Le 22 Janvier 2007 par CERA

Juste pour dire un petit mot sur cet album.
Je l'ai découvert en le voyant régulièrement cité comme référence de "YES". Je n'ai pas été déçu. Le groupe n'est pas seulement ultra technique, ils ont su créer une véritable musicalité tout en débalant leur virtuosité. C'est impressionnant.
Même si le fond est du jazz, la forme et l'impression générale qui se dégagent de l'album sont rock (voir hard rock). D'ailleurs, à l'époque, le public de leurs premiers albums était majoritairement rock et non jazz.
D'accord avec Zardoz, "Birds of fire" est du même niveau.

Le 21 Janvier 2007 par MENCLAY

Excellent album. très aérien, un peu angoissant par moments. Je sais pas comment définir cette musique, vu que c'est mon premier disque de trip hop et je n'ai donc aucune référence dans ce domaine pour comparer. En tout cas si vous prenez le temps de l'écouter dans des conditions adéquates (allongé, no stress =) ), je suis prêt à parier que ce petit album va faire son effet.

Mine de rien c'est quand même rare que de la musique puisse vous mettre en transe ou dans un autre état. Alors bon, même si certains titres ne m'accrochent guère, il mérite 5/5 pour son originalité, son pouvoir hypnotique, la touche de nouveauté qu'il a apporté dans ma CDthèque !

Highlights : "Angel", "Risingson", "Man Next Door", "Group Four".

Le 20 Janvier 2007 par MONSIEUR N

Très bon disque à l'ambiance torturée et à la fois apaisante. Mais ne nous voilons pas la face, on l'apprécie AUSSI grâce au suicide de Ian Curtis.

Le 20 Janvier 2007 par TERRY

Grand disque malade. Une perle merveilleuse, un disque incontournable, mais assez difficile d'écoute de nos jours, tant le coté 'hippie déjanté' (et pourtant, le disque fustige les hippies : "Flower punk", "Concentration moon") est poussé à l'extrême. Mais ça reste du très très grand Zappa/Mothers Of Invention.

Le 20 Janvier 2007 par TERRY

Ca a vieilli par moments, mais ce double album (un des premiers avec "Blonde on blonde" de Dylan paru un peu avant la même année, et qui contient aussi une chanson d'une face - la dernière dans les deux cas) est fantastique.

Le 20 Janvier 2007 par TERRY

Le moins intéressant des disques des MOI, c'est sûr. Ceci étant, "Brown shoes don't make it" est délicieusement malade. Intéressant et quasi historique - juste "Freak out !" qui est plus ambitieux, et qui, surtout, est paru un an avant.

Le 20 Janvier 2007 par TERRY

Fantastique, merveilleux, grandiose, surpuissant, magnifique, magique, jouissif, splendide, superbe...
Vous l'aurez compris, tous les épithètes ne pourraient suffire pour parler correctement de "Hot Rats". Définitivement LE disque de Zappa en 'solo'. Incontournable, comment aimer Zappa et ne pas possèder ce disque ? (Je dis ça rapport à un ami qui ne possède pas "Hot Rats" mais se dit fan absolu du Maître...)...

Le 20 Janvier 2007 par TERRY

Exceptionnel album, vraiment. 5 titres renversants, surtout (et c'est bien normal) le premier, éponyme de 13 minutes. Chronique très réussie aussi, au fait, même si le passage sur les allusions aux musiques de films de Jean Yanne et Mel Brooks me semble un peu...étrange. Enfin bon...
Un de mes disques cultes en ce qui concerne Zappa et le free-jazz.

Le 20 Janvier 2007 par TERRY

Très bon album de Zappa, moins connu que les autres, mais tout aussi intéressant et 'freak-outé'. Excellent.

Le 20 Janvier 2007 par TERRY

Un des meilleurs. Quelle honte, cette durée de 31 minutes !!
Oncle Viande a raison, cet album est vraiment une sorte de bande dessinée musicale. Et sans doute mon petit préféré de Zappa.

Le 20 Janvier 2007 par TERRY

Un très bon Zappa. J'apprécie surtout "Montana" et le 'tube' (un peu exagéré de parler de tube, mais bon) "I'm the slime", très funky/groovy. Album assez court, ce qui est dommage.
Dans l'ensemble, un excellent album de ma période préférée du grand wazoo, celle qui va, justement, du "Grand Wazoo" à "Zoot allures".
A quand "Zoot allures" ici, au fait ?

Le 20 Janvier 2007 par TERRY

C'est "Stop loving you", pas "Still loving you".
Album relativement désastreux, selon moi. Seulement deux excellents titres ici, "Home of the brave" et "Anna" (oui, je l'adore, cette chanson).
Et trop long : 54 minutes, beuh...

