A l'époque de la sortie de l'album, Voulzy avait déclaré la chose suivante sur ce titre :
Premièrement ce titre est un jeu de mot : l'effet-miroir de "mécanique quantique".
Ce titre évoque la recherche désespérée du
"fonctionnement de l'amour" par un esprit scientifique, et comme le narrateur est emmuré dans un raisonnement purement logique, l'amour est pour lui une chose qui le dépasse, qu'il essaye d'expliquer par des raisonnements logiques et non avec l'intuition et le coeur.
Il passe donc, en quelque sorte, de la mécanique quantique au cantique mécanique...

@Baker : Oui en effet, ce motif au clavier tout du long est joli et hypnotisant !

Je vais être franc, je n'ai jamais RIEN compris à ce texte, même au niveau syntaxique.

Par contre ce riff de synthé sur le refrain, quel bijou !!!

Les origines de la Soul et du Funk sont les mêmes, à savoir le Gospel et le Rhythm and Blues. Il faut voir le Funk (qui nait grosso modo à la fin des années 60) comme une évolution de la Soul (qui date de la fin des fifties). Le meilleur exemple pour cerner cette évolution me paraît être James BROWN comme le suggère précédemment Long John Silver. BROWN commence dans un groupe de Gospel/R'n'B, The Flames, poursuit dans la Soul (exemple "Please, please, please) en héritant au passage des surnoms de Godfather of Soul/Soul Brother #1 et "invente" le Funk en 1967 avec "Cold Sweat" considéré comme le premier morceau du genre avec le beat marqué sur le premier temps (le fameux "On the One!") du batteur Clyde Stubblefield qui servira de matrice à de nombreuses autres chansons ("Mother Popcorn", "Sex Machine"...). Et l'arrivée en 1970 des casseurs de grève Bootsy et Catfish Collins suite au limogeage de la quasi intégralité de son groupe va approfondir encore plus le groove. L'anthologie 4 CD Star Time de Mister Dynamite est bien fichue pour suivre ce cheminement. C'est bientôt Noël.

Désolé... qu'est ce que j'écris mal ! (à force de taper trop vite !)
Dans mon précédent avis : "ou quel soul est davantage"... je voulais bien évidemment dire "ou que la soul..."

@ Nono, oui c'est fort possible. Mais à mon humble avis, le funk est un dérivé de la soul.

Les deux styles sont très proches, à tel point que je suis bien incapable de dire si un groupe tel que The TEMPTATIONS fait de la soul ou du funk. Les années 60 ont vu les artistes voguer d'un style à un autre, mélanger le tout, du funk, de la soul, du R'N'B, du psyché ... difficile de dire quand et comment est né le funk.

Le funk est beaucoup plus dédié à la danse ("funk" = "transpiration", je crois) tandis que la soul est plus doucereuse (voire sirupeuse), à mon avis.

@Jovial : ou quel soul est davantage axée sur la voix, le chant alors que le funk est plus sur les instruments ? Les chanteuses de soul (bien plus nombreuses que les chanteurs, d'ailleurs) ont souvent été d'anciennes chanteuses de gospel durant leur enfance.
Le funk pour moi, c'est davantage les instruments, le rythme, les solos...

Oui, ces deux styles se ressemblent. Ils sont dérivés du blues et du rhythm & blues. Si ce n'est que si la soul conserve les trois accords du blues dans la structure de ses chansons, le funk, lui, tourne sur deux, voire un seul accord. l'exemple le plus typique est le classique funk de James BROWN : "Get Up (I Feel Like Being A) Sex Machine", sorte de mètre-étalon du genre funk, son "acte fondateur".

J'aurais plutôt tendance à dire que la soul vient du jazz et du gospel, et que le funk dérive par la suite de la soul et du blues.

Boom Boom Satellites ‎– Out Loud
Death In Vegas - Dead Elvis / The Contino sessions

Je vois que tu as cité les meilleurs représentants du Big Beat donc difficile de t'aiguiller sur d'autres groupes ou albums.vMais je pourrais te conseiller l'album Vegas de The Crystal Method qui est bien bon. Sinon il y aussi Electro Glide in Blue de Apollo 440 mais l'album est pas super mis à part 2 ou 3 chansons donc attends toi à faire du tri.

Dans d'autres genres (si tu n'as pas envie de te limiter qu'au Big Beat), je ne peux que te conseiller ces albums qui sont sortis pendant cette fameuse période Big Beat (1995 - 1999 en gros) :

Orbital - In Side
Juno Reactor - Bible Of Dreams
Leftfield - Leftism
Underworld - Second Toughest in the Infants
Fluke - Risotto

J'en oublie peut-être mais tu devrais avoir de quoi faire je pense, bonne découverte. =)

TRUST me semble musicalement très loin du Punk. Il faudrait toutefois se pencher sur le public de l'époque, le groupe ayant pu éventuellement attirer des punks à ses concerts (mais je n'en sais rien, je n'y étais pas !). Par ailleurs je crois avoir lu quelque part que la presse lambda assimilait TRUST au mouvement punk au tout début, à tord.

On parle toute de même de clans musicaux très antagonistes à la fin des 70s et au début des 80s. Il fallait choisir son camp.

A leurs débuts ils pratiquaient un Hard Rock aux textes et à la rage inspirée par le Punk Rock (Bernie avait d'ailleurs un look punk) oui. Mais depuis une bonne vingtaine d'années TRUST c'est plutôt du Hard tendant vers le Blues Rock (ou l'inverse), le tempo est plus cool mais cependant les textes sont toujours aussi engagés.

Du Hard Rock N'Roll pour moi!

Hey !
Pour moi, pas de doute, c'est du Hard Rock, avec des textes engagés et un chant un peu punky.

J'adore les films RnR, mes références sont
School of Rock, Tenacious D, The Story of Anvil, Still Crazy, The Rocker...
Comparé à ces films je le jugerais moyen. Heureusement que Julien Doré fait une prestation honnête.Un film drôle qui montre un envers du décor crédible.
En tout cas pour reprendre ton expression....non ce n'est pas "complétement pourri". Un film à voir quand même.

J'avais vu le film au ciné avec deux potes à sa sortie (dans une salle vide à 21 H), et j'ai gardé plutôt un souvenir correct.

