de chambre aussi?
Il me semble qu'il est considéré comme un maître de la musique de chambre... mais j'avoue que j'ai un peu de mal avec cette dernière, ça me semble assez complexe.
A voir avec davantage de recul.
J'aimerais bien lire ton avis à ce sujet en tout cas.

C'est en effet très fortement envisageable. Brahms a été ma BO de l'année 2017 (avec les derniers Cradle et Foo Fighters :) ). J'ai acheté la biographie et commencé à la lire. J'essaie de m'imprégner un peu mieux du style en évitant de m'arrêter à la musique orchestrale cette fois-ci.
De même, il me manque quelques bagages du côté du couple Schuman notament pour pouvoir parler correctement de Brahms pour le moment.

Mais c'est clairement une priorité, si un autre chroniqueur ne s'y attaque pas avant moi.

Saperlipopette, tu es un mec cool !
Question de ma part, à Chipstouille : est-il envisageable, un jour, que tu chroniques les 4 symphonies de BRAHMS ?
Héritières en ligne directe de l'œuvre symphonique de LVB, elle déploient chacune de délicieuses et délicates magnificences, une prestance et une élégance rares, qualités qui se dévoilent progressivement au fil des écoutes.
Bref, je trouve que ça manque au site.

OK concernant tes remarques concernant la "richesse" musicale. Ma réflexion était fort mal exprimée. "Richesse", en plus, le terme... certains morceaux de M. John Hurt ou Johnny Cash me font semblent émotionnellement bien plus riches que certaines œuvres classiques (tu sais, les frissons et les poils qui se hérissent sur les bras, l'importance des textes, aussi...).
Donc d'accord avec toi.
Bien sincèrement (et merci pour ton apport à ma culture, notamment au travers de tes chroniques, que j'apprécie fort).

FRED et CHIPSTOUILLE,j'admire vos connaissances musicales,qui ne font aucun doutes. N'ayant pas vos compétences,je me garderais bien de mettre en doute vos théories. J'aime beaucoup les rythmes Africains,le Jazz,le Reggae ou les ragas Indiens (musique d'une richesse incroyable). Cependant je pense moi aussi qu'il y a des "élus",des hommes capables d'élever la musique à un niveau jamais atteint. Ni GAINSBOURG,NI LEO FERRE,ni BARBRA STREISAND,ni les BEATLES,ni BOB MARLEY,ou KING KRIMSON (pour ne citer que les meilleurs dans leur style)ne seraient capables de composer une grande symphonie,un concerto pour violon et orchestre,un requiem ou un opéra. ça me parait étre une évidence. C'est peut étre injuste mais c'est comme ça. Ceci dit,je ne minimise pas pour autant leur art,qui a aussi sa raison d'étre. C'est vrai que parfois,on a plus envie de se bruler la cervelle sur du SEPULTURA que d'écouter paisiblement SCHUBERT.

Cher Fred,

D'une je n'ai pas comparé le talent de HAYDN à celui de GOLDMAN. L'idée était simplement de préciser qu'il était assez consensuel vis-à-vis de son époque, ce qui est comparable à la situation de JJG dans le milieu de la variété aujourd'hui (enfin jusqu'en 2003). De même, côté personalité: discretion, modestie... On retrouve des points communs.

Bien malin celui qui pourrait avoir juste à ce genre de questions hypothétiques. Avec des si...
Note que je n'ai pas remis en cause ta propre théorie comme quoi ils ne feraient pas de musique, qui est tout aussi valable.

Maintenant, ce n'est pas une raison pour raconter n'importe quoi sur le rythme des musique noires ou le nombre de mesures dans la musique actuelle. Deux faits qui n'ont intrinsèquement aucun rapport avec la qualité de la musique ou le génie dont peuvent faire preuve les compositeurs d'hier ou d'aujourd'hui.
Il y a plein d'autres critères à relever si tu veux préciser qu'une composition de musique populaire actuelle, est bien moins riche que la musique savante : richesse des phrasés musicaux, richesse mélodique, multiplicité des genres, progression, variation de volume, modulations, contrepoint, science de la forme, qualité des enchainements...

Sans rancune

"Mais je n'irais jamais prétendre que leur art était supérieur à celui des Egyptiens qui ont élevé la pyramide de Gizeh, par exemple".
Précision : "techniquement supérieur", en fait, c'est à dire au seul regard des capacités architecturales mises en œuvre. Après, c'est aussi une question de goût et d'appréciation personnelle : j'aime beaucoup Boom Boom Hooker et parfois davantage que certaines pièces classiques très virtuoses qui me barbent intégralement. Le charme de la chaumière au feu de bois et au fauteuil bien accueillants par rapport au superbe château glacial et mal chauffé, si vous voulez.

