Étonnant que personne n'ai pensé à ce cher Simon Phillips.
Sinon je suis plutôt d'accord avec la plupart de ceux déjà cités.
Je rajouterai aussi Mikkey Dee, Neal Smith que personnellement j'adore, Charlie Benante, Jürgen Rosenthal, Phil Ehart, Derek de Beer, Barriemore Barlow, Terence Sullivan et celui que je kiffe par dessus tout Bill Bruford déjà cité.
Je pourrais en rajouter plein, mais je vais m'arrêter là.

@Viv, quand tu parles de Katché, je repense instamment à l'album "Caché derrière" de Voulzy, album dans lequel il excelle de bout-en-bout. C'est exactement ça : jeu ultra précis, chaque note compte, chaque coup de cymbale maîtrisé, c'est un jeu tout en finesse et très pro.

J'oubliais Neil Peart, son rejeton Mike Portnoy et... Phil Rudd!!

Lee Kerslake d'URIAH HEEP.
Son swing, son "shuffle", reconnaissable entre milles.
J'ai complètement décroché d'URIAH HEEP depuis son départ. URIAH HEEP avec un batteur de hard rock moderne, qui bastonne "poum tchac", j'ai jamais accroché.
Lee Kerslake me manque trop.

A noter que le groupe BLACK BONZO imitait à la perfection URIAH HEEP sur son premier album. Il suffit d'écouter "Lady Of The Light" : les sons rétros des claviers de Ken Hensley, la voix calme et posée de David Byron, les choeurs, les attaques à la guitare de Mick Box, et le shuffle de Lee Kerslake, tout y est !

@Clansman57 : J'ai vu une démo de Portnoy sur Youtube (à un salon musical je pense), en effet c'est impressionnant ! Une force et surtout une endurance rares ! Grand batteur, c'est certain.

@Nono: Oui, Portnoy est monstrueux et possède une signature. On sent l'inspiration puisée chez Neil Peart, mais il ne le singe pas pour autant.
Je reconnais volontiers qu'il est bon, même si je n'écoute plus Dream Theater depuis des lustres:)
Je crois que parmi les batteurs les plus techniques dans le Metal, c'est un de ceux qu'on arrive le mieux à reconnaître.
Par ailleurs, je citais Dave Lombardo qu'on arrive à reconnaître que ce soit chez Slayer, Grip Inc ou Apocalyptica.
Son remplaçant chez Slayer, Paul Bostaph, est assez reconnaissable lui aussi à mon sens.

Steve Negus de SAGA

Son groove inimitable, façon "disco".

J'avais lu un commentaire d'un internaute anglais sur YouTube, indiquant que SAGA sans Steve Negus, c'est comme TOTO sans Jeff Porcaro !

C'est tellement ça !

Depuis le départ de Steve Negus, SAGA connait une grande instabilité niveau batteurs, ils en ont changé je ne sais pas combien de fois.
SAGA a tenté un batteur plus pêchu et moderne, avec Christian Simpson (sur l'album "Network"), qui n'imitait pas Steve Negus.

Sans doute face aux critiques sur ce choix, SAGA a ensuite finalement décidé de ne recruter que des batteurs adoptant un jeu plus proche de Steve Negus.
Tous les batteurs que SAGA a eu ces dernières années, ont adopté un style plus technique et passe-partout, manquant sans doute de personnalité... les derniers batteurs de SAGA sont quasi interchangeables. Il est d'ailleurs difficile de retenir tous leurs noms.
Aucuns d'entre eux n'a retrouvé le groove "disco" inimitable de Steve Negus.

Sauf qu'à l'inverse d'URIAH HEEP sans Lee Kerslake, je peux écouter les albums de SAGA sans Steve Negus, sans difficultés. Même si les derniers batteurs de SAGA n'ont jamais eu le groove et la chaleur de Steve Negus dans leur jeu, ça s'écoute quand même avec plaisir, SAGA conservant un style unique en son genre, et extrêmement difficile à imiter - il n'existe aucun autre groupe sonnant "comme SAGA".

Même si c'est pas le meilleur batteur du monde, Charlie Watts avait un jeu reconnaissable aussi.