1. Que vaut ce film réellement ? C'est dur à dire, ça dépend de tes goûts en matière de film ou même de comédie.
Moi je garde le souvenir (je ne l'ai pas revu depuis donc c'est un peu flou puisque je mate une centaine de films par an), d'un film qui aborde le thème de la vie d'un groupe amateur de metal plutôt correctement, mais sans jamais être brillant non plus. De mémoire, certaines scènes font sourire, sans plus, ce n'est pas non plus une comédie hilarante, et d'ailleurs ce n'est pas vraiment le but.
Il y a certes Alexandre Astier et Audrey Fleurot, soit deux acteurs de Kaamelot, mais on est quand même très très loin de l'univers humoristique de cette série, je préfère préciser.

2. Quand à Astier, il n'a pas vraiment co-écrit le film, son nom est ajouté à côte des deux scénaristes avec la mention qu'il a "collaboré" au scénario selon la page Wikipédia, j'ignore à quel degré. Peut-être a t-il juste développé son personnage ?

Je souhaite quand même souligner que Julien Doré était étonnamment bon et crédible dans son rôle de chanteur d'un groupe de black metal un peu amateur et complètement looser, mais qu'il joue avec une belle sincérité qui m'avait étonné. Une belle prestation. D'autant qu'il me semblait avoir lu qu'il chante vraiment dans le film. A vérifier quand même, mais il me semble...
Pour le reste un film quand même assez inégal, qui n'est jamais brillant, souvent un poil décevant même, car ça ne décolle jamais vraiment et qu'au final, on reste un peu sur notre faim, l'ensemble étant quand même inconsistant, mais pas désagréable à mes yeux. J'avais passé un moment correct, et un des amis qui était avec moi (un fan de metal comme moi), avait bien aimé aussi.

En tout cas, un film qui a quand même la qualité d'éviter les pires clichés négatifs du metal (genre musique pour dégénérés), ou alors qui montre quelques clichés du genre, mais pour essayer d'en sourire et non de se moquer (la nuance est grande).
Voilà, en gros, un film très regardable que je ne déconseille pas malgré le bide énorme qu'il a fait. On peut aimer ou détester, c'est question de goûts, mais il se regarde assez bien.
A +

Je l'ai vu, avec quelques craintes et préjugés concernant l'implication de JULIEN DORE dedans entre autres j'avoue, et j'ai trouvé ce film convaincant. Ce n'est pas un chef-d’œuvre mais déjà l'humour fonctionne et surtout ce n'est pas insultant et méchamment moqueur envers le Metal. Et JULIEN DORE, quoi que l'on pense de sa musique, reste crédible en chanteur de Black Metal. Presque un "Spinal Tap" français.

Bien possible, en tout cas bien meilleur que le live at Lorelei je trouve

Tout à fait Nono ! sans les nommer, je pensais d'ailleurs à ces trois morceaux que tu as cités !!!
Bien vu ! .-)

@Leo : Oui, certains titres de Genesis comme "Another Record", "It's gonna get better", "Silver rainbow", etc.
Un peu de la même trempe !

Moi qui aime beaucoup l'album Ghost In The Machine (mon favori du groupe) et tout particulièrement "Darkness", je n'avais jamais fait le rapprochement de ce titre avec le Genesis de la même période !!!
À la réécoute, effectivement il pourrait y avoir un rapprochement dans la sonorité des accords plaqués du piano electrique et même les synthés avec leur effet tournoyant (et presque inversé) qui peuvent se rapprocher du Genesis de cette époque (soit les albums Abacab en 81 et Genesis en 83).
L'ingé-son Hugh Padgham a d'ailleurs enregistré et co-produit Ghost In The Machine ainsi que Synchronicity pour The Police tout comme il enregistra Abacab pour Genesis ainsi que leurs 2 albums suivants: Genesis et Invisible Touch qu'il co-produira ! (mais ce dernier album n'a déjà plus du tout les mêmes sons de claviers entendus sur Abacab et Genesis).

Sans oublier de mentionner que Frank BEARD est le seul du trio... à ne pas avoir de barbe ! Allez comprendre...

C'est vrai !
Dans le même genre : DEF LEPPARD ! Ils ont mis leur carrière en suspend quand leur batteur a perdu son bras, cas unique dans l'histoire du Rock, jusqu'à ce qu'il puisse de nouveau être opérationnel sur un kit en partie électronique.

Ta réponse me rassure Erwin!
Je peux conserver dans mon esprit cette image de mecs cools chez ce super groupe.
En fait, cool, c'est le mot pour les définir au mieux.
Ils ont un capital sympathie de dingue:)

Merci!

Hey !
Il n'y a jamais eu de tensions "vives" au sein du TOP. En revanche, lors des soucis de Frank avec la dope et l'alcool, les deux autres ont fait bloc autour de lui avec pas mal de volonté et de patience. Ils ne sont pas collés les uns aux autres et semblent avoir des vies plutôt cools.
Bah, il n'y a pas de secret : groupies, drogues, alcool et pognon doivent être gérés au mieux.
Quand au tirage de barbe c'était un motif de plaisanterie dans les eighties. On leur a offert un million de dollar pour les raser... rien a faire !
L'intelligence aide aussi, Billy n'en manque pas, et Dusty a toujours eu la sagesse, malgré une voix excellente, de la jouer discret et de ne pas revendiquer plus que cela de chanter tel ou tel titre.
Effectivement, du point de vue des RH, le Zizi, c'est le Top !
Bien à toi

oui à vrai dire c le premier truc qui m'a sauté aux yeux quand j'ai vu la pochette

@"Toto VII" : Tu dois faire allusion à l'album "Scoundrel Days" probablement !

Elle ressemble aussi à celle d'un album de A-HA, mais je ne sais plus lequel.

oui tout comme Two Low For Zero de Eltohn John (voir plus bas dans la page) ressemble au double blanc des Beatles ou à Abacb de Genesis lol

J'ai vérifié la pochette de "Où je vis" et je ne vois de ressemblance que dans les couleurs dominantes et le fait que l'artiste apparaît de dos dans "Où je vis" et en contre-jour dans "L'invitation", donc dans les deux cas leur visage est caché au regard.
Mais franchement, le sens de ces deux photos diffère du tout au tout. Leur message aussi.