On ne va pas comparer une sympho de Beethoven aux chansons de Goldman, désolé, pas davantage que le 'Boom-boom" de John Lee Hooker aux sonates de JS Bach. Un peu de bonne foi est nécessaire lorsque l'on parle musique, et tu sais très bien de quoi je parle, Chipstouille, inutile de finasser sous couvert de musicologie.
La question de Saperlipopette est biaisée, de toute manière. Si l'on veut se mettre dans la tête de Bach, par exemple, il faudrait le faire avec la mentalité d'un homme du XVIIIème siècle, et non pas extrapoler à partir de la nôtre, qui n'a plus grand chose à voir. C'était un homme proches des milieux cléricaux de son temps, qui seraient aujourd'hui qualifiés de supra-intégristes. De nos jours, il aurait été condamné à une marginalité totale et sans appel et je pense sincèrement qu'il n'aurait pas été musicien, mais plutôt chercheur en sciences, la rigueur mathématique de son art s'accordant parfaitement aux disciplines scientifiques.
Quant à Debussy, Dvorak, oui, ils ont été au contact du Jazz, en ont pris une infime partie, mais n'en ont jamais fait au sens stricto-sensu. Dvorak, dans sa symphonie du nouveau monde, incluant des rythmes amérindiens et noirs, est avant tout l'héritier de Ludwig VB et de Wagner. Dont acte.
Gainsbourg était, je le répète, parfaitement réaliste et humble à ce sujet. Il a lui même "emprunté" des mélodies à plusieurs compositeurs classiques (Brahms, Dvorak...) pour établir ses chansonnettes, mais ne se faisait aucune illusion sur la valeur intrinsèque de son art personnel, qu'il qualifiait fort à propos de mineur. Je ne serai pas plus royaliste que le roi Serge, qui connaissait, je pense que vous l'admettrez, fort bien son sujet.
Par contre, concernant la remarque de Positron au sujet de Debussy, et malgré sa vulgarité déplacée et inutile à mon endroit, je la trouve tout à fait pertinente et intéressante. Cela aurait pu être le cas, effectivement, donc assez bien vu de sa part.
Par contre, Chipstouille, ta réaction est l'exemple parfait des ravages de la pensée relativiste dans les esprits contemporains. A titre personnel, j'admire les alignements de Carnac comme l'œuvre de mes ancêtres du Néolithique, mais je n'irais jamais prétendre que leur art était supérieur à celui des Egyptiens qui ont élevé les pyramides de Gizeh, par exemple.
Bien cordialement quand même, et sans rancune, j'espère.

Gainsbourg comme le mythe du 12-bar-blues peuvent bien aller se faire foutre.

Je vois bien quelqu'un comme Debussy être intéressé par tout ce qui s'est passé dans la musique savante après sa mort, peut-être s'intéresser au Third Stream (tout les pianistes de jazz du monde le vénèrent) ou à l'exploration électroacoustique.

Ouille, le ramassis de contre-vérités. Musique appauvrie en rythme souvent héritée de la musique noire? Ya rien de plus riche en rythme que les musiques noires!

Bach était obsédé par le rythme binaire. Le XVIIIe siècle a pratiquement éliminé toute variation autre que les mesures en 4/4 ou 3/4 qui étaient héritées de la musique folklorique (je cite systématiquement toute aventure dans d'autres temps chez Haydn, tellement c'est l'exception... et en général c'est du 6/8 ou du 2/2 donc ça va pas péter beaucoup plus loin...).

Et 12 mesures? Ca ne donne qu'une vague idée de durée... De nos jours, 90% des albums contiennent plus de mesures que la 7eme de Beethoven.
Et ce n'est parce qu'il y en a moins que c'est forcément moins bon... Sans rapport donc.

Non mais n'importe quoi...

@ Saperlipopette:
Okay, ça marche, je vais jeter un oeil sur le lien que tu me proposes, ça m'intéresse de savoir quels artistes ces messieurs considéraient comme plus dégénérés qu'eux.
Effectivement, ils ne pouvaient pas adorer Mahler s'il était juif!
Je pensais surtout à sa 6° Symphonie et ses deux mouvements qui évoquent une marche et qui selon les dires de certains, annonçait la catastrophe de la Seconde Guerre Mondiale (bon, ce n'est que spéculation à mon avis, il n'était pas devin non plus).
Je ne connais pas les religions précises de chacun.
M'enfin, c'est cool, on apprend des trucs, c'est toujours intéressant!

Merci et @ plus.

Aucun d'eux n'aurait fait de la musique, en fait.
Ils auraient été chercheurs, scientifiques, ethnologues ou plutôt réalisateurs de cinéma, tiens... dans le genre Ford, Hawks et consorts... peut-être Scorcèse, Eastwood, Chimino, Stone... là où leur talent virtuose aurait pu réellement s'exprimer.
Parce que je pense qu'ils se seraient bien fait chier à se contenter de rythmes binaires et de 12 pauvres mesures. Non, les rythmes actuels, appauvris et souvent hérités de la musique noire, leur auraient paru trop simples, trop primitifs. C'est mon avis ! Comparer Goldman à Haydn, c'est faire bien trop d'honneur à Jean-Jacques, et je ne pense pas que Gainsbourg m'aurait contrarié à ce sujet, lui qui ne se faisait aucune illusion sur le caractère mineur de son activité chansonnière.

