Capitaine Kirk est une reprise de Where's Captain Kirk? par Spizzenergi

Bonjour,

"Capitaine Kirk" est une reprise de SPIZZ ENERGI (Loran l'a également reprise avec Les RAMONEURS DE MENHIRS).
"Ramaya Fiesta" est une reprise de "Ramaya", le fameux tube d'Afrik SIMONE.
"Napoléon", je sais pas si d'où ça vient exactement, mais je me souviens que tous les enfants chantaient ça dans la cour quand j'étais en maternelle ! "Géronimo", aucune idée.

un petit copie coller de wikipedia sur different style de rock certain important mais beaucoup d'ature complement bidon :

Acid rock · Arena rock · Art rock · Beat · Blues rock · Cello rock · Comedy rock · Country rock · Dance-rock · Dark rock · Folk rock · Free rock · Funk rock · Garage rock · Glam rock · Hard rock · Heartland rock · Heavy metal · Indie pop · Jam band · Jazz-rock · Krautrock · Math rock · Pop baroque · Pop rock · Power pop · Pub rock · Punk rock · Raga rock · Rap rock · Rockabilly · Rock 'n' roll · Rock alternatif · Rock celtique · Rock communiste · Rock chrétien · Rock électronique · Rock expérimental · Rock gothique · Rock industriel · Rock instrumental · Rock néo-progressif · Rock progressif · Rock psychédélique · Rock symphonique · Rock wagnérien · Roots rock · Samba rock · Soft rock · Space rock · Stoner rock · Surf music · Twee pop · Visual kei

Dans sa réponse du 23 avril 2011, "Didier Hardcore" a tout dit ! "Big Rock" est encore un de ses nombreux termes inventés par des français et qui n'a aucune signification en dehors de nos frontières (sérieux, faites quelques clics sur google et vous vous en rendrez vite compte). Tout comme Hard FM, Hard US, Speed mélodique... et doit il y'en avoir d'autres aussi. Je trouve ça un peu regrettable de voir encore apparaitre ces termes dans des webzines.

Et faut se méfier des interviews des mags français des 80's, ça se sent bien que niveau traduction ce n'était pas trop ça. Et tant bien même que David Lee Roth aurait utilisé le terme Big Rock, ça n'en fait pas une définition de style. De toute façon, de nombreux musiciens ne s'embarrassent pas d'étiquettes, ça reste un truc de journaliste/chroniqueur (et c'est compréhensible hein).

la réponse de Gegers, elle, fait référence à l'Arena Rock (parfois appelé Rock pour stade chez nous), et là pour le coup c'est une expression qui a vraiment été utilisée partout. Mais ce n'est pas vraiment une définition de genre, le terme ne s'applique pas forcément uniquement à des groupes de Hard Rock d'ailleurs, et n'est plus vraiment d'actualité.

Je trouve cela inutile également. L'explication donnée il y a 9 ans par Gegers est qu'elle nomme une tendance et ne définit en rien un genre musical qui se démarquerait du hard-rock. Qui plus est, cette définition correspond en fait peu ou prou à n'importe quel groupe de hard-rock à grand succès.
Tout cela en dépit de la sonorité de Van Halen effectivement très reconnaissable.

Big rock n'est qu'une des dizaines de subdivision (inutiles ?) du hard rock.

Big Rock, Hard Rock, Art-Rock, Gothic Rock, Gloom Rock, Garage rock, Rock FM.... presque autant de rocks que de groupes, qui représentent un style à eux seuls, souvent !

Parce que c'est la musique qu'ils jouaient à l'époque, tout simplement !
C'est jamais que du rock, certes vitaminé, but it's only rock 'n roll baby ... au même titre qu'AC/DC, AEROSMITH ou même MOTÖRHEAD (eh ouais !)
L'album "Diver Down", par exemple, justifie cette appellation.
Et puis les étiquettes, hein ...

Et Johnny Haliday fait du Stade Rock :o

Et les Beatles du Roof Rock en 1969 ?

C'est David Lee Roth qui a utilisé l'expression en premier. Je me souviens très bien de l'interview dans "Hard Rock" de l'époque.
"Nous faisons du Big Rock".

Je pense que cela a à voir avec l'égo des gars - David Lee Roth tout de même - ainsi qu'une référence aux stadiums qu'il remplisse aux US - le descendant direct de l'"Arena Rock".

Oh, mais tu sais ici c'est très diplomatique et le plus objectif possible, parce que je connais certains sites, (que je citerais pas), un site qui t'emmène à une destination rock, mais, les genres frivolent...

Dans le fond, ça sert à rien de créer ou de nommer des styles, parce qu'à force de détailler, on arrivera à en conclure qu'en fait, chaque artiste a son propre style. Eux, quand ils commencent à trouver leur style, ils font tout sauf le nommer "je fait du progressive rock reggae macarena à tendance polka de Russie de l'est". Non, on peut classer dans les grandes lignes, mais il y a grand intérêt à se limiter qu'à ça si on veut pas finir drogué à l'aspirine à rechercher des tendances, etc, on écoute, on le ressent, et c'est tout.

Je sais pas qui est allé chercher toutes ces idées de sous genre mais en tout cas c'est purement français ! Allez parler de "big rock" ou de "hard fm" à un allemand ou à un anglais ça m'étonnerait qu'il comprenne, pour moi ces termes n'ont aucune légitimité.

L'expression Big rock a été utilisée pour qualifier des groupes comme Van Halen ou Bon Jovi pour spécifier leur attrait pour les grandes scènes, et les productions démesurées. Bien entendu, ces groupes font du hard rock, mais avec une dimension supplémentaire, celle qui consiste à attirer les foules et remplir les arenas, les stades américains. D'ou le terme de Big Rock.

Sinon, il y a aussi Burning Shed qui fait beaucoup dans le rock : pas mal de progressif, art rock, post-punk, ambiant, psychedelic etc...
Ils sont super efficace et super sympa quand on les contacte.

Merci pour vos réponses et votre aide.

Salut Guillaume,
Pour le rock en général, je ne sais pas, mais pour le genre post-punk et en général ce que l'on pourrait nommer les musiques sombres, il y a :

- les labels et distributeurs français : Manic Depression Records et Icy Cold Records ainsi que l'excellent label Infrastition

- le label suisse Swiss Dark Nights

- le label polonais Bat-Cave Productions

Ce sont des passionnés, c'est sérieux et c'est fait avec amour.

Bonjour,

J'achète systématiquement les nouveautés qui m'intéressent directement aux labels ou aux artistes eux-mêmes sur Internet, via Bandcamp par exemple.

Pour le reste, la plateforme Discogs me semble imbattable au niveau du choix.