Le 19 Janvier 2007 par REN

Un excellent album de rock ! (progressif ? hard FM ? Bof on s'en fiche, c'est du bon !).
Mon album préféré de TOTO, celui que j'ai le plus écouté et largement. Je le préfère au "IV" que je trouve plus inégal.
Mes titres préférés : "Home of the Brave", "Only the children ...", "Mushanga". Et à un degré moindre "Pamela" et "Still loving You" mais bon, pour des singles sur-écoutés à l'époque, je les apprécie encore beaucoup.
Enfin "Anna" et "A thousand years" sont les titres les plus faibles (un peu trop mous pour moi) de l'album.
Pour finir, petite pensée pour Jeff...

Le 18 Janvier 2007 par VIOL

Autant le dire d'entrée de jeu je suis fan des corbeaux et ce depuis le début avec "shake your money maker" et tout ce qui a suivi, les hauts comme les bas, voir résumer plus de 10 ans de carrière en un album live, je m’y attendais pas puisque les corbeaux autorisent la captation de leurs show. Etant habitué aux bootlegs (qui vont de très bon à très mauvais pour le son, of course) j'étais impatient de voir ce qu’il avait dans le bide, d’autant plus que je les avais vu en festival a Werchter (plein air, trop de vent, mauvais son, logique) et pour mon plus grand bonheur a l'Olympia dans le même mois (la classe). Bref, je veux bien me prendre pour un corbeau mais pas pour un pigeon. Apres l'écoute je pense qu' on s'y croirait, tout y est, enfin presque, la puissance, le son, un bon tracklisting (accessible, je veux dire). Mais alors pourquoi presque, et bien parce que je trouve que Chris chante comme avec l'effet dans le micro (alors que sa voix seule est exceptionnelle), que la guitare d'Audley sonne trop métallique (si vous avez vu les corbeaux avec Marc Ford, je suis sûr que vous comprenez) et un tracklisting accessible (beh oui, ils auraient pu mettre des morceaux dis "obscurs" à la place de certains morceaux plus connus. De toutes façons les connus, on s'en fout, ils sont déjà connus. Oui je sais, il y a un inédit mais je pense qu ils auraient pu faire 1'effort aussi de ce côté-là surtout que c'est Rich qui produit ).
Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, les corbeaux en live ça le fait (c'est de la bombe bébé) et peut-être une bonne entrée en matière pour un novice qui voudrais prendre le train mais si il n y a qu'une chose à faire c'est les voir en live en chair et en os. Allez.

	Par Forces Parallèles Pour un premier commentaire, je me suis donné la peine d'apporter des corrections (et j'y ai passé du temps!). Mais ça sera le dernier si tu ne fais pas plus d'efforts au minimum sur la ponctuation, les accents, les cédilles, les apostrophes, les espaces... Merci d'en prendre bonne note.

Le 18 Janvier 2007 par DAVID

Je garde un excellent souvenir de ce disque, qui a longtemps tourné en voyage (il ne manquait plus que la beuh et c'était bon, Yes I legalise it man :)). Coming In From The Cold, on ne s'en lasse pas !
... Bizarrement, j'aime pas le reggae en plus, mais j'aime bien ce skeud... donc quelque part, je dois aimer le reggae... bizarre tout ça !

Le 17 Janvier 2007 par ONCLE VIAND' AGNEAU

Mon préféré de Genesis. J’ai une affection toute particulière pour ce groupe à cette époque, et même si j’apprécie tous leurs disques jusqu’en 1977, celui-ci joue dans une autre division.
La musique va effectivement à l’essentiel en compactant ses titres, mais elle n’a jamais été aussi trouble, aussi floue, aussi obscure, si bien que The lamb est l’album idéal pour se fabriquer nos propres images mentales, là ou les autres disques pèchent par trop de transparence. Je ne trouve pas ce disque inégal, bien au contraire, c’est l’un des rares doubles albums qui parvienne à maintenir le même niveau du début à la fin. Les morceaux n'ont d'ailleurs pas été écrits pour remplir un format double, mais existaient pour la plupart depuis 1970. Par contre, The Lamb n’est pas du tout homogène, et la répartition des titres a de quoi surprendre, avec toutes les chansons sur le premier volume, les instrumentaux et les ambient sur le second.
C’est probablement le seul album où Genesis s’intéresse à la recherche de sons nouveaux. Certaines bidouilles ont pris un sérieux coup de vieux, mais la bizarrerie et l’étrangeté recherchées à l’époque restent intactes.
Le divorce est déjà prononcé, avec Gabriel pour les textes, et Banks/Rutherford pour la musique, le premier agaçant les seconds en ne bouclant pas sa part du travail à temps.
A.T.N. a très justement noté l'importance du jeu de batterie. Une technique et un touché mis au service de la musique. Les caisses claires sur les temps faibles, l’utilisation de la charleston, cette façon d’insérer du ternaire dans du binaire, sans avoir l’air d’y toucher…prodigieux. A cette époque, Collins ne compose rien, (et c’est tant mieux), mais il est la vraie force instrumentale du groupe, bien plus qu’un Hackett ou qu’un Banks ; encore un adepte de la technique invisible comme je l’affectionne. 95 minutes de grâce dans 35 ans de carrière. :-)