@ARP2600 : C'est intéressant : cela veut donc dire que le groupe se serait peu à peu "formaté" sans toutefois laisser tomber entièrement leur côté "tout-ambiance" des débuts ? Je ne connais pas leurs albums avant "New gold dream" voici donc pourquoi je ne connais pas vraiment leurs "racines", mais il me tarde d'écouter ces albums notamment Sons & Fascination que je ne connais que de nom.
Leur démarche créative est un peu comme Tears For Fears en fait : primauté à la créativité, en la "domptant" plus ou moins pour les chansons format pop. Le contraire d'une démarche à la Depeche Mode par exemple : où rien ne "dépasse" en-dehors du cadre !
Mais je préfère la première démarche, ce côté "bain de créativité", qui repousse les barrières.

Oui, et c'est particulièrement le cas sur Sons/Sisters. J'ajouterai que les paroles, surtout sur les meilleurs albums new wave, ne sont pas très construites non plus. Elles sont plutôt une succession d'impressions (sur "This fear of gods" par exemple, c'est assez clair).
Ils sont devenus bien plus mélodiques et faciles par la suite, mais il est toujours resté ce flou qui rend leur musique un peu irréelle.

Décidément je suis loquace en ce moment ! LOL
Une chose que je voudrais ajouter concernant ce qui fait l'essence de ce groupe : On remarquera que, de manière très surprenante, les chansons de Simple Minds ne sont pas construites sur des couplets / refrains / ponts... de manière bien distincte ! On sent que le but est avant tout de créer un univers, une ambiance, un côté "spacieux". Souvent les couplets et refrains se ressemblent et au bout d'un moment c'est vraiment l'atmosphère qui prime... certains comme moi pourraient dire que les chansons se "perdent" un peu vers leur fin, en s'étirant de manière un peu répétitive... C'est difficile d'expliquer ça littéralement, mais vous voyez ce que je veux dire ?

Quand je pense à Simple Minds , je pense tout de suite à trois ingrédients : la voix puissante de Kerr, la batterie très solide et plutôt en avant, et un "mur de claviers" assez spacieux.

En fait, il y a un autre groupe qui, bien que déployant une musique et un talent fort différents (pas mieux ou moins bien : jute différents), a connu un peu ce parcours : des débuts plutôt électroniques et expérimentaux, puis une orientation pop plus classique. C'est le cas aussi de O.M.D.

Oui, enfin quand je cite the Sound, je parle bien de Heads and hearts voire de Shock of daylight. Bien après cet épisode de 81, Borland a pu changer d'avis... En tout cas, oui, je sens une proximité.
Quant à U2, c'est surtout Unforgettable fire et Joshua tree qui vont dans ce sens de pop rock ample.

Arrêtons de classer par style : chaque groupe a son style propre qui ressemble parfois à d'autres. Autrefois, je voulais trier mes milliers d'albums par genre et je ne m'en sortais jamais parce que beaucoup d'entre eux évoluent dans un style ambigu.

Le côté atmosphérique de la musique de SIMPLE MINDS n'est pas unique. The Fixx, The Police, The Passions, A Flock Of Seagulls et bien d'autres formations estampillées New Wave ont cette particularité d'avoir des parties de guitare et de claviers souvent éthérées en alternance avec des parties plus acérées.

Pas vraiment du même avis que Arp2600 concernant The Sound et Simple Minds. les premiers sont presque plus proches musicalement de Joy Division ou même de The Comsat Angels et Echo & The Bunnymen à leurs débuts que de Simple Minds. de plus, j'ai le souvenir qu'Adrian Borland (leader et chanteur/guitariste de The Sound) ne portait pas Simple Minds Minds en haute estime! ("Fuck off Jim Kerr" comme on peut l'entendre sur le live au Paradiso d'Amsterdam en 81). je ne pense pas que cette association lui aurait plu.
Pour la comparaison avec U2, je la vois surtout sur l'album Sparkle In The Rain mais cela est dû principalement à la production musclée de Steve Lillywhite qui comme à l’accoutumée, a fait ressortir la batterie lors du mix.
Quoiqu'il en soit, la musique de Simple Minds a pas mal changé avec les années et avec les départs successifs de Brian McGee, Derek Forbes et Mick MacNeil, tous trois membres fondateurs au style et au jeu bien marqué.

Simple Minds a commencé comme groupe de new wave, et parmi les meilleurs du style. Loin de "pianoter à un doigt", ils ont dès 1980 marié les sonorités des différents instruments pour créer des paysages sonores parmi les plus incroyables de tous les temps.
Si leur véritable génie se situe au début de la décennie, ils ont toujours gardé cette finesse de réalisation et ce souci de la production soignée. A partir de Once upon a time (qui est en fait un de leurs moins bons albums), ils ont dérivé vers une pop plus normale, mais toujours avec ces sons bien à eux, ces ambiances enveloppantes et cette voix chaleureuse. Parmi les groupes connus, que ce soit en new wave ou en pop rock, leur style reste effectivement assez unique. On peut par exemple les relier à U2 ou The Sound au milieu des années 80 (qui ont en fait vraisemblablement été influencés par Simple Minds).

New wave...

Je n'ai jamais entendu que Iron Maiden ait eu des pbs avec Run to the Hills.
Il en a eu avec Number of the Beast aux Etats Unis où les ligues de vertu brûlaient leurs disques en public et que les magasins les retiraient des bacs et des vitrines.

Anthrax a repris le même thème avec la magnifique chanson Indians sur l'album Among the Living.

Merci pour le fond de l'histoire que je ne connaissais pas. A vue de nez, je dirais que c'était l'Angleterre et les années 80. De nos jours, ils auraient peut-être des problèmes.

Une censure ? Ce serait étonnant car toute personne un minimum éclairée, comprend qu'il s'agit d'un texte ironique condamnant évidemment la bêtise colonialiste, ici dans le cas de l'Amérique. Il n'y aurait probablement que les puritains de Salt-Lake City (et peut être bien davantage, dans le pays de l'Oncle Sam...) pour censurer une chanson qui au final ne parle que de l'évidence !

Une petite précision par rapport au commentaire d'EskapeEskape. Le studio photo Hypgnosis ne fonctionnait pas comme une banque d'images à disposition des labels et des artistes. C'était un collectif créé spécialement pour la conception de pochettes. Nul doute qu'ils aient pu à l'occasion recycler tel ou tel projet refusé par un groupe à un autre mais dans la très grande majorité des cas, chaque pochette commissionnée était du sur mesure (surtout pour LED ZEPPELIN et PINK FLOYD, deux de leurs clients fétiches).