Mon cher CLANSMAN,MAHLER était juif (tout comme MENDELSSOHN),ils ne pouvaient donc pas avoir les faveurs de ces gros cons de nazis.Mais je ne vais pas m'étendre d'avantage,car c'est un sujet assez complexe et ce n'est pas le propos. Mais si tu est intéressé,il y a un trés bon article sur le site www.espritnomades.com intitulé "le nazisme et la musique dégénéré". L'auteur traite de la question bien mieux que je ne pourrais le faire. Et sur le site www.symphozik.info,il y a un article trés intéressant traitant des rapports (difficiles) entre SHOSTAKOVICH et STALINE. C'est d'ailleurs grace à ce site que j'ai appris que des artistes de rap Français et l'orchestre philharmonique de radio france se produisaient pour la deuxiéme édition de ""hip hop symphonique" et remporte parait-il un trés grand succés.Je n'ai pas encore écouté et je ne sais pas ce que ce brassage peut donner,mais c'est intéressant de constater que la musique n'a pas de frontiére et la culture n'est pas fermée sur elle méme et qu'elle s'ouvre vers plein d'horizons différents. Les nazis et les cocos auraient détesté hahaha!!!

Intéressant pour les certains considérés comme des dégénérés par les nazis.
Si Mahler fait partie de ces dégénérés, c'est drôle et un peu contradictoire les concernant, car il me semble qu'ils se servaient des "Préludes" de Liszt en guise de générique d'une émission radio, si je me trompe pas.
Sachant que Liszt a largement influencé Mahler, c'est d'autant plus marrant.
Ils ne devaient pas trop apprécier Shostakovich non plus dans ce cas, lui-même bien influencé par Mahler et ses mouvements de marche.

Liszt devait aussi être pas mal, dans le genre dégénéré... très grosse source d'influence (créateur du poème symphonique, combien ont repris cette forme par la suite), sa "Dante Symphonie", ainsi que sa "Faust Symphonie" me paraissent bien barges pour l'époque, ainsi que dotées d'un caractère joliment diabolique et irréel par instants.

Je ne connais pas trop les contemporains de nos jours, à part Danny Elfman avec son très beau "Serenada Schizophrana", voire Elend et Chaostar, si toutefois on peut les considérer comme appartenant à ce courant.

On peut méme se poser la question de ce qu'auraient pensé HAENDEL,BACH,VIVALDI,PERGOLESE etc. de la musique de STRAVINSKY(son "sacre du printemps à faire frémir de jalousie n'importe quel Hardcoreux) MAHLER,BARTOK,ALBAN BERG,SCHOENBERG,DEBUSSY ou RAVEL (pour n'en citer que quelques-uns) considérés comme des dégénérés pour certains ( les nazis en téte) ou de piètres compositeurs pour d'autres. Beaucoup de compositeurs n'ont pas toujours éte bien compris à leur époque, y compris par leurs pairs. Je pense que les "Baroqueux" seraient tombés en syncope à l'écoute de ces "modernes".

@BAKER MOZART jouant du GREEN DAY,j'ai du mal a imaginer la chose hahaha!! Par contre,ce qu'il faut ajouter,c'est que tout ces compositeurs(de méme que les peintres) obeissaient à des mécénes(pouvoir royal ou religieux)-en tout cas jusqu'au 18° ou 19° siecle,ce qui avait pour conséquence de brimer un peu leur créativité,car ils devaient obeir a des codes et des régles bien précises(on ne badinait pas avec la religion,qui n'aimait pas vraiment l'exubérance).Aujourd'hui l'artiste est libre et peut se permettre tout et n'importe quoi tant que ça plait et amuse la foule. @CLANSMAN57 il existe encore des compositeurs de nos jours,mais trés peu les connaissent car trop élitiste à mon avis et trés peu accessible a tout le monde en terme de composition.La musique contemporaine est une musique dans laquelle on n'entre pas facilement. Et je suis d'accord pour dire que l'homme aujourd'hui fait preuve d'arrogance et de suffisance et que le mot "Génie" est trop souvent galvaudé.

Très intéressante question. Je pense déjà que si ces génies sont passés à la postérité, le contexte, l'époque et leur vécu sont autant d'éléments qui ont contribué à leur carrière et leur reconnaissance. Pour ceux que je connais bien, je ne vois aucun d'entre eux dans le classique s'ils devaient vivre à notre époque. Ils ont tous à des degrés divers, embrassé une carrière musicale tel que celà se consevait à leur époque. Mendelssohn peut-être, qui est né dans un milieu social élevé, sinon... Brahms aussi, peut-être qui a perpétuellement cherché à se cultiver.