Le 17 Janvier 2007 par DAVID

J'ai toujours été bluffé par l'évolution de Genesis sur cet album, si peu de temps après Selling England by the pound. C'est d'ailleurs l'opposé de Selling : moderne (les claviers de Banks n'ont plus le même son vintage qu'avant), presque agressif par moments (limite heavy sur Lilywhite Lilith, la guitare de Steve Hackett est très présente pour une fois), très loin de l'ambiance romantico-cul cul la praline de Selling.

Et j'adore comme tu l'as dit, ce côté "droit à l'essentiel" avec des morceaux finalement assez courts. Counting out time (et non pas Counting on time) est la cuvée "pop commercial" de l'album, mais moi elle me plaît bien celle là.
Tout n'est pas parfait, le 2nd disque a quand même quelques longueurs. Pour moi, Genesis ne fera jamais aussi bien après (un peu comme Yes ne fera jamais aussi grand que Relayer après), tellement ça me paraît impossible d'arriver à un tel niveau une 2nde fois.

Le 16 Janvier 2007 par CHIPSTOUILLE

Pourquoi ne pas parler du Lacrymosa de la version de Bernstein? Peut-être parce que sa lenteur apparemment exceptionnelle ne m'avait pas sauté plus particulièrement aux yeux et que la chronique est déjà bien longue (et si j'avais à la réécrire aujourd'hui, je l'amputerais bien d'un paragraphe ou deux...)

Quant au Libera Me de Neukomm, notez bien le conditionnel, je ne l'ai pas écouté. C'est d'ailleurs la première fois que j'en lis du bien.

Le 15 Janvier 2007 par HERVE

A propos d'interprétations de cette oeuvre :
Oui, la version Bernstein est un sommet, mais pourquoi ne pas parler du Lacrimosa et de son tempo lentissime ? Même Karajan est plus rapide dans cette partie, alors qu'on sait qu'il manipulait les bandes en studio pour obtenir parfois des durées impossibles à produire en "live". C'est je trouve l'acmé de cette version de Bernstein, qui reste quand même très sage, très ample, très (trop ?) monumentale.

Pour se "laver" les oreilles, redécouvrir cette partition archi-connue, retrouver un son neuf et renouer avec une émotion de premier communiant, je conseille la version de Sigiswald Köjken, enregistrée avec l'ensemble "La petite Bande". Attention danger : quatorze musiciens, une dizaine de chanteurs, c'est tout. Instruments d'époque, relecture stylistique "baroque". N'étant pas un doctrinaire, je me fiche des chapelles, mais franchement, c'est étonnant, sublime, renversant. Au début on déteste, puis on y revient, encore, et encore. On découvre les timbales (que Mozart fredonnait dans ses dernières heures), on découvre la polyphonie, on décèle l'héritage de Bach et ce que Mozart en fit, on a une vision - comment dire - plus dénudée, plus médiévale, de la mort, qui est plus présente, plus proche, moins écrasante. Plus intime, finalement, c'est cela. Un requiem pour soi tout seul.
Bien sûr, cette beauté là n'implique pas de jeter les autres. Mais attention elle demande un temps d'apprivoisement.

Reste le Libera Me de Neukomm. Alors là, pas d'accord avec vous. Ce final est incroyable, et vient conclure plus que majestueusement une oeuvre collective. Il emporte tout, il réexpose la fugue du Kyrie conformément au souhait du maître, et il retrouve des intonations grandioses pour parachever un chef d'oeuvre. Oui c'est cela, il parachève.

Le problème du Libera Me, c'est tout ce qui précède, et là, Malgoire est juste, sans plus.

Cordialement,

Hervé

Le 15 Janvier 2007 par VOLTHORD

Certainement le film d'animation le plus extraordinaire que je connaisse (aussi le moins manichéaniquement pénible). La BO est une perle, tout simplement, originale et accrocheuse de bout en bout. La très grande classe.