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The BEACH BOYS
PET SOUNDS


Le 17 Novembre 2006 par ONCLE VIANDE

Le rock progressif commence ici, et non sur "Sgt Pepper's", comme cela l'a souvent été affirmé. Je n'ai pas une admiration particulière pour la musique des garçons de plage, et leur carrière est loin de posséder la puissance et la constance de celle des Fab Four, mais force est d'admettre que "Pet sounds" et "Smile" font figure d'exceptions. L'un des 3 piliers du rock moderne donc, au côté de "Revolver" et de "Freak out !"...et celui-ci, malgré la douceur qu'il véhicule, est peut-être bien le plus révolutionnaire des trois.





RENAUD
ROUGE SANG


Le 17 Novembre 2006 par LAURENT


Après un Boucan d'enfer en demie-teinte, Renaud clamait haut et fort avoir retrouvé son punch et son inspiration. C'est donc avec espoir que j'ai entamé l'écoute du double album il y a quelques semaines.

Mais quelle déception : des textes d'une fadeur incroyables qui me conduisent à douter du fait que c'est le même artiste qui a jadis écrit des chef d'oeuvres tels que "Ma gonzesse" ou "P'tite conne". Avant, Renaud était plutôt subtil, mélangeant adroitement le langage de la rue avec des trouvailles poétiques sublimes. Qu'on est loin de cela ici ! Les chansons engagées sonnent artificielles au possible (comme en témoigne la nullissime "J'ai retrouvé mon flingue") tandis que les chansons d'amour pour sa Romane me font penser à de naîfs et maladroits poèmes de collégiens. Rien de très mémorable, donc.

Quant à la musique, n'en parlons même pas : entre des accords copiés collés (Les bobos / Docteur Renaud Mister Renard...) et une production digne des pires heures des années 1980 (j'ai cru un instant que ce son très laid était dû à un problème dans ma chaîne...), Renaud a du mal à se renouveler. Si c'est le Titi qui peine à trouver de nouvelles idées, il faudrait peut-être songer à aller voir ailleurs !

A sauver pour moi : les bobos (sympathique), Dans la jungle (pas mal) et "Nos vieux" (maladroit et plein de rimes faciles, mais touchant...). Ca ne fait pas beaucoup.
Il y avait pourtant de l'idée dans un certain nombre de titres, mais l'ensemble me donne un goût d'inachevé, pour ne pas dire de baclé. J'aurais préféré moins de titres, mais plus travaillés.
L'une de mes plus grosses déceptions de l'année...





PINK FLOYD
MORE


Le 17 Novembre 2006 par YAMA

Cymbaline est un titre magnifique qui m'a beaucoup fait voyager. Je reviendrai bientôt mettre à jour mes commentaires sur l'ensemble de la disco du Floyd

YAMA





PINK FLOYD
MORE


Le 16 Novembre 2006 par ONCLE VIANDE

« More » fut composé et enregistré en 8 jours, et de ce point de vu, le résultat est plutôt réussi. En réalité, certains titres ont déjà été plus ou moins écrits avant, et allaient servir de fonds de tiroir pour la pièce inédite « the man / the journey ».
Dans l’absolu, je trouve le disque moyen, (en étant généreux). J’apprécie vraiment cinq titres : « Cirus minor », « the nile song », « ibiza bar », « cymbaline » et le générique. Le reste s’apparente plutôt à du bouchage de trou. Le groupe n’a pas produit ici un véritable disque de rock, comme ce fut le cas de Can avec « soundtracks », mais s’est plié aux impératifs du film en enregistrant des séquences courtes purement illustratives qui, privées des images, se montrent totalement creuses. Encore une fois, au regard du temps consacré, le résultat ne pouvait pas raisonnablement prétendre à des sommets, surtout pour un groupe qui a besoin de temps pour donner de l’épaisseur à sa musique. Un disque agréable donc, mais pas plus.





PINK FLOYD
ANIMALS


Le 15 Novembre 2006 par FRANCOIS DUCRAY


5 titres. en réalité, 3 gros plus un petit scindé en deux pour, peut-être, humaniser la "chose" quelque peu (et encore : comme ode à la femme adorée façon Cyrano, on peut trouver plus approprié que l'amère invitation de Pigs on the wing ; mais les rapports de Roger avec Carolyne ne sont pas moins tendus que ceux qu'il impose à "son" groupe...).
Tout est signé Waters, excepté la musique de Dogs. Le nom de Nick Mason n'apparaît dans les crédits qu'à la rubrique "graphiques" : reliquat d'une amitié née 12 ans plus tôt à l'école d'Architecture ? C'est maigre.