Donc il faut probablement creuser la personalité de ces derniers. Vivaldi était un prètre qui est connu pour avoir eu des amantes et qui avait réussi à se faire dispenser de donner la messe... Donc probablement une envie d'accéder au confort et à l'éducation, sans trop de compromis, avec un côté un peu fourbe... C'est assez rock'n roll dans l'esprit. On pourrait l'imaginer en guitar-hero mégalo qui aurait vécu des dividendes d'un ou 2 succès répétant jusqu'à plus soif une recette devenue has been dès son 2eme album... Une sorte d'hybride entre Malmsteem et Elvis version rital en quelque sorte?

Côté Bach, on a affaire à un conservateur. Complètement rétrograde, dans son délire surproductif rien qu'à lui non sans succès mais relativement incompris à son époque. Bach n'était pas un inventeur mais quelqu'un qui a perfectionné un genre complètement ringard. Donc imaginez le dieu de la musette, un génie de l'accordéon que les amateurs du genre idolâtrent, qui ne sera véritablement reconnu qu'en 2073...

Côté HAYDN, on a affaire à quelqu'un pour qui la musique a été synonyme d'élévation de rang social. Qui a toujours cherché à plaire, avec une très grande modestie. Ce n'était pas un virtuose et il n'aimait pas se mettre lui-même en valeur. Donc je verrais très bien une sorte de Jean-Jacques Goldman un peu touche-à-tout. Un chansonnier à succès, qui compose pour les autres. Par contre, c'est un diésel à succès tardif, donc pas sûr que notre époque lui aurait vraiment permis d'éclore...

Côté MOZART, là on a un cas un peu unique. MOZART était une éponge. Assez peu original mais véritable touche à tout. Bien dans son époque, mais il n'a pas atterit très loin de ses principales influences. Sa vie complètement rock'n roll est diamétralement à l'opposée de son oeuvre donc difficile de faire des projections. Je pense qu'il était trop perfectioniste pour qu'on le voit dans quoique ce soit avec de la saturation... Par contre je le vois bien explorer à fond les capacités d'un ordinateur et sans vraiment s'éloigner des canons du genre question style, complètement dynamiter le genre question qualité. A tel point que dans 100 ans, la musique de la première moitié du XIXe, c'est l'électro de MOZART et c'est tout.

BEETHOVEN par contre, je ne le vois pas du tout dans le classique. Controversé, impossible à vivre, complètement engagé, incompris à son époque à quelques succès près. C'était un grand improvisateur... Moi je le vois bien dans le Jazz bien bien barré à faire des manifs avec Green Peace ou Nuit Debout.

S'ils étaient simplement "téléportés" à notre époque et la découvraient avec leur regard "d'il y a 300 ans" il ne fait aucun doute que tous seraient impressionnés, bouleversés, et surtout horrifiés. Profane ou religieux, l'art reste pour ces gens-là fermement ancré dans la tradition dont ils réaffirment l'autorité et la continuité, et ce malgré les diverses évolutions. La modernité et son lâcher-prise culturel leut paraitraient probablement comme une abomination.

Si un clone de Mozart naissait aujourd'hui, il est fort probable qu'il grandirait nourri par les normes de son époque, et s'y conformerait (si tant est que le talent soit "inné"). La musique qu'il composerait puiserait ses racines dans les courants comtemporains, et le talent qu'il y insufflerait serait le seul point commun qu'il ait avec son pair.

Mais bon, attendez que Google développe son IA soit disant plus géniale que Bach pour en être fixés, si tant est que nous n'ayons pas consommé la dernière goutte d'énergie entre-temps.

C'est une question que je me suis souvent posée, et on n'aura jamais la réponse puisque la technologie FAIT partie intégrante d'une écriture. La preuve par les synthétiseurs, ordinateurs et autres amplifications de guitares ? Non, la preuve par simplement l'écriture qui n'est évidemment pas la même chez Haydn et chez Borodine, les deux utilisant pourtant des configurations relativement semblables.

J'aurais une vision des choses assez opposée à mon acolyte Clansman : il ne me semble pas impossible que certains auraient continué dans le symphonisme et d'autres auraient pu diverger, notamment au niveau purement personnel, leurs personnalitées supposées (je dis bien supposées, vu que Bach est jamais venu prendre l'apéro, cet empafé) laissant poindre quelques inclinaisons.

