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Billy IDOL - Dream Into It (2025)
Par ERWIN le 5 Mai 2025          Consultée 895 fois

Onze ans ! William Broad nous a lâchement abandonnés il y a une éternité ! On s’en souvient puisque sa discographie ne contient aucun faux pas excepté le Christmas Shit qu’un vrai punk ne saurait assumer, et que nous ne passerons donc pas sous silence ! Sinon un sans faute, des hits à la pelle et une punk attitude que tous les cadors du genre lui envieront à jamais. Même en ayant honteusement trahi le genre dès 1982 avec "White Wedding" qui lui a permis de charmer le public américain, ce qui était le but à atteindre, et ne me faites pas rire avec un 'no future'. Sûr que Johnny Ramone en a pissé de honte dans son tight jean. Bon Billy est désormais dans l’année de ses 70 printemps, et le dessin de couverture permet d’éviter trop de dégâts photoshopés pour ce neuvième opus. Seulement ! Et le voila qui se penche sur sa vie !

Nous avons deux singles pour débuter : on reconnaît tout d’abord les trademarks de "Dancing With Myself" dans "Still Dancing", un must de la musique populaire qui mérite sa postérité. Pas du tout un pompage, juste une déclinaison bien foutue en hommage au classique. Notre Billy y assure comme un jeune premier. Et on assume la filiation : Avril LAVIGNE mène de sa voix de fer la trépidante "77" qui raconte les aventures de nos punks dans le Londres de 1977 ! Quelle époque, mes aïeux ! Billy raconte les Teddy Boys, les skinheads, les punks, et une ambiance que ceux qui ont connu regrettent amèrement. Picadilly circus, Oxford Street, Leicester Square et Covent garden, Soho, Camden, Brixton, j’étais jeune mais j’en ai des vaches de flashs ! Un putain de titre qui déménage, le meilleur de cette livraison !

Ne vous attendez pas uniquement à de la pop-punk bien agressive de derrière les fagots, notre Billy est aux antipodes d’un Johnny Rotten. "Dream Into It" plonge dans une pop qu’on qualifie aisément de new wave. Le chanteur se souvient de ses années de jeunesse avec une certaine nostalgie. On a presque du mal à reconnaître sa voix douce sur ce titre, on signale toutefois un solo pyrotechnique du king du genre, le flashy Steve Stevens. On croirait presque entendre Robert Smith des CURE sur "Gimme The Weight", non mais sans déconner ! Le voilà qui déclare sa flamme à la femme qui l’aime et qui en gros lui sauve la vie. Oui, chers camarades, ce titre, c’est toujours de la new wave, et Billy chante tel le bon père de famille qu’il est devenu. Ou en tout cas prétend être ! On apprécie les choeurs pop punk de la fin !

On continue dans le trip de ce Londres de l’excès avec "Too Much Fun" qui décrit les nombreux abus de substance que notre Billy a supportés et qui l’ont conduit au bord du précipice. La chanson se veut positive. Tout ceci est loin derrière nous, et Billy est bel et bien vivant, contre toutes attentes ! Ce rock aux allures plutôt glam que punk se laisse très bien écouter. Puis Billy partage le chant avec la seule et unique Joan JETT sur "Wildside". Des solos épileptiques de Steve à l’"agressivité" des deux icônes, qui sonnent presque doux, alors qu’ils annoncent fièrement qu’ils sont toujours aussi timbrés : une vraie petite merveille, un miracle même que cette association de la ricaine et de l’angliche pour le meilleur dans un trip à nouveau AOR.

Figurez-vous que Billy IDOL est aussi un parent et un mari, mais oui ! Avouez que vous l’ignoriez, il tond même son gazon le dimanche parfois ! Ça nous donne "People I Love" au superbe refrain, toujours la science de la mélodie juste. Exemplarité ? Je vous accorde que cela sonne étrange mais allez on écoute "I’m Your Hero". Le voilà qui se met presque à sonner Johnny CASH en fin de vie. Ce Billy ! Il a des enfants et visiblement symbolise pour eux un héros pur et dur. Enfin, le duo qui l’oppose à Alison MOSSHART, intitulé "John Wayne", propose un refrain très sympa qui ne vous lâchera pas de sitôt, dans un trip AOR grand breton… Oui ça ne veut rien dire !

Un homme se penche avec talent sur son passé, n’en fait pas trop et se positionne exactement à la place qu’il occupera pour l’éternité. Il a fallu de la mesure et une bonne dose d’opiniâtreté pour ainsi camper ce personnage corrosif et original jusqu’au bout, n’est-il pas ? Les featurings sont tous efficaces avec un super bon point à la vibrante "77" qui devrait rester dans les mémoires. Quelle quadrature du cercle ! Pas un instant de faiblesse dans ce nouvel opus de l’enfant terrible du punk, géniteur des mouvements pop-punk et invraisemblable icône de la musique populaire. Bravo Billy, tu a bien mérité la postérité !

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   ERWIN

 
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- Billy Idol (chant)
- Steve Stevens (guitare)
- Tommy English (guitare-claviers)
- Chris Chaney (basse)
- Josh Freese (batterie)


1. Dream Into It
2. 77
3. Too Much Fun
4. John Wayne
5. Wildside
6. People I Love
7. Gimme The Weight
8. I’m Your Hero
9. Still Dancing



             



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