Rick Wright, lui, joue davantage les utilités aux claviers et n'est cité nulle part : défait, il pointera d'un doigt tardif et piteux l'ingratitude de celui dont, sur scène, il continue de re-accorder la basse entre les morceaux. Pas très valorisant non plus. La question n'est d'ailleurs même pas là. La question est : camarades, vous rangez-vous parmi les Dogs, les Pigs ou les Sheep ? Pour Dave, Nick et Rick, c'est une roue de l'infortune kafkaïenne. Et cet album noir de suie, une impasse du même métal.
Preuve qu'ils n'ont rien compris aux enjeux, selon Roger. C'est donc par leur faute que le Floyd est traîné dans la boue, voué au cimetière des éléphants. D'où la justification martelée par le Grand Blessé : il faut marquer le coup par un mégasursaut ou mourir. Comme des animaux acculés par l'immonde chasseur. Dégraisser le mammouth d'urgence. Se ressourcer comme Led Zeppelin l'a fait avec Presence, comme les Stones eux-mêmes vont le faire avec Some Girls. Se "re-floydiser" alors ? Tout le monde est d'accord. Sauf sur un point, mais il capital : ils sont 3 à ne consentir qu'à repeindre le navire. Waters, lui, veut le reconstruire de fond en comble.





PINK FLOYD
ATOM HEART MOTHER


Le 15 Novembre 2006 par FRANCOIS DUCRAY


5 titres. Toujours démocratiquement répartis (quoique Mason commence à accuser un certain déficit), mais les apparences sont trompeuses. Car la superbe suite orchestrale qui donne son nom à l'album est avant tout le fruit du travail en amont de Roger Waters avec le compositeur "contemporain" Ron Geesin. Même si, ensuite, la part prise par les musiciens s'avère prépondérante en l'occurence : Atom Heart Mother est un très grand moment de musique pure.

On a pu faire remarquer qu'en pistant Stravinsky, ils n'avaient rejoint que Berlioz : foutaises ! A la réécoute, ça n'a rien à voir : organique mais gorgé aussi d'électricité latente, c'est une sorte de manifeste élégiaque et caustique, une incursion culottée dans un domaine encore en friche qu'investiront bientôt les allemands de Kraftwerk et de Tangerine Dream. Art pompier ? Si l'on veut. Mais surtout juteux, costaud et mieux que la farce électro-carabine du collage final mis en son par Alan Parsons, ingénieur ultra-compétent et qui aurait mieux fait d'en rester là : en fait de "psychédélique", ce Breakfast est au final nettement fumise !
Entre les 2, 3 chansons plus paisibles, on retiendra If, pour la métrique tout "cohenienne" de ce méditatif poème d'un Waters jouant de la tonalité des mots avec un bonheur communicatif. Etonnant, non ? Profitons-en...





PINK FLOYD
UMMAGUMMA


Le 15 Novembre 2006 par FRANCOIS DUCRAY


Double album. 12 titres en studio, 4 live. La répartition la plus égalitaire de leur histoire (avec juste un léger avantage à Waters sur le live grâce à Set the control... et sans compter le Astronomy Domine de Syd), et ce jusque sur la célèbre pochette "déclinant" ces messieurs dans leur cadre bucolique d'un côté, étalant fièrement leur "puissant" équipement (roadies compris) de l'autre.

Musicalement, ils sont à la croisée des chemins et l'exposent avec franchise sur le live (la déconnante empoignade instrumentale de Careful with that axe, Eugene, qui tient à la fois du monôme estudiantin et de l'extase bruitiste), avec un rien de complaisance en studio. Sans parti pris exagéré, il faut reconnaître que Wright et Waters, meilleurs compositeurs, ne s'en tirent guère mieux que Gilmour et Mason ; lequel a malgré tout l'excuse d'admirablement secouer sa foultitude de tubulures... On est là en pleine période de nage à vue entre les eaux de l'expérimental et de la pop : dans le genre, cependant, Frank Zappa fait plus fort, Captain Beefheart va plus loin. Mention spéciale Guinness Boof Of Records pour le titre le plus long à Several Species Of Small Furry Animals Gathered Together In A Cave And Grooving With A Pict, en hommage aux auteurs fous de BD Robert Shelton et Robert Crumb. C'est ça : mieux vaut en rire...





PINK FLOYD
A SAUCERFUL OF SECRETS


Le 15 Novembre 2006 par FRANCOIS DUCRAY


7 titres. Dont 3 par Waters, 2 par Wright, un collectif et l'adieu de Barrett, Jugband Blues, qui clôt ce 2ème opus. Que dire de ce dernier, sinon qu'il est un peu l'ultime canevas d'une forme brisée mais libérée de chansons que ses ex-amis mettront encore 5 ans à assimiler - et pas tous, et sans cette offerte humanité ? Rien.