A priori, l'immense (mais sur cet album assez pépère) Jim KELTNER.

Jamais je pense, les plaisanteries les plus courtes étant les moins longues :) Oh il y a bien eu quelques Lucyeries ces dernières années mais Pierre Bellemarillion est un produit de son époque, et il doit rester comme tel.

Hein ? Mais non Vianney, je n'ai pas parlé de toi.

Bien vu, ça se ressemble.
Effectivement, les percussions/batterie en fond, le thème musical, le flow en phrasé plus qu'en chanté ; mais la période également, 1992 !
Coïncidence ou vécu similaire pour les 2 compères (divorce, dépression, introspection…) qui œuvraient ensemble sur leurs albums solos respectifs.

CORRECTION : les titres Bonus ne figurent finalement pas sur le Vinyle (je viens de vérifier désolé de cette info erronée), mais donc uniquement sur la version "plateforme".

Pour avoir tous les titres (et les 3 en bonus sont excellents), il faut s’offrir la version vinyle, ou bien un abonnement type « Apple Music » (c’est mon cas) où tout est disponible pour 10€99 par mois. Côté CD, c’est en effet frustrant de devoir s’acheter la version Deluxe pour avoir l’album complet…

Merci pour ta réponse. Je suis un peu en colère contre le bonhomme. Je ne pense pas que ce soit seulement dû à la crise du disque car il y a des milliers de contre-exemples en terme de durée de disque et/ ou de bonus. À bientôt.

A mon humble avis, jamais.

La krizdudisk.

Et que Wilson soit semi-indépendant ne change rien à l'affaire, bien au contraire.

Tu auras peut-être une chance d'ici quelques années si la branche de la major qui distribue ses disques (Caroline, je crois) sera elle-même rachetée par encore plus gros, auquel cas il y aura des ressorties et je parie mon pied droit qu'elles seront bâclées avec toutes les faces B mais ni livret ni vrai boitier ni soin apporté à quelque domaine que ce soit.

On emploie depuis quelques années le terme afro-américaines.

Rien à voir avec BOND bien que...

"Au-delà de nos oripeaux Noir et blanc sont ressemblants Comme deux gouttes d'eau"

Vous avez entièrement raison : mon tic de langage provient d"une censure inconsciente à laquelle je me suis plié... et qui n'a nullement lieu d'être. Je vais m'empresser donc de corriger ma chronique et de nommer les superbes chanteuses "noires" des Bond.

Merci de votre question qui me fait progresser sur le terrain ô combien délicat du vocabulaire "ethnique".

Je ne trouve pas Lee plus présent que d'habitude... évidemment, c'était l'homme à tout faire du groupe, alors je dirais que sa basse est avant tout bien mise en valeur par la production de Hine. Mais sur cette chanson comme sur tant d'autres, c'est quand même Lifeson qui est l'âme du groupe.

Sinon, pour "Scars", je pense qu'il a voulu expérimenter, avec un sampler donc à mon avis, pour proposer quelque chose de très dansant et de plus artificiel que sur un "Territories" par exemple. Tout l'album a de toute façon ce côté artificiel qui ne m'a jamais totalement convaincu.

Enfin, sur "Superconductor", ce choeur ne me semble pas être Lee lui-même et Hine est le seul crédité aux choeurs donc je suppose que c'est lui, même si j'avoue ne pas connaître sa voix et ne jamais m'être posé la question...

Merci pour vos réponses, je ne suis donc pas fou (enfin si mais c'est une autre histoire).

C'est un détail assez stupéfiant, déjà de la part d'un des meilleurs bassistes de l'histoire du rock, et en plus sur un album où il prend une place rarement atteinte.

Question subsidiaire : sur Superconductor, c'est bien Rupert Hine qui fait le choeur du refrain ?

Oui, c'est clairement trop régulier pour être joué directement à la basse, et sur une vidéo que je vois à l'instant datant de 1990, Lee est effectivement au clavier et on entend exactement la même ligne de basse que sur l'album.

Cependant, plutôt que du synthé, je pencherais pour ma part pour de l'échantillonage, donc un son de vraie basse enregistrée et jouée comme n'importe quel son de clavier. Les deux pouvant se séquencer bien sûr.

Au départ, je pensais qu'il y avait un mélange de guitare basse et de synthé sur ce morceau, mais il semble évident que le son et le jeu de basse assez 'rigide' sur "Scars" a été fait uniquement au synthé. D'ailleurs, en concert, Geddy Lee était aux synthés sur ce titre et non à la basse.

Merci de vos réponses, effectivement pas facile de trouver des infos de ce type sur le net.

En complément de la réponse de Elk : surtout que le groupe n'affichait pas comme une "fierté" d'utiliser les synthétiseurs pour enrober un peu leur son à cette époque.
En concert les parties étaient jouées par un musicien/technicien qui restait caché, donc il faudrait vraiment éplucher les revues spécialisées de l'époque pour espérer avoir des renseignements plus précis sur le type de claviers utilisés par MAIDEN.
Même le site de référence THE IRON MAIDEN COMMENTARY ne donne aucune précision à ce sujet...

Salut,
Je ne suis malheureusement pas capable de te donner une réponse précise, il faudrait fouiller dans les revues de matos. Je sais uniquement que le groupe a commencé à utiliser des guitares synthés (comme Judas sur « Turbo ») avant de revenir, notamment sur scène, à des synthés plus traditionnels et faciles à utiliser.
Up the irons.

La plupart des musiciens ayant quitté Maiden ne sont pas partis car ils manquaient de talent, mais parce qu'ils n'étaient pas en capacité de supporter le rythme infernal du groupe. Même Blaze a fait annuler pas mal de concerts pour raisons de santé (voir livre "l'odyssée de la bête" de Neil Daniels), alors que Steve monte sur scène même quand il a une sévère tourista...Participer à une telle entreprise recquiert des qualités bien différentes des seules capacités musicales. C'est mon point de vue, merci d'avoir suscité cet échange.

C'est un peu vrai pour tous les très Grands groupes. Prenons Kiss. Vinnie, Mark Saint John, Bruce Kulick... Oubliettes. Meme Peter et Ace, ils ont dû avoir des cours avec Tommy Thayer avant la reformation en 96 tellement ils étaient rouillés (pour Ace, ça m'étonne un peu cette histoire car sa carrière solo n'était pas si mauvaise...). J'ai lu ici ou à côté que Steve Coronel aurait dû rester dans KISS à la place de Ace en 73 ! Euh, non. Coronel est en taule ! Ca finit mal les ex !