Ainsi quand Jean-Michel JARRE (que j'aime énormément, faudra vous y faire les amis) déclare que Vivaldi aurait pu être dans Metallica, ça me parait complètement cohérent. Certes il y aurait eu un léger souci puisqu'il aurait été formé par Cliff qui lui aurait passé du... Vivaldi... MARTY ! DEBRANCHE LE CONVECTEUR TEMPOREEEEEEEEEEL !!! Mozart aurait sûrement été punk, mais le punk nouvelle génération, genre Green Day : épingle à nourrice, bibine et doigts d'honneur, mais triple album concept au coin du museau. Liszt, sans aucun doute, aurait fait partie d'un groupe de prog, il suffit d'écouter ses extraordinaires poèmes symphoniques. Beethoven par contre, que je vénère, serait probablement resté plutôt dans l'orchestral. Enfin Bach aurait sûrement fait dans l'électro vu ce qu'il aimait déjà pignoler les grandes orgues ^^

Très vaste sujet qui mérite tout plein tout plein de réponses ^^

Je ne pense pas qu'ils joueraient du Brutal-Death ou du Black Sympho en tout cas, même si certaines personnes semblent le penser, c'est un fantasme bien rigolo qui a sûrement pris naissance dans des esprits peu concernés par la Musique classique.
Sérieusement, lorsque je peux lire des comparaisons d'artistes Metal avec de grands compositeurs, je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer.

La question que je me pose parfois, c'est pourquoi cette Musique a quasiment disparue.
Les compositeurs de musique de films ou de jeux vidéo, c'est peut-être pas comparable en passant.
Presque tout le monde veut faire du Rock, du Metal , du Rap, de l'électronique ou de la Pop de nos jours.
Soit revival, soit métissé à gogo.

Ce serait bizarre en tout cas de se dire que Schubert aurait pu passer à du Rock torturé par exemple, ou que Mozart se soit mis à trifouiller un ordinateur pour faire de la musique électronique.
Mahler aurait-il pu prendre un micro pour se mettre au flow?
Je préfère au final ne pas y penser et me dire que c'est une époque révolue, que c'est peut-être pas plus mal?
En terme d'expérimentations, ce courant est tout de même très fourni, il y a de quoi faire et peut-être bien que les différentes catégories existantes ont bien plus de sens qu'ailleurs.
Existe-t-il des compositeurs qui soient capables de reprendre un tel flambeau et ont-ils les capacités de composer des oeuvres d'une telle envergure?
Je ne pense pas.

Une époque révolue comme pour le Metal d'ailleurs, bien qu'il existe encore de nombreux groupes qui malheureusement n'apportent au final pas grand chose, à mon humble avis...
Loin de moi l'idée de snober tout ce qu'il s'est fait ensuite, mais je trouve qu'il y a une belle régression progressive au fil du temps.
La musique est sans doute un miroir pour l'âme de chaque artiste... et lorsque je regarde certaines glaces, je suis effrayé de pouvoir constater un manque de personnalité flagrant pour la plupart.
A l'image de l'Homme moderne, superficiel, arrogant, faussement original et quasiment incapable de livrer ce qu'il a réellement au fond de lui-même?

++

Ah les maîtres en(chanteurs) que sont John et Paul. Yoko a assez mis son groin de celle. (les fautes de frappe , un cauchemar. Sorry)
Nous allons les mettre Ex aequo... et bono pour la suite.

Oui, d'accord avec Terry! et je pense même que si Macca n'avait pas pris les choses en mains vers 67, il ne serait plus sorti grand chose de la part de Lennon, qui a été stimulé par le travail fourni par Paul.

C'est surtout que Lennon, avec son addiction à l'héro et sa romance avec Yoko, n'était plus à 100% dans le groupe.

Je suis d'accord avec Leo.
Cependant, on peut aussi évoquer le leadership du groupe - sous-entendu qui commande!-: du début à Rubber soul John est sans conteste le patron , et on l'entend plutôt plus que Paul. A partir de Rubber soul en revanche , on peut affirmer que Paul a pis le pouvoir et cela s'entend dans les chansons, c'est tout bête... à la fin , on sent que John en a ras la casquette!

les 2 mon Capitaine! et il leur arrivait aussi fréquemment de chanter en harmonie. mais vu que George et Ringo s'y mettaient également, on peut dire qu'il n'y avait pas de chanteur prédominant chez les Beatles (même si c'est John et Paul qui se taillaient la part du lion!).

Il y a "Afternoon in Paris" 1957, Distel avec John Lewis, mais n'oublions pas les autres musiciens qui se joignirent aux deux cités. Barney Wilen (TenorSaxophone), Pierre Michelot (Bass), Kenny Clarke (Drums) Que du beau monde

A part un disque, chez Philips, sorti à la fin des années 50, qui s'appelle effectivement "hommage à Django" et est à peu près introuvable, je ne vois pas...

Ben moi je préfère largement celui-ci, plus accessible, que le "Bitches Brew" tant vanté !

