Cela doit faire à peu près 20 ans que j'ai l'album et je commence juste à l'apprivoiser un petit peu. J'ignore quelles ont été les chroniques de l'époque mais il faut voir que c'était encore la pleine période Free.

Ce n'est pas un "truc" mais un disque avec une musique pas facile - approche très personnelle du Rock et Blues - même anti-commerciale !... Au vu des articles divers que j'ai pu lire, effectivement cet album a été la cible de critiques plutôt négatives pour faire court et les ventes pitoyables - une bonne partie du pressage original a été détruit par faute de vente !

La même chose que maintenant, en pire (inécoutable, etc). Ce fut un bide. Curieux, non ?

On pourrait aussi citer l'album Amarok de Mike Oldfield, absolument unique en son genre, même si ce n'est pas forcément facile d'y accrocher...

Plus expérimental ? Il y a "Metal Machine Music" de Lou Reed, sorti en 1975.

George Harisson avec ses deux albums expérimentaux mais bon c'est du n'importe nawak 100% un genre de "Revolution 9" des Beatles prolongé, comme Lumpy Gravy de Zappa (fait avant Revolution 9 attention), mais bon déjà ce sont 2 albums hyper rare parce que bon, les fans de George Harisson sont plus pour les sixties Beatles et Mersey Beats avant séparation des Scarabées, compilation "Golden Oldies" radio Nostalgie, vieux brol commercial et surtout pas branché. Alors leur proposer un album comme ça c'est clair que c'est impossible à vendre.

Fin des années 60, le mouvement Krautrock commençait assez bien déjà il me semble, Soft Machine en Angleterre commençait à élaborer son fameux Thirds, Gong était déjà dans le style psychédélico-fantaisiste typique sur la trilogie sortie 3 années plus tard après CAmember Electric, puis les Italiens s'y étaient mis aussi avec un groupe très méconnu mais du même style que le Kraut Rock.

"Aussi loin voire plus" c'est assez difficile à dire, il faudrait en préciser les limites tu dois t'en douter, car aucun groupe ne va vraiment dans la même direction. Mais oui il est certain qu'Ummagumma est un des plus grands albums de rock (ou même musique) expérimental des années 60.

Mais après on peut trouver pas mal d'artistes des années 60 ayant eu des démarches expérimentales assez poussées. Pour les plus connus, on cite généralement Frank Zappa et Captain Beefheart et je te renvoie aux excellentes chroniques d'Oncle Viande pour en savoir plus.

J'ajouterais également Tangerine Dream (surtout pour ses toutes premières oeuvres, en particulier Electronic Meditation), l'électronique minimaliste des Silver Apples, les Texans sous acide de Red Krayola, le rock dérangé de The Monks, l'ambient de la Monte Young, ou encore les tarés du Nihilist Spasm Band (le morceau Destroy The Nations par exemple).

Mais après, c'est sûr qu'il est, à mon avis, difficile de trouver des groupes dans la même veine qu'Ummagumma ayant été plus loin ... Tu peux aussi chercher dans en Allemagne, avec le fameux krautrock, bien que la plupart de ses grandes oeuvres datent des années 70 (essaye de jeter une oreille à Floh de Cologne toutefois, c'est parfois assez expérimental bien qu'un peu simple aussi).

La coïncidence sans doute. D'une part, contrairement à toutes les inepsies qui ont pu être dites sur des décennies, Peter et Phil ne sont pas opposés, ils s'entendent à merveille et pensent le plus grand bien l'un de l'autre. Alors je vois mal une forme de concurrence intervenir, surtout alors qu'intervient le deuxième point, le fait qu'ils aient choisi une forme d'exercice différent : Phil un album de reprises "on ne peut plus fidèles aux originales" et Peter au contraire quelque chose de très différent.

On peut plutôt dire que c'est dans l'air du temps, même si je crois à la bonne foi de ces artistes, et non en une perte d'inspiration.

Il s'agit de l'Enfer du triptyque du Jardin des Délices de Jérôme Bosch, achevé vers 1510. Les musiciens de DEEP PURPLE que l'on distingue au milieu ont bien sûr été rajoutés par le groupe lui-même.

