Le 30 Octobre 2006 par MR. AMEFORGéE

Oui, moi aussi je m'insurge contre l'ignorance du chroniqueur. A croire qu'il le fait exprès!
Sinon, il paraît que pour des raisons de droits, sur les récents pressages, le morceau Bohemian Rhapsody a été rebaptisé Bohemian Rhapsody of Fire....

Le 30 Octobre 2006 par OREL

?????????????????, Bohemian, un morceau tombé complètement dans l'oubli ??? Je suis pas sur de comprendre la !!!! C'est le morceau le plus populaire du Queen avec We will et We are....et très franchement le meilleur morceau de tout le repertoire de Queen, c'est du génie ce morceau.... Jamais vu un commentaire comme ça, fais attention a ce que tu racontes mec, la c'est comme dire que les Beatles est un p'tit groupe méconnu... nawak j'te dis...

	Par Forces Parallèles Je crois que c'était de L'HUMOUR !!!

Le 30 Octobre 2006 par FRANCè

Tres bonne chronique, tout a fait d'accord.
Il m'a fallu 4 ans pour apprécier et même etre un inconditionnel de l'époque Kid - Amnésiac de Radiohead qui m'avait super décue et effrayée au début !

Le 30 Octobre 2006 par FRANCè

Dans la famille "je me fous pas de la gueule du monde quand je fais un nouvel album" revoici les Strokes, nouveaux enfants chéris du cliché rock.
Pourtant, apres un premier album deja légendaire, un deuxieme, moins reputé, meme si énormément travaillé et excellent à son tour, les Strokes, qui peuvent se ranger gentiment dans le moule (leur nombre de fideles étant acquis et fidélisés) et entrer dans la catégorie groupes pour RTL2, ne camperont pas sur leurs bases et une nouvelle fois désorienteront leurs fans des anciens album, comme pour le précédant, dès la premiere écoute de ce fameux "First Impressions".

Conscients de leur statut de fils a papa ultra chanceux et de trop beaux gosses vintages, ils paraissent pourtant très frustrés de ce cliché cultivé pour des raisons sûrement purement commerciales, qui leur colle toujours a la peau. Ils ne sont pas comme ca, la démonstration se fait sur ce qui est de la matiere première d'un groupe.....Son travail!
Et là, on s'appercoit que l'image polissée de gentils mauvais garcons branleurs, ne se justifie pas forcément, voir pas du tout.

Certes, pour ce nouvel opus, la patte est la même, comme pour tout groupe a forte identité musicale, pourtant, on ne s'y retouve plus du tout! Ils prennent parti de muscler le jeu, de prendre l'auditoire a revers, par des compositions encore plus complexes, pas du tout évidentes, qu'on n'arrivera pas à appréhender les dix premieres ecoutes (surtout pour les fans)! Eh oui! C'est pour ça qu'après les premières écoutes de "First Impressions", on ne saura toujours pas si cet album est bien, pas bien , bon, interessant, chiant, quel est leurs nouveau style, leurs influences....et j'en passe.

Ce nombre d'interrogations, c'est un critère évident de creativité musicale et de nouveau son si déstabilisant. (On est loin du rock pourtant très riche, mais plus accessible de Franz Ferdinand, ou de Jack White des White Stripes et tous les autres "concurrents directs" des gamins de la Big Apple).

Nous rentrons dans l'album. Et là, comme pour nous déstabiliser un peu plus, on se voit proposer une ouverture avec l'excellent You only live Once, faussement naif, et accrocheur dès les premières notes (où le groupe ne se cache pas non plus d'avoir plagier, sans pourtant l'avoir fait expres, le rythme du morceau de Queen: I Want To Breack Free).

Dès ce premier titre on notera, ce qui sera une constante dans l'album, la maitrise parfaite de leurs compositions, chaque instrument étant dépendant d'un autre en ayant chacun une partie très travaillée, le tout formant une harmonie parfaite, que tout compositeur se doit d'étudier tellement on atteint la perfection. Et par dessus tout, les sons sont parfaitement choisis, pour à la fois coller avec ceux du rock classic, et ceux d'un rock nouvelle génération, qui part sur des nouvelles bases. Car il est question de poser de nouvelles normes !

Le deuxieme morceaux, ressemble à priori à du foutage de gueule: Un riff lourd métal FM à la Batman, un pont d'une classe géniale, un solo tres fin "made in guitar heroe"! Et oui, le tout s'accorde sous le nom Juice Box, un ovni, qui est pourtant tout a fait sérieux et ultra puissant. Le groupe nous annonce donc clairement qu'il n'est pas question d'offrir du miel, ni d'etre nostalgique. Chez les Strokes on va de l'avant!