Très souvent le label propose au groupe un éventail de pochettes pris dans un catalogue sur un thème donné puis le groupe choisit celle qui lui convient.
C'est le cas par exemple pour Def Leppard, Pink Floyd ou Led Zeppelin avec les studios Hygnosis.
D'autres peuvent se payer le luxe de commander leurs pochettes à un photographe ou un graphiste comme Judas Priest ou Iron Maiden.
Les pochettes refusées sont alors réutilisées pour les singles ou affiches promos.
Dereck Riggs a fini par arrêter de travailler avec Iron Maiden car il estimait son travail pas assez rémunéré et qu'Iron Maiden était trop directif (et avait des goûts de ch.ottes)

@Pilgrimwen:
Oui, je pense aussi que les plus gros peuvent se permettre de faire appel à plusieurs graphistes et de choisir ensuite le dessin qui leur convient le mieux.
Je n'ai jamais rien lu à ce sujet dans les magazines, ils évoquent rarement le travail graphique lors des interviews, mais ça me semble plausible.
Comme tu dis, c'est un luxe qu'ils peuvent très certainement se permettre.

Entre temps, je me suis souvenu que pour le "Night Of The Stormrider" de Iced Earth par exemple, dans la réédition, on peut voir plusieurs pochettes différentes, dont une particulièrement laide, montrant ce cavalier qui chevauche un genre de bestiole du type dinosaure-grenouille, mdr!
Il y en a donc certainement d'autres dans ce cas, ça serait cool de trouver un bouquin qui regroupe les travaux non retenus.

@Clansman57 : pour précision, je ne connais que des "petits" acteurs du milieu musical. Mes propos sont à relativiser, re-contextualiser.

Ces musiciens n'ont pas le "luxe" de se payer plusieurs graphistes pour réaliser une illustration d'album.

Je suis persuadé qu'il en est tout autre pour les grosses machines.

Merci:)

Ca dépend des groupes, des époques, du label, du producteur, chacun s'y prend comme il veut il y a pas de règles générale.

Tu réponds en partie à la question.

L'ami Tor-Erik Ledang, graphiste historique des suédois de TNT, m'avait expliqué que parfois certains groupes lui laissaient carte blanche, d'autres fois lui donnaient une ligne directrice, ou encore lui imposaient un cahier des charges bien précis.

Dans tous les cas, il recevait la copie du disque, histoire de se faire un avis et de ne pas produire une maquette à l'aveugle (ou plutôt à la sourde !).

J'arrive un peu tard mais si vous voulez vraiment une coincidence, ce serait plutôt à voir du côté de "Tears of fire" du groupe Keel (1986).
Le solo de la chanson donne les parties piano et basse de "Empire of clouds" mais bon, rien de répréhensible en soi.
Concernant "Rime of the Ancient Mariner", moi je ne trouve rien.

Certes, et ma première intervention, exprimée à chaud, méritait d'être affinée, et je t'en remercie.
Dans sa première période (pré-2000), MAIDEN a su, en effet, faire évoluer sa musique. Mais il aurait pu, et du, être davantage aventureux dans l'évolution de son art, à l'image d'un RUSH ou encore d'un QUEENSRYCHE, par exemple. Ce fut presque le cas avec le X Factor, qui proposait pas mal de plans intéressants.
Depuis le retour de Dickinson, MAIDEN ne fait à mon sens que gérer une rente de situation, avec une prise de risque minimale. D'où ma déception.
Mais rassure-toi : qui aime bien (et c'est mon cas) châtie bien.

@ Lucien : Puisque tu es fan, ta remarque sur un groupe qui n'évolue pas me parait d'autant plus incompréhensible.

Sincèrement, comment peut-on dire que c'est la même chose quand on écoute KILLERS, SOMEWHERE IN TIMES et BRAVE NEW WORLD?
(Changement de membres, ajout de claviers, ajout de musiciens, morceaux plus longs et plus complexes, changement au niveau des thèmes abordés...)
Je pense suffisamment argumenter là.

A défaut d'argument, on manie l'insulte et la calomnie, c'est bien connu.
Contrairement à ZeJack, j'argumente : fan du groupe depuis 1985, j'ai acheté tous leurs albums, à leur sortie, jusqu'à "Brave new world" (2000). A l'écoute de ce dernier, ma déception a été telle que j'ai lâché l'affaire... presque... puisque grâce à un site de mise en ligne bien connu, j'ai depuis, et d'une façon assez régulière, écouté pas mal de morceaux issus des albums post-2000.
Mon constat est sans appel : ce groupe ne se renouvelle pas, ne fait que répéter ad nauseam la même formule musicale, à l'instar d'un artwork roboratif parfaitement en cohérence avec le contenu sonore.
Ce n'est pas désagréable, c'est même plaisant, souvent : mais c'est du déjà-vu (référence à SIT, lol !). Je me contente donc désormais des albums que je possède, essentiellement ceux des années 80, mais également "The X factor", dans lesquels les Britanniques ont exprimé l'essentiel de ce qu'ils avaient à exprimer, avec l'avantage d'être alors à la pointe de l'innovation dans un style dont ils étaient les leaders.
MAIDEN ne propose plus rien d'intéressant et est essentiellement devenu, avant d'être un groupe de Hard, une entreprise financière à la rentabilité très lucrative. Tant mieux, je suis pour le libéralisme économique et c'est un exemple très intéressant de réussite.
Pour la musique, par contre, j'écoute autre chose... dont beaucoup de Hard des années 80.

"Globalement, MAIDEN fait la même musique depuis toujours. Il n'a jamais su se renouveler véritablement."
Lucien



Il faut vraiment ne pas connaite le groupe ou être un gros troll des cavernes pour écrire une anerie pareille.

Globalement, MAIDEN fait la même musique depuis toujours. Il n'a jamais su se renouveler véritablement. Il n'en est d'ailleurs pas capable. Il n'y a qu'à voir cet éternelle masque sur ses pochettes : le même depuis 1980. Franchement, passé 18 ans et demi, quel intérêt, cette musique ? Je n'ai plus acheté un album du groupe depuis une quinzaine d'années et lorsque j'écoute, par hasard, un morceau sur le web, je me dis que je n'ai rien loupé.