Pour la petite histoire, DEEP PURPLE a eu quelques difficultés avec cette pochette : une erreur d'impression a d'abord enlevé les couleurs de l'oeuvre originale (le groupe a finalement choisi de la garder en noir et blanc); le musée du Prado causa aussi quelques problèmes parce qu'il pensait que le tableau était ici utilisé de manière anti-religieuse et enfin la pochette fut considéré comme immorale aux USA et bannie des rayons de quelques disquaires !

Pas vraiment, les ventes étaient assez basses pour cet album et la légende dit que chaque personne qui a acheté ce disque a monté un groupe par la suite. Le groupe avait un écho parmi les milieux artistiques, Andy Warhol oblige.

Je ne suis pas un spécialiste mais ce groupe était déjà un peu culte à l'époque et cette musique reste toujours pertinente aujourd'hui. Je me suis plus intéressé au milieu des années 70 à la production de Lou Reed, membre essentiel de cette formation où planait également la présence de l'artiste Andy Warhol.

Il me semble que non, ils ont même été fort peu connus en dehors du milieu des musiciens où ils ont certes été très influents.

Bill Wyman s'est toujours senti un peu à l'écart : plus vieux que les autres, peu reconnu dans ses talents de compositeur (il affirme avoir donné naissance au riff de Jumpin' Jack Flash, par exemple), déchu de son rôle de bassiste sur quelques enregistrements majeurs(Richards préférait le faire lui-même)... Son départ du groupe était dans l'air pendant les années 80.

En 1992, son nouveau mariage, sa grande lassitude des voyages en avion, ses différentes passions (l'écriture de son journal qui amènera sa fameuse biographie du groupe ; la restauration - entre autres) vont l'amener à prendre la décision de quitter officiellement le groupe. Jagger et Richards essaieront de le retenir, en vain.

La lassitude. Il voulait faire autre chose, il était parti avec un groupe pour une petite chanson bon enfant "Si si je suis un rock star", puis il est parti en tournée avec un autre groupe dans le années 80 pendant que les Stones continuaient à produire des nouveaux albums après avoir trouvé un remplaçant à la basse, donc, il s'est peut-être dit qu'il n'avait plus besoin d'y revenir et il est parti (à mon avis il a eu raison).

De 2009 j'aurais cru que les remastered des Beatles seraient mieux que les sacrilèges faits à Kraftwerk, et bien non, ici mêmes conneries, belles pochettes, beau CD, tape à l'oeil à crever, bien cher aussi pour faire croire qu'il y a eu beaucoup de travail derrière, je mets le CD, mono (bah pourquoi pas jusque Rubber Saoul inclus ça vaut peut-être la peine de se la faire authentique)... authentique ? Mono avec le son CD d'ancien album sur-compressé ?

Honnêtement, les vraies meilleures versions sont les éditions mfsl (comme toujours), coûtant extrêmement cher, mais bon dispo en flac sur le net (il y a pas de tabou, qui ne l'a jamais fait ?).

J'ai le 'double blanc' en vinyle, CD remastérisé et CD d'avant, et no comment, le vinyle, le vinyle, le vinyle !
"Abbey Road" est celui pour lequel la remastérisation récente est la moins bonne, mais c'est aussi le mieux enregistré à la base, y avait pas grand chose à modifier (et là aussi, le vinyle est meilleur) !

J'ai jamais compris ces gens qui préfèrent le son mono au son stéréo pour la musique avant 1967.
Si c'est pour faire authentique, pourquoi dépenser 20€ pour un CD dont on a toujours connu la version stéréo.
En plus c'est remastérisé, déjà là ça tue toute l'authenticité...

Pour moi l'authenticité c'est :
- Un vinyle d'époque acheté dans cette décennie-là, au moins, à la rigueur dans un état convenable
- Passé sur du matos d'époque

Ou on fait les chose au bout ou on ne les fait pas.

Perso les Beatles je les ai découverts à la médiathèque il y a des années, sur les fameux CD premières éditions que tout les idiophiles dégueulent dessus, je vois pas ce qu'ils ont de merdique ces CD, ils sont impeccables... par contre les premiers Rush en version CD, ou les premiers Police en CD, les premiers GEntle GIant, Toto etc que j'ai eu le malheur de trouver dans la médiathèque contenant encore (et toujours) que les premières éditions CD, sont immondes en termes de son... mais d'autres non.