Tony Williams sera pour cette nouvelle période un peu plus tard remplacé par Jack de Johnette. Ron Carter nullement conquis au jeu électrique laissera la place à Dave Holland, puis Herbie Hancock laissera le piano pour Chick Coréa. Seul Wayne Shorter restera. Départs, arrivées, tournées les années 1968-69 seront innovatrices.
Les rencontres de Miles avec Hendrix ne le laissera pas de bois, la mutation électrique est là. D'ailleurs un musicien comme Sun Ra avait donné le ton avec des bandes de montages, séquences coupées, collées donnant vie à des pages musicales qui n'avaient jamais vu le jour. (La réalité est trompeuse, comme la vérité selon Jacques Derrida) Téo Macéro avec Miles Davis deviendront des fervents du mixage. Et là naissance du son qu'allait bouder Tony. N'oublions pas John McLaughlin qui venu du rock apportera du sang neuf, ainsi que le piano électrique Fender Rhodes qui ouvrira grandes les portes à ce bientôt tout le monde appellera "la fusion ou le Jazz-rock) Puis ne rechignons pas ce titre vient d'un superbe morceau de Zawinul. L'expérimental de ce disque avait du bon il nous annonce Bitches Brew, album qui laissera des traces et des voies dans ce monde du jazz qui s'ouvre sur des horizons nouveaux.

Tony Williams a dit un jour dans un célèbre magazine en Août 71 qu'il n'aimait pas du tout "In a Silent Way" et qu'il n'avait jamais enregistré un disque aussi ennuyeux : D'après lui,c'est un disque où il n'y a rien, un travail de paresseux. Il n'aime pas non plus les albums suivants, mais il précise quand même que Miles a beaucoup apporté à la musique.

Un peu des deux. L'album In a Sient Way est le résultat d'une séance d'enregistrement de trois heures le 18 février 1969 au cours de la laquelle Davis a donné la consigne à Tony Williams et Dave Holland de faire tourner un groove de façon répétitive (il poussera d'ailleurs le bouchon encore plus loin avec les lignes de basse de Michael Henderson à partir de Jack Johnson). Teo Macero a ensuite sorti sa lame de rasoir pour monter le tout comme il le fera également pour Bitches Brew, On the Corner, Get Up with It et d'autres albums. Il aurait à mon sens mérité d'être crédité à la composition tellement son rôle pour donner une forme à l'ensemble est important. C'est donc en tout cas davantage du "couper/coller", que du "copier/coller". Cette technique de montage utilisée par Macero s'appelle le "cut and splice" et influencera beaucoup de monde dont Brian Eno pour ne citer que lui. L'intégralité de la séance est disponible sur le coffret The Complete In a Silent Way. C'est intéressant mais assez roboratif. Sur la fin de vie, Macero en a beaucoup voulu à Columbia de sortir ces bandes non dégrossies.

Personnellement je trouve toutes ces personnalités gentillettes. Il ont tous quelques bons titres mais bon, on est loin des Ferré, Ferrat, Nougaro, Jonasz, Barbara, Gainsbourg et compagnie. Les paroliers de talents ne passent que très rarement sur les ondes de grande circulation, mais il y en a, ils existent Noir Désir, Bashung, Renaud, Feu! Chatterton et compagnie.

Bonjour,

Je ne connais rien d'Yves Duteil donc je ne pourrais pas répondre à la question.

En revanche, je me permets de rebondir vis-à-vis des réponses de Phil et Clémence K : non, Gérard Lenorman n'est pas qu'interprète. S'il faut admettre que la majeure partie de ses chansons sont composées par d'autres, il a déjà mis la main à la pâte plus d'une fois - il suffit de regarder sur Discogs. De plus, parmi ses tous premiers travaux, on compte le single "La fille de paille" interprété en 1969 par Brigitte Bardot - qu'il a ensuite repris à son propre compte

Duteil écrit et compose ;Lenorman écrit peut être quelque chansons sans plus...

Bonjour

Pour ma part, j'ai du mal à voir un quelconque rapprochement entre les deux.
Je verrai plutôt Yves Duteil plus proche d'un Francis Cabrel.
Des auteurs compositeurs interprète, maniant la poésie, le terroir, des chansons sur la vie de tous les jours baignant un univers folk plutôt tranquille
Egalement une absence d'engagement (au sens politique).
Egalement deux excellents guitaristes, amoureux de la 6 cordes, qui proposent de belles mélodies instrumentalement parlant.
Je pourrai à la rigueur inclure Maxime le forestier, même si avec des chansons comme Parachutiste et, il y a un palier d'engagement à gauche, que n'auront pas les deux précités.
Le constat que l’on peut faire avec ces artistes-là, c'est que Cabrel fait du Cabrel, Duteil fait du Duteil, avec une identité et un univers immédiatement reconnaissable.
Avec Gérard Lenorman, comme avec beaucoup d'artiste qui sont uniquement interprètes, j'ai plus de mal à y distinguer une identité et un univers immédiatement reconnaissable.
Peut-être à tort ...