Bonsoir,

Je te fais confiance pour les tablatures (que je n'ai pas par ailleurs donc...). Maintenant on sait très bien qu'on peut imiter, se rapprocher de ce qui a déjà été fait, ce n'est pas obligatoirement une question d'intervalle ou de notes exactement identiques (en général on étudie la mélodie, le rythme et aussi l'harmonie pour la contrefaçon - mais la contrefaçon est déjà une copie très flagrante). On peut même copier une patte sonore, des ambiances (et là la tablature ne sert de rien). Pour ma part, je ne parle pas forcément de contrefaçon, mais cette "patte" répétitive chez Maiden (je ne parle pas d'auto-plagiat ce qui n'a pas de sens car on ne peut pas se copier soi-même par définition) me pose un problème depuis un moment; et je ne suis pas le seul; tu dis ne pas l'entendre sur ces passages, très bien et je ne peux te contredire là-dessus car je ne peux te forcer à entendre une chose que tu n'entends pas. Pour ma part ça me dérange et j'entends trop de choses qui me rappellent des compos antérieures, choses volontaires ou pas. C'est ce que tu rappelles comme "tics" d'écriture; eh bien figure-toi que c'est la raison pour laquelle une partie des "vieux" fans, comme moi, ont lâché l'affaire depuis un moment. Tu me cites des artistes qui se répètent et je le nie pas, c'est connu; pour ma part je refuse d'écouter tout le temps peu ou prou les mêmes choses, les mêmes gimmicks et si le groupe fait dans le recyclage trop appuyé je vais voir ailleurs. Evidemment c'est essayer de réfréner les tics d'écriture qui est difficile, pour un compositeur, comme un auteur, puisque la répétition entraîne la lassitude. "Empire of the Clouds" est, je le dis, une "tentative louable", preuve que j'adhère en partie, mais en partie seulement. Et la moitié du temps ça me semble correct mais c'est évidemment trop long. Et c'est un album (double album) qu'on juge pas un seul titre. Mais bon tu pointes du doigt un détail de ma chronique, qui n'est là que comme un élément surabondant en quelque sorte. L'essentiel à retenir c'est que c'est trop long, ça manque de bonnes mélodies, de bons solos, et je le répète on ne finit que par entendre des choses du passé, quand bien même elles ne sont pas identiques.

Ok.

Alors désolé d'être chiant, mais j'avoue un certain sentiment de gêne à la lecture de ta réponse, Streetcleaner. Car j'ai vérifié (à l'oreille et sur tablature pour être encore plus sûr) les passages incriminés et... c'est juste n'importe quoi. Y a pas d'autres mots.

Pour le fameux passage bridge de basse de "Rime of the ancient Mariner", c'est simple, il n'y a strictement aucun point en commun avec le passage chromatique (et non pas un arpège) au piano d'"Empire Of The Clouds". Pas les mêmes notes, pas les mêmes intervalles etc... Bref deux passages qui ne sont pas comparables.

Quasiment idem pour l'autre passage. Je dis "quasiment", car on y retrouve deux ou trois notes en commun en chipotant. D'ailleurs, le passage en question de "Rime of the Ancient Mariner" a bien plus à voir avec certains passages d'"Hallowed Be Thy Name", si on veut aller sur ce terrain là. On est très loin de l'auto-plagiat. C'est juste l'identité musicale habituelle de MAIDEN qui s'exprime ici, certains tics de compositions bien connus des fans. C'est plutôt "The Legacy" qu'il fallait citer pour chercher un point de comparaison avec "Empire Of The Clouds".

Certains musiciens, nombreux même, ont une tendance naturelle à recycler leurs propres riffs, mélodies, et autres tics de composition. Ca n'a rien de surprenant, l'inspiration n'est pas un puits sans fond. Un mec comme Ritchie Blackmore, est ultra spécialiste de la chose, un Jannick Gers, un de ses disciples, est exactement pareil.

Ce genre de chose devient gênante quand cela devient vraiment grossier, et c'est le cas sur cet album avec "Shadows Of The Valley" !

"The Book Of Souls" n'est certainement pas un album parfait mais de là à aller lui chercher des défauts qu'il n'a pas et à lui nier ses quelques éléments de nouveautés (qui pour moi sont des qualités à mon humble avis) comme "If Eternity Should fail" et "Empire of the cloud" qui sont du jamais entendus chez MAIDEN, je trouve ça un peu fort et injuste.

Bonjour,

Certains passages de Empire of the Clouds ne sont que des variations mal dissimulées de The Rime of the Ancient Mariner (Powerslave), cela saute aux oreilles immédiatement tellement j'ai usé ce fameux album de 1984 jusqu'à la corde :

The Rime of the Ancient Mariner : bridge avec les arpèges de basse de 5:10 à 7:30

à comparer avec :

The Book of Souls : bridge de 14:20 à 15:08 où les arpèges sont joués au piano et en accéléré

Ensuite : The Book of Souls : riffs de 9:10 à 10:00 et de 11:00 à 11:50, une variation plus ou moins habile là aussi de :

The Rime of the Ancient Mariner : riffs de 1:00 à 1:20

Tout ceci fait un peu beaucoup pour un seul titre.

Cdlt,

A l'origine, dixit Wiki, le groupe s'appelait Red Ted.
Ils ont inversé les deux termes et modifié leur orthographe, ce qui a donné Têtes raides.
Quant au sens, je ne sais pas du tout.

"Not dead but bien raides"...
Allusion aux lendemains de soirées arrosées ?

Le Grunge, c'est du Rock brut. Des éléments de Punk, de Hard, de Heavy, de Blues, de Psychédélique, de Pop, de Folk par ici, par là. Donc oui, rien d'étonnant de retrouver des similitudes entre de vieilles gloires et la scène de Seattle.

A écouter absolument sur YouTube, la version live : Cheap Trick - Auf Wiedersehen - 12/8/1978 - Capitol Theatre (Official).
Vocalement, au moins on sait par qui Kurt Cobain a été influencé avant d'enregistrer "Bleach".

On essaie de ne pas tirer toutes ses cartouches en même temps quand on traite la discographie un peu conséquente d'un groupe et je parlais de l'affection que Cobain portait à la musique des Tricksters dans la chronique de One on One. Il faut dire que CHEAP TRICK a influencé tellement de monde, à commencer par les BEATLES. Okay, je sors...

ouai bah c malin de valider ma remarque sans l'autre avant ça me fait psser pour un demeuré hahahaha
enfin bref

hé ma super blague de la mort qui tue n'a pas été validée ! putain, j'ai faillit la vendre à gad elmaleh

J'ai vu que son titre "Nuclear" (tiré de l'album "Man on the Rocks") faisait partie de la B.O de Death Stranding, un jeu-vidéo événement qui va sortir tout prochainement. Ceci expliquerait peut-être cela...
Le créateur du jeu Kojima, avait déjà utiliser ce titre pour un trailer de Metal Gear V.