La batterie chez les frangines The Shaggs est unique aussi:D

Et que dire de Terry Bozzio ? Le jeu "progressif" par excellence. Dans son cas on ne parle pas de "batterie" mais d'un IMMEUBLE de batterie !! Des grosses caisses qui forment un cercle complet autour de lui, une bonne cinquantaine de toms, plus d'une centaine de cymbales. Il a intérêt à prévenir les voisins quand il joue... :-)

Les deux qui me viennent immédiatement à l'esprit :

- Phil Collins : jeu très mélodique, progressif et tribal. il accorde ses toms. Caisse claire compressée et réverbée (morceaux signature : in the air tonight, against all odds).

- Manu Katché : maitre du groove aéré, jeu précis et claquant avec fills expressifs, et délicat avec cymbales dont une petite splash au son très caractéristique.

Lars Ulrich, Dave Lombardo, Nicko McBrain, Clive Burr, Bill Bruford, Bill Ward, Phil Collins, Thomen Stauch, Ian Paice, John Densmore, Stewart Copeland, Cozy Powell, Jimmy Chamberlin, Toni Kostiainen...

Le premier exemple qui me vient à l’esprit est Frank Beard des ZZ TOP.

Quand je l’ai vu jouer sur scène il y a une dizaine d’années, j’étais frappé de reconnaître aussi distinctement son jeu.

Alex Van Halen a un jeu de batterie très reconnaissable, style "locomotive" (comme on a souvent appelé ça), avec le fameux "brown sound" (caisse claire très mélodique et "naturelle" au mixage, sonnant comme des toms...) ainsi qu'une charley entr'ouverte pour les grooves. Mais en-dehors du groupe Van Halen je ne crois pas qu'il ait été sollicité pour des sessions extérieures donc quand on l'entend on est certain que c'est le groupe Van Halen et pas seulement Alex Van Halen...

Il y en a un, souvent oublié, mais absolument unique et reconnaissable : Omar Hakim. Il a un jeu très souple, très "swingant", un peu comme Jeff Porcaro. Hakim a notamment joué dans "Money for nothing" de Dire Straits (le groove principal, pas les roulements en intro) et "Lets Dance" de Bowie. Ce qui caractérise Hakim aussi c'est sa manière d'attaquer les morceaux : avec un break "roulant" qui lance le morceau d'une manière absolument unique, comme un effet d'élan.

- Charles Hayward et son jeu toujours surprenant, complexe mais percutant.
- Jaki Liebezeit et son jeu robotique, hypnotique.

Deux me viennent à l'esprit. Dont les jeux ont été largement repris par bien des successeurs (le syndrome du précurseur éclipsé par ses disciples).

Simon King (HAWKWIND). Un jeu rapide, carré, déchaîné, instinctif et énergique. Le batteur qui a initié le punk / afterpunk, plus encore que Keith Moon. Rat Scabies, Stephen Morris, Martin Atkins et Bill Rieflin lui doivent beaucoup.

Klaus Dinger (NEU!). Le père du Motorik. Martial, spontané, puissant, cohérent et implacable. Là aussi le punk, la new wave et l'indus trouvent leurs origines dans son jeu. Il n'y a qu'à écouter la frappe de Warren Cann sur des morceaux tels "Sleepwalk" ou "The Voice" pour s'en rendre compte.

Si Hold The Line ou Georgy Porgy ou encore I'll Supply the Love sont des échecs commerciaux je suis la reine d'Angleterre. Renseignes toi un peu avant de poser des questions.

J'ai du mal à cerner la question, mais je vais essayer d'y répondre...
Premièrement: le fait que "les premiers albums de Toto n'auraient rien à envier aux suivants" est un point de vue purement subjectif ! C'est comme tout artiste : "on n'aime, ou on n'aime pas!". Moi personnellement j'adore les 3 premiers albums du groupe, puis Isolation, puis the 7th one, puis tout ce qu'ils ont fait depuis "Kingdom".
Deuxièmement: commercialement le premier album a très bien marché ! Le suivant, "Hydra", s'est moins bien vendu mais a eu un certain succès grâce notamment à "99" et "St George & the Dragon". C'est le 3ème album (Turn Back) qui s'est royalement banané... même s'il a eu du succès "au Japon" (manière polie de dire que ça a foiré).
Après ce fut l'album "IV" et on connaît l'histoire...
Voili voilà.