Remastérisation mono... pas stéréo... mais mono ! Mais les vinyles restent le meilleur choix pour moi.

Dites ça sert à rien de repeter ce qu'on a déja lu sur des sites comme des perroquets, quand on y connait rien ça se voit !
On dirait des petits enfants qui parlent de politique dans la cours de récré de CM2, chaque mioche repete ce que leurs parent disent au diners, pour se montrer intéressant alors qu'il n'y connaissent quasiment rien.
Puis franchement, le plus intéressant c'est de découvrir des nouveaux styles des artistes particulier (anciens ou récents), de se faire une opinion sur les styles de découvrir des inédits intéressant sur ses groupes préférés, rechercher, etc, qu'est ce qu'on s'en tape de la qualité du son ?
Franchement ces type qui se soucient de ça, je dit qu'ils n'aiment pas la musique.

Alors le paradoxe des gens qui préferent le son du vinyle, ça résume toute la naiveté des audiophiles : tout ça c'est du pipeau.

Du coup les managers trouvent des astuces pour "améliorer" le son des anciens albums et en profitent avec la fameuse histoire du "loudness war", puis ils vendent à pris exorbitant des version spéciale sois-disant bien suprieur à un cd "normal" avec des étiquette dessus "original mastering" des pseudo-améliorations avec la technologie aussi comme le SACD, puis pour les cd normaux encore plein de noms XRCD,SHM-CD,HDCD (de Micro$oft), etc.

Je vois bien le scénario de Sylvestre parler de ça chez PPD dans les Guignols de l'info parce que là c'est parfaitement le cas !

Renseigne toi un minimum : jusqu'à 67 la stéréo était un gadget à la pointe que personne ne pouvait se payer, c'est donc bien les versions stéréo qui étaient rares, et réalisées beaucoup plus vite que les mono, sans l'apport du groupe (vu qu'elles ne concernaient que 3 pelés).
Si à partir de Sgt Pepper ça commence à faire débat, avant cet album tous les fans des Beatles s'accordent sur le mono... Les mixages stéréo ont réèllement été faits à la va-vite pour certains albums, le seul qui ait été fait uniquement en stéréo c'est Abbey Road.

Aucun rapport avec le matos d'époque, si tu écoutes du mono aujourd'hui tu auras le meme son sur les 2 enceintes, c'est tout. Aucune "restriction" ni "défaut" la-dedans. Tu as déjà essayé de comparer les deux versions?

La vraie arnaque, c'étaient les premières éditions cd, qui coutaient plus cher que les remasters actuels.

En réponse au commentaire du dessous : du début jusque 1967 les albums sortaient aussi en mono mais étaient plus rares.
Je veux pas faire mon audiophile, mais si on veux écouter du mono, qu'on le passe avec du matériel d'époque, sur un support d'époque et en pensant que le stéréo était le stéréo de l'époque.
Et aussi le fait que ces albums-là sortent à l'époque en mono n'était dû qu'à la technologie de l'époque et non pas à un style particulier de mixage pour faire "fun" ou original.
Alors le fait d'avoir sortit mono dans les remasterisation ce n'est qu'un pur produit marketing justement pour attirer ces pseudo-conservateurs comme toi.
Il y a aucun interêt à garder les conséquences des défauts ou d'une restriction d'une certaine époque dans des CD qu’on payera 21€ pièce et pardonnez-moi la grossièreté mais on s'y ferait entuber magistralement par des gars qui pensent qu'à leur fric.

aucune des 3, la remasterisation MONO 2009 est à mon avis la meilleure.

Effectivement, on peut trouver les vinyles originaux plus chaleureux et adaptés à cette musique... c'est vrai que pour un disque un peu "roots" comme l'album blanc, c'est ce support que je conseillerai.

Les premières rééditions CD sont absolument ignobles, d'autant plus qu'elles sont en stéreo pour des albums comme Rubber Soul, et le mixage stéréo est vraiment infame, genre "la voix sort de l'enceinte droite, et la guitare de la gauche"...

En tout cas pas les remasterisation de 2009, c'est nul, ça enleve bcp ... pour soi disant un son plus "actuel" mais qui dit plus actuel, dit comme pour tout, sans âme ...

