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Sonny ROLLINS
SAXOPHONE COLOSSUS


Le 28 Juin 2011 par MANIAC BLUES


Génial. Mon disque de jazz préféré. Il est effectivement idéal pour aborder le jazz et la carrière de l'immense Sonny Rollins.





CYPRESS HILL
CYPRESS HILL III (TEMPLES OF BOOM)


Le 27 Juin 2011 par 7TH CHAMBER


Le seul album de cypress que j'aime vraiment, un chef-d'oeuvre du hip hop





The ROLLING STONES
SOME GIRLS


Le 27 Juin 2011 par FEELGOOD


Les deux premiers titres constituent un parfait résumé de l'atmosphère musicale des années 1977 et 1978 : Miss You ou la folie disco de 78 et When The Whip Comes Down, efficace tentative de restitution de la rage punk de 77...

L'inspiration de l'album est avant tout urbaine et new-yorkaise même s'il fut essentiellement enregistré aux studios Pathé Marconi EMI de Paris. En 78, les Stones étaient attendus au tournant... Les problèmes judiciaires de Keith Richards, arrêté en possession d'héroïne en février 77 au Canada, et l'attente de son procès, compliquaient une situation déjà passablement complexe.
La décennie 70 avait vu le groupe perdre ses repères et son unité. Mick Taylor était parti. Ron Wood, son remplaçant, devait faire ses preuves... Bill Wyman était déjà ailleurs... Le fidèle Ian Stewart avait déserté les sessions de Some Girls estimant que les Cailloux sonnaient comme Status Quo... Il fut remplacé par Ian Mc Lagan, les Stones devenant alors un club d'ex-Faces... Et, dans les rues, une meute de jeunes chiens fous hurlait à l'hallali...
Le groupe prit enfin ses distances avec l'envahissant gourou Billy Preston. Ce fut donc une équipe resserrée qui se lança dans d'interminables sessions nocturnes, les cinq Stones donc, essentiellement flanqués de l'assistant-ingénieur du son Barry Sage, du fidèle Chuch, responsable des guitares, et de l'indispensable responsable de la logistique Alan Dunn... L'ensemble fut mixé par Chris Kimsey et les Glimmer Twins produisirent à nouveau...
Morceau éminemment jaggerien, Miss You constituait une bien trompeuse ouverture. On y retrouvait l'influence des folles nuits que le chanteur passa au fameux Studio 54, temple de la décadence new-yorkaise. Les parties d'harmonica de Sugar Blue, jeune musicien rencontré dans le métro parisien, apportaient une touche d'authenticité bienvenue.
When The Whip Comes Down, rock violent et speedé, mettant en scène un homosexuel très trash, n'avait rien de romantique... Frappe laminante de la batterie, tempo plus rapide qu'à l'accoutumée, solo approximatif, chant rageur, voilà la réponse des Stones aux gamineries des Iroquois...
Le reste de la face A était moins marquant. Just My Imagination, une reprise des Temptations... Version minimaliste et dépouillée d'un vieux tube exquisement suave.

Du cynique morceau-titre sur lequel Jagger débitait une série de lieux communs sur les filles de toutes nationalités, les gens ne retinrent que la phrase "Black girls just want to get fucked all night"... Ou comment alimenter la polémique et se faire de la pub à peu de frais...
Et le seul intérêt de Lies, autre tentative punk bordélique et ratée cette fois, c'était de conclure la première partie du disque.
On a beaucoup glosé sur la face B de Some Girls, presque autant que sur celle de Tatoo You...
Tout ce qui faisait le charme des Stones s'y retrouvait, les rocks saignants mais aussi les ballades, la country, le cynisme et les larmes...
Faraway Eyes, savoureux numéro de country parodique, était un titre plus léger, plus décontracté que le reste.
Beast Of Burden, magnifique ballade richardsienne dans les paroles de laquelle le Riff humain exprimait toute l'intensité de son désarroi, distillait une émotion palpable et le chant de Jagger rendait indéniablement justice à la composition de son acolyte.
Before They Make Me Run permettait au guitariste de faire le point sur sa situation, plutôt désespérée à l'époque puisqu'il se trouvait sous le coup d'une inculpation pour possession et trafic de drogue et risquait plusieurs années de prison. (1)
De cette deuxième face émergeaient aussi deux rocks rapides et énergiques, Respectable et Shattered, enflammés par les solos d'un Ron Wood enfin inspiré. Shattered, ses riffs cinglants et obsédants, ses solos jouissifs et ses paroles percutantes constituait certainement l'un des derniers vrais classiques des Rolling Stones. Shattered ou l'art de résumer l'esprit de la Grosse Pomme en quelques minutes de rock jubilatoire...