Troisieme titre: Heart in a Cage, petite réplique de "the Passenger" du roi Lézard, remis au goût du jour, version XXI° sciecle, avec beaucoup beaucoup de vitamine C. Du bonheur pour tout guitariste en manque d'exercice.

Et on enchaine, toujours sans concessions pour des oreilles habituées a des structures et accords classiques: Quatrieme titre, une guitare et un rythme aux sonorités "Brasil", cinquième, on s'accorde un instant dépressif, et on est envahie par une mélancolie ambiante. Sixieme chanson...... là on s'arrete !

Chef d'oeuvre. Le rock nous en offre donc toujours, merci mon dieu. Vision of Division: Ultra complexité de la structure, on varie d'une intro dotée d'un riff extraordinairement puissant et rock, d'un couplet qui calme avant la tempête, d'un pont d'une beauté à en pleurer, d'un refrain qui évoque par sa rage ce qu'a du eprouver l'étranger de Camus quand il disjoncte enfin, puis un solo en deux parties, à la melodie et l'inventivité sans bornes aux sonorités orientales (!!?!), où le premier guitariste (Albert Hammond Jr) passe le relai a son jeune accolyte (Nick Valensi), la chanson se ponctuant par le riff libérateur et jouissif de l'intro. On en reste sans voix.

Un marathon. Sans oublier de préciser le jeu de basse hyper ingenieux et fin de Nicholas Fraiture, la voix impeccable de Julian Casablancas, et surtout le morceau de batterie sensationnel de Fabio Moretti qui fera rêver tout bon batteur.

Les morceaux continueront à débouler ainsi en s'offrant sans concessions, laissant apparaitre un travail instrumental et sonore enorme.
On pourra s'arrêter aussi sur trois autres morceaux: 15 minutes, qui nous fait rentrer dans un univers de crooner pour finir en chanson punk tonique, a l'instar du "MY Way" du bon vieux Sid V. et nous faisant remarquer, qu'à la maison chez les Strokes on écoute toujours les Ramones. Réussie ou pas, on crée, on invente, on prend des risques.

Aussi, Ize of the World, à la beauté infinie et transportante avec son solo unique dans le genre, bien loin de la sempiternelle "penta", se hisse dans les meilleures chansons de cet opus.
Enfin on le clou du spectacle avec Red Light qui nous laisse sur une impression planante, sereine et aussi d'avoir eu à faire à du "gros dossier". La complexité du travail des guitares est ici atteinte, car c'est bien d'un rock d'un nouveau genre dont il est question. (Je me pose toujours la question: d'où sont ils partis pour la composer celle là?!)

Voila de ce qu'il en est de ce génial album de l'année 2006. Il est à noter aussi que l'enorme travail de production est à coupler avec le très bon ingénieur du son David Kahne qui rompt avec les anciens amours de leurs débuts et augmente la prise de risque et le voyage vers l'inconnu pour les strokes.
On notera aussi que certaines chansons de ce goupe prennent une autre dimension sur scène (on les redécouvre, ou alors on a une réponse), en dépit que certains apprécient mal le fait que leurs concerts soient "trop bien maitrisés" (ce qui se défend aussi évidement).

Cet album plein de créativité de prises risques, de grands moments de sublimations musicales, nous fait le plus grand bien et nous redonne espoir dans un monde où on privilégie l'artiste sans risque et la reprise de vieux tubes nostalgiques qui privent une jeunesse de leur propre musique.
Pour ca, et même si certains n'apprécieront pas le disque, par gout ou par incompréhension, car il y en aura sûrement (dieu merci, nous ne sommes pas dans un monde de pensée unique), au nom de tous je dis: merci beaucoup the Strokes et vite un nouvel album, bande de petits branleurs!

Le 30 Octobre 2006 par ZARDOZ

Moi, j'aime bien ce disque. Leur dernier bon disque, en plus, faut pas négliger. Bonne chro.

Le 30 Octobre 2006 par ZARDOZ

Peut-être pas le meilleur album de Zappa et ses Mothers, mais quand même un excellent petit album. Personellement, j'ai du mal à ne pas écouter ce disque au moins une fois par mois...