Il faut rendre à César ce qui appartient à César car sur le 1er Maiden, Dennis Straton est plutôt bon et c'est lui qui aurait eu l'idée d'introduire dans le groupe les twins guitars. Hélas, hormis le 1er album de Maiden, je n'ai moi aussi pas trouvé grand-chose de fou avec Dennis Straton à écouter. C'est souvent du Rock ou du Hard Fm convenu et banal.

@ Judas. Tout ce qu'a sorti LIONHEART m'a paru bien supérieur en qualité à n'importe quel album de MAIDEN post-Di Anno.
Donc, déblatérer sur le "manque d'envergure" de l'intéressé, cela n'engage que toi.

En ce qui concerne les malédictions, je ne suis pas trop d'accord.
Statton ok.
DiAnno continue son bonhomme de chemin, notamment en live.
Burr ne joue plus pour des raisons évidentes.
Smith a participé à pas mal de projets et même récemment à Smith/Kotzen (a priori recommandable).
Balyley : pas mal d'albums sortis depuis en solo.

Donc, pour moi, non "évidemment" ils ne sont pas restés au niveau de popularité de Maiden, mais ils continuent leurs chemins pour la plupart.

Très discret en effet, j'aurais pensé qu'il n'avait plus fait grand chose après Maiden.
On en apprend tous les jours:)
Je trouve aussi étonnant que les fans de Maiden ne se penchent pas davantage sur les projets des anciens membres.

Merci pour vos réponses.

Denis Stratton après son départ de Maiden a formé le groupe Lionheart qui a splitté au milieu des années 80 avant de se reformer une dizaine d'années plus tard. Le groupe tourne toujours. Il a aussi rejoint un temps d'autres gloires de la NWOBHM, à savoir les Praying Mantis et a même monté un projet avec Paul Di'Anno nommé The Original Iron Men qui a sorti trois albums. Il est donc resté, discrètement, dans le circuit.

Stratton avait été interviewé dans le Rock Hard n°204 il y a quelques années pour un dossier sur la NWOBHM. Je suis malheureusement bien incapable de me rappeler du contenu de l'interview.

Pour ce qui est de la carrière des anciens membres, celle de Blaze Bayley me semble tout à fait honorable. Il sort des bons albums et tourne régulièrement. Alors, c'est sûr que sa popularité n'a plus rien à voir avec MAIDEN. Mais, ce groupe est tellement populaire que c'est juste impossible.

Ce qui me pousse quand même à la réflexion qu'il est étonnant que les fans d'IRON MAIDEN ne s'intéressent pas plus aux anciens membres. Il y a une dizaine d'année, j'ai vu Paul DI'ANNO en concert qui ne jouait évidement que du MAIDEN dans une toute petite salle qui était loin d'être remplie. Comment en temps que fan, ne pas avoir envie d'y être? Ne serait-ce que pour le côté historique. J'ai déjà pu lire des propos négatifs sur ses prestations mais son chant m'avait semblé très correct et il était très charismatique malgré une prestation statique.

Stratton n'avait juste pas l'envergure de musicien professionnel. Rien de mal à cela mais à part dire qu'il est à l'origine du son Maiden de par l'unisson des guitares, il n'a rien produit de significatif. S'il avait eu du génie ça se saurait. Or Adrian l'a remplacé si vite dans le cœur des gens que seuls quelques locaux avinés de l'époque ont dû regretter son départ avant de manger Killers dans leurs mouilles. Pareil pour Paul et Clive. C'est Harris l'âme du groupe, Dave le pourfendeur et Bruce l'icône.
Malédiction? c'est une façon de reporter ses échecs sur les autres. Paul avait un truc mais il a tout niqué tout seul. La preuve c'est que quarante ans plus tard il est toujours "le premier chanteur de Maiden". C'est assez parlant non?
Blaze s'en sort mieux car il a dû remplacer l'icône en sachant la tâche impossible et il a fait du bon boulot quoi qu'en disent les aveugles de l'âge d'or. D'ailleurs qui sont-ils? quels sont leurs réseaux? Ceux qui ne jurent que par Paul (jamais j'ai lu/entendu un gazier regretter Denis) ? ou les ceusses qui n'ont rien aimé depuis Seven Son? Ou encore les ceusses qui érigent le Live After Death au rang d'album culte alors que le Maiden England défonce tout? Ceussent qui aiment The Duellist alors que c'est un titre tout pérave? Ceusses qui trouvent bon No Prayer ?

...

J'ai perdu le fil. La question portait sur Dennis. Bah tout le monde s'en fout et ce depuis qu'il n'est plus dans le groupe. Merci, au revoir. Il a aidé mais s'il avait été aussi déterminant le groupe n'aurait pas survécu à son départ. Pareil pour les autres.

La légende dit que Dennis stratton écoutait en cachette les Eagles et George Benson. Mais Rod Smallwood l'a surpris et du coup avec Steve Harris, ils ont pris la décision de le virer. Anecdote véridique lol.

Malédiction concernant les anciens membres ? Bof je sais pas trop. Il me semble qu'il n' y a pas tant de groupes où les membres ont réussi en solo.

Bonne remarque : la pochette de "No prayer for the dying" a bien été refaite (en supprimant l'horrible pilleur de tombes), pourquoi pas celle de DOD qui peut grandement être améliorée..

A propos du choix vestimentaire particulier de la pochette de "Sabotage" du SAB', à ce qu'il parait Bill Ward aurait enfilé les collants rouges de sa femme avant de poser devant ce miroir, on retient aussi la robe de chambre (que l'on croirait empruntée à Demis Roussos) d'Ozzy... Bref, le groupe semblait vraiment "ailleurs" à cette époque...

Le groupe était surtout très "arraché" lui-même à l'époque de "Vol 4":D
C'est vrai que cette pochette peut sembler bâclée.
Peut-être est-elle tout simplement moche, tout comme celle de "Technical Ecstasy".
Celle de "Sabotage" peut être considérée comme inaboutie maintenant que j'y pense et qu'on parle de ce groupe. Une histoire d'un choix limité pour les vêtements lors de la prise du cliché, me semble-t-il...

On pare beaucoup de Born Again de BLACK SABBATH mais a priori VOL4 a aussi été sortie " à l'arrache"...

Dans le genre choix douteux, on a "Jugulator" de Judas Priest qui se pose là 😁

Pour RIOT, je pense qu'on pourra au moins s'accorder sur le fait qu'elles sont tellement originales qu'elles valent le détour.

C'est à l'illustration ce que Trout Mask Replica de CAPTAIN BEEFHEART est à la musique: on aime ou on déteste, impossible de rester indifférent!