La qualité intrinsèque du disque, sa fraîcheur, le fait aussi qu'il constituait un saisissant instantané de l'atmosphère musicale de la fin des seventies, fièvre disco et frénésie punk mêlées, tout cela ne pouvait que contribuer à son succès. Si l'on ajoutait à cela le scandale provoqué par certaines paroles et par la pochette qui reprenait des photos retouchées de quelques gloires du cinéma et du show-biz, Lucille Ball, Farrah Fawcett, Raquel Welch et même notre B.B. nationale, entre autres, Some Girls ne pouvait décidément pas passer inaperçu. (2)
L'album sortit finalement le 9 juin 1978.
Miss You fut l'un des gros tubes de l'été et le dernier N°1 U.S. du groupe.
L'album atteignit la seconde place des classements anglais et la première position aux Etats-Unis. Accouché dans la douleur et l'incertitude, ce disque constitua le plus gros succès commercial des Cailloux, avec à ce jour plus de six millions d'exemplaires écoulés sur le seul territoire américain.
Il contribua à rassurer les vieux fans tout en permettant aux soi-disant dinosaures de toucher un nouveau public, plus jeune.
Contre toute attente, les Stones conclurent de fort respectable façon la décennie 70...


(1) Le verdict ne tomba que quatre mois après la sortie de l'album et Richards fut seulement condamné à jouer pour les aveugles de Toronto.

(2) La pochette originale fut d'ailleurs censurée et les photos compromettantes enlevées, remplacées par les mentions "Pardon our appearance", "Cover under reconstruction".






BLACK SABBATH
SABBATH BLOODY SABBATH


Le 27 Juin 2011 par TERRY


Le sommet du Sabb'. Un disque puissant, violent, agressif, mais aussi très progressif et étonnamment subtil, musicalement parlant !





SCORPIONS
GOLD BALLADS


Le 26 Juin 2011 par BALLADER


C'était la grande époque des SCORPIONS et celle de mes 14 ans ! Je ne peux renier cet album, sa pochette (superbe), cette ambiance, cette époque. Mes premiers flirts aussi, c'est aussi ça, le Rock !





AT THE DRIVE-IN
RELATIONSHIP OF COMMAND


Le 26 Juin 2011 par BARBELé


Alors ça... Pour une surprise... C'est toujours sensation bizarre quand un chroniqueur s'empare d'un de vos albums favoris pour... le casser. Avec ce disque, AT THE DRIVE-IN a pourtant atteint un équilibre parfait où la violence post-hardcore devient enfin accessible à un public plus large.

Structures géniales des chansons, chant hurlé et incandescent... Un testament en forme de chef d'oeuvre pour le groupe. On est loin, très loin de l'émo, de la pop, et de la frustration adolescente bas de gamme. Ici il n'y a que du talent à l'état brut, une créativité hallucinante et un son dérourant, rageur mais jamais bruitiste.

Cet album était le pas en avant que tout le monde attendait à l'époque pour des musiciens parmi les plus doués de leur génération. Finalement ils ont tout plaqué et THE MARS VOLTA et SPARTA ont pris le relais avec un certain panache. Mais AT THE DRIVE-IN, au même titre que TEXAS IS THE REASON, fut l'étoile filante de la fin d'une décennie inoubliable. A écouter absolument !

Je me suis toujours dit que ce serait bien que FP aille chroniquer du côté de QUICKSAND, JAWBREAKER et tant d'autres, et suive les pérégrinations de l'ami Schwarzenbach... Mais là pour le coup j'appréhende les notes !





