Salut,
A la base, il y a une différence de label entre les deux pseudos. AFX c'est sur Rephlex (le propre label de Richard D. James) et Aphex Twin sur R&S Records puis sur Warp. On peut quand même citer des exceptions : les Hangable Autobulb 1 et 2 d'AFX sont sortis sur Warp et l'Analord 10 d'Aphex Twin est sorti sur Rephlex.

En fait, le pseudo d'AFX est apparu en 1993 pour la sortie de l'Analogue Bubblebath 3, puis pour la réédition du premier Analogue Bubblebath, qui était sorti sous le pseudo d'Aphex Twin en 1991 (faut suivre).

Musicalement parlant, AFX c'est surtout de l'Acid-House (genre électronique midtempo et mélodique qui utilise une gamme d'instruments bien définie). Rien de très révolutionnaire donc. Aphex Twin, c'est tout un enchaînement de styles, c'est bien plus expérimental et innovant. Chez Aphex Twin il y a des rythmiques très complexes et un côté orchestral que l'on ne retrouve pas chez AFX (sauf sur les deux Hangable Autobulb).

Je dirais, pour finir, qu'Aphex Twin est bien plus intéressant qu'AFX, surtout pour ceux qui n'apprécient pas tellement la musique électronique du début des années 90. D'autant plus que chacun des deux pseudos semble avoir une utilité différente pour Richard D. James : expérimentations et paradoxalement ventes à grande échelle pour Aphex Twin ; confidentialité et retour aux sources pour AFX.

Voilà, j'espère que ma réponse te satisfait.
A+

Avé,
Dans un premier temps, le Richard D. James Album fera parfaitement l'affaire. Toutefois, si tu es plus amateur de mélodies chiadées que de rythmes délirants, tourne-toi vers le Selected Ambient Works 85-92. J'espère que ma réponse te satisfait.
A+

tout a fait d'accord avec Eric: une meilleure production aurait sans doute permis à Lee de réaliser au final un album plus intéressant, qui ici souffre, à mon goût, d'une longueur excessive entraînant en fin d'écoute une certaine lassitude.

Un peu déçu par "Saguitar" comparé à "1994".
Dans Saguitar, Alvin Lee ne laisse pas la basse et la batterie à des spécialistes(aah, le sensationnel Alan Young !). Il s'en empare ; il aurait pu déléguer !

Tout à fait d'accord, la voix d'Alvin est à la hauteur de son jeu de guitare, voire plus, tu peux citer Elvis comme Johnny Cash et bien d'autres encore, mais c'est vrai qu'il a moins travaillé la partie basse de son registre, en général. Grande capacité d'expression également, que ce soit sur des rocks, des blues ou des ballades... Ecouter en particulier le double live "In Flight" de 1974, un régal!

J'y vois personnellement plusieurs raisons :

- artistique : il y a 20 ans, le rock était relativement récent et en phase d'ébullition. Il suffisait de savoir tenir une guitare pour inventer son style (punk, new wave, pop rock etc...), sa marque. Aujourd'hui les courants sont connus, maîtrisés et il devient plus difficile d'être innovant. Plus difficile mais pas impossible ! De ce fait, c'est un peu plus dur d'écrire le second album quand le premier est déjà plus au moins une copie d'un artiste passé : on est attendu au tournant, faut donc cogiter quelques temps.

- financier : les maisons de disque ne sont pas prêtes à tout mais c'était déjà vrai avant. Elles ont quand même une certaine tendance à formater et à demander un certain son correspondant à une époque. Le processus artistique est donc moins spontané et demande beaucoup plus de temps.

- mondialisation : quand un artiste (ou groupe) commence à être connu, sa médiatisation devient énorme, ce qui prenait beaucoup plus de temps avant sans Internet et médias omniprésents ! C'est alors énormément de sollicitations de tout bord ce qui a tendance à castrer la créativité : qui peut penser à la construction d'une mélodie quand son téléphone ne fait que de sonner, quand on lui annonce qu'il a pas intérêt à se planter sur son prochain album, quand il fait 200 concerts par année avec une pression énorme et une promo inhumaine. Et cette médiatisation a également tendance à créer des tensions au sein d'un groupe ralentissant d'autant l'envie de création, demandant parfois de changer des membres ce qui demande du temps et de l'énergie qui ne sont pas utilisés pour la créativité.