Ce n'est pas par manque de temps que cette pochette n'a pas été finalisée, mais parceque Steve Harris est parfois un homme qui a des goûts franchement douteux. Le fait est qu'il a apprécié cette version "démo" de la pochette et a pensé que ça faisait le taf (fun fact : Dickinson n'est pas du même avis...). On me dira que c'est après tout la même personne qui a jugé bon de retoucher la pochette mythique du premier album pour les remasters 98 pour la rendre plus "moderne"... Pour finalement faire marche arrière avec les remasters 2015 (ouf !), mais je n'arrive pas à comprendre que tant d'années après "Dance Of Death" n'ait toujours pas droit à une pochette digne de ce nom, peut-être que pour les 20 ans de cet album...

Des pochettes faites à l'arrache, je pense qu'il doit y avoir pléthore d'exemples, surtout dans l'underground. Le "Born Again" de BLACK SABBATH est assez fameux dans le milieu Metal.
Après je m’offusque, mais les pochettes de RIOT sont absolument géniales !! Surtout les premières.

@ Cruchot: C'est vrai que cette bande noire et verticale est étrange sur cette pochette.
J'avais la cassette dans un premier temps et elle ne s'y trouvait pas, le nom du groupe était inscrit en haut comme d'habitude, en blanc si mes souvenirs sont bons.

Merci pour vos réponses jusqu'à présent:)

BLACK SABBATH "Born again". Pochette bâclée en une nuit par un type sous coke.

Salut
Il me semble avoir lu quelque part que la pochette du Fear Of The Dark de ces mêmes Iron Maiden n'avait pas été terminée à temps, d'où la bande noire verticale à gauche... mais peut-être ai-je complètement rêvé cette information ?

Uriah Heep : The magician's birthday.
Brown, le producteur attitré du groupe et propriétaire du label, a longtemps mis la pression sur le groupe pour qu'il soit très productif.

Pour répondre à la question initiale,

il me semble que la pochette de Misplaced Childhood est inachvée. Initialement, à l'arrière, dans le puzzle, il devait y avoir toute une ville.

Un peu sévère avec le on the border des EAGLES, non?

Dans le genre 3D mal foutue, il y a pas mal de déchet en électro. Mais la descente aux enfers (enfin dans l'autre enfer...) des compilations Dance Machine me semble notable. En particulier les numéros 16, 17, 20 et 21. Ca sent la restriction budgétaire!

Côté pochette d'albums immonde, il faut citer RIOT, et en particulier Narita.
Après, des incrustations foireuses, ça a été le leit motiv des pochettes d'album dans le rock et le métal progressif... Sans aller chercher très loin, cf. le rapiéçage de Crowded House sur cette même page à l'heure où je réponds.

Sinon, rien à voir, mais il y a le film Immortel Ad Vitam de Enki Bilal, qui a bien foiré sa 3D également. Un beau gâchis vu la qualité du reste.

Mouaif... j'en connais, pas forcément des pochettes "inachevées" mais d'une laideur bien réelle, où sobre ne veut pas forcément dire joli :
Neil Young: Zuma
Eagles: On The Border
Nirvana: Incesticide
Frank Zappa: Fillmore East, June 1971, 1971
Genesis : Three sides live

Rudolf grimé de cette façon sur scène c'est vraiment impayable. On peut le voir aussi sur le "Live in 3D" sorti en DVD et Blu Ray.

Pour pousser un peu plus la confusion, le guitariste a utilisé en concert des "lunettes" imitant les amuseuses fourchettes.
Je ne sais pas si c'est toujours le cas en live...

Ok, donc on peut dire que c'est un hasard si Rudolph ressemble à ce peintre, une fois qu'il est grimé comme ce dernier.
Merci pour vos réponses:)

C’est en feuilletant le magazine Stern que Klaus et Rudolf tombent simultanément amoureux de cette peinture de Gottfried Helnwein. Après avoir suggéré à l’artiste quelques retouches (notamment l’ajout de verre brisé autour du visage), le groupe adopte définitivement ce visuel, et Rudolf le singe dans le clip de No One Like You, ce qui favorisera l'amalgame entre le peintre et le guitariste, qui partagent en effet quelques traits physiques.

J'ai également longtemps pensé que c'était Rudolf, mais apparemment, c'est un auto-portrait de Gottfried Helnwein.
Beaucoup doivent penser qu'il s'agit de Rudolf et c'est normal:)
Ou alors je me trompe complètement.

Perso, j'ai toujours vu cette illustration comme étant le visage de Rudolf Schenker tel que l'on le voit dans le clip de "No One Like You"...

Moi le son m'évoque surtout celui des Riffs de Ritchie Blackmore, en moins rapide. Ecoutez par exemple "Spotlight Kid" de Rainbow, mais il y en a d'autres chez Deep Puple notamment

A écouter sinon, le très bon titre de STATUS QUO, "No Contract", sorti en 1983 sur l'album "Back To Back". "No Contract" et son rythme mécanique, en voilà une compo bien burnée, plus heavy, chantée par Rick Parfitt, bien dans ce style de rock moderne à l'époque. Les riffs sonnent comme du "Money For Nothing" avant l'heure.

Oupsss... Dans mon tout dernier post j'ai répondu à une autre question pour le même album, mais concernant la longueur des albums en édition CD... donc hors-sujet... Autant pour moi.

J'aurais tendance à dire que les artistes ont "profité" du support CD pour rallonger la sauce à partir de la fin des années 80 / début années 90. En effet : de manière générale un artiste créée une oeuvre en pensant implicitement à la longueur d'écoute dont elle pourra bénéficier. Surtout pour les albums conceptuels. Avant le CD la plupart des artistes savaient qu'ils pourraient créer pour "x minutes" de musique, en choisissant même l'ordre des pistes pour que ce soit digeste. A l'inverse certains artistes se contrefoutent de l'ordre, et mettent leurs titres sur un album comme on colmate une brèche avec du mastic, c-à-D : à la truelle. Beaucoup d'albums extrêmement longs des années 90 ont davantage donné l'impression d'être boursouflés et chiants, que "complets", et souvent retirer de la matière plutôt que d'en ajouter est préférable à la beauté et la cohésion d'une oeuvre.

sans oublier que Simple Minds 2 ans avant Love Over Gold avait déjà des sonorité semblables.