DEEP PURPLE
MADE IN JAPAN


Le 26 Juin 2011 par 8080


Je vais pas faire mon vieux nostalgique (je n'ai pas l'age adéquat déja), mais en fait qu'est ce qu'on s'en branle de la mode ? C'est quoi ces réflexion qu'on entend souvent du genre, en bref : "c pas à la mode donc c'est nul ! beurk aucun talent" ?
Si la mode évoluait ainsi, on peut dire qu'on approche la perfection à grand pas (à mon sens c'est loin d'eêtre le cas, je dirai que c'est plutôt le contraire).
quand on ré-écoute In Rock : D'accord le son est médiocre (et encore moi je trouve que ça colle parfaitement au style de cet opus), d'accord ça sonne "vieux" mais à l'époque il y avait quoi d'autre ? Quel groupe a fait un album pareil en 1970 ?
Black Sabbath ? C'était un peu plus soft comme hard rock.
Led Zeppelin ? Ils étaient très bons mais beacoup plus orienté blues.
Grand Funk Railroad ? C'est des primates sans aucun talent qui espairaient compenser leurs manque en flayant comme des tarés. Wishbone Ash restait avec un son du style des années fin 60, enfin bref, rien n'avait été fait de pareil à l'époque.

Alors dire que c'est "démodé" peut être parce qu'ils n'ont pas fait assez de très bons albums parce qu'ils pensaient plus à s'enguirlander et se virer du groupe l'un l'autre, à cause de la grande prétention de Ritchie Blackmore (dommage car il avait aussi bcp de talent, la preuve sur Rainbow).





MALICORNE
MALICORNE (2)


Le 26 Juin 2011 par DéDé


Génial. Yacoub est unique. Après l'héritage celtique avec STIVELL, lui et son groupe se mettent à explorer le folklore de France... et d'ailleurs. Quel beau voyage ! C'est frais, ça fait du bien et ça s'écoute toujours parfaitement malgré les années. Mais cette musique là est de toute manière sans âge.





DEEP PURPLE
MADE IN JAPAN


Le 26 Juin 2011 par OUTRAZ


@Ch'ti Lemmy. Piaf, j'aime pas (ces rrrr.. Roulés, quelle abomination !). Robert Johnson est immortel de par sa musique. DEEP PURPLE ne l'est pas à mes yeux. Je trouve que cette musique à beaucoup vieilli. Elle correspond à une période qui n'a pas su trouver une place définitive dans mon paysage musical personnel. Par ailleurs, je n'ai jamais beaucoup aimé le fanatisme des supporters de ce style de groupe plus ou moins divinisés de manière, me semble t'il, parfaitement puérile. Supers compositeurs ? Hum... Tout est question de goût, mais quelques riffs plus ou moins Blues-Rock joué de manière "Heavy" sur une guitare électrique ne font pas pour moi des compositeurs de génie. Je réserve ce qualificatif pour JOHN BARRY, par exemple, qui est par ailleurs répertorié sur cet excellent site. Comme quoi ma culture musicale n'est peut-être pas si pauvre que cela (ne sois pas méprisant). DP est un bon groupe des 70's, dont la musique me fait aujourd'hui un peu sourire, voire que je trouve un peu lourdingue et bruyante par moment. Voilà. D'ailleurs, même Ritchie Blackmore ne joue plus ce style de came à l'heure actuelle, c'est dire... Et ce n'est que mon humble avis, qui n'engage que ma petite personne. Tous les goûts sont dans la nature, n'est-il-pas ?





Nick DRAKE
PINK MOON


Le 26 Juin 2011 par DIFOLK


Cet album est l'un des plus beaux que je connaisse. Je voulais simplement préciser que le dernier morceau, celui qui clot l'album, "From the morning", est à contresens du reste du disque. Avec un air paisible et serein, c'est comme si Nick Drake apaisait toute cette sombritude en disant qu'avec un beau matin ensoleillé, tout recommence, tout est possible. Cet album finit sur une note positive et pleine d'espoir, ce qui est marquant quand tout le reste s'enfonce crescendo dans une beauté obscure et ténèbreuse. Et c'est pour cette raison que cette chanson était la preferée de ses parents, et qu'ils firent graver sur sa tombe une épitatphe tirée de ce morceau "Now we rise and we are everywhere" (Maintenant nous nous élevons et nous sommes partout). Je trouvais primordial de souligner ce passage de l'album qui paraît ne pas exister dans cette description bien noire.





CAMEL
MOONMADNESS


Le 26 Juin 2011 par BOB LA TAUPE


Recette de Moonmadness :
- On prend un 33T de Mirage
- Avec un 33T de Snow Goose
- On laisse tout fondre ensemble et on ressort en versant dans un moule pour en faire un nouveau disque.





Elvis PRESLEY
ELVIS PRESLEY


Le 25 Juin 2011 par BLITZKRIEG BOP


A part l'ignoble I Love You Because et Just Because, cet album est de bonne facture, le premier album de Rock N' Roll selon Joe Strummer, c'est pas rien !