Le Floyd nouvelle manière caresse déjà une autre matière. Et il a, pour ce faire, un autre guitariste hors pair : Dave Gilmour, cosignataire d'emblée de ce Saucerful of secrets fondateur et soudé. C'est le moule des titres à venir jusqu'à Dark side, le marbre dans lequel ils tailleront leurs grandes statues mouvantes. Car là commence un lent labeur de bruiteurs aux envies titanesques, pour qi rien n'est trop dur, trop profond, trop incongru.

Pas de texte là-dessus : les forgerons ahanent, ça fume et ça suinte de partout ! A côté, tout le reste semble refroidi et friable comme lave séchée. Il faut pourtant, pour comprendre, entendre Rick Wright se délecter de ses compositions lissées par un savoir-faire sans objet dans un tel contexte, ou Waters mâcher des paroles encore frêles. Mais la bête a des muscles et on les sent gonfler. D'on ne sait quoi, déjà elle rugit...





TOTO
TOTO


Le 15 Novembre 2006 par ZARDOZ


Woooooaaaaaa !!!!
Un superbe album, nothing to throw away... excepté la mièvrerie de "Takin' it back" et le simpliste "Rockmaker".





TOTO
ISOLATION


Le 15 Novembre 2006 par ZARDOZ


Avec les deux premiers, mon préféré de Toto.





TOTO
FAHRENHEIT


Le 15 Novembre 2006 par ZARDOZ


Allez... il y a de bons titres. Est-ce que cela suffit à faire un bon disque ? Non.





TOTO
THE SEVENTH ONE


Le 15 Novembre 2006 par ZARDOZ


Beaucoup trop longuet (54 minutes), peu de grands moments...mis à part "Pamela", "These chains", "Home of the brave", "Stay away" et "Mushanga"...
Bon, OK, 5 titres sur 11 sont bons...mais les 6 autres, surtout "A thousand years", "Straight for the heart" et "You got me" sont affreuses. Pas du tout le meilleur de Toto. Pas le pire non plus, cependant. Disons : leur dernier album mémorable était IV...et leur dernier album potable est VII...





PINK FLOYD
PULSE


Le 14 Novembre 2006 par FRANCOIS DUCRAY


double album live. Packaging mirifique. 24 titres. Dont l'intégralité de Dark Side + Astronomy Domine : tout le monde est servi. A commencer par le spectateur qui, comme on dit, "avec Pink Floyd, on en a toujours plus...." pour toujours plus d'argent. C'est le point de convergence entre l'ancienne économie rock et les "start-up" de l'Internet business : le Floyd est tout cela à la fois. On veut fumer un gros pétard pour réveiller d'antiques sensations : pas de problème, cliquez ici, envez votre numéro de carte bancaire et détendez vous, ça va commencer : one, two, three : Shine on you, crazy Diamond ! La musique est certes encore un peu poussive et ce qu'on apperçoit des bonshommes fait davantage songer aux papys du bébête Show qu'aux marionnettes vitriolées des Guignols de l'Info - quoique tout ça aussi a drôlement vieilli... - mais il y a, pour la et les soutenir, ce son, comment dit... hallucinogène ? C'est bien le mot ? De la fin, alors : un album, une tournée, un double live. Même au rythme d'un septennat présidentiel, à vos âges et dans votre intérêt, s'il vous plaît...





PINK FLOYD
THE PIPER AT THE GATES OF DAWN


Le 14 Novembre 2006 par FRANCOIS DUCRAY


11 titres. Dont 8 écrits par Syd Barrett, 2 instrumentaux collectifs et la toute première tentative de Roger Waters (Take Up This Stethoscope And Walk). Aujourd'hui, un tiers de siècle après cet enregistrement mené à la va-vite, on reste encore scotchés par la cohésion de ces 4 blancs-becs acharnés à conduire à bon port un irrépressible flux émotionnel.
Thèmes pris de biais, voix d'angelot hanté, phrasé de cabot déphasé, charme d'angora aux griffes empoisonnées, Syd est le divin maestro de cette descente aux enfers à reculons. Sa guitare est un fouet sur une peau de satin, son énergie un bouche-à-bouche qui consume ou qui noie : il aspire tout l'air ambiant vers lui.

Autour, comme agrégés à leur leader, les 3 servants de la cérémonie s'escriment avec ardeur : l'orgue de Rick feule et tempère, évente les pièges et les comble d'aisance légère ; la basse de Roger, elle, coupe les ponts et pousse au crime ; à la batterie, Rick lance des défis aux lois précaires de la pesanteur. Cet album est et demeure, avec le 1er Hendrix, le 1er Doors et le 1er Velvet, l'une des 4 pierres philosophales sans quoi le rock serait mort moins de 3 ans plus tard. Quant aux chansons de Syd Barrett, elles atteignent ici une dimension proprement féerique qu'elles ne retrouveront plus : déchirantes, tremblées, belles à pleures. Trop ? Comme lui. Pink Floyd sans "ça" n'existe pas : chef-d'oeuvre, d'entrée...





PINK FLOYD
A MOMENTARY LAPSE OF REASON


Le 14 Novembre 2006 par FRANCOIS DUCRAY


Dix titre. Tous écrits ou coécrits par Gilmour, qui ne partage que les photos avec Nick Mason. Sept studios (4 à Londres, 3 à Los Angelas) et pas moins de 16 musiciens "additionnels". Au premier rang desquels on retrouve un certain Richard Wright, noyé parmi les Bill Payne (Little Feat) et autres Patrick Leonard (Madonna), censés donner de nouvelles couleurs aux vieux ors floydiens.
On sait d'ailleurs aujourd'hui que ce premier album post-Roger n'est en rien celui d'un groupe "réformé" : plutôt celui d'un Dave qui aurait bouffé du lion !
Du point de vue tactique s'entend. Parce que côté musique, ça ne vole pas bien haut : Learning to fly... en rase-mottes. Mélodies prémâchées, formats carrés, rien qui dépasse du tube : Sorrow, One slip, On the turning away sont évidemment profilées pour faire des hits. L'indigence des paroles (il ne suffit pas de faire rimer "fly" avec "sky" ou "i" avec "high" pour reprendre le flambeau lâché par Syd puis par Rog...) confirme ce détournement de sens et d'ambition : c'est du cash que veut Dave tout d'abord. Lui appellera ça de la "crédibilité". Langue de bois pur marketing, bingo à grande échelle. Et on n'a rien vu encore...





PINK FLOYD
THE DIVISION BELL


Le 14 Novembre 2006 par FRANCOIS DUCRAY


Onze titres. Dont une majorité par Gilmour, mais une assez forte minorité par Wright - ça ne lui était pas arrivé depuis belle lurette. Ezrin de nouveau aux manettes à la droite de Dave, on a droit à un son tout à l'opposé de celui du Mur :du velours. L'auditeur est installé dans un sofa profond, et cette musique pour salle d'attente de haut luxe vient lui murmurer aux tympans : Dors, mon tout petit ; tu as passé la monnaie avant, tu la repasseras après, mais maintenant, dors...

Impossible de résister, ce chloroforme est plus que parfait. C'est Dark side... vidé de toute substance, une heure de clips new aga sans images, la version sonore du "caisson sensoriel" cher à Michael Jackson. Une béance douce, agréable... Et puis finalement, juste avant de verser dans le total coma, des cloches. Des cloches sourdes pour aveuglés mentaux : High Hopes, la plus réussie de toutes les mélopées signées Gilmour. A un bémol près : elle prend sa source dans l'oeuvre néoclassique du compositeur contemporain Arvo Pärt. Bon, tant pis : le folklore slave appartient au domaine public. Comme Pink Floyd ?





CELLULE-X
X-PRESSIONS


Le 14 Novembre 2006 par CELLULE X


Merci pour ce bel article
Enfin quelqu'un qui décortique correctement le disque

Cependant il y a 1 ou 2 choses à corriger :
- les 14 titres (+ le bonus n°13, dont personne ne parle d'ailleurs...) étaient tous là sur la première édition
- il n'y a pas de "vraie" batterie dans X-Pressions

Encore merci
C'est bien la première fois que l'on parle de l'album de cette manière

A bientôt

Cellule X

PS : et pourquoi donc 24 plages sur l'album ?





NEW YORK DOLLS
NEW YORK DOLLS


Le 13 Novembre 2006 par ZARDOZ


Mon cher David, je pense, comme tu l'as vu, comme toi !





STING
SONGS FROM THE LABYRINTH


Le 13 Novembre 2006 par BUDDY

Ah là là... Sting n'est plus ce qu'il était... grandeur et décadence...





KING CRIMSON
STARLESS AND BIBLE BLACK


Le 13 Novembre 2006 par DAVID


Le seul reproche qu'on peut lui faire est que le côté "impro à gogo" lui donne un aspect décousu qui peut finir par tourner à vide à la longue. Mais sinon, c'est du tout bon et même John Wetton donne l'impression d'être un excellent chanteur... peut-être parce qu'il n'intervient pas souvent héhé !







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