Il est vrai que sur l'album Eliminator des ZZTop, de nombreuses expérimentations ont été faites pour produire ce son de guitare très typée et "moderne" pour l'époque. On pourrait croire que les DS ont été influencés alors que non. Quand on écoute l'album "Love Over Gold" de 1982, soit un an avant Eliminator, on entend déjà un son de guitare créé avec la pédale Wah très proche de "Money For Nothing" sur la chanson "Industrial Disease". Pour finir, le son de "Money For Nothing" est donc une redite mais il est avant tout le fruit d'un accident de studio ! Le pied du micro pour enregistrer l'ampli s'est affaissé ! Les DS ont été bluffés par le rendu et l'ont laissé tel quel. Voir cet article : https://www.toontrack.com/news/the-money-for-nothing-tone/

Vraisemblablement plusieurs problèmes : les tournées incessantes programmées car le producteur voulait récupérer un max d'argent sur le dos du groupe.
Donc fatigue, prise de medocs pour tenir sur la longueur etc. etc.
Aprés la tournée Clutching, la prod voulait un album rapidement, et là les autres musiciens n'étaient pas ok avec les paroles trop "engagées" de Fish n'étant pas tous concernés par ses propos.
L'orientation musicale que voulait prendre Fish beaucoup plus "pop" ne convenait pas non plus.
Franchement, l'ego des uns et des autres je ne sais pas car personnellement je n'ai jamais fait de différence entre eux.
Mais je pense que la tournée Clutching les a vidés d'envie et que chacun s'est refermé dans sa bulle.

Quand un leader charismatique quitte soudainement son groupe c'est toujours pour les même raisons, faut pas chercher bien loin, la frustration des autres, partir au même stade que lui pour que les autres pensent juste au chanteur et les autres tendent de plus à devenir de simple instrumentistes à la façon des Doors, ce qui est évidement frustrant et des jalousies s'installent même si ils étaient les meilleurs amis à leurs durs débuts.

Santana lors d'une interview avait dit que même lui il avait eu du mal pendant les enregistrements de Abraxas avec les autres musiciens alors que l'enregistrement du premier album était bon enfant.

Il me semble avoir lu sur son propre blog (Fish) qu'il avait effectivement pas mal de problèmes d'ego et d'alcool (cela va parfois ensemble).
En tout cas après son éviction, les problèmes financiers de Fish sont allés crescendo

Avec les médias on ne saura jamais la vraie vérité des choses, j'ai déjà lu sur un magazine un article racontant que depuis toujours Fish s'est mal entendu avec le batteur, qui est présent entre autres sur Misplaced Childhool et celui-ci. Il y aurait eu des méchancetés de la part du batteur vis-à-vis de Fish non pas par jalousie de sa notoriété mais pour histoire financière. Le batteur, après le gros boum de l'album Misplaced Childhood a fait péter les plombs à Fish, mais au lieux de le virer, Fish aurait décidé par lui même de quitter le groupe.

Alors là je dis mOssieur Jovial.
On savait Fish imposant de par sa taille mais j'avoue avoir toujours ignoré les distorsions qu'il avait avec ses comparses dans le groupe.
Merci Jovial !

Leo n'a évoqué qu'une petite partie des raisons pour lesquelles Fish a quitté Marillion.

Les tensions ont réellement commencé en 1985, après la sortie de Misplaced Childhood. Les musiciens vont très vite être excédés par la popularité grandissante de son chanteur, alors que eux resteront dans l'ombre. Les concerts également se succèdent jusqu'en 1988 et épuisent le groupe. On rapporte que durant l'enregistrement de Clutching at Straws, Mark Kelly et Fish ne se parlaient déjà plus.

Marillion accouche dans la douleur de son nouvel album et les épuisantes tournées reprennent. Le groupe s'enferme de nouveau en studio en 1988, pour enregistrer un nouvel album, "Vigil in the Wildnerness of Mirrors". Les divergences musicales
entre Fish et ses musiciens étant devenus trop grandes (les derniers reprochent entre autre au premier d'écrire des textes trop sombres), et les problèmes financiers s'accumulant, Fish et Marillion se sépare finalement.

D'autres rumeurs circulent comme quoi Fish auraient été remercié du groupe pour des problèmes de drogue, mais personnellement je n'y crois guère.

Merci pour ta brillante érudition cher LEO , me voilà éclairé.

2 raisons principales:
trop de tournées épuisantes à répétitions + des différents financiers avec le manager (en rapport justement avec les tournées).
Fish a alors demandé au reste du groupe, de choisir entre lui et le manager. c'est ce dernier qui eut les faveurs des musiciens!

Merci de vos retours, ça en fait déjà pas mal !

Le 3ème de la 1ère colonne ressemble à James Dean.

J'ai plus de certitudes pour les autres.
Le 4ème de la 3ème colonne est Charles Manson mais la photo est inversée.
Le 6ème de la 1ère colonne est John F. Kennedy et sur la même ligne à la dernière colonne, son assassin Lee Harvey Oswald.
Le dernier en bas à droite, c'est le chanteur Nik Kershaw.

Le type aux yeux globuleux en haut à gauche pourrait être Marty Feldman qui jouait Igor dans Frankenstein junior, non?

Adam West dans son costume de Batman juste au dessus... Nan ?

Anthony Perkins en bas à droite, non ?

@Nicolas Kjellson Cx : (Re)-salut !
Pour répondre à la 2ème partie de ta question : en fait, Vaughan avait bel et bien commencé le Serious Moonlight Tour, mais fut sommé de quitter le groupe à cause de ses addictions. Alomar est venu dans cette tournée, mais en solution d'urgence pour prêter main forte. Le climat n'était pas franchement chaleureux entre Bowie et Vaughan, même malgré la contribution de ce dernier à l'album. Cependant, les deux compères se sont revus des années après et tout s'est arrangé apparemment. Le temps avait fait son oeuvre.

@Nicolas Kjellson Cx : Vaughan n'intervient pas sur "Shake it", ni "Modern love"... même si sur ce dernier titre certains se demandent si les grattements de guitare en intro sont de lui ou pas...

Oui, Stevie Ray Vaughan est bien présent sur la totalité de l’album paru en 1983. Il y est crédité comme six-cordiste électrique sur les huit morceaux aux côtés de Nile Rodgers (qui en outre coproduit l’ensemble avec maitre Bowie). Inutile de préciser que la présence du texan donne des couleurs très rock à un album aux influences pop/funk bien marquées par le magicien de Chic et un reste de line up disco/funk de haute qualité. Il semble que la participation de Stevie Ray Vaughan à Let’s Dance trouve son origine lors de sa rencontre avec David Bowie au cours du festival de Montreux de 1982. À ma connaissance, Stevie Ray Vaughan n’a pas collaboré avec David Bowie plus tard. Suite à la sortie de cet album charnière dans la carrière de David Bowie, c’est un fidèle parmi les fidèles, Carlos Alomar, qui tint la guitare lors de la tournée énergique et triomphale « Serious Moonlight ».

Pour contredire (partiellement) ma réponse, je me demande si dans "Modern Love" il y a quand même une courte intervention de Vaughan : les "grattements rythmiques" (si on peut dire ainsi !) de l'intro. C'est bien une guitare qu'on entend ? "Tchkkk... tchkkk...."
Par contre, à part ça, on n'entend pas de solo de lui dans ce titre ça c'est certain.