Avril LAVIGNE
GOODBYE LULLABY


Le 25 Juin 2011 par RED ONE

@ POOR BOY :

Quand je suis arrivé sur le site il ya quelques mois, l'équipe des chroniqueurs était en plein débat sur la présence sur le site de la variété commerciale quelle qu'elle soit, française ou non ... D'où ma réponse initiale à la demande de chronique d'Avril Lavigne. Au final, la décision a été prise de laisser libre les choix des chroniqueurs en terme de variété, ce qui fait que certains, tels que Marco, vont privilégier la variété française, et d'autres, tels que moi, vont chroniquer de la variété internationale ...

Non, FP ne pratique aucun protectionnisme et en ce qui me concerne je continuerai, en parallèle de mes chroniques classiques, à chroniquer des stars MTV, car il faut bien que quelqu'un s'y colle ....





Elvis PRESLEY
ON STAGE


Le 25 Juin 2011 par BLITZKRIEG BOP


Probablement mon album favori du King, un chant impeccable et des chansons au top, un bon live !





Elvis PRESLEY
G.I. BLUES


Le 25 Juin 2011 par BLITZKRIEG BOP


Personnellement j'aime beaucoup cette B.O. à part Didja Ever à laquelle je n'accroche pas du tout.
Cette B.O. est à l'image du film, elle est populaire (dans le sens où elle est accessible), le rythme est ralenti mais ces "expérimentations musicales" telles que le chant de berceuse avec Big Boots ou l'ajout d'un accordéon avec Wooden Heart fait que j'adhère à ce disque !





DEEP PURPLE
MADE IN JAPAN


Le 25 Juin 2011 par CH'TI LEMMY


"Musique totalement périmée"... Alors que dire de la musique actuelle, que dire de ces groupes des années 1980 et 1990 ayant connu un incroyable succès à l'époque et qui sont aujourd'hui complétement oubliés, leur musique étant très à la mode à leur époque mais n'ayant malheureusement pas une portée lui permettant de transcender les années ! Deep Purple, ce sont de grands musiciens et de grands compositeurs ; et cet album live enregistré au tout début des années 1970 reflète et donner à voir - à écouter - une période où le groupe était au sommet de son Art ! Alors, maintenant, on aime la musique de Deep Purple ou on ne l'aime pas, on n'y accroche pas. C'est une question de goût. De là à dire qu'il s'agit d'une "musique totalement périmée" ! Il ne s'agit plus seulement ici d'une question de goût, mais d'un jugement de valeur hâtif se fondant sur une culture musicale probablement limitée. En effet, à titre de comparaison, qui songerait à dire que la musique d'Edith Piaf ou celle de Robert Jonhson sont périmées ? Pourtant, là aussi, dans un cas comme dans l'autre, ça sonne "vieux" à la première écoute...
Le "Live In Japan" de Deep Purple est un excellent album live. A posséder par ceux qui apprécient le groupe ; à écouter par curiosité par ceux qui veulent le découvrir ; quant aux autres, ils n'ont qu'à passer leur chemin...





The ROLLING STONES
BLACK & BLUE


Le 25 Juin 2011 par FEELGOOD


Ah ! Black and Blue ! Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il s'agit d'une cuvée qui ne laisse personne indifférent...
Chef-d'oeuvre absolu pour les uns, abomination ultime pour les autres...
Le dernier grand Stones, vibrant hommage à la musique noire, avec ses incursions dans le funk, le reggae et le jazz, clament ses adorateurs.
Un simple prétexte à l'audition de guitaristes ( Wayne Perkins, Harvey Mandel, Ron Wood, et quelques autres dont les prestations ne finiront pas sur le disque) assènent ses détracteurs.
Plus de trente-cinq ans après sa sortie, Black and Blue continue de susciter de houleuses discussions et la polémique n'est pas près de s'éteindre.