Le 28 Octobre 2006 par FREDOUILLE

Je passais par hasard sur FP, et voilà que je découvre une chronique de TOTAL ECLIPSE et en particulier celle de cet album tout bonnement admirable dans le genre.
De la Trance Psychedelique haut de gamme avec un côté qui "dépote" bien contrairement à bon nombre de sorties cette année-là. Dans ce genre de musique, il y a souvent des moments où l'on s'ennuie vraiment. Ben, pas ici.
Ca rappelle des souvenirs tout ça, et en particulier ma période "techno" où j'avais découvert de super trucs genre HALLUCINOGEN, PSYCHAOS, EMANNUEL TOP, MAN WITH NO NAME ou encore Laurent GARNIER (dans un autre genre).

Depuis je suis plutôt passé à autre chose genre Laurent Wolf qui sort des trucs vraiment sympas. Mais là c'est plutôt de la House et non plus de la trance.

	Par Forces Parallèles HALLUCINOGEN est également prévu au programme, MAN WITH NO NAME j'en ai également entendu beaucoup de bien, pour les autres il faut encore que je me penche sur la question...Peut-être que tu pourrais m'y aider? Chipstouille

Le 27 Octobre 2006 par LEO

Pour moi, le Nina Hagen Band synthétisait à merveille 2 tendances musicales a priori opposées: le courant New Wave/Punk pour le côté brut de l'interprétation, et la vague dite du rock progressif pour les arrangements, certes pas hyper sophistiqués comme dans les compos de ce dernier genre musical, mais tout de même soignés et recherchés.
Le disque démarre très fort d'entrée de jeu avec la reprise en Allemand du 'White Punks On Dope' des Tubes, renommé ici 'TV-Glotzer'.
La version originale était déjà délirante, mais celle-ci la suparsse de très loin! (c'est dire!). Je la trouve même carrément démente, Nina et son groupe l'ayant complètement intégrée et digérée à leur sauce (on croirait une de leurs compos tellement elle se marie parfaitement aux autres). Le jeu impeccable des musiciens et la voix complètement folle mais sans faille de la chanteuse, n'empêche nullement le sentiment d'urgence qui se dégage tout au long du disque.
l'Allemand, langue pouvant rebuter au 1er abord, sert admirablement ce rock autant froid qu'incandescent.
"Unbehagen" le second (et dernier) 33t du Nina Hagen Band, fera presque aussi bien que celui-ci, malgré quelques titres un peu plus faibles. A la suite de ce deuxième album, Nina et son groupe se sépareront (dommage!) et elle entamera une carrière solo (en dents de scie malgré quelques titres à sauver) qui dure toujours, puis les musiciens formeront le groupe Spliff qui gravera quelques albums honnêtes (mais sans génie). Aucune des 2 parties ne retrouvera le charme et la magie des 2 disques du Nina Hagen Band.

Le 27 Octobre 2006 par THE SOULFORGED

Souvent, accoler le terme "chef d'oeuvre" et le nom John Coltrane, c'est risquer le pléonasme.
Et évidemment, ce Giant Steps tue. Comment résister au morceau éponyme, qui ouvre l'album tambour battant sur le galop du saxo, après l'exposition de son thème suivant un crescendo annonciateur, ou bien au supersonique "Countdown", qui n'est pas final, ici, mais pas loin? Ou bien encore au "Syeeda's Song Flute" avec son thème accrocheur en diable, qui donne terriblement envie de remuer? Non, non, y a pas à dire: Giant Steps tue.

Le 26 Octobre 2006 par PATRICK

Assez longuet, mais quand même de bons trucs dans le dernier Renaud : "les bobos", "danser à rome", "dans la jungle", "nos vieux", c'est vraiment bien !
Il y a aussi des trucs plus limites, comme "je m'appelle galilée". La note de la chronique semble correcte. Je mets moins parce que je ne suis pas fana du chanteur.

Le 26 Octobre 2006 par THE SOULFORGED

Un peu comme le reste de la crème des chroniqueurs du site (mode chevilles enflées: on), je trouve cet album très intéressant, solide, sorte de pop-rock intelligente ; c'est le seul album de Porcupine Tree que je connaisse, je précise.
Effectivement, aux premières écoutes, on se demande si les gros riffs typés metal sont vraiment pertinents au sein de cette musique ciselée, et puis, on s'habitue, et finalement le contraste entre les aspérités rocailleuses et la douceur sucrée devient plutôt une force, qui donne un certain caractère à l'ensemble.

Je confesse un petit faible pour le très atmosphérique "Lips of Ashes", qui m'envoûte littéralement. Après, je kiffe bien un "Blackest Eyes" ou un "The Creator Has A Mastertape" (sacrée rythmique prenante, celui-ci). "The Sound of Muzak" est plutôt pas mal aussi, malgré un refrain qui me dérange, trop lumineux comparé à son entour, beaucoup plus sombre (et intéressant).