Je ne suis pas un fin connaisseur de Marilyn Manson, mais depuis son intervention dans le documentaire "Bowling for Colombine" de Michael Moore où il fustigeait le laxisme de son pays vis-à-vis des armes à feu en vente libre, je crois que de tels propos et une telle prise de position contre ce droit fondamental des Américains dénotent de sa part une grande lucidité et beaucoup de bon sens. A titre de comparaison, Charlton Heston, héros iconique de l'Amérique, revendiquait dans ce même documentaire le droit du port d'arme pour tous ses concitoyens. Charlton Heston, célèbre acteur "normatif" serait sur ce sujet bien plus timbré donc que Marilyn Manson.

Donc Marilyn Manson n'est ni un timbré ni un homme d'affaires travaillant scrupuleusement son marketing. C'est, comme Bowie en son temps, un artiste qui a décidé de créer un personnage (mix de Charles Manson et de Marilyn Monroe, deux icones bicéphales des USA) afin de synthétiser la schizophrénie de son pays : d'un côté son esprit glamour, de l'autre sa barbarie qui transforme chaque "monstre" humain en icône sociale, comme c'est le cas d'Hannibal Lecter, personnage fictif certes mais dont la fascination qu'il exerce dans son pays démontre l'ambiguïté fondamentale des Américains.

Marilyn Manson fustigeait aussi l'hypocrisie à l'œuvre dans son pays vis-à-vis de la religion ainsi que son puritanisme de pacotille.

Michiro Endo, chanteur-fondateur du groupe Punk japonais THE STALIN, est un grand fêlé de la vie. Il urinait et déféquait sur scène.

Pour Marilyn Manson, je pencherai plus pour l'exutoire pour déverser son côté malsain. Je me suis déjà demandé si des gens comme lui, Stephen King ou Quentin Tarantino, ne seraient pas devenus psychopathes si la vie ne leur avait pas permis de chanter, d'écrire ou de filmer.

Je ne connaissais pas GG Allin et effectivement, ça va pas être facile de trouver pire.

Je pense au chanteur Dead de Mayhem qui semblait assez instable psychologiquement. Keith Flint de The Prodigy assez barge aussi dans le style. Ces deux artistes étaient au-delà du clown. On peut dire qu'ils vivaient complètement leur personnage.

Un clown qui semble bien séparer travail et vie réelle est Alice Cooper non ? Depuis les années je trouve qu'il garde assez bien les pieds sur terre.

Difficile de répondre à la question "vraiment barge ou pas" lorsqu'on ne connait pas ces gens personnellement.
Concernant MM, il me semble qu'il s'est bien calmé depuis fort longtemps, certains diront qu'il n'est plus que l'ombre de lui-même.
Dans la dernière entrevue que j'ai pu lire de lui, il n'avait plus grand chose de l'Antéchrist Superstar, personnage créé pendant sa période dorée.
Ce qui est normal, il évolue en temps qu' être humain.

Il se peut que ces personnages provocateurs soient de pures inventions marketing, oui.
Peut-être qu'une touche de folie est présente chez ces gens à la base, du moins durant leur jeunes années, mais elle est sûrement décuplée ensuite.
La fameuse liste est longue, le Rock au sens large étant un spectacle qu'on pourrait rapprocher à un numéro de cirque, parfois très distrayant.
S'ils sont sincères ou simplement acteurs, je me pose plus trop la question.

GG Allin, débat terminé, bonne soirée

@ Le Kingbee.
Oui, c'était moi pour le gars Nathan. Un sacré mec que celui-là !
Bon, il y a peut-être eu malentendu : il n'y avait, par les termes que j'ai employés, aucune attaque ad hominem de ma part envers Erwin, comme cela a peut-être été perçu par certains.
C'est l'usage de cette expression (Le Ash, Le Floyd…) qui m'exaspère, un point c'est tout, pas Erwin, dont j'apprécie le travail et l'érudition, ainsi que celle des membres de l'équipe en général.
La dite-expression, ou le dit-usage, me rappelle trop les articles de Rock'n Folk que je lisais il y a quelques années, journal dans lequel j'exécrais le snobisme méprisant de "journalistes" envers certains des groupes que j'écoutais. Ce sentiment fut par la suite d'autant plus exacerbé que d'aucun de ces "journalistes" se firent, publiquement et toute vergogne bue, les hérauts des quelques-uns des dits-groupes qui, entre temps, étaient devenus "hype".
L'expression est donc devenue pour moi synonyme de snobisme méprisant et hypocrite.
Ceci étant dit, je me rends compte que ce n'est pas le cas pour tout le monde et que beaucoup l'utilisent en tout bonne foi pour exprimer leur attachement sincère à certains artistes.
Dont acte !
La seule chose que je déplore dans l'affaire, c'est l'attitude par trop "circulez 'y a rien à avoir" exprimée brutalement par Jasper Lee Pop". C'est un peu trop "gendarme" pour moi et je n'apprécie guère... Nonobstant le fait que j'ai donné, d'ailleurs pour la seconde fois, mon avis sur Killers de MAIDEN (et non pas Le MAIDEN !). C'est tout.

@ Fred

Cher lecteur,
Je crois que nous avons déjà communiqué vous et moi, chronique Nathan Abshire si c'est bien le même Fred.
Comme vous le voyez , certains participants ne sont pas d'accord avec votre affirmation quelque peu virulente.

Je ne vois pas ici de réflexe tribalo communautariste malsain de la part de l'équipe du site.
Pour mettre de l'eau à votre moulin, le nombrilisme existe bel et bien dans le monde de la chronique musicale. Il émane exclusivement de la presse papier parisienne. Je suis bien placé pour en parler étant de Paris et ayant collaboré à une dizaine de revues depuis trente ans. Hors il se trouve que l'équipe de FP ne regroupe que très peu de parisiens.
Concernant l'autosatisfaction, l'absence de remise en question et la consanguinité se sont de qualités que nous n'avons pas encore développées parmi nous, mais nous allons essayer de nous y mettre, si nous avons le temps.
Je vous invite à vous relire à tête reposée et a faire une cure de thé vert, boisson attractive niveau prix et pouvant apporter une certaine souplesse à un esprit en colère.
Bien à vous
le kingbee

Alors si le SJW-isme s'empare même de l'art de la chronique musicale, je dis : NON !