Au xv siècle il y a deux compositeurs anglais (très connus, à l'époque) qui influenceront certains musiciens français. Leur nom, Lionel Power et John Dunstable ( j'avoue n'avoir jusqu'à présent découvert et écouté aucune oeuvre de ces compositeurs)
Sous le règne d'Élisabeth, William Byrd qui sera le représentant du madrigal anglais.
1649 est une date importante dans la vie culturelle anglaise, suite à la révolution l'évolution musicale cesse. Théâtres fermés, les chapelles royales disparaissent. Nous sommes en Angleterre dès lors tout forme d'art doit-être morale. La musique se cache. Lorsque Charles 2 revient d'exil ( son père avait été décapité pour s'être trop "découvert" monarque absolu devant le parlement.(Olivier Cromwell était dur, il est un acteur essentiel pour la fin du pauvre Charles I)
Il faut attendre le XVII siècle pour que la musique puisse de nouveau respirer, grâce à un allemand que vous avez cité. Les anglais n'avaient personne d'autre à se mettre sous la dent. Il crée l'oratorio anglais, Le Messie et j'en passe, lorsqu'il meurt denouveau le trou noir pour la musique anglaise.
Au XIX pas grand monde, peut-être le nom de William Sterndale Bennett auteur de nombreuses œuvres pour piano.
Il faudra attendre le XX siècle pour retrouver des noms que vous avez cités, plus ceux Benjamin Britten (War requiem) , Gustav Holst (Les planètes), Michael Tippett ( Concertos de qualité) et deux derniers qui me sont encore "étrangers" à l'oreille Arnold Bax et William Walton qui lui composera en 1963 " Variations sur un thème de Hindemith)
Largués les anglais, oui, il semblerait que l'histoire fut déterminante. Mais au XXI siècle la reine est là avec la tête sur ses frêles épaules et depuis le XX siècle la musique anglaise dite "classique , contemporaine" sort de son trou avec quelques grands compositeurs reconnus dans le monde entier.

Fred,
Ta réponse est très intéressante,d'autant que je ne connais pas les compositeurs que tu cites (mon manque de culture sans doute...).Mais je ne peux m'empécher de penser que s'ils sont quasi oubliés et trés peu joués dans les concerts,c'est qu'il y a une raison autre.Peut étre que leurs oeuvres ne sont pas trés marquantes.C'est juste une hypothése.

Ce que je veux dire c'est qu'il n'y a pas eu dans ce pays de compositeurs prestigieux et encore moins de révolution musicale comparé aux pays cités dans ma question.(j'ai d'ailleurs oublié de citer la Hongrie)

Peut étre qu'un jour l'histoire me donnera tort.

Question très pertinente ! Néanmoins, il n’y a pas eu interruption, comme le montrent les œuvres de Charles Villiers Stanford, Arthur Sullivan, Hubert Parry, ou Ebenezer Prout. Si ces derniers n'ont pas accédé à la postérité, c'est peut-être que les Anglais étaient davantage tournés vers le continent en matière musicale, et sous-estimaient leurs compositeurs nationaux ? Un peu comme la jeunesse mondiale actuelle qui se tourne surtout vers les groupes anglo-saxons au détriment de ceux de leurs scènes nationales respectives ? N'oublions pas qu'à l'époque, c'était la France qui était le phare de la culture européenne, et le français était la langue des élites, jusqu'à la révolution française. Le développement du sentiment national en Angleterre a été un long chemin, et la culture indigène a certainement du en pâtir. Ce n'est pas pour autant qu'elle n'a pas engendré d'artistes de valeur.

Ce n'est pas une quesstion idiote, en tous cas je me la suis posée pas plus tard que la semaine dernière, en écoutant des oeuvres de Purcell. C'est à croire que les anglais n'ont rien composé entre 1680 et 1962.

Perso je m'interroge également.

Je suis l'auteur de la question.

Merci pour vos réponses en tout cas, je constate que ce sujet vous anime !

@NONO : Je possède le "Diesel And Dust" de MIDNIGHT OIL (un de mes disques fétiches) et je te rejoins sur la calligraphie destroy des titres au verso ! Je trouve pour ma part que ça participe bien à l'atmosphère aride et hostile du disque.

Ouch... Je sens que ce sujet va nous prendre autant de posts que pour l'album de "Peter & Sloane"...vous vous en souvenez ? Il n'y a pas si longtemps sur le forum ;-)
J'entends déjà rugir des "Noooon !!! Pitiéééé !!"

Autant pour moi, j'avais mal saisi la question... Par habitude, j'ai plutôt tendance moi aussi à mettre la majuscule à chaque mot, même si parfois cela me choque d'un point de vue esthétique (quand le titre en question est long, c'est vrai). Mais d'autres fois aussi, c'est l'emploi de minuscules qui me choque. Cela dépend, il n'y a pas de règle et du coup, on n'est pas plus avancé pour dénouer le nœud gordien de cette affaire :-)

