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- Style : Enuff Z'nuff
- Membre : The Beatles , Bert Jansch , Harry Nilsson

John LENNON - Some Time In New York City (1972)
Par ERWIN le 29 Mai 2025          Consultée 355 fois

Nous voilà en cette fière année 1972, un an après la sortie de Imagine et de son cortège de louanges – votre serviteur élevé avec ce disque plaide coupable -, et voilà que notre iconique John LENNON, émigré rosbif chez les yankees de la grosse pomme et qui loge en toute simplicité dans le Dakota immeuble qui surplombe le merveilleux Central Park, se dit qu’il va faire un nouvel opus avec sa fabuleuse muse. Celle dont le talent doit éclabousser toutes les oreilles des mélomanes de ce monde après avoir réduit à néant toutes les chances des BEATLES de jamais se reformer. Et nous y voici, la collaboration de John et Yoko acte II… Courage !

La plupart des compositions sont des collaborations entre John et sa muse… La plus célèbre de cette livraison est le single "Woman Is The Nigger Of The World", une jolie mélodie dont on reconnaît la provenance, Yoko a dû rester sagement assise aux cotés de son homme pendant les phases de création. Hélas ils chantent ensemble sur "Attica State", et cela n’aide pas à mieux supporter cette composition qui eût été honnête sans la présence de la leadeuse de Fluxus. Vous avez eu un instant d’hésitation, les gars ? Bien sûr que "Sunday Bloody Sunday" n’est pas la reprise de U2, regardez plutôt les dates. A nouveau Yoko vient ruiner les refrains en beuglant telle une vache qu’on égorge. Et je pèse mes mots. Sujet sensible, "The Luck Of The Irish" aurait été un instant agréable si Yoko n‘avait pas décidé de jouer à la chanteuse opératique comme ça sans prévenir. Comment Johnny a-t-il laissé faire ça ? C’est une énigme ! "Angela" est quasi inaudible malgré une ligne mélodique qui eût pu fonctionner.

Yoko croit qu’elle peut poser sur le microsillon des oeuvres, quand bien même il s’agit d’un microsillon partagé avec l’un des plus grands compositeurs de l’histoire. Il y en a 4. Donc "Sisters O Sisters"… Et bien c’est horrible messieurs dames, elle chante abominablement faux et on ne peut écouter ça sans pouffer de rire. Puis on ne sait trop quoi penser de ses vocalises sur "Born In A Prison", le sax au moins se laisse écouter, mais la composition en elle-même est d’une pauvreté qui jouxte la nullité la plus exacerbée. Et oui, on entend bien Johnny sur les choeurs. Au moins, "We’re All Water" est plus rythmée, la voix de Yoko est toujours irritante sur ce "rock’n’rol", le refrain est une abomination. Ah et puis en Live, je vous raconte pas hein… "Don’t Worry Kyoko" touche les tréfonds de la nullité abyssale, Yoko y est insupportable.

Johnny a donc droit à ses trois compositions, ouais, une de moins que sa muse. John a pondu pour sa chère ville d’adoption ce "New York City" où il fait montre d’une agressivité rare, pas mémorable mais écoutable allez ! La version live de "Cold Turkey" n’est guère vibrante, brouillonne et nantie d’une gratte presque déplacée. Enfin, une nationale de belle extraction retentie sur "John Sinclair", le seul moment où on tend un brin l’oreille, même si John répète trop le refrain - une concession à Yoko ? Probable.

Il nous reste la problématique petite session live en compagnie des MOTHERS OF INVENTION de Frank ZAPPA. Franck s’est exprimé sur le sujet et a bien dit que le couple LENNON lui a benoîtement chourré sa composition "King Kong" rebaptisée "Jamrag" pour l’occase, un procédé qui laisse dubitatif. D’un autre côté, la rencontre Yoko / Frank pouvait laisser craindre une certaine rivalité expérimentale, les bêlements de Yoko ne peuvent pas lui laisser endosser cette composition. Dieu du ciel ! La "Scumbag" est signée de eux trois et c’est très très naze. "Well" ne se démarque que par les solos de maître ZAPPA. Enfin, "Au" nous présente les hululements et autres cris de Yoko ONO et... c’est insupportable.

Bien, je vous vois venir, bande de salauds, vous savez fort bien que tous les fans des BEATLES m’ont abandonné sur ce coup-là ! Ils se sont lâchement carapatés tels des pleutres et me voilà avec mon Johnny new yorkais totalement sous la coupe de Yoko ONO et il faut noter cette œuvre. Excepté "Woman Is The Nigger Of The World" qui mérite une écoute, tout le reste est navrant et ruiné par Yoko. La controverse à propos du morceau de Frank ZAPPA n’aide pas à apprécier cet opus, je pose donc le 1 car à ce niveau c’est du génie de faire aussi mal.

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   ERWIN

 
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1. Woman Is The Nigger Of The World
2. Sisters O Sisters
3. Attica State
4. Born In A Prison
5. New York City
6. Sunday Bloody Sunday
7. The Luck Of The Irish
8. John Sinclair
9. Angela
10. We’re All Water
11. Cold Turkey
12. Don’t Worry Kyoko
13. Well
14. Jamrag
15. Scumbag
16. Au



             



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