Le mystère Black and Blue...
Les Stones, censés être le plus grand groupe de rock de l'histoire de l'univers, nous proposent cette fois un album qui ne contient que peu de rock. Seuls deux titres, Hand of Fate et Crazy Mama, relèvent véritablement de ce style. Le premier, basé sur un excellent riff, tient bien la route, magnifié il est vrai par les interventions inspirées de Wayne Perkins dont le jeu peut rappeler celui du regretté Mick Taylor.
Le second n'est qu'un énième morceau à la Berry, comme le fut déjà en son temps Star Star. Sympathique et bordélique mais loin d'être indispensable.
Black and Blue souffre surtout de son aspect par trop décousu, le groupe s'essayant avec plus ou moins de bonheur à différents genres et semblant de surcroît être en proie à un cruel manque d'inspiration.
Huit chansons seulement, cas unique dans la longue carrière du groupe ! Sur ces huit compositions, on note la présence d'une reprise. En outre, deux titres, même s'ils sont signés Jagger/Richards, portent la marque d'une inspiration extérieure, ce qui en dit long. Mentionnons aussi la longueur inhabituelle des chansons qui semblent parfois avoir été laborieusement étirées.
Peu de rock stonien, donc. Le groupe donne dans le funk avec le groovy Hot Stuff, titre essentiellement basé sur un riff obsédant et n'affichant d'autre ambition que de faire danser. Mention spéciale à la prestation inspirée du guitariste Harvey Mandel (ex-Canned Heat) qui se lance dans un délire à la Wah-wah délicieusement seventies. En revanche, Hey Negrita ( inspiré par l'inénarrable Ron Wood ) tourne très vite en rond, le groove de départ n'étant pas suffisamment exaltant pour être étiré sur près de cinq minutes...
Le reggae, très en vogue à l'époque, n'est pas oublié, avec cette reprise du Cherry Oh Baby de Eric Donaldson, clinquante et sans grand intérêt.

L'inspiration de l'envahissant Billy Preston se fait plus que sentir tout au long du bizarre et jazzy Melody, morceau dont l'intérêt est rehaussé par les arrangements d'Arif Mardin, l'homme qui relança la carrière des Bee Gees (référence propre à faire fuir les puristes).
Restent deux ballades, Memory Motel, superbe chanson quelque peu handicapée par sa longueur. Sept minutes, c'est franchement trop long. Lors de la tournée Bridges to Babylon, les Stones ressusciteront ce morceau dont ils proposeront une version moins ample (sur l'album live No Security, elle est ramenée à six minutes, ce qui est nettement plus raisonnable).
Quant au tube Fool to Cry, il s'agit d'une ballade soul, typique de ce qui se faisait alors et mettant en avant le fameux falsetto de Jagger.
Inégal, surprenant, décousu et controversé, Black and Blue a au moins eu le mérite de sortir le groupe de la routine dans laquelle il tendait à s'enliser. Il est aussi particulièrement représentatif de l'air du temps, tout comme l'était Their Satanic Majesties Request neuf ans plus tôt. Cela ( et l'absence de véritable "classique") l'empêche évidemment d'accéder au statut de "grand disque". C'est la troisième fois consécutive que les Stones sortent un disque fort inférieur à leurs réussites d'antan.
Par la suite, et malgré d'indéniables fulgurances ici et là, aucun album du groupe n'accèderait plus au statut de chef-d'oeuvre, à l'exception peut-être de Some Girls, mais même celui-ci ne fait pas l'unanimité.
En 1976, l'âge d'or des Rolling Stones (1968-1972) appartient bel et bien au passé.







DEEP PURPLE
MADE IN JAPAN


Le 25 Juin 2011 par OUTRAZ


Je n'aime pas. Je trouve cette musique totalement périmée. Désolé, mais c'est "too much" pour moi ces solos à ralonge, ce chanteur "hurleur", cette espèce de prétention "pseudo-classisante". DEEP PURPLE, ce sera sans moi.





Avril LAVIGNE
GOODBYE LULLABY


Le 25 Juin 2011 par POOR BOY


"Je pourrais éventuellement le faire, mais je doute que les autres chroniqueurs soient d'accord vu qu'on ne donne pas priorité aux stars MTV". Heu... 'Faudrais pas virer franchouillard, là : j'ai rien contre Yannick Noah ou Elsa (quoique je n'adhère pas du tout aux choix de ces chroniques), mais je ne vois pas en quoi la petite Avril serait moins valable. Alors, FR pratiquerait-il le protectionnisme et l'exception "culturelle" ? Serait-il "bleu-blanc-rouge jusqu'au slip" (dixit Coluche) ? En plus, si ça peut rassurer, le père LAVIGNE est français. Voilà. NO BORDERS ! Cet album est plus que moyen, c'est vrai.







PINK FLOYD
THE DARK SIDE OF THE MOON


Le 25 Juin 2011 par FEANOR


Le problème avec ces albums cultes, c'est qu'on essaie de leur trouver des défauts pour les faire tomber de leur piédestal. Mais, avec Dark Side (prière de ne pas abréger DSOTM, c'est laid comme la mort), c'est impossible.