- âge des musiciens : je pense que la créativité est exubérante dans la jeunesse où beaucoup de phénomènes bouffent de l'intérieur et il faut écrire pour calmer le volcan. Avec l'âge, la sagesse aidant, la créativité est forcément ralentie, on ressent moins le besoin de se mettre à nu et en danger face à un public. Et on a d'autres motivations que ce soit familiale ou personnelle.

Prenez les groupes (ou artiste) du passé et voyez à quel moment leur créativité ralentit. Il y a forcément l'un des phénomènes exposés au-dessus, à de rares exceptions près.
C'est je pense d'autant accéléré aujourd'hui.

Et je rajouterai une autre raison à cela : c'est que depuis les années 80, les maisons de disques ne sont plus prêtes à laisser sortir 1 album par an. Elles préfèrent prélever plusieurs titres d'un même CD pour en sortir des singles, car tout simplement, c'est un procédé qui rapporte beaucoup plus d'argent à moindres frais ! On est bien loin des années 60, où les Beatles, les Stones & Co. sortaient 2 albums par an + des singles qui ne figuraient pas sur les albums en règle générale ! (Ils ne voulaient pas flouer le client à cette époque là ! Ils ont vite revu leur jugement dans les décennies suivantes !).

Peut-être veulent-ils préférer la qualité à la quantité ?
Feignantise, aussi, probable ! Les Stones sortaient un disque/an à l'époque, et maintenant...ben voilà, quoi.

C'est bien, c'est plus la même chose que Supertramp, mais Roger Hodson était un des meilleurs membres du groupe.

Merci pour ces précisions :).
Lombardo fait tout de même partie des batteurs d'extrême les plus intéressants, et les plus variés aussi. C'est pas vraiment le genre à faire dans la démonstration technique stérile (pas comme un certain Portnoy). Donc oui, avec Lombardo "impressionnant" rime souvent avec "intéressant" :)

Bonjour,

A ma connaissance, Lombardo n’a joué que sur « Taboo on exile » et « Xu feng » de John Zorn. Sur « Taboo » il joue trop peu. « Xu Feng » est plus représentatif. Il s’agit d'une musique improvisée très rythmique avec pas mal d’électronique. Rien à voir avec Slayer ou Grip inc donc. Lombardo y forme un duo batterie/percussion avec William Winant. C’est impressionnant dans la mesure où ça va très vite et que ça fait beaucoup de bruit. Reste à savoir si "impressionnant" rime toujours avec "intéressant".

La version sur Hawkwind est plus progressive que sur On Parole.
Elle est aussi plus alambiquée avec des claviers et plein d'effets psychédéliques (echos, delay) D'ailleurs On Parole de Motorhead rappelle franchement le son hawkwind des années 70'' Il faudra attendre l'arrivée de "Fast Eddy Clark" à la guitare et l'album "Overkill" pour parler du vrai Motorhead...

Possible, de toute manière l'album On Parole n'est pas génial (à part Iron Horse bien sûr :D ). Il est vachement mou, surtout pour du Motörhead.

Oula, en effet, la version Hawkwind est vraiment bonne, je rédécouvre la chanson.
La version Motörhead est différente, moins rock bizarrement, elle est nase, franchement, à cause de son rythme sacadé et des guitares de Larry Wallis surtout.

A vrai dire je suis incapable de te répondre étant donné que je n'ai pas l'album On Parole et ça fait un bail que je n'ai pas écouté la version Motorhead de Lost Johnny. Enfin toujours est-il que la version d'Hawkwind est écoutable sur Youtube ;)

Il me semble qu'il s'agit de Terry Woods (qui est également le compositeur du morceau).

Je crois que tu peux trouver "Las Palabras de Amor" sur le Greatest Hits 3. Je me souviens aussi qu'il y avait "Put Out on Fire" sur la compil' Queen Rocks, mais ce n'est pas un single.

