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Alec R. COSTANDINOS - Synergy (featuring Alirol & Jacquet) (1979)
Par NANAR le 15 Mai 2025          Consultée 90 fois

Une pochette aussi réussie que celle de How Much… *flash traumatique* NON! PAS LE CHEVAL BLANC! PAS LA MARE DE SIROP DE GLUCOSE! NON!
NOOOOOOON!!!
AU SEGLOUB, JE NE SAIS PAS NAGLOUB…

(un Lakitu extirpe le kart du chroniqueur avec une canne à pêche et le repose sur la piste)

A priori, toutes les conditions étaient réunies pour la survenue d’une nouvelle catastrophe. Rien qu’au titre et à la pochette (beuark), on se dit qu’Alec R. COSTANDINOS a sacrément pris le boulard. Le bougre s’est acoquiné de deux compositeurs de musique classique, Georges Alirol et Alain Jacquet, et d’un percussionniste, Michel Brion, le temps de ce troisième album sous le nom SYNCOPHONIC ORCHESTRA doublé d’un crossover entre musique classique et Disco. Ce disque, au titre à rallonge mais plus commodément intitulé Synergy, a la particularité d’être clairement divisé en trois parties de deux morceaux chacun dont la répartition ne suit pas les deux faces du vinyle. Synergy est le seul album d’Alec avec la participation de Raymond Gimenez (habituellement guitariste de session) aux arrangements.

La première partie, la plus longue (un quart d’heure), deux compositions instrumentales à l’évidente obédience néo-classique, dont le morceau-titre qui est une réinterprétation du troisième mouvement du deuxième concerto des Quatre Saisons (celle de l’été, donc) d’Antonio VIVALDI (ce qui n’est pas mentionné dans les crédits ni dans les notes de la pochette), auquel les deux compositeurs invités ont adjoint des ornementations musicales. "The Rite Of King Gymenaud" est de la même trempe, quoique encore plus chargé. Le résultat est kitsch au possible mais pas si mauvais en fin de compte, malgré quelques gros morceaux de naphtaline tels que les refrains.

Les deux morceaux suivants sont rythmés et sont incontestablement la réussite de cet album. "Pontius Pilate" est un mid-tempo marqué par un léger swing appuyé par les chœurs doublés à l’octave. "For Amusement Only" est un étrange numéro complètement déjanté, sorte de mini opéra rock non dénué d’une certaine mégalomanie. La guitare donnait déjà de la pêche à "Pontius Pilate" mais se déchaîne sur "For Amusement Only" comme rarement chez Alec.

Les deux derniers morceaux, les seuls auxquels Alec participe en tant que compositeur, sont des ballades dans le plus pur style d’Alec. Ce n’est pas ce qu’il a fait de pire dans ce registre mais on retombe hélas trop souvent dans le glutineux. "Mangareva" est une composition assez soporifique, même pas égayée par son refrain choral, et conclue par des effets électroniques directement inspirés de "Oxygène, Pt. VI" (1976) de Jean-Michel JARRE. "Benedicte" n’est sauvée que par sa conclusion, un peu mieux troussée que le reste grâce à Georges RODI au Moog solo et à la section de cuivres.

Malgré le temporaire changement de compositeurs, le résultat ne s’éloigne guère des petites habitudes de Alec. Du pompier, du mielleux, un ensemble plutôt indigeste, rien d’infâmant mais rien de transcendant.

2 ½ sur 5

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1. Synergy
2. The Rite Of King Gymenaud
3. Pontius Pilate
4. For Amusement Only
5. Mangareva
6. Benedicte



             



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