SRV joue sur tous les titres de l'album, sauf deux : "Modern love" et "Shake it".

Il me semble bien que le cadet des Vaughan tient la gratte sur tout l'album...

Je suis d'accord avec les analyses précédentes au sujet de la question de savoir à quel moment un amateur (éclairé ou non) se détourne de son groupe fétiche ou ne lui demande plus que de refaire "en moins bien" la musique qu'il pratiquait lors de sa période de gloire.
Je précise simplement qu'à mon avis ce désintérêt progressif de tout amateur (à quelques exceptions près) est assez inévitable, résultat d'une usure de sa capacité d'appréciation de la musique pratiquée par ses idoles. Pensez-vous que si les BEATLES n'avaient pas décidé d'interrompre brutalement leur carrière, et s'ils étaient toujours en activité aujourd'hui, comme le sont DEEP PURPLE ou les ROLLING STONES, que les amateurs de ce groupe chroniqueraient favorablement leurs albums récents ? Je pense que les BEATLES aussi subiraient le désaveu de leurs fans les plus acharnés : c'est un fait, les amateurs vieillissent. Le poids des années finit par peser sur leurs attentes musicales. La connaisance des chefs-d'oeuvre passés les rend soit 'blasés' soit plus exigeants envers leurs artistes préférés.
Mais il est un fait également à ne pas ignorer : la pertinence d'un groupe ou d'un artiste se mesure à l'aune d'une période (quand il y a adéquation magique entre son inspiration et le goût d'une époque donnée) après laquelle souvent l'inspiration s'amenuise, et donc la pertinence du propos. Si l'amateur vieillit, l'artiste aussi n'est pas exempt de ce vieillissement. Combien d'artistes talentueux voire 'géniaux' ont-ils terminé leur carrière sur des albums tièdes sans aucune originalité, se contentant de reproduire plus ou moins ce qu'ils ont su faire de mieux ?
La vie d'un artiste connaît une phase ascendante, à laquelle succède souvent un plateau, avant d'amorcer un plus ou moins lent déclin.
Je considère qu'un groupe maintenant sa créativité pendant dix ans, et faisant évoluer sa musique en conséquence, est un très bon groupe ; celui qui double la mise (pendant 20 ans) fait partie des groupes d'exception. C'est pourquoi à mes yeux les BEATLES sont un bon ou très bon groupe alors que David Bowie reste un artiste d'exception.

@LE MERLE MOQUEUR : je vois seulement votre message du 23/05/2021 aujourd'hui... à l'occasion d'une visite sur cette conversation en raison d'une joute avec un collègue plus tôt dans la journée qui m'y a fait repenser. Etonnamment, bien que votre message soit le dernier chronologiquement, il apparaît tout en bas, contrairement à l'ordre des autres messages (en tout cas chez moi). Se pourrait-il que je l'aie loupé à l'époque pour cette raison ?

Tout ça pour dire que je l'ai lu avec beaucoup d'attention et qu'il ne fait que révéler là mon ignorance et mon manque de vocabulaire.

Pour la "masse", on sentait bien que je n'étais pas à l'aise avec ce terme dès le début, et je précisais même dans mon message du 1/09/2020 que "je ne l'utilise pas péjorativement". Je l'avais employé faute de mieux dans mon esprit à ce moment-là, alors que "grand public" remplissait finalement tout à fait le rôle. Ce n'était donc pas un emploi élitaire, et je reconnaissais d'ailleurs dans la question de base que je considérais faire partie de la "masse", du grand public donc !, pour 90% de ce que j'écoute.

Pour "péquenaud", il s'agit là de mon absolue ignorance de la provenance de ce mot, et je vous rejoins sur le fait que d'autres nominatifs auraient été plus appropriés. Aujourd'hui, j'utiliserais sûrement "cuistres". Il va sans dire que je ne visais pas une catégorie particulière de la population.

Pour la suite de votre message, comme souvent avec vos interventions sur ce site, je n'ai malheureusement pas la profondeur d'esprit pour atteindre ce niveau d'analyse et de subtilité, mais merci d'avoir ouvert ces portes de réflexion chez moi.

« La Masse » est un terme indéfini qui ne prête pas à une reconnaissance réelle des goûts des individus qui sont sensés la composer. Employé « la masse » peut s’avérer selon moi très élitaire. Voyez je ne suis pas de « la masse » Je suis un spectateur ou amateur averti. Quant aux autres…
D’ailleurs « la masse » n’a pas le droit au chapitre car elle est le plus souvent silencieuse et d’autres se chargent de lui prêter des discours, des orientations et des mouvements qui ne la représentent que par l’idée que l’on se forge de cette « masse ».

En amateur éclairé que de péquenauds j’ai croisés… Le terme « péquenaud » n’est pas non plus révélateur d’une grande estime pour les campagnards un peu rustres et près de leurs préoccupations bassement matérielles. Remarquons qu’ils ont de quoi se faire du souci les « pecnots » comme vous dites et comme je l’écris. Un suicide par jour chez les agriculteurs et éleveurs : dettes, factures impayées, chute des prix du lait et de la viande, voilà leur lot quotidien. Un autre ou d’autres nominatifs auraient été plus louables et appropriés.
Ah la culture ou la mise en condition quel beau sujet pour des musicologues ! La musique est un bien de consommation qui comme d’autres secteurs de l’art s’adapte aux bourses et à la culture des individus qui la savourent comme des gourmets ou qui la bâfre comme des gloutons. Ces manières de la consommer (et il n’y en a pas que deux) sont souvent le résultat d’une culture générale qui n’est malheureusement pas permis à tous et ici on ne parle plus de masse mais de classe… et de conditions sociales de l’individu qui imprègnent fortement sa manière de consommer… même la musique.
Mais nous entrons, je crois, dans un débat sociologique qui n’a pas entièrement sa place ici.
Musique. Moi je suis un amateur non éclairé mais ténébreux aujourd’hui, car je viens d’absorber deux Requiem. J’ajoute que je suis loin d’être un fan des requiem même si je les aime car on en compte plus de deux mille actuellement. Cela ne représente pas un 1/10e de cette forme musicale.

Je suis donc un amateur irrécupérable que le temps effacera comme les musiques qui nous passionnent.

Merci pour l'emploi de "ultracrépidarianisme", un mot dont j'ignorais le sens. On en apprend tous les jours, même sur un site de chroniques musicales... :-)

Je suis en train de lire "Deep Purple - Paroles de fans" de Christophe Moussé chez Camion Blanc. Bon... L'existence même (sans parler de la commercialisation) de cet ouvrage relève de l'ineptie selon moi, mais c'est un cadeau, alors je l'honore.