Mais sinon, il faut savoir que Queen sortait en général beaucoup de singles pour ses albums, même si le grand public est loin de se rappeler de tous.
Sur Hot Space, tu as: "Under Pressure", "Body Language", "Las Palabras de Amor", "Calling All Girls", "Back Chat" et "Staying Power"! Eh oui, rien que ça... Mais la postérité n'a retenu que le duo avec Bowie.

Il me semble que "Put out the fire" ou "Las palabras de amor" ont été aussi des singles, mais bon, le fait est simple : ce disque est pourri, archi-pourri, et n'a pas eu un gros gros succès. Ce n'est que justice que seul "Under pressure" (vraiment une bonne chanson) ait été récupérée de cet album pour les best-of. Si cette chanson n'avait pas été bonne, aucune chanson de "Hot Space" n'illustrerait les best-of du groupe...

Junior Marvin et Al Anderson

En référence à Robert Van Der Graaf, physicien créateur d'un amplificateur acoustique portant son nom "Van Der Graaf Generator".
Ce "générateur de sons" accentuait les décibels et les fréquences d'une façon gigantesque et assez destructrice.

« Van der graaf generator » vient de Chris Judge Smith (membre fondateur avec Peter Hammill) qui était obsédé par les noms tarabiscotés. Si personne n’avait mis un frein à ses délires, le groupe se serait appelé « Zeiss Manifold and the Shrieking Plasma Exudation ».

Source : livret de « The Box », page 3.

En effet, le nom du groupe est dédié à Robert jamison Van Der Graaf, physicien américain (1901-1967), mort peu de temps avant la formation du groupe, inventeur d'un "accélérateur électrostatique" !!!
Quant au pourquoi, pas de trace, il resterait sans doute à chercher dans "Van Der Graaf Generator, The Book", malheureusement assez difficile à trouver (sur Amazon.uk ?).

Bonjour !

C'est vrai, je ne me suis plus manifesté depuis longtemps, et je m'en excuse... Mais croyez moi, le temps qui passe n'altère en rien mon amour pour Vangelis et ma motivation quant à chroniquer son oeuvre !

Patience donc, je prépare mon retour !

A très bientôt sur FP !

Salut,
Gounouman, notre spécialiste ès-Vangelis, n'est plus très actif sur le site pour le moment. Il est donc fort possible qu'il n'y ait pas de chronique de Vangelis avant longtemps.
A+

http://www.the-company.com/disco/da13.htm

(google is your friend)

JETHRO TULL a connu à l'époque un certain succès avec l'instrumental "bourrée" (sur l'album "STAND UP" si mes souvenirs sont bons) . Mais on peut dire que c'est "locomotive breath" sur AQUALUNG qui a propulsé le groupe au premier plan.

Oui Aqualung est l'album emblématique de Jethro Tull.. Un peu comme "close to the edge " de Yes ou Selling England.. de Genesis.
En fait, Aqualung représente le côté rock/Folk/Blues de Tull au même titre que les excellents "Songs from the wood" ou "Minstrel in the Gallery" Alors que "Thick as a Brick" représente la période progressive et existentialiste de Tull... mois je préfère de loin le côté plus "champêtre" d'un "Aqualung" ou "Heavy Horses" et même "A" , "Broadsword and the Beast" de toutes manières Jethro Tull a vraiment une discographie exemplaire

ben....ça dépend à quel niveau on parle de succès!
"A passion Play" par exemple, est l'album controversé par excellence puisqu'il a divisé les fans et les médias en Angleterre principalement, mais aux States, il est parvenu tout bonnement à la 1ère place des charts tout comme "Thick As A Brick" l'album précédent!). en revanche au Royaume Uni, c'est "Stand Up" qui a pris la 1ère place des hits! par contre, le plus connu "Aqualung" n'a jamais dépassé la 4ème place (U.K.) et la 7ème (U.S.), donc il convient de distinguer la popularité et le succès qui ne sont pas exactement la même chose!

C'est "Aqualung" qui a eu le plus de succès, je pense.