Je vous donne une réponse d'universitaire: les normes de présentation bibliographiques qui s'appliquent dans le monde sont celles de la Modern Language Association (MLA pour les intimes), qui vise à unifier la pratique de rédaction pour les publications scientifiques. Il existe des normes de présentation différentes selon les pays; ainsi, pour un ouvrage (c'est différent pour les articles, les noms d'œuvre, etc) publié en langue anglaise (je ne travaille que dans le domaine anglophone, je ne suis pas certain des normes en vigueur dans les autres domaines), on met une majuscule au premier mot du titre, aux substantifs, aux verbes, etc (en gros, seules les prépositions sont laissées en minuscules. Là où ça se complique, c'est qu'en France les normes sont différentes. On met une majuscule, en gros (il existe des règles précises, consultables sur le site du MLA), sur le premier mot et le premier substantif ou verbe, ainsi que tout ce qui se trouve entre eux ; le reste n'en aura pas. On écrira donc: La Recherche du temps perdu (il faudrait aussi mettre le titre en italiques si l'on veut être précis) mais Hail go thé Thief; Ce Soir je serai là plus belle, mais Master of Puppets. Ce sont les règles générales, il existe des particularités...
Peace

Et que dire de la mise en minuscules des premières lettres de dIRE sTRAITS ? A partir de leur première compil de 1988 c'est ainsi qu'ils ont orthographié leur nom !

Tous les mots commençant par une majuscule, ça me semble une convention anglo-saxonne.

En français, la règle de mise pour les titres d'oeuvres littéraires est beaucoup plus fantaisiste... : voir http://grammaire.reverso.net/5_2_02_la_majuscule_dans_les_titres_douvres.shtml

Je cite : "
On met toujours une majuscule au premier mot du titre. Les autres mots s'écrivent avec une minuscule :
* Un amour de coccinelle, film de Walt Disney.
* On ne badine pas avec l'amour, pièce de Musset.

Mais si le titre commence par l'article défini (et qu'il n'est pas une phrase), on met une majuscule à l'article, au premier nom du titre et aux adjectifs qui le précèdent
* Le Grand Écart, nouvelle de Jean Cocteau.
* Les Mains sales, pièce de Jean-Paul Sartre.

Quand le titre se compose de noms coordonnés, on met une majuscule à chacun des noms et éventuellement aux adjectifs qui les précèdent.
Le Corbeau et le Renard, fable de La Fontaine."

Amusant, non ?

Il y a aussi les titres avec une calligraphie limite-illisible. L'exemple le plus flagrant pour moi est la pochette de l'album "Diesel & dust" de Midnight Oil. Regardez les titres au dos de la pochette : franchement dur de déchiffrer !
Il y a aussi les titres sur la pochette de "Mindfields" de Toto : encore pire : on dirait des hiéroglyphes !

@François : Oui mais la question est de savoir : pourquoi à chaque mot d'un titre !
Si on prend par exemple un titre d'Elton John: "I Guess That's Why They Call It The Blues", ou de Billy Ocean : "When The Going Gets Tough, The Tough Gets Going",...
Pour de longs titres comme ça, une majuscule à chaque mot est un peu pompeux !

@françois : La Question Portait Sur La Majuscule A Chaque Mot Des Titres

Pas souvent que je n'ai pas la même opinion que Nono mais sur ce coup-là, je ne mets des majuscules qu'à :

1 - les noms propres
2 - Earth, parce qu'on en a qu'une :)

Tu fais certainement allusion aux chansons en français...
J'ai toujours pensé que c'était pour internationaliser les artistes.
Mais ça ne plait pas forcement aux francophones qui peuvent voire ça comme des fautes de grammaire (surtout après en avoir baver à l'école :D )

Je pense que ce n'est qu'une question de calligraphie pour l'esthétique de la pochette, selon le concept ! Après, c'est vrai que les anglo-saxons sont moins regardants sur le fait que "seuls les noms propres prennent une majuscule"...
Enfin, il peut y avoir aussi le souci d'emphase et d'importance : je pense à l'album d'ABBA intitulé "The Album"...
Quoi qu'il en soit, personnellement je déteste les titres écrits uniquement en minuscules, ça fait cheap...

Ben on met toujours une majuscule à la première lettre du premier mot d'une phrase, comme quand on écrit "bonjour".

Je n'ai pas de vraie réponse, sachant que dans la logique on met des majuscules aux titres en anglais mais pas en français.

Pour ma part je n'en mets jamais (sauf sur ce site par souci de cohérence), je déteste ça !

Aucune idée d'où ça vient, mais c'est vrai que c'est intrigant et pour tout dire, ça m'énerve un p'tit peu parfois.
C'est peut-être tout simplement une question d'esthétique.
Question intéressante!

@Ramon Perez ; oui tout à fait, Capdevielle étant arrivé après les débuts d'Higelin.
Mais quoi qu'il en soit, je trouve parfois une ressemblance dans les intonations : voix grave éraillée en insistant sur les dernières syllabes (surtout les "EEEUUU" de fins de mots).

Je ne connais strictement rien à Capdevielle, mais d'un pur point de vue chronologique, ne serait-ce pas plutôt l'inverse ?