Fruit d'un travail monstrueux, cet album est l'apogée du rock progressif, voir l'apogée musicale des années 70. L'écouter de loin tel une vulgaire musique d'ambiance est un affront terrible fait à la musique toute entière : Dark Side doit s'écouter dans le plus grand calme, pour être apprécié dans ses plus grands détails. Car, même après des centaines d'écoutes, on redécouvre toujours quelque chose, un petit son perdu dans le lointain, qui donne à l'oeuvre toute sa poésie. La citation de Waters "Once we've cracked it, it's over" est à prendre dans le sens où, après Dark Side, il était impossible de faire un album qui trouverait une aussi grande puissance artistique, un tel génie.
Album à concept, Dark Side cherche à raconter la journée d'un individu normal, entre travail et rêves, et tout le processus qui va l'amener à la folie, seule fuite possible dans notre monde vicié par la "Money".

Tout d'abord, nous sommes déconcertés par "Speak to me", introduction en battements de coeurs, début de la vie, puis présentation des sons marquants de l'album, sons qui, lorsque nous les entendrons, nous feront revenir au début, dans une sorte de boucle infinie. Ensuite, "Breathe" commence tout en douceur sur les angoisses matinales, la fuite des rêves que l'on tente de se remémorer. Arrive "On the run", chanson dont les bruits d'aéroport nous ramènent à l'angoisse des voyages, plus particulièrement en avion, symbole de notre monde moderne. "Time", morceau sur le temps qui passe, est un des piliers de l'album, au paroxysme de la première partie, avec son solo de guitare, qui, dès le premier accord, nous emmène dans les distorsions de nos angoisses, ici l'angoisse de laisser le temps filer sans en profiter ; le texte écrit par Waters est encore une fois à couper le souffle, merveilleux. "The Great Gig in the Sky" clot la première partie (la face A du vinyle à l'époque) sur une effusion lyrique sublime et innatendue, avec la terrible voix de Clare Torry.

La seconde partie commence avec des bruits de machines à sous, de billets qu'on déchire, de pièces qui tombent dans un son strident, puis la basse de Waters introduit la chanson qui restera 20 ans dans les Chartes, qui rendit le groupe mondialement célèbre, qui sera considéré comme l'un des grands chefs-d'oeuvre musicaux du siècle ; c'est "Money", un titre dont on a parlé longuement et longuement, parfois avec ironie, histoire de dire que "ces gars sont devenus millionaires avec une chanson qui critique l'argent", mais toujours avec un profond respect, car c'est cela, on ne peut que respecter cette merveille : son solo de saxophone, son solo de guitare, la voix parfaitement dosée de Gilmour, le texte qui synthétise bien l'attrait et le repoussoir qu'est l'argent. Ensuite, nous continuons avec "Us and Them", morceau calme basé sur les claviers de Richard Wright, mais qui sait prendre de la hauteur lors de refrain, tout en contenance. "Any Colour you Like" est un pont entre "Us and Them" et les deux dernièrs morceaux, c'est pourquoi on ne le cite pas beaucoup, ce qui est injuste, car le dialogue entre les deux guitares ici présentes est sans doute le meilleur exemple du génie de David Gilmour (avec "Comfortably Numb" quelques années plus tard). Puis, finalement, la folie prend le dessus, notre individu subit le "Brain Damage", dans un morceau toujours aussi bien mené par Gilmour, qui nous invite à la retrouver sur la face cachée de la Lune, et ponctué par les éclats de rire de Barry St John. Finalement, l'album se termine sur une seconde effusion lyrique, avec "Eclispe", morceau construit autour d'une anaphore qui tente de globaliser tous les actes d'un être pendant une journée ("All that you love / All that you hate etc .."), et se termine par la victoire de la Lune sur le Soleil. Puis, pour ceux qui ont l'oreille et la patience pour entendre, on trouve un message caché dans les dernières secondes de l'album "There is no dark side of the moon, really. Matter of facts it's all dark" (Il n'y a pas de face cachée de la Lune. En réalité, c'est l'ensemble de l'univers qui est sombre), conclusion plutôt pessimiste et nihiliste.

Loin d'être de la vulgaire pop, cet album est un morceau d'Art, une question posée au monde. C'était l'époque où la musique était un peu plus que de la "Money" ...







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