Cet album est certainement le plus accessible et mélodique de Pink Floyd. Assez d'accord avec Jean ; PF n'a pas vraiment fait de rock progressif pur (Yes, Genesis...) mais plutôt expérimenté le matériel rock dans tous les sens du terme. Du rock psychédélique de "Piper at the Gates..à l'Opera space/hard/rock de "The Wall" PF a continuellement innové sans s'autosatisfaire d'un style sur plusieurs albums.
Cela explique peut-être l'intemporalité et la modernité du groupe fédèrant plusieurs générations d'auditeurs. Il y en a pour tous les goûts : les métalleux/gothiques préfèreront "The Wall" et "Animals" franchements austères et tristes et d'autres la "zenitude" de Darkside, Meddle ou Wish. C'est mon ressenti, du moins.

Je ne suis pas un expert en styles musicaux mais je peux dire que Pink Floyd a commencé sa carrière bel et bien dans le rock psychédélique, mais depuis les premiers albums des années 70, ils ont changé leur style et se sont dirigés vers le rock progressif, on ne peut plus dire que cet album soit encore psychédélique pur mais un dérivé du psychédélisme que certains appellent le "Space Rock" au même titre que Hawkwind, Eloy, Nektar qui étaient des contemporains des Floyds.

Epitaph du premier album est géniale aussi... Peut-être l'un des tout premier morceau vraiment progressif de tous les temps.
(Je me permets cette remarque en tenant compte des multiples critiques considérant King Crimson comme le/l'un des précurseurs du rock prog)

Je dirais plutôt non, c'est un album de transition entre le premier, athmosphère planante, parfois triste, et Lizard l'album suivant IN The Wake, tout différent, déjà avec le second chanteur...

Par contre j'en dirais pas autant pour Devil's triangle, qui est plutôt stressante, et pour cat food et pictures of a city.
En fait, il n'y a que Cadence and cascade, In the wake of poseidon et les interludes pieces qui soient reposantes.

"Cadence and cascade", par exemple, ressemble trait pour trait au style de "I talk to the wind".

Wish you were here est bien pour découvrir PF
Les compos sont variées, aériennes, mélodiques et surtout pour l'époque bien produites. Les albums avec Gilmour sont sympatoches aussi.
Par contre, il faut vraiment se transposer dans l'époque pour écouter "A saucerful of secrets" ; tant il est expérimental... Animals demande un réel effort et peut rebuter par son caractère cru et engagé.

Ce que je te conseille de faire pour pas trop être surpris c'est de commencer par les plus connus, les plus accessibles, et te diriger ensuite vers les un peu moins connus, je cite dans l'ordre :
Wish You Where Here
The Wall
Dark Side of ...
Meddle
Atom Hearts etc...
Puis Division Bell aussi le plus récent qui n'est pas mal non plus...

Pour moi, la meilleure porte d'entrée est Ummagumma live (studio si tu es prêt à fournir un coût d'entrée non négligeable). C'est par celui-ci que j'ai commencé. Il permet de saisir Pink Floyd à un moment clef de sa carrière. La découverte des autres albums (Meddle, Dark Side, WYWH etc.) n'en sera que plus jouissive si tu commences par Ummagumma.

"Dark side of the moon" ou alors "Wish you where here"... Après tu peux prendre "Animals", et "Meddle", puis, "The Wall", etc.

Je crois que j'ai fait mon choix, je débuterai par Wish You Were Here. Bien entendu je ne m'arrêterai pas là, par la suite je me procurerai Meddle pour la première période, et Animals. Ensuite, je verrai bien par moi-même. :)

En tout cas je vous remercie tous pour vos réponses. :D Je sens d'ici que je vais passer de bons moments !

Oui, "Meddle" aussi est indispensable pour une première approche (disons, de l'autre période phare du groupe : 1967-71). Quant à "Atom Heart Mother", il est sublime, mais difficile d'accès, je ne le recommande pas pour une première approche. Mais par la suite, il faut l'écouter, c'est clair !

Bonjour,

Le morceau que tu as aimé est probablement un des Another Brick In The Wall, sur l'album double The Wall. La période 73-79, à défaut d'être ma préférée, est effectivement de loin la plus populaire.

Même si je considère Wish You Were Here et Animals comme étant les vrais chefs-d'oeuvres du Floyd, écoutes en priorité Dark Side Of The Moon et The Wall.

Sinon, tu as aussi le live Pulse (sorti en 95), très recommandable malgré l'absence de Roger Waters. Les morceaux les plus connus du groupe y sont joués, dont l'album Dark Side en entier.