Personnellement si tu aimes le concept vinyl, pour les Beatles n'hesite pas, ça vaut le coup, sinon la version CD classique est loin d'être mauvaise comme certains idiophiles peuvent prétendre... pour la version 2009, à part la présentation de la pochette rien n'est mieux... c'est juste un produit marketing attrape nigaud, tout à fait à côté...

"Quand tu montres la direction, l'imbécile regarde le doigt" waw je viens de ré-inventer le dicton ...

Non sérieusement rien ne sert de se casser la tête avec "quel album a le meilleur son ?" et de jeter tous ses vieux CD avant 1995 et dépenser des fortunes en SACD ou rééditions du genre SHM-CD, MFSL qui pour le commun des naïfs audiophiles peuvent parfois sonner très bien, mais on loupe le plus important ... la musique ...

Perso j'ai découvert Genesis, les Beatles, Deep Purple, Led Zeppelin sur des k7 toutes pourries enregistrées à la va vite sur un poste radio, ... et j'ai jamais autant aimé tous ces groupe qu'à cette époque-là ...

Puis vinyle, ... le vinyle n'est qu'un support, pouvant être très beau, mais fort fragile et exigeant une bonne installation pour un rendu convenable ...
Puis comme on l'a dit des milliards de fois sur le net, le vinyle est loin d'être meilleur techniquement que le CD (sinon il y aurait pas eu de progrès ...) c'est une bêtise d'idiophile encore une fois, le vinyle fait croire à certains que le son est meilleur, grâce à la "chaleur" du son, le rendu de cette technique-là donne un resultat fort différent du CD, mais ça reste une question de goût. Pour certains groupes c'est mon cas aussi, mais dire que le son du vinyle est plus performant que le CD c'est horriblement faux.

Question existentielle s'il en est. Virtuellement nous approchons de la perfection. On sait ce qu'il advint d'Icare ou de Prométhée...
Alors le CD est sans doute proche de la perfection, mais le vinyle avec tous ses défauts trimballe une puissance émotionnelle terrible.
Il se trouve que je dispose des 3 pour l'album blanc. Et bien, la comparaison est peu flatteuse pour les technologies modernes.

Sans hésitation l'original est le meilleur, le vieux 33 Tours de 68 -l'année sans pareille- dans son étui blanc tout pourri, avec les craquements et les sautes d'humeur du saphir...

C'est une réponse qui vaut pour tout enregistrement sonore de toute façon : le vinyle enterre les autres supports au niveau rendu son.

Le but des pirates est de se faire un max de blé, ils vont pas vendre leur kamelot chez le disquaire privé du petit village dans le fin fond des alpes ou 5 personnes par jour viennent acheter un CD.

C'est possible que je sois tombé sur une édition pirate, mais d'un autre côté, j'avais acheté l'album chez un Virgin pour un prix relativement cher (ah, ça...). Et puis, les morceaux sont vraiment ceux d'ELP, j'ai vérifié sur Youtube, et dans un sens, c'est un live, donc c'est pas si grave. En tout cas, merci à tous pour vos réponses !

Ca se peut que tu t'es fait arnaqué, c'est à mon avis un disque pirate, plutôt une contrefaçon.

Il y a deux ans j'ai acheté une compilation des années 70 de chansons italiennes sur une aire d'autoroute en Italie avant de partir pour retourner de vacances, une fois chez moi je le mets sur ma chaîne, je tombe sur un CD de flamenco, j'ai même montré ça à des fans de musique espagnole personne pouvait dire ce que c'était. En tout cas pas Adriano Celentano, et encore moins Lucio Battisti ou Bobby Solo... c'était pas mal mais pas ce que je voulais au départ.

Donc ça arrive. Comme parfois chez médiamarkt des gens achètent un CD tout content pas cher etc, et la qualité du son est infâme, ils passent le même qu'un autre a acheté à la Fnac un peu plus cher, qualité excellente.

Le monde est pourri de mafieux, de fraudeurs, qui se font pas arrêter et dont certains même en se faisant prendre, n'iront jamais plus loin que les procès, sautés...

Eh bien, le problème est que j'ai un CD où la track-list indique les douze morceaux, mais mon lecteur affiche deux pistes de 19 minutes.