Soit dit en passant, vu le niveau vraiment pas terrible de l'ouvrage de Moussé sur Whitesnake, je ne m'attendais de toute façon pas à un truc bien folichon, mais tout de même, je me disais qu'un tel livre ne pouvait exister que si on avait trouvé des connaisseurs pertinents, avec des choses intéressantes à raconter... C'est le cas, mais pas pour tous, loin s'en faut.

Alors, sans présumer du véritable attachement des intervenants par rapport au groupe, j'ai quand même lu des trucs du style : "Je ne connais qu'un seul chanteur", "Je n'ai pas vraiment d'album favori, je préfère les best of", "J'ai arrêté en 1984", "Deep Purple n'existe plus depuis le départ de Blackmore", ...

Tout ça pour dire que si ces mecs sont considérés comme des fans, alors je reviens sur ce que j'ai écrit précédemment et j'approuve totalement la chronique de BaazBaaz, "les fans s'en vont réclamer les mêmes sempiternelles chansons en concert"...

Sur ce sujet, c'est bien anodin, mais je trouve que dans un certain sens, ça participe de l'ultracrépidarianisme ambiant qui ne cesse de croître, ou, en tous les cas, auquel les 'réseaux sociaux' du XXIe siècle ne cesse de nous confronter.

Le très bon concert des BEACH BOYS a eu lieu en juillet 2013 à l'Olympia, autant pour moi :)

http://www.pixbear.com/news/beach-boys-concert-olympia-paris-juillet-51656.html

J'en profite pour rappeler l'existence de ce très bon site français sur les BEACH BOYS :
https://www.beachboys.fr/index.html

@David
Etait-ce ce concert ? Je n'ai pas trouvé en 2015.

https://www.setlist.fm/setlist/the-beach-boys/2014/lolympia-bruno-coquatrix-paris-france-1bcda580.html

Sans vouloir te contredire ;), la setlist me semble très 60's, avec une majorité de titres d'avant Pet Sounds ou de tubes bien attendus (Kokomo, etc.). Je m'étonne juste de voir "All This Is That".

Mais ton impression est peut-être liée au décalage entre le public américain (qui connait je pense très bien ces chansons et les reprises très US) et le public français.

Réponse : j'ai vu les BEACH BOYS en concert en 2015 à l'Olympia, disons la version Mike Love des BEACH BOYS. Et c'était très bon. Les jeunes musiciens qui accompagnaient Mike Love étaient excellents. Et Mike Love très en voix (si si !!!), en bien meilleure forme que Brian Wilson (ce qui n'est pas très difficile il est vrai).

J'ai trouvé la setlist plutôt osée : pour moitié, des titres pas toujours très connus des BEACH BOYS, titres que le "grand public" ne connaissait pas, et une autre partie de gros classiques. Ce qui me paraissait être un mélange optimal.
Bien sûr, ce n'était pas le line-up d'origine (Al Jardine et Brian Wilson n'étant pas là). Mais cela valait quand même le coup.

@Dark Schneider

Oui, ça se défend. J'avoue que ma réflexion évolue au fil des jours et des réactions.

Néanmoins, je pense qu'il y a un facteur de temporalité qui ne peut être omis. Manifestement pour vos exemples de Trust et Deep Purple, même si vous conservez un -intérêt- pour ces groupes, vous n'êtes plus un -amateur- de leur incarnation actuelle et du répertoire qui va avec. Avec comme conséquence de ce raisonnement que ces groupes seraient condamnés (ce qui les arrange malgré tout très bien comme dit précédemment) à jouer inlassablement leurs vieux classiques pour satisfaire ceux qui ne prêchent que par ces titres et des jeunes qui veulent voir "Antisocial" en vrai au moins une fois dans leur vie (et dont la grande majorité se fout à mon avis complètement de la carrière du groupe et de leur répertoire récent, mais c'est sûrement une caricature). D'où le paradoxe que j'évoquais, ces groupes (comme beaucoup d'autres je pense) sont entretenus par une "masse" qui n'apprécie finalement pas beaucoup ce qu'ils sont réellement à l'heure actuelle...

Pour ma part, je pense que d'une certaine manière, les titres appartiennent à l'époque où ils ont été créés. Alors, je ne dis pas que dépoussiérer périodiquement des vieux titres n'a pas d'intérêt, mais je pense sincèrement, par exemple, que Deep Purple n'a strictement plus rien à dire sur "Smoke on the Water" qu'il joue peu ou prou de la même façon depuis 25 ans, ou sur toute une partie de son répertoire, qui bien que classique (au hasard "Into the Fire"), ne sied plus à son incarnation actuelle (quand bien même les membres seraient toujours les mêmes que ceux de la version originale). Et je ne vois pas l'intérêt d'aller les voir en concert interpréter des titres dont des versions bien meilleures existent depuis longtemps. Il y a une espèce d'ancrage dans le passé qui a un côté pathétique, aussi bien pour le public que pour le groupe, à mon sens, et ceci est dit sans vouloir être offensant. Alors que, peut-être, des titres récents trouveraient une nouvelle dimension en live si vraiment le grand public poussait en ce sens. Mais comme le dit BaazBaaz dans la chronique, il y a une espèce d'accord tacite, "on" accepte les nouveaux morceaux en concert, mais faut pas que ça prenne trop longtemps, alors on a droit à des copiés-collés des versions studio. Cependant, il est clair que ma vision engendrerait vraisemblablement un suicide commercial pour les tournées futures, voire le futur tout court, car il est évident que leurs productions actuelles émeuvent un nombre restreint d'auditeurs... D'un certain côté, on pourrait y voir un sacré manque d'intégrité, mais si dans le fond, le grand public et le groupe s'y retrouvent, tout le monde est content. (Sauf moi !, enfin non en fait, puisque tout cela leur permet de continuer à exister...). Mais dites-moi, ne tournerais-je pas en rond ?

@ Dark Schneider :

Lorsque je parlais d'inclure des morceaux moins prévisibles dans la setlist, je ne pensais pas forcément à des morceaux plus récents mais bien à des titres des années 70 qui furent déjà délaissés à l'époque, et chez Deep Purple il y en a un sacré paquet de morceaux très rarement joués en concert (voire pas du tout): "Flight Of The Rat", "Living Wreck", "Hard Lovin' Man", "Cry Free", "No No No", "Demon's Eye, "Fools", "I'm Alone", "Freedom", "Never Before", "Mary Long", "Super Trouper", "Smooth Dancer", "Rat Bat Blue", "Place In Line", "Our Lady", "Painted Horse"...
Perso, lorsque j'ai vu Purple par deux fois avec Blackmore dans les années 80, j'aurais préféré entendre quelques-uns de ces titres au lieu de leur setlist certes classique mais aussi bien ronronnante et convenue, qui calquait presque celle de l'époque Made In Japan, si ce n'était pour les morceaux plus contemporains (peu palpitants pour ma part !).
Par comparaison, lorsque j'ai vu le groupe avec Morse en 96, il y avait un léger plus en incorporant quelques oldies moins conventionnelles, mais finalement si peu par rapport à ce qui aurait pu être s'il y avait eu plus de prises de risque !