Je confirme pour "Animals" et je rajouterais "Atom Heart Mother" et "Meddle".

Personellement, en tant que fan du Floyd, je te conseillerai, de cette période :
- "Wish You Were Here", que je trouve parfait
- "Animals"

Bien sûr, il y a les cultissimes "The Wall" et "The Dark Side Of The Moon", mais ces deux disques, selon moi, masquent un peu le reste de leur discographie. Ils sont bons, attention (je ne dis pas le contraire), mais je les trouve surestimés, surtout "Dark Side".

Et il ne faut pas que tu te restreignes à cette période : je te conseille aussi "Ummagumma" et "More" de 1969, "A Saucerful of secrets" de 68, "The piper at the gates of dawn" de 67 (leur premier), et, moins connu, "Obscured by clouds" de 72. En fait, tous sont excellents, en ce qui me concerne, même les derniers, et même "The final cut" (83), pourtant charcuté sur ce site !!

Mais en premier lieu, l'album "Animals" est parfait, suivi de "Wish you were here".

A Léo

Puisque j'ai dit que mon avis était purement subjectif !... Tu y vas un peu fort au sujet de Marillion et consorts. Personne ne peut se targuer d'avoir renouvelé le rock progressif des 70"... Marillion, en tout cas, a rallumé une flamme vacillante au début des 80" et a fédéré pas mal de monde. En tout cas, ils ont permis l'éclosion du "neoprog", du métal/prog etc. et la naissance de groupes tels que Dream Theater, Spock's ou Porcupine qui n'hésite pas à piller allègrement chez Pink Floyd, King Crimson ou Van Der Graaf... comme Marillion chez Genesis (c'est évident). Donc Porcupine Tree, groupe "révolutionnaire" et dégagé d'influences directes !!! Je me marre.

Pour répondre à Darkpoet !

Je pense que tu n'as pas dû écouter le même groupe que moi apparemment, car Porcupine Tree n'a absolument rien à voir avec Dream Theater ou Spock's Beard qui sont des formations dans laquelle la technique prime avant tout sur l'émotion ! Ce qui n'est pas le cas du groupe dans lequel officie Steven Wilson ! Des groupes comme Marillion, Pendragon, IQ & Co. s'inspirent vainement des groupes prog des 70's sans le talent de leurs aînés, et ne font que du réchauffé au goût du jour, alors que Porcupine Tree a choisi depuis le début d'aller ailleurs
en incorporant des éléments de la musique psychédélique, électro, ambient, pop, metal, etc...

Et pas seulement de faire une pâle imitation en utilisant tous les clichés propres aux groupes progressifs des années 70. La différence est là !

Ecoute bien les albums antérieurs à In Absentia et tu verras que la technique et la nostalgie n'ont pas leur place dans ce groupe unique !

Porcupine tree ne s'écoute pas comme Marillion ou yes...
il y a quand même pas mal de guitares et d'interventions heavy métal. Ce groupe poursuit la même démarche alambiquée qu'un Dream Theater ou Spock's Beard. On ne retrouve pas forcement la poésie , la nostalgie propre aux formations inspirées par Genesis ou Yes (Marillion, Pendragon, IQ, Magenta,) Il y a, à mon goût, trop de styles et d'idées exploitées... Les ambiances et atmospheres ont du mal à s'installer pour le coup. La démonstration technique prend le dessus trop souvent sur la composition et la sensibilté.
C'est mon avis, purement subjectif

Merci Leo pour tes conseils, ce groupe m'a effectivement l'air d'être très intéressant !

