Le 07 Janvier 2009 par JF LE COADOU

Bouillon ou brouillon de rock ?
ou plutôt brouillon et bouillon de rock ?
c'est vraiment le LP des STONES que j'ai le plus de mal à juger.
Beaucoup de très bonnes choses mais peut-être trop, comme si débordé par un excès de créativité, le groupe n'avait pas réussi à vraiment bien choisir les morceaux et produire un album bien construit, et surtout un peu fignolé. La qualité d'enregistrement des vocaux est lamentable : ça casse les oreilles. le tout est joué sur un ton plutôt haut et les cuivres ne font qu'accentuer ce son criard.
Ce LP paraît l'antithèse de "sticky fingers".
Curieusement, on trouve l'album attachant, avec quelques petites perles comme "happy", "stop breaking down"...

Le 05 Janvier 2009 par TERRY

Rien que la chanson-titre, matraquée à la TV et à la radio, me fait royalement ch..., je la trouve ultra-répétitive et morne. Alors le reste, non merci.

Le 04 Janvier 2009 par GUEHLYN

Incroyablement surestimé, cet album est pour moi assez moyen, rempli de mièvreries (Lilac Wine) dont Alleluiah qui finit par me taper sur le système. Je préfère largement et de très loin ce que faisait son père qui avait bien plus d'idées, d'originalité que son rejeton.

D'accord, il chante bien, Jeff, mais sa voix est assez crispante, trop maniérée à mon goût.

Le 04 Janvier 2009 par YAN LE COADOU

C'est vrai qu'il est bien ce Clapton. Maîtrise totale du Blues de ses prédécesseurs avec peut-être une longueur excessive. Tant de perfection finit pas lasser !
Je lui préfère personnellement le style plus épuré d'un Peter Green ou le foisonnement Blues-Rock d'un Rory Gallagher.
Dans un style différent le groupe Canned Heat produit un blues plus original et plus varié.
Dans le genre surdoué de la guitare on peut également lui préféré un Stevie Ray Vaughan particulièrement impressionnant !

Le 03 Janvier 2009 par VERRUE

Une chronique qui fait plaisir. J'ai l'impression que cet album est victime d'une grande injustice. On lui reproche souvent de trop se conformer aux clichés du progressif de l'époque, et de manquer de l'originalité d'oeuvres comme Starless ou Red. Certes, le concept et sa mise en oeuvre peuvent sembler pompeux, voire naïfs, mais pourquoi ne pas voir une sorte d'exercice de style, une expérience comme une autre ? Bien sur c'est un peu frustrant quand on apprécie le Roi pour l'alternative qu'il proposait alors à l'ennuyeuse cohorte des Genesis, Yes et de leurs suiveurs, mais en offrant sa vision de l'exercice symphonique, je trouve que le groupe écrase à plate couture ses concurrents.

Puis on se rend bien compte qu'on n'a pas affaire à n'importe qui : ce qui caractérise vraiment le groupe c'est pour moi sa fluidité, qui lui vient de ses attirances envers le jazz et des ses improvisations. Les passages s'enchainent, les notes tombent les unes après les autres, aidées par cette batterie toute en rondeurs et en roulements, mais King Crimson n'est jamais laborieux, y compris sur un titre aussi long et complexe que Lizard. Et puis il y a quand même une patte vraiment visible, une touche de psychédélisme, et surtout cette capacité de mélanger sans choquer des moments d'abstraction pure (par exemple sur Indoor Games) à des mélodies fabuleuses (je pense à Cirkus et Lady Of The Dancing Water). C'est bel et bien une caractéristique du groupe, et une de ses forces (quoi de plus intense que les enchainements Moonchild/In The Court of the KC ou encore Providence/Starless?).

Non vraiment, on tient là une déclinaison très intéressante des inclinaisons symphoniques en vogue alors, qui innove en introduisant des digressions jazzy bizarroïdes, et qui se démarque quand même par l'incroyable talent mélodique dont font preuve les compositeurs.

Voilà, c'est peut-être un peu long pour un commentaire, mais je tenais à défendre cet album trop souvent dénigré, je m'arrête ici, en encourageant tous les amateurs de progressif à lui donner sa chance.

Le 02 Janvier 2009 par DREAMER_DECEIVER

Bonjour,

Difficile de chroniquer l'album le plus vendu de l'histoire de la pop musique. Peut-on en effet être objectif devant un succès aussi colossal, dépassant presque le stade de l'humain et sans doute responsable du pétage de plombs ultérieur de son auteur ?

Groove synthétique, rythmé, entraînant mais sonnant très daté et années 80 comme sur les affreux couinements synthétiques de "PYT" par exemple.
D'autres part je ne supporte pas les ballades dégoulinantes, notamment "The girl is mine" ou "the lady of my life".

Mais attention "Thriller" contient des titres exceptionnels : "Beat It" et surtout "Billy Jean" tout deux entrés dans l'histoire de la musique avec un succès hautement mérité tant ces morceaux sont fantastiques.
Mais pour être honnête "Thriller" est également très bon grâce à son ambiance de film d'horreur.
Les trois forment donc une sorte de Sainte Trinité inattaquable de Saint Michael ou de la Musique.