Pour ces histoires de set-list, j'ai un exemple de vieux groupe qui privilégie largement ses nouveaux titres aux anciens : TRUST. Sur les derniers concerts, le groupe ne jouait que deux ou trois titres des années 80, dont "Antisocial" évidemment. Autant vous dire que ça ne me motive pas du tout pour les voir en live. Et je pense aux plus jeunes qui les voyait pour la première fois : quelle déception que de n'avoir droit à aussi peu de classiques !

Si DEEP PURPLE faisait une tournée avec uniquement des titres des années 2010, jamais je ne prendrais ma place, quelle ennuie... Déjà que le groupe est mou sur scène, mais si alors c'est pour jouer son répertoire le plus planplan, c'est non.
Ce qui ne m'empêche absolument pas de suivre attentivement la carrière de ces groupes.

Après on a un IRON MAIDEN qui défend systématiquement ses nouveaux albums sans omettre un nombre conséquent de classiques. Une approche qui est la meilleure à mon sens, avec de temps en temps des tournées best-of thématiques.

Comme pour tout, les choses ne sont pas binaires : on peut très bien être un vrai "amateur" d'un groupe, mais préféré avoir des classiques en live que des nouveaux morceaux. D'autant qu'il est vrai que c'est quand même souvent dans les jeunes années d'un groupe que les musiciens sont les plus inspirés (y'a toujours des exceptions mais bon, y'a aussi parfois des groupes qui ont besoin de maturer un peu et d'attendre leur milieu de carrière pour être le plus créatif).
Donc on pourrait très bien dire que les vrais "amateurs" sont ceux qui veulent des classiques en live, car ça correspond aux pics d’inspiration du groupe.

Selon moi, le vrai amateur est celui qui maîtrise un tant soit peu le sujet et apprécie majoritairement la musique proposée. Dans le cadre de Deep Purple, je ne peux pas admettre que quelqu'un se dise fan s'il ne sait même pas que le groupe a eu plusieurs chanteurs par exemple ; mais là n'est qu'une question de vocabulaire.

Je vous rejoins complètement sur ce qui est dit. La réputation qui découle des 70's maintient un groupe comme Deep Purple à flot, même si je trouve un tas de leurs albums post 84 très bons. Et ça leur convient très bien de balancer toujours les mêmes rengaines sur scène depuis 25 ans ou plus.

Où j'en arrive à une sorte de paradoxe dans la conception que j'ai du sujet : la gloire et le compte en banque d'un groupe découlent majoritairement d'une "masse" (je ne l'utilise pas péjorativement) qui n'a, je pense, pourtant qu'un intérêt limité pour lui ; alors que l'amateur éclairé achètera les albums mais fera l'économie des concerts copiés-collés de tournée en tournée (l'exemple de Deep Purple est probant et n'est pas une exception à mon avis).

Mais finalement, un vrai fan est-il le spécialiste pointu ou l'amateur grand-public qui, à un moment donné, va faire la gloire (et le compte en banque) d'un artiste ou d'un groupe ?

Je pose la question très sérieusement : j'ai le souvenir de Kurt Cobain en concert faisant mine de jouer une deuxième fois "Smells..." lançant le riff avant de stopper net pour se moquer du public... Ou des fans "sérieux" de Noir Désir pestant quand les briquets s'allumaient sur "Marlene"... Ce mépris me dérangeait. D'ailleurs Noir Désir refusait également de jouer "Aux sombres héros...", ce que je trouvait un peu snob.
(Oui ça remonte à loin, je sais)

Le succès est aliénant, mais qui irait encore voir Deep Purple si le groupe n'avait pas sorti ses classiques ? Je pense que la plupart des dinosaures actuels ne sont pas dupes et jouent le jeu sans trop rechigner.

Qu'il s'agisse du public lambda qui ne réclamerait que les hits ou de l'amateur éclairé qui aurait le désir d'entendre des compos rarement voire jamais interprétées en concert, au final ce sont les artistes qui ont le dernier mot et eux seuls peuvent décider si tel ou tel titre intégrera le répertoire scénique !
À l'arrivée, les setlists sont la plupart du temps sans surprises (ou très peu!) et on se retrouve souvent avec le sempiternel même répertoire usé jusqu'à la corde.
Très peu de groupes ou artistes en solo ont l'envie de défricher leur catalogue discographique, soit par facilité pour ne pas à avoir à ingurgiter trop de matériel et passer du temps en répétition, soit parce qu'ils ne s'intéressent tout simplement pas à toute une partie de leur oeuvre ! exemple: Ritchie Blackmore qui de tous temps, avec Deep Purple ou plus tard avec Rainbow, a délaissé bien des morceaux enregistrés en studio et a dédaigné les interpréter en concert. depuis son départ et l'intégration de Steve Morse, Purple a finalement inclus certains morceaux jamais ou très peu joués sur scène mais à côté de ça, ils rabâchent toujours "Highway Star", "Smoke On The Water" & Co. à tous leurs concerts depuis les années 70.
Il y a aussi des cas plus rares comme ceux de Todd Rundgren, Springsteen, Dylan.... qui aiment bien puiser quelques titres oubliées de leur longues discographies mais ça n'est pas monnaie courante.

Je pense qu'il existe effectivement ces deux tendances : le "grand public" qui va réclamer les "tubes" et le "fan" qui, un peu par snobisme, va s'agacer d'entendre les sempiternelles mêmes chansons (car c'est limitant pour son artiste), ce que je peux concevoir. Personnellement, je suis plutôt "grand public" et je pense que dans la très grande majorité des cas, le meilleur d'une carrière se trouve au début. Bon, après il y a aussi les artistes et musiques à singles et les artistes et musiques à albums. Pour les premiers, des "best of" peuvent suffire. Je ne sais pas si ça répond à la question mais c'est mon avis.

Oui, je suis tout à fait d'accord, il se trouve que l'interface de saisie n'a pas validé le ONE, alors que sur NIME le nom est complet. J'ai posé la question aux administrateurs du site pour qu'ils rectifient. Bien à toi