Pas facile de catégoriser Porcupine Tree car c'est une formation qui fait bien plus que du rock progressif tel qu'a pu le concevoir Yes ou encore tous les groupes neo prog. Les 2 premiers LP "On The Sunday Of Life" et "Up The Downstair" sont plus proches du courant psychédélique avec quelques relents d'électro pour le second disque.
Par contre le 3ème "The Sky Moves Sideways" est ce que le groupe a fait de plus proche du courant progressif dans la veine d'un Pink Floyd coincé entre l'époque "Meddle" et "Wish You Were Here" (avec le recul, Steven Wilson n'en est pas franchement fier d'ailleurs!). Pour les albums suivants, le groupe raccourcit nettement la longueur de ses morceaux et s'ouvre plus vers la pop tout en gardant à l'esprit leur côté atmosphérique et touche à tout. A partir de "In Absentia" en 2002, des sonorités heavy apparaissent dans la musique de Porcupine Tree. En fait, Steven Wilson a des goûts assez éclectiques pour que la musique de sa formation la soit elle aussi. Il est donc impossible de résumer ce groupe à un seul disque, c'est pourquoi si tu désires découvrir leur univers, il y a des moments clés à aborder. Le Live de 1997 "Coma Divine" condense bien la 1ère partie de carrière de P.T.
Pour la période intermédiaire plus pop, "Lightbulb Sun" est particulièrement recommandé. En ce qui concerne l'ère actuelle, "Fear Of A Blank Planet" fera l'affaire.

sur Udu Wudu, en 1977
Assez différente que les version live (moins bonne version)

Salut,
Sur " Üdü Wüdü " (Google est ton ami).

Ca dépend, le film est très sombre, parfois assez dérangeant à regarder. Enfin ce n'est pas le film à voir pendant un moment de déprime.

Le film a très mal vieilli...

'The Little Boy that Santa Claus Forgot' se trouve au départ, c'est la chanson que l'on entend provenant du transistor de la femme de ménage.

A savoir que la tracklist de l'album et les chansons "représentées" dans le film ne correspondent pas à 100%. Absente du film (et ce sera la seule piste),'Hey You', sûrement peu pertinente au vu du traitement de l'oeuvre par Parker.
Pourtant, si l'on excepte les paroles modifiées du 'In the Flesh' du second disque, le film contient trois morceaux supplémentaires : 'When the Tigers Broke Free', qui sera présente sur l'album The Final Cut dans sa réédition de 2004, un autre intitulé 'What Shall We Do Now?' qui a pour base 'Empty Spaces' mais l'allonge de fort belle manière et enfin, au regard de la BO, 'The Little Boy that Santa Claus Forgot' dont il faudra m'expliquer la position dans le long métrage puisque je ne l'ai pas détectée malgré mon récent visionnage...
Bien qu'il est vrai que le film se révèle plus intéressant pour un amateur du Floyd, il ne me semble pas si inaccessible pour le néophyte, les références et allusions dont nous fait part Waters dans l'album étant toutes assez explicitement retranscrites dans le film... Mais ce n'est que mon avis !

Ce film est tout simplement un chef d'oeuvre.
Avec les années, il a peut être perdu du son impact, mais lorsque je l'ai vu la première fois à sa sortie en salle, quelle claque!!!
Je pense qu'il a vraiment touché profondément toute une génération.
Bob geldof, leader des boomtown rats, et acteur principal est tout simplement génial et habité dans ce film.

Ca ne te sera pas trop difficile, à mon humble avis...Un simple passage au rayon 'DVD musicaux' (et pas 'films', attention !) du célèbre magasin à 4 lettres (dont une voyelle) se révèlera concluant.

Merci pour vos réponses! reste plus maintenant pour moi qu'à le trouver =p

Ze wall le film est un chef d'oeuvre si tu est un grand fan de l'album... Certains en revanche n'y voient pas la moindre intérêt car le film est parfois saturé d'images n'ayant aucun sens... Néanmoins je juge l'adaptation d'Alan Parker comme le messie. Je l'ai écouté des centaines de fois sans jamais me lasser.

Sache aussi qu'il y a bel et bien un scénario très complexe, pour le comprendre il faut te fier aux paroles. Par contre les scènes qui passent du passé de Pink (le personnage principal) à son présent et son avenir sont un peu floues. Je veux dire qu'on a un peu du mal à s'y retrouver, la seule chose que je reproche a mr.Parker.

J'espère avoir pu t'aider!

Au revoir.

Excellente qualité, même ! Même s'il ne s'agit, en fin de compte, que d'un clip géant (aucun passage parlé, aucun vrai scénario mis à part celui du disque)...
Je te conseille fortement de le voir, surtout si tu aimes le Floyd et "The Wall" !