Je viens d'éplucher toutes les versions de cet album référencées sur discogs. Je n'en ai trouvé aucune avec seulement deux titres. Peux-tu nous préciser ce qu'il y a écrit dessus (label, distributeur, pays, année, etc.)

http://www.discogs.com/Emerson-Lake-Palmer-Pictures-At-An-Exhibition/master/11839

Sur le vinyle ?
lol, je plaisante : même en vinyle, il y à la séparation des plages audio !
Un bootleg, peut-être ? je veux dire, une édition CD non officielle (pendant des années, ça a été difficile de dégotter les ELP en CD, jusqu'à récemment)...
Ou alors une très ancienne édition CD, mais je n'en sais pas plus...
Quoi qu'il en soit, conserve-la, c'est peut-être un collector !

Le live est en 2 parties (une seule mais 2 faces de 33 tours à l'époque ...), qui sont divisées en sous-titres, il se peut que l'édition du CD ne contienne que deux gros morceaux.

C'est ce qu'ils ont fait pour Tarkus, j'ai une version avec les sous-titres séparés (numérotés dans le lecteurs quoi), et une autre comme un gros morceaux de 20 minutes, idem pour Brain Salad Surgery où là ils ont fait encore plus fort, une réédition CD avec la dernière partie (la longue suite Karn Evil 9) qui autrefois prenait toute la face B et une partie de la face A, ici rassemblée en une seule piste de 29 minutes (qui dit mieux).

Merci Seijitsu, je vais d'ailleurs jeter un œil sur la page wiki que tu as mise en lien, histoire d'en savoir plus sur la Jangle pop. Oui j'ai peut-être un peu trop hâtivement catalogué Primal Scream dans le Shoegaze mais je dois avouer que je ne connais pas particulièrement (sauf les singles les plus connus) la bande à Bobby Gillespie, vu son passé dans Jesus And Mary Chain, j'ai un peu fait le rapprochement...

La jangle pop pour faire simple, c'est une sorte de pop rock née dans les 1980 qui s'opposait à la new wave puisque sans synthétiseurs et avec des influences folk plus mises en avant. La page wikipedia est assez claire sur le sujet: http://en.wikipedia.org/wiki/Jangle_pop

Pour ce premier Primal Scream, comme je l'ai déjà dit dans ma chronique, il se rapproche de cette scène et ressemble à R.E.M. et les Smiths. Deux des groupes les plus connus du genre il me semble.

Cependant, Primal Scream est aussi un groupe indé même si pour moi, ça ne représente pas un style musical mais un système de distribution des groupes qui sont surtout sur des labels. Les Smiths, R.E.M., New Order ou bien Sonic Youth sont des formations de indie rock et pourtant elles n'ont pas grand chose à voir entre elles.

Quant au shoegaze, même si Primal Scream était hébergé par le label Creation qui regroupait beaucoup de groupes de ce style dont les 3 ténors du mouvement (My Bloody Valentine, Slowdive et Ride), il n'y a jamais touché. Par contre, ils ont changé régulièrement de style entre chaque album mais ça, j'en reparlerai quand je m'occuperai des disques suivants.

Ne pas oublier le manque d'intérêt de la presse musicale en France (pas d'Internet dans les année 80 ...) pour les groupes qui ne sont plus à la mode (je hais ce mot) !

Il te manque je pense un paramètre pour te forger ta propre réponse : Si les artistes apprécient le succès et être reconnus, ils ne considèrent pas cela comme une finalité (attention, nous ne parlons pas ici des stars d'un jour qui pullulent).
Le chef-d'oeuvre, ou l'album dit "classique", est avant tout un accident ! La création d'un album qui s'imposera comme un indispensable ne peut pas se faire sur commande. Il est donc normal que les artistes tâtonnent et se plantent avant, tout comme il est normal qu'ils prennent la pente descendante, une fois le succès passé.

Et les exemples sont légion, c'est vrai. La preuve d'un amour indéfectible des artistes pour la musique, et non pas pour le succès.