Désolé Fred mais suivant de loin ce débat, où mon opinion est solidement forgée (je fais partie des "les Floyd", "les Zep", "les Dream", lorsque j'aime le groupe. On ne m'entendra jamais dire "les Leon", "les Franz" ou "les Brunes"), j'ai bien l'impression que ce n'est pas une discussion que tu voulais initier, mais une prise de pouvoir dialectique. Ca vient de la presse anglo-saxonne ? Et quand bien même.

Ca te gêne en tant que lecteur ? Je le conçois. Moi aussi il y a des tournures qui me font ronger les ongles. Mais ça fait partie du jeu de la littérature. On a son genre. Il est "pompé" sur une tournure de style déjà vieille de plusieurs décennies et provenant d'une langue étrangère ? Eh bien nous en sommes conscients, et si on l'utilise encore, c'est qu'on l'aime.

Le jour où tu liras dans une de mes chros "wesh gros ça va ou bien t'es gang baby", il sera temps de se poser des questions sur la frontière entre utiliser une tournure parce qu'on l'a digérée et l'utiliser parce qu'on veut se faire remarquer. En attendant, ce serait con de s'en aller juste pour ça. Attends au moins qu'on chronique un album de The The ;)

"la marie" ou "le claude",ça fait plus paysan que snob quand mème.
Sinon,écrire "le floyd" par exemple ne me dérange pas vraiment vu que je n'y prétais guère attention jusque là.
Beaucoup de polémiques pour pas grand chose.

Devant l'impossibilité d'avoir un débat structuré et surtout honnête sans provoquer une espèce de réflexe tribalo-communautariste tout à fait malsain de la part de l'équipe du site, j'ai bien l'honneur de désormais vous laisser entre vous.
Ceci étant dit, voilà plutôt de quoi apporter suffisamment d'eau à mon moulin sur l'état du tout petit monde du rock-critique en France, ou "l'entre-soi", le nombrilisme, l'autosatisfaction, l'absence de remise en question et la consanguinité intellectuelle semblent plus que jamais de mise. CQFD, comme on dit !
Voici pour ma réaction diplomatique.
Ceci étant dit, bien le bonsoir, je vous laisse avec vos joujoux dans votre petit monde tout rose en vous souhaitant néanmoins bonne continuation… sans moi !

@Fred

L'usage de l'article défini devant la deuxième partie du nom d'un groupe t'agace. Ma foi, c'est ton droit. Je trouve cependant que la véhémence de ta question et de tes interventions suite à celle-ci est passablement outrancière alors on va dégainer la réponse habituelle et diplomatique : Forces Parallèles regroupe des amoureux de musique qui tentent de transmettre bénévolement leur passion avec une certaine exigence à défaut d'une exigence certaine. Parmi les 13068 chroniques comptabilisées à ce jour, certaines sont excellentes, d'autres moyennes et d'autres moins bonnes. J'espère que tu trouveras néanmoins dans notre site de quoi étancher ta soif de découvertes musicales en tout genre.
Voilà pour la réponse diplomatique.

Non, Michel Merguez. Ce n'est pas la même chose, si tu t'étais donné la peine de lire mon dernier post. Soyons précis, évitons les approximations. Je répète (c'est fatiguant) : je vise uniquement le procédé qui consiste à utiliser la seconde partie d'un nom de groupe composé précédé de l'article défini.

Bah c'est un peu comme disent La Marie, Le Claude, Le beauf etc. Ça n'empêche pas le monde de tourner (comme un disque) de toutes façons...

En même temps, c'est pas parce que les journalistes anglais le font qu'on est obligé de les singer. On utilise assez de mots anglais en français, inutile d'en adopter également les tournures de langue. Là, pour le coup, c'est réellement par snobisme linguistique, parce que ça fait "in". Désolé, mais c'est réellement mon impression.
Ce "le Floyd" et autres (et je dis bien une partie d'un nom composé précédé de l'article défini, et non pas le procédé qui, par aphérèse, consiste à n'utiliser qu'une partie du nom, comme dans "Maiden"), est typiquement une expression journalistique importée d'outre-Manche.

Ca poserait sans doute problème pour "Pet shop boys" (les pets ?), pour les ZZ Top (les zizis?), etc.

Snob? Horripilant? J'ai toujours plutôt vu ça comme une marque d'affection. Il y a vraiment des gens qui voient le mal partout......

Cela me rappelle une connaissance pas très branchée Metal qui avait écouté le "A Matter Of Life And Death" de Aaaron Médeune...
Il a eu le malheur de dire " ah Iron, que c'est bon quand même!" devant quelques fans.
Bon, il vit encore, mais ce qu'il a pris lol!

Je ne vois pas ce qu'il peut y avoir de pédant dans ce genre de formule ni d'éculé. A force de vouloir sortir des sentiers perdus, on finit par se perdre, s'écouter parler et surtout par faire du vent.

Par contre, pour éviter les redondances, Erwin aurait pu employer le "H" à moins que number the brave trouve ceci trop alphabétisant, ou le "Hasche" qu'il trouvera peut-être trop prolo ou psyché.
Bien à toi NTB.

Et j'ajoute qu'aucun fan d'Iron Maiden ne dit Iron Maiden en entier. Un fan du groupe dit simplement "Maiden". Pas vraiment snob même si on omet "le".

Au cas où, aurais tu lu des articles en anglais sur ces groupes ? C'est un usage très courant, je pense notamment à URIAH HEEP appelé "le Heep", y compris par les membres du groupe. Rien de snob là-dedans, uniquement une convention de langage qui renforce le lien intime qu'on peut avoir avec la musique de ces artistes. Cela a à voir avec l'affect, le sentiment de proximité. Désolé de contredire totalement ton point de vue, le snobisme étant une forme d'élitisme partagé par seulement quelque happy few, on est ici très loin du compte. Donc : Le Floyd, Le Ash, Le Heep, Le Crüe et j'en passe et des Le Pourpre (pour Deep Purple, in french only), Le Quo, le Tull...
Bien à toi

La première fois que j'ai lu ça, ça devait être dans "Rock'nFolk", et ça m'a tout de suite gonflé. Comme Rock'n Folk, d'ailleurs, aussi sincère que l'amour de Philippe pour AC/DC.
Je trouve que cela fait bobo qui se la pète, snob. Sinon, on peut mettre "le groupe", "les Britanniques" etc, etc... ce n'est pas le choix qui manque.
Dans le genre, il y a "les boys", pour AC/DC… pff… déjà, ils sont plutôt "grandpas" que "boys", désormais… et puis, ça fait éculé, trop lu, comme "le Floyd" et autres : si je ne l'ai pas lu 100 fois, c'est que je l'ai lu 1000 !
Il faut sortir des sentiers battus du rock critique, ne pas se contenter de toujours répéter les mêmes formules toutes faites ! Innovez !