Maintenant, comme David, je trouve qu'In Absentia souffre de sa longueur. A la limite, en virant "3" et "Prodigal", complètement insipides, et en réduisant la durée de l'instru "Wedding Nails" et de la belle ballade finale "Collapse The Light Into Earth", on aurait pu obtenir un disque auquel j'aurais volontiers mis la note maximale.
Un bel ouvrage malgré tout, dommage que le prix des autres albums et que ma probité retardent ma découverte du reste de la discographie.

Le 26 Octobre 2006 par MICROCUTS

Ta chronique me fait un peu penser à ma propre expérience ! En effet j'avais du mal à écouter Absolution de Muse, j'accrochais moyennement... Et puis hop, je me matte l'Absolution Tour, et là c'est absolument grandiose, l'interprétation live sublime tous les titres...

Kid A est un album tellement froid et dérangeant, tellement différent qu'on se demande si on a affaire à de la musique ou à une arnaque sans précédent. En fait ce live donne un côté beaucoup plus organique à la musique, tout le côté émotionnel est exacerbé.

N'y voyez donc pas une volonté de la maison de disque de sortir cet album pour se faire des c******* en or, mais un complément à Kid A de grande qualité qu'il est important de posséder si vous voulez entrer dans le "trip"...

Attention, on n'en sort pas indemne ! Mais c'est si beau.

Le 26 Octobre 2006 par ZARDOZ

Le chef d'oeuvre de la décennie 90.

Le 25 Octobre 2006 par ONCLE VIANDE

Arte diffuse le film jeudi 2 novembre à 20 h 40. A vos magnétos !

Le 25 Octobre 2006 par ERWIN

Je suis plus habitué à te croiser dans le black métal Udu!
Difficile de faire l'impasse sur "Thriller" et sa vidéo, sur "Beat it" et son fameux soli, sur la ligne de basse démente de "Billie jean". A part "the lady in my life" j'aime cet album de bout en bout, il a trés bien vieilli, même si le funk d'aujourd'hui -avec un Jamiroquai- a beaucoup évolué. Les musicos de Toto y font un barouf d'enfer, Luke est omniprésent; l'extraterrestre était bien le plus fort en ce début des eighties pourtant riche en musique de qualité.

Le 24 Octobre 2006 par DAVID

Mouais, c'est pas mon préféré, loin de là. Y'a un peu trop de ballades à mon gout. Le refrain de Hide In Your Shell est carrément cul-cul la praline avec ses saxos !
Le chef-d'oeuvre c'est pour plus tard (Crisis, What Crisis !!!).
Y'a du gros calibre (School, Dreamer, Crime of the century) et y'a le reste !

Le 22 Octobre 2006 par ZARDOZ

Je préfère largement "77" (premier album) à celui-ci, mais les Talking Heads sont quand même un sacré groupe. Et ce disque, une merveille.

Le 22 Octobre 2006 par ZARDOZ

J'adore les deux premiers titres ("width...", "all the madmen"), je hais "black country rock", je trouve "after all" assez jolie, j'aime bien "running gun blues" mais je trouve que l'album se casse la gueule avec "saviour machine" et "she shook me cold", enfin si je trouve "the man who sold the world" épatante, je trouve aussi "the supermen" vachement décevante.
Bref, 3/5. En fait, 3,5/5 me semble plus adapté. Pas le pire de Bowie (certainement pas), mais pas le meilleur.
En tout cas, c'est sûr, son disque le plus sauvage.

Le 21 Octobre 2006 par ZARDOZ

"Vital transfomation" : le meilleur titre de l'album. Et aussi du groupe.
L'album "Birds of fire" est, lui aussi, indispensable. Par contre, on évitera "Apocalypse"...

Le 20 Octobre 2006 par PLUIE

Un excellent album de reggae, même si quitte à faire dans le Gainsbourg, je lui préfère son petit frère, "Mauvaises nouvelles des étoiles".

A noter qu'une (très) grande partie du mérite revient au backing band de très grande qualité qu'il a su réunir autour de lui. Néanmoins, la touche Gainsbourg est indéniable, et sa voix se pose naturellement sur les riddims des deux géants Sly & Robbie.

Les puristes du reggae déploreront cependant peut être l'esprit général des chansons de Gainsbourg qui jure parfois avec la mystique du reggae (je crois qu'en réalité il s'en foutait pas mal).