Sentiment mitigé sur cet album, tout semble reposer sur 3 titres rockets écrasant tout sur leur passage, des vidéo-clips révolutionnaires pour l'époque, truffés d'inventivité mettant en avant la forte présence et les formidables capacités de danseur de Michael Jackson.
Une poignée de tubes fracassants, des clips promotionnels géniaux, la recette du succès de la pop semble avoir été trouvée en ce début des années 80. Alors même si certains autres titres sont biens moyens à mon goût cet album mérite le respect.

Dreamer_Deceiver

Le 02 Janvier 2009 par DREAMER_DECEIVER

Bonjour ,

Etant fan de rock et de hard rock j'écoute très peu de funk ou de pop, j'ai donc jeté une oreille curieuse sur ce disque.

Pourtant il faut rendre à César ce qui est à César et à Michael ce qui est à Michael car ce disque est un chef d'oeuvre... du funk et de la musique des années 70.

Que dire sur le morceau d'ouverture ? "Dont stop till you get enough" est irrésistible, une tornade funky au succès intemporel.

Mais en réalité je suis d'accord avec la chronique, l'album est un sans faute dans son genre, très rythmé, léger, sautillant, dotées de mélodies magnifiques, sonnant très disco-funk années 70.

Michael Jackson sorte de funambule vocal, y chante superbement, enflammant l'air de sa voix aiguë et tonique.

Evidemment en comparaison les ballades semblent plus ternes et quelconques mais honnêtement pourquoi bouder son plaisir ?

"Off the wall" contient le punch, la créativité, la fraicheur, la spontanéité d'un artiste en pleine ascension.

Et cela même si ce n'est pas mon style de prédilection, je suis bien obligé de le reconnaitre.

Dreamer_Deceiver.


EDIT (ajout au commentaire ci-dessus) :

Je corrige ma note pour mettre un 3/5.

En fait c'est le début de l'album qui est exceptionnel, disons jusqu'au 5e titre tout éclabousse d'un disco-funk réjouissant, ensuite je trouve cela moins bon, plus terne, les ballades notamment même si je reconnais que Michael chante superbement bien.

Le 02 Janvier 2009 par BORAHKRETH

Que dire, si ce n'est qu'Akira Yamaoka est un génie et que personne ne fait mieux que lui ?

Adepte de death métal, black métal et compagnie, ça ne m'a empêché de vénérer cette OST. Du génie j'vous dis, ça ne se décrit pas ça se vit. Jouez y et vous ressentirez toute l'intensité, la force, la richesse de la composition. Même écoutée à part, vous ressentirez tout de même des sensations.

Morceaux préférés:
-Theme of Laura (version normale et reprise)
-Promise (version normale et reprise)
-Magdalene
-True
-Overdose Delusion
-Black Fairy
-Ashes and ghosts
-Betrayal
-Pianissimo epilogue

Et pourtant, on ne peut pas vraiment dire que le reste soit moins bon. Différent, mais tout aussi jouissif.

Le 02 Janvier 2009 par DANIEL

Bonjour,
J'ai découvert l'album "Relayer" de Yes lors de sa sortie en 1974, le morceau "The gates of délirium" est le meilleur qu'ait composé le groupe. Comme pour Pink Floyd, Genesis et bien d'autres, le déclin s'est amorcé à partir de la fin des années 70. Quant aux formations musicales d'aujourd'hui, aucune ne peut rivaliser avec les groupes du début des années 70, à cette époque, c'était de véritables musiciens, souvent très novateurs, ce qui n'existe plus aujourd'hui, sinon cela se saurait.

Le 01 Janvier 2009 par TERRY

Indéniablement le chef d'oeuvre absolu de Cabrel, et un des plus grands disques de l'histoire de la chanson française. Rien à jeter, une enfilade de tubes, et des chansons moins connues ("Assis sur le rebord du monde", "Tôt ou tard s'en aller", "Les vidanges du diable"), mais toutes aussi superbes. Néanmoins, ma grande préférence ira toujours à "La Corrida", "La cabane du pêcheur" et "Samedi soir sur la Terre".

Le 01 Janvier 2009 par MIKE CORLEONE

Tout à fait d'accord avec la chronique qui reflète parfaitement mon sentiment amer concernant Mike Patton. Artiste majeur des nineties (peut-être L'Artiste), Patton représentait pour ceux de ma génération la véritable alternative. Alternative aux codes classiques du métal, au grunge, à la pop et à la fusion traditionnelle. Mais il évoluait à l'époque au sein de deux gangs (Faith No More et Mister Bungle) composés d'autres musiciens de génie et sa voix magistrale constituait l'apothéose, la cerise sur le gâteau. Et si quelques uns de ses premiers efforts solos valent le détour, qui pourrait nous reprocher de s'enfiler pour la millième fois Angel Dust ou Disco Volante plutôt que ces insipides Patton and the Executioners ou ce Peeping Tom dont il est ici question ? De plus j'ai vu le groupe en concert au festival de Dour et on était loin de l'euphorie.