Hey,
Elle est pas marrante ton analyse !
J'utilise systématiquement "le" ou "les" devant le nom des groupes, tu ne dis pas "les Stones" toi ? ou "les Beatles".
D'une part cela allège les kros, tu remarqueras de répéter "WISHBONE ASH" 10 fois dans la kro, c'est lourd, alors tu trouves d'autres manières d'en parler.
D'autre part, c'est une manière de se montrer familier avec un groupe souvent aimé, comme un petit nom ou une démonstration d'amour. Mais tu es peut-être de culture tradionnaliste.

Quand au choix, tu remarqueras que personne le dit "le Pink" mais "le Floyd" ou "le Manilla" mais "le Road", ce sont des appellations entérinées par l'usage régulier des fans et des médias... C'est comme de dire "les flamands roses" pour le Floyd, c'est un usage sympathique.

Donc un "snobisme Horripilant", ma foi, on est en démocratie, tu penses comme tu veux, perso, je ne vois la dedans pas le moindre snobisme, je le vis comme un petit nom sentimental.

"éculée et pédante", effectivement tu trouves cela horripilant ! C'est dommage ! Tu devrais plutôt y voir les aspects positifs. A moins que tu ne donnes pas de petits noms à quiconque, ni ta chérie - ou ton chéri, ou tes d'ailleurs, quelle importance ? -, à tes amis ou tes parents ?

Positive attitude man !
Bien à toi
Erwin

@Arp2600 : Justement au niveau vocal, je trouve que la voix assez haute de Coleman est l'élément précis qui fait de KJ un groupe assez proche de la new-wave (plus ou moins selon les albums... évidemment quand Jaz ne gueule pas, comme sur "Extremities"...).
Mais quand il chante un peu plus bas, avec plus de nuance, c'est là qu'il est le meilleur.
Le titre "Sanity" en est le meilleur exemple je trouve : une voix posée, à la fois puissante et subtile.

La seule similitude qui me vient à l'esprit entre Jaz et Robert, ce sont ces batteries tribales que l'on retrouve aussi chez les Banshees ou Virgin Prunes. Le seul qui r moi assimile subtilement l'héritage Cure, c'est Billy Corgan.

Pour ma part, j'ai toujours trouvé que Smith et Coleman avaient des timbres de voix très proches, une petite voix aigue et acide qui, dans le cas de Coleman, ne collait pas tellement à la musique. Ainsi, sur Revelations, la plupart de son chant tombe à plat, c'est mon principal reproche envers cet album. C'est pour ça que Coleman a développé des registres déformés, notamment cette double voix proche du growl qu'on entend particulièrement sur Hosannas (celle-là même avec laquelle il dit "Money is not our God").

Hey !
Tout à fait d'accord en ce qui me concerne, mais c'est dans d'esprit plus que dans le son. Roberto Smith n'ayant jamais vraiment utilisé de distorsion, là ou Geordie a métallisé rapidement son son. IL y a en revanche une approche commune dans la noirceur et le traitement des thèmes.
Les CURE auraient pu virer vers l'indus dans les nineties. Un titre comme "The Drowning man" est une aubaine pour les fans de metal, il suffit de radicaliser le son de la guitare, et on est fort proche de KILLING JOKE.
Bien à toi

À titre personnel, je ne trouve pas vraiment de similitudes entre KILLING JOKE et The Cure, hormis le fait qu'à ce stade de la carrière de KILLING JOKE (Night Time, Brighter...), le style et le son du groupe a pas mal changé et est devenu une sorte de new-wave assez passe-partout (comme un mix de Simple Minds, Ultravox & Co.).
Plus que pour sa rythmique bien rigide (autant pour "One Hundred Years" que "Adorations"), je trouve que le rapprochement qui pourrait être fait dans ce cas précis entre KILLING JOKE et The Cure, viendrait peut-être du son de guitare de Geordie Walker à cette époque et celui que Robert Smith utilisait au moment de l'album Pornography (donc "One Hundred Years").
Quelque part tu as raison quand à une certaine ressemblance mais de mon point de vue, uniquement en ce qui concerne la guitare).

Cream. 1969-2005 (mais ils n'ont pas sorti de nouvel album juste reformation pour des concerts).

10 ans pour David Bowie. Reality est sorti en 2003 et The Next Day en 2013

10 ans pour David Bowie. Reality est sorti en 2003 et The Next Day en 2013

The Stooges :
34 ans entre "Raw power" et "The weirdness".

Blue Öyster Cult, 19 ans entre "Curse of the Hidden Mirror" sorti en 2001 et le futur album qui sort en 2020....

Michel POLNAREFF a placé la barre encore plus haut: entre "Kama Sutra" (1990) et "Enfin !" (2018), 28 années se sont écoulées.

A Perfect circle, l'autre groupe de Maynard James Keenan.
14 années entre "Emotive" et "Eat The Elephant".
On dirait qu'il aime bien se faire désirer, le Maynard:)

Aussi Portishead, 11 ans... Mais je ne sais pas s'ils avaient "splitté" (je ne crois pas).

Il me semble que GUNS N' ROSES (15 ans entre deux albums) est un cas plus parlant que ceux précités, puisque les GUNS comme TOOL ont tourné pendant ce looooong laps de temps entre deux albums. Certes avec une formation quasi totalement renouvelée (à la différence de TOOL) mais de façon plus régulière aussi. MBV avait splitté, MS aussi, Slowdive itou. KB semblait avoir pris sa retraite et elle ne tourne plus depuis son deuxième disque. TOOL comme Gn'R n'ont jamais annoncé avoir mis un terme à leur activité. Autres cas : KISS (11 ans), ZZ TOP(9 ans), BLACK SABBATH (18 ans même si officieusement 14 because Heaven & Hell qui est la réunion du Sabb' période Dio).

Kate Bush : 12 ans de silence entre "The Red Shoes" (1993) et "Aerial" (2005). Tool donc a fait mieux, semble-t-il.

Slowdive,22 ans également.

Mazzy Star : 17 ans.
My Bloody Valentine : 22 ans.