Je ré-explique parce que c'est vrai que j'ai été un peu trop vite dans la question, en fait, j'avais entendu qu'un moment donné les Velvet Underground et Frank Zappa (et les Mothers Of Invention), ont été virés de la même maison de disque où ils étaient parce que le directeur avait décidé de faire un genre de "grand nettoyage" en virant tous les artistes un peu underground et rapportant pas assez pour sa boîte (je sais pas laquelle c'est).

Mais j'ai eu ma réponse merci

Je n'ai jamais entendu cette anecdote, je pense surtout que c'est du au fait que Zappa n'a jamais pu sacquer la mode hippie et le business fait autour. Alors, tu penses bien que la sortie de "Sergeant Pepper" et le raffut que ça a fait étaient l'occasion idéale pour lui de se payer leur tête.

Pardon de ne répondre que maintenant, je n'avais pas vu la question... Bernard Denimal est présent sur ce premier album de The Dice sous le pseudonyme Bart Poloch. On l'entend chanter sur "Broken Rules", "It's Your Money I Love", "Walking on Ice", "High Time", et "Funny People".

Je pense que meme si ce n'est pas donné à tous le monde d'être si productif, il s'agit surtout des maisons de disques qui musèlent les artistes.
Il n'y a qu'à voir Prince qui enchaînait les albums à une vitesse hallucinante dans les années 80. Le pire étant le double Sign of the Time de 87 suivi du Black Album et de Lovesexy (88).
La maison de disque avait refusé le projet du black album à l'époque. Je citerais également son triple album de 96 : emancipation.

Il y a aussi dans l'univers de la musique électronique AFX (un des dizaines de pseudos de Richard David James) avec les 11 Analords (cela dit je sais pas s'ils ont tous été écrits et enregistrés en 2005, faudra demander à Saskatchewan).

Le record absolu, à ma connaissance, et dans un genre différent, est quand même Chris Réa avec "Blue Guitars" ensemble de 11 albums. Qui dit mieux ?

Je persiste et signe : qui serait capable d'en faire autant aujourd'hui, tous genres confondus !
En effet, les années 1960-1970 ont été des années fantastiques tant au niveau de la qualité que de la productivité des artistes : Frank Zappa, Pink Floyd (en particulier entre 1969 et 1973), Van Der Graaf Generator, Hawkwind, Deep Purple, Uriah Heep, The Stranglers (entre 1977 et 1982), etc. Ces groupes sortaient, à l'époque, parfois deux albums studio la même année ou enchainaient un album studio et un double album live ! Alors, effectivement, il y a aussi les groupes "intellectuels" du genre Boston et Asia, avec des musiciens très techniques, qui nous sortent un album hyper sophistiqué une année bissextile sur deux (soit dit en passant, j'apprécie beaucoup la musique de ces groupes, ce qui ne m'empêche pas d'apprécier aussi The Clash, The Ramones, Lou Reed, Iron Maiden, etc. ; en fait, quelque soit le genre, certains groupes sont plus créatifs et/ou productif que d'autres).

"Tous styls confondus"
Alors là non attention. Justement c'est là où il y a l'astuce. D'accord les Clash ont beaucoup de talent et d'inspiration pour savoir mettre en boîte un gros nombre de chansons par session d'enregistrement, tout en étant de qualité, soignées, et efficaces. Mais ça reste du punk, c'est simple, peut-être très inspiré (surtout pour Sandinista), mais techniquement simple à jouer et enregistrer.
Par contre pour les groupes à style plus intello de la même époque comme Rush, les débuts du métal progressif avec 5 à 20 minutes la chanson c'est clair qu'ils n'auraient pas su faire un triple album par année ou autant que ce que les Clash sortaient par année.

Durant les années 70 et même jusqu'au début-milieu des années 80, beaucoup de groupes étaient très productifs, sortant au moins un album studio par an. Les maison de disques n'avaient par ailleurs pas encore réussi à imposer aux groupes un laps de temps entre deux albums afin de sortir x singles, permettant ainsi de rentabiliser un album. Quand on voit qu'en à peine quelques années, un groupe comme The Clash réussissait à sortir autant de très bons, voire d'excellents albums : The Clash (1977), Give 'Em Enough Rope (1978), London Calling (1979) - double album ! -, et Sandinista (1980) - triple album ! Qui serait capable d'en faire autant aujourd'hui, tous genres confondus ?

Clash de 1977 à 1982 a toujours composé beaucoup plus de morceaux qu'un album ne pouvait en contenir, d'où une grosse quantité de singles et EPs inédits en 33t. Le groupe composait aussi pas mal sur la route lors de leurs nombreuses tournées, et cette frénésie d'idées amena donc la formation à sortir un double puis un triple album à 1 an d'intervalle.

Tout habitué du groupe aura reconnu Ian Anderson dans le personnage de la couverture. Cette peinture a été conçue spécifiquement pour l'album, par l'américain Burton Silverman, à partir d'une photo du chanteur-flutiste.

Ben, en fait c'est une oeuvre originale conçue pour l'album.

Selon une chronique de Marc YSaye (de Classic 21 une radio Belge très branchée dans ces époques-là), il avait raconté l'anecdote d'un des lives du groupe où il s'était passé ce truc, et qu'en revenant dans les coulisses à la fin du concert, Waters dit à son manager qui était présent ce soir-là, très énervé : "Parfois j'aimerais qu'il y ait un mur entre nous et le public"... et le manager ayant répondu ironiquement "Bah, fais le tiens..."

Un peu trop "romancé" pour être convaincant mais vu leur originalité, et le fait qu'ils étaient, surtout à cette époque là bourrés de fric, ça pourrait tenir...

Comme le dit Ozozo, je ne pense pas qu'on puisse dire que WATERS avait prémédité son coup à l'avance. C'est du pur hasard, et pour moi cette histoire de "Fan/soupe = FAN" est du même acabit que toutes les légendes autour des BEATLES et Cie.

On peut dire ce qu'on veut, mais je ne pense pas que The Wall était déjà dans la tête de WATERS à l'époque de Animals. ême si les thématiques ne sont pas si éloignées ...

Bah, comme le principe le veut, c'est pas parce qu'on a beaucoup de talent dans un truc ou l'autre qu'on est tout beau tout gentil ...

Ceci dit je pense pas que son geste ait été prémédité des mois avant pendant la composition de l'album ... ou peut-être en intro au concept The Wall (mais là aussi ça serait absurde et un peu gros).

Maintenant faut voir le contexte, Animal a été écrit en s'inspirant fortement de "La ferme des animaux" de Georges Orwell traitant sur les riches et les pauvres et les mésententes entres les classes de la même façon que 1984 pour autre chose (fort pessimiste), il y a peut-être un rapport avec ça ...

On pourrait aussi remarquer une filiation avec le "Kozmic Blues" de Janis Joplin sorti en 1969

Il s'agit d'un sample d'ISAAC HAYES (le créateur de la BO de "Shaft") extrait de son album "Black Moses".

Peut-être ici
http://www.atelierphilidor.com/contents/en-uk/p87.html

Bonjour,

Stefano Landi n'étant pas vraiment ce qu'on peut appeler un compositeur connu, je pense qu'il y a de très faibles chances de pouvoir trouver ce genre de partitions sur internet.

Le mieux est de s'adresser à des libraires spécialisés, et le seul que je connaisse est un petit magasin nommé Pugno situé 19, quai Grands Augustin près de la place St Michel à Paris.
Avec une recherche sur les pages jaunes, j'ai réussi à en trouver 8 dans le même arrondissement, il y a une catégorie "édition, vente de partitions de musique" donc le mieux est de commencer par là je pense...
Sinon il y a toujours le courrier des lecteurs de Diapason ou du Monde de la Musique, je suppose.

Ou sur discogs

http://www.discogs.com/sell/list?master_id=219953&ev=mb

A priorie, il n'a pas été réédité en cd donc il reste le vinyl qui est trouvable à partir de 7 euros sur CDANDLP ou à 10 euros sur PRICEMINISTER ... bonne recherche !

Et l'anecdote de "et caetera" : il regardait (Serge Gainsbourg) les paroles de la Marseillaise dans un dictionnaire car il ne connaissait pas les paroles, et un moment il était indiqué "etc", il a trouvé bon (et collant à son style provocateur) de mettre etc aussi.

Composée par Serge Gainsbourg, sur une reprise de la Marseillaise elle-même composée par ce bon vieux Claude Joseph Rouget de Lisle, enregistrée à Kingston (Jamaïque) en 1979 ...

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