Le 31 Décembre 2008 par DDTL

Un excellent album, une grosse baffe pour ma part, une époustouflante recherche sonore !
Mention spéciale à Triple Science !

Le 31 Décembre 2008 par ANGEL D

La chronique est excessive.
Le disque a mal vieilli et l'album n'est pas équilibré.
Si les 5 premiers titres sont souvent très bons, la suite est assez médiocre.

"The Interviews" est un mid-tempo agréable mais énormément répétitif.
"No Regret" est une ballade sans aucune puissance, fade et mièvre qui te plombe un disque.
"Conversations" est un très bonne instrumental qui rattrape un peu le tout.

Enfin, dernier titre, "No Stranger" avec ses 7 minutes s'annonçait comme un titre bien progressif et prometteur.
Au final, c'est un titre simplet et juste correct avec une intro interminable.

Dommage.

Le 30 Décembre 2008 par JF LE COADOU

Personnellement , j'ai une petite préférence pour le concerto n°4.
Je ne connais pas cette interprétation, j'ai celle de Claudio Arrau dirigée par Sir Colin Davis Arrau, pianiste que l'on appréciera également dans les sonates de Beethoven pour son jeu fluide et puissant (attention ce n'est pas Sviatoslav Richter !).
On découvre Beethoven souvent par une Symphonie, puis les concertos, il faut alors prolonger vers les sonates et enfin les quators à corde qui sont tout aussi imprégnés de l'énergie beethovénienne (notament avec le Brandis Quartett).

Le 30 Décembre 2008 par JF LE COADOU

Cette version de 1977 n'est pas la plus convaincante, Karajan prenant quelques libertés d'interprétation surtout sur le molto vivace, de plus il s'agit d'une version "économique", à la qualité d'enregistrement en retrait (mais quand même très acceptable) par rapport aux productions ultérieures.
Personnellement, je conseillerais de comparer avec les symphonies de Beethoven conduites par Claudio Abado.

Le 29 Décembre 2008 par MEFISTO

Un album culte pour ma part, un monument de mélancolie, de rêve, de beauté... les mélodies sur ce disque sont trop jolies et puissantes pour être vraies. "Life's what you make it" et "Living In Another World" demeurent deux chefs-d'oeuvre des années 80, alors que "I Don't Believe In You" est un bijou de tristesse.

Certains n'aimeront jamais la voix de Mark Hollis, mais je crois que sa singularité se marie bien avec la musique du groupe; une formation unique dont la métamorphose quelques années après cet opus en surprendra plusieurs. S'ils sont déçus, ils peuvent toujours se repasser ce sommet de New Wave-Pop-Rock-Jazz-Électro à l'infini!

Le 29 Décembre 2008 par Y.LE COADOU

Excellent album des Who. Si vous devez en acheter un c'est celui là! Pas de temps mort, un fantastique guitariste proche à certains moments de Frank ZAPPA et une rythmique d'enfer avec Keith Moon et John Entwistel.
Je classerais cet album parmi les meilleurs lives à côté des enregistrements du "klook kleex" de Ten Years After ,de "live stock" de Roy Buchanan et de "irish tour " de Rory Gallagher.

Le 28 Décembre 2008 par JF LE COADOU

Un disque que j'ai réécouté avec un grand plaisir.
Dommage qu'il y ait du remplissage : "moonchild..." et "The court of ..." jouant les prolongations inutiles.

Le 27 Décembre 2008 par BLANCO

J'ai adoré cet album. Pas fan de rap pour un sou, il m'arrive pourtant d'en écouter de temps en temps, mais en me limitant souvent aux vieux de la vieille, la nouvelle génération rap me paraissant de plus en plus navrante.
Mais là, ce disque tourne, tourne et tourne encore dans mon lecteur, sans que je me lasse. Pas de titre faible, j'aime bien "Never had it".
Le meilleur titre ? J'hésite entre "Fight With Tools" et "Rise", véritable hymne.
Les parties de violon sont délectables, les lignes de basse sympathiques et le flow des deux MC largement à la hauteur, même si celui de Jonny 5 me rappelle un peu trop celui de Mike Shinoda de Linkin Park.
J'attends également la suite avec impatience.

Le 27 Décembre 2008 par DREAMER_DECEIVER

Bonjour

Difficile de trouver son plein contentement sur cet album.

Le premier morceau "No reply" oscillant entre pop mélodique et passages rock fortement appuyés est une merveille.

La ballade "I ll follow the sun" est également très plaisante.

L'efficacité mélodique du groupe est présente sur "Eight days a week" et sur "Words of love" mais il faut reconnaître que la plupart des morceaux sont nettement moins bons, la palme revenant à l'insupportable "Mr Moonlight".

Les nombreuses reprises rock'n roll égaient un peu le paysage mais elles ne restent que des reprises.

Au final, pour le non-fan que je suis, 3-4 bons titres plus des reprises rock n roll tenant la route, ce qui fait une moyenne péniblement atteinte.